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Définition de nutrition
Représente l'échange d'énergie et de matière entre l'organisme et l'environnement. Elle consiste en l'apport de nutriments vers les cellules, leur utilisation et l’élimination des déchets
Définition d’alimentation
C’est la traduction pratique des infos théoriques données par la nutrition : la nutrition traite les nutriments, l’alimentations traite les aliments
Définition de fourrage/aliment
Produits naturels ou artificiellement privés de toxicité avec des propriétés nutritives mais un produit peut être fourrage pour une espèce sans pouvoir servir à une autre, un fourrage est rarement complet nutritivement et doit être associé à d’autres assortiments
Définition de nutriment
Les produits finaux de la dégradation des aliments qui ont des qualités nutritionnelles et peuvent être utilisés par l’organisme
Définition de ration alimentaire
Ensemble des aliments/fourrages qui fournissent les besoins alimentaires quotidiens
Définition d’alimentation rationnelle
Consiste à fournir des quantités spécifiques de fourrages pour réaliser des productions avec des rendements optimals et un maximum de profit
Définition d’alimentation diététique
Respect des normes d’hygiène alimentaire pour l’établissement d’une ration correcte avec des composants appropriés
Composition générale des aliments
Eau, minéraux et nutriments (glucides, lipides, protides, composés azotés non protidiques, vitamines)
+Substances annexes : non nutriments
Les substances annexes dans les aliments
Donnent les caractéristiques organoleptiques aux aliments
Peuvent être toxiques et donc éliminées par traitement
Peuvent avoir des effets protecteurs sur la santé
Peuvent être des contaminants chimiques acquis durant la chaine alimentaire
Peuvent modifier l’efficacité nutritionnelle d’un aliment (additifs…)
Pourcentage d’eau dans les différents fourrages
- 78-92 % - plantes succulentes (tubercules, racines) ;
- 70-88 % - en fourrage vert(les jeunes herbe - 85 %, dans la maturité - 65 %) ;
- 50-80 % - en ensilage;
- 15-16 % - en grains et céréales ;
- 4-6 % dans les farines protéiques, tourteau (résidu).
Rôle de l’eau dans l’organisme
Constituant le plus abondant de la matière vivante
Solvant idéal, qui a un pouvoir ionisant exceptionnel
Elle intervient dans de nombreuses réactions
Permet la thermorégulation
Répartition de l’eau dans l’organisme
Animaux domestiques : 45 à 80% selon l’âge et l’état d’engraissement
Veau : 76%, Bœuf maigre : 67%, bœuf gras : 55-60%
La variation due a l’age est principalement due a la teneur en graisse
Teneur en eau de la masse maigre : 72 ± 1 %
Teneur en eau + Teneur en graisse : 78-80 %
Hydratation moyenne de différents tissus ou organes
Liquide céphalorachidien 99%
Cerveau 86%
Sang 80%
Foie, muscles 75%
Peau 60-75 %
Os long entier 50%
Tissu adipeux 10% → le + sec de l’organisme (4,5 à 20% selon l’espèce)
Les compartiments hydriques
L’eau intracellulaire : 50% de la masse maigre, 70% du total
L’eau extracellulaire :
-compartiment interstitiel (liquides interstitiels = 15% de la masse maigre, 23% du total)
-compartiment vasculaire (plasma = 5% de la masse maigre, 7% du total)
Bilan de l’eau
Représente les apports et pertes de l’organisme. Il est nul car la teneur en eau de l’organisme est constante
L’eau métabolique
Générée par l’oxydation des nutriments digestibles
0,55 g d'eau par gramme de glucide oxydé
0,4 g ——————————— de protéine
1,071g—————————— de lipide
Peut devenir important chez les animaux vivant dans des lieux désertiques
Pertes d’eau des urines
Très variable d’un animal a l’autre et d’une espèce a l’autre (du a l’epaisseur de la medulla du rein)
Ordre de grandeur :
Chien 20 à 50 ml/kg de poids corporel
Cheval 1,4-3 l /100 kg
Bovins 1,4-2,5 l /100 kg
Perte d’eau des matières fécales
Varie selon l’espèce et le régime alimentaire :
Bovins 80-90 % → max si fourrage vert, min si foin
Cheval 70-75 %
Mouton 55-80 %
Chien 70-80 % (sauf regimes «tout viande » : 50-55%)
Pertes d’eau liées à la régulation thermique
L’évaporation de l’eau au niveau de la peau et du système respiratoire est continue
La variation de cette perte permet l’homéostasie
Pertes d’eau pathologiques
Polyurie entraînant une polydipsie → affections endocriniennes comme le diabète
Pertes d’eau digestives entraînant une déshydratation→ diarrhées aiguës
Si déshydratation : administration d’eau par voie rectale ou parentérale
Caractéristiques du calcium
élément minéral le plus abondant de l'organisme animal, concentré dans le squelette, agit également à très faible concentration dans la cellule comme messager cellulaire ou comme facteur coenzymatique dans la coagulation du sang
Caractéristiques du phosphore
intervient dans l'ensemble du métabolisme intermédiaire
Element le plus important chez les végétaux et les animaux
Chez les végétaux : le potassium
Chez les animaux : le calcium (squelette)
Caractéristiques du soufre
apporté à l'organisme essentiellement sous forme d'acides aminés soufrés
Le calcium et le phosphore dans l’organisme
Les deux marcoelements les plus abondant dans l’organisme animal : forment la matière minérale du squelette
Rôle biologique du calcium
Messager intracellulaire qui intervient dans la transmission neuro-musculaire
Influx nerveux → ions calcium libèrent de l’acetylcholine → se fixe sur les cellules musculaires → ouverture des canaux de sodium et dépolarisation de la membrane
Calcium essentiel a la coagulation du sang
Rôle biologique du phosphore
Rôle dans les mécanismes de transferts d’énergie : constituant de l’ATP
Molécules phosphorylees par l’atp, activation de la coenzyme a, régulation du ph sanguin, assure la micropopulation du rumen
Mécanisme et site d’absorption du calcium
Au niveau de l’intestin grêle :
Par voie transcellulaire : le calcium entre dans les entherocytes du duodénum par les canaux calcium, et se lie à la calmoduline (protéine), permettant la fermeture des canaux. Il est ensuite transporté par le calbindine et les canaux se reouvrent.
Par voie paracellulaire : voie passive permettant le passage du calcium dans les deux sens, sur toute la longueur de l’intestin grêle (sert normalement pour l’excretion)
Mécanisme et site d’absorption du phosphore
Au niveau du jéjunum sauf cheval : moitié postérieure de l’intestin grêle et côlon
Absorbé par transport actif saturable et transport passif non saturable (présence d’un systeme de cotransport avec le sodium)
Facteurs de variation de l’absorption du calcium et du phosphore
Coef d’absorption réel = CAR
Varie en fonction de l’état physiologique de l’animal, diminue avec l’âge et augmente après la mise bas jsuqu’au tiers de la lactation
Effet de la forme chimique du phosphore
●Formes du phosphore dans les grains : acide phytiques (phytate de calcium ou de potassium)
●Chez les ruminants : bactéries du rumen produisent des phytases qui libèrent le phosphore utilisable-bonne biodisponibilité
●Chez les monogastriques : peu de phytases, biodisponibilité réduite (20 à 50% assimilable)→ solution : ajout de phytases fongiques comme additifs
Effet de la forme chimique du calcium
Calcium des phosphate, du carbonate et du sulfate : digestibilité élevée
Carbonate de calcium : insoluble mais excellente source
Calcium ionisé dans le lait : + disponible que les autres formes
Facteurs antinutritionnels du phosphore et du calcium
●Aluminium diminue la biodisponibilité du phosphore chez les ruminants
●l’acide phytique ne libère son phosphore que s’il est hydrolysé par des phytases → solution : enrichir les aliments des monogastriques en phytases
●2 facteurs diminuent la disponibilité du calcium dans les aliments végétaux, l'acide phytique et l'acide oxalique, les phytates et les oxalates de calcium étant inabsorbables
Particularité du métabolisme du phosphore et du calcium chez les femelles en lactation
📌 Points clés :
Exportation élevée de calcium et phosphore via le lait, proportionnelle à la production.
Teneur en Ca/P du lait : stable selon l’espèce, peu influencée par l’alimentation.
⚠ Conséquences physiologiques :
Début de lactation :
➤ Besoins > apports alimentaires
➤ Mobilisation des réserves osseuses → bilan négatif
Adaptation digestive :
➤ ↑ absorption intestinale, mais avec retard et efficacité limitée
Fin de lactation :
➤ ↓ production de lait
➤ ↑ absorption > besoins → reconstitution des réserves
🚨 Risques en cas de carence :
Diminution de production (indirecte : ↓ appétit, digestion)
Déminéralisation osseuse chronique → troubles pathologiques
Carence d’apport en phosphore et en calcium chez les ruminants
Longtemps liée aux déficits minéraux des sols → utilisation de correcteurs minéraux et d’engrais phosphatés a amélioré la situation
Risques de carence subsistants : lors de l’utilisation de fourrage peu minéralisé, erreurs de choix de correction minérale, augmentation de la production des vaches
Manifestations cliniques de la carence en phosphore et en calcium chez les ruminants
Diminution de l’appétit (phosphore)
Ostéomalacie (déminéralisation du squelette) → boiteries…
Troubles de la reproduction (phosphore)
Manifestations cliniques de la carence en phosphore et en calcium chez les autres espèces
-ostéomalacie chez la truite
-hyperparathyroïdie secondaire chez le cheval et les carnivores (lorsque pas assez de calcium et trop de phosphore→ metaplasie du tissu osseux)
Parésie vitulaire
maladie métabolique de la vache laitière déclenchée par la perte, importante et soudaine, de calcium dans le colostrum au moment de la mise bas provoquant une hypocalcemie
Sans traitement : mortalité jusqu'à 70%
Traitement : injection par intraveineuse de 10g de calcium
Syndrome qui peut récidiver ou rend sensible a d’autres pathologies post partum (rétention placentaire…)
Prévention : alimentation riche en calcium, repos mammaire, promenades quotidiennes, calcium en intraveineuse les 2 dernières semaines de la grossesse
Sources de calcium
Lait, feuilles de graminées et de légumineuses
Les céréales, racines et tourteaux sont pauvres en calcium
Minéraux complémentaires recommandés pour les jeunes : carbonate de calcium, phosphate dicalcique
Sources de phosphore
Céréale (surtout sons), tourteaux, lait, farine, viande, poisson
Pauvre en phosphore : les légumineuses