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3 évènements importants de la fin du 20ème siècle (dates)
9 novembre 1989 : chute mur de Berlin, partage entre l’ouest libéré et l’est nazi avec le traité de 1945. Le mur est érigé en 1961 → rôle de rideau de fer durant la guerre froide.
19-21 aout 1991 : Eltsine, premier président russe post URSS. Coup d’état militaire pour renverser le premier secrétaire, Gorbatchev.
8 décembre 1991 : fin officielle de l’URSS, indépendance de 15 des républiques soviétiques, en commençant par l’ouest puis l’Asie centrale (ex : Kazakhstan). Émancipation des pays dit « satellite » : Pologne, Roumanie, Hongrie, Tchécoslovaquie.
Les 4 victoires dû à la fin de l’URSS dans la thèse de Francis Fukuyama et leur conséquence ? (4 points)
Vict démocratie libérale (parlementarisme) sur les autres régimes politiques (communisme et dictature du prolétariat)
Du capitalisme fondé sur l’économie libérale de marché sur l’économie socialiste planifiée.
Des middle class, du consumérisme et de l’American way of life comme noyau dur de la modernité.
= disparition de rivalités idéologique, sociétés unifiées dans les réseaux mondialisés interdépendants de flux financiers, de marchandises, de personnes, d’informations. États limités aux rivalités économiques → arbitrés par des instances de régulations internationales → fin programmée des conflits interétatiques.
Réponse d’Huntington à F. Fukuyama
1993 The Clash of Civilizations, passage de :
Rivalités entre princes et souverains liés à des ambitions personnelles
Luttes entre États-nations du XVIIIe jusqu’en 1917
Conflits entre des systèmes idéologiques : affrontement entre la démocratie occidentale et le fascisme et nazisme (2GM) puis avec le communisme (guerre froide).
A : conflits culturels et civilisationnels entre 8 grandes civilisations.
Ex : Guerre des Balkans 90s (entre Croates catholiques, Serbes orthodoxes et Bosniaques musulmans) = guerres régionales ethnico-religieuses intra et interétatiques et un affrontement entre grands ensembles géopolitiques culturels.
Les 8 civilisations d’Huntington, leurs critiques et comment éviter les conflits majeurs
Civilisation latino-américaine Civilisation occidentale Civilisation slave-orthodoxe Civilisation islamique Civilisation japonaise Civilisation confucéenne Civilisation hindoue Civilisation africaine
Critiques : amalgames de critères économiques, religieux, culturel. Pas la même base de critères pour chaque pays.
Pour éviter tout risque de conflit majeur : aucune puissance étatique ne devrait intervenir en dehors de son aire d’influence → logique de la guerre froide.
1/3 crises majeures après la fin de la Guerre Froide
Terrorisme international du 11/09 : 2977 morts et 6291 blessés, 93 nationalités (310 victimes de nationalités étrangères). Double stratégie : déstabiliser les pays musulmans et les pays occidentaux. Multiplication des attentats et conflits : Irak, Nice, Syrie. Premières victimes : les habitants des pays musulmans.
2/3 crises majeures après la fin de la Guerre Froide
Ukraine : 24 février 2022 → invasion de l’Ukraine à Kiev, Donbass et Odessa → menace nucléaire par Poutine (2ème arsenal nucléaire mondial).
23 et 27 septembre 2022 : referendum d’annexion pour « légitimiser ».
Discours justifiant la guerre par Poutine en février 2023 :
Révolution Maidan à Kiev contre président pro-russe → “coup d’état” influencé par l’occident à l’encontre des Russes.
Contre la civilisation occidentale « homosexuelle » et « pédophile ».
Sorti de l’accord nucléaire START.
Syndrome d’encerclement : l’Ukraine se rapproche de l’occident, candidate pour entrer dans l’OTAN et l’ONU → Russie se retrouve encerclée par des pays membres de l’OTAN.
Protéger diaspora russe en Ukraine, politique expansionniste russe de 30 ans (ex : Transnistrie, Géorgie, soutien à Bachar al Assad en Syrie en 2015, rapprochement avec l’Iran). Retour de la Russie sur la scène africaine par l’armée Wagner -> propagande pro-russe en Afrique.
27-28 juillet 2023 : sommet Russie-Afrique, promouvoir un nouvel ordre mondial contre le néo-colonialisme occidental avec les BRICS (créa Ekaterinbourg 2009) → concurrence FMI, Banque Mondiale, siège au CSNU).
3/3 crises majeures après la fin de la Guerre Froide
Attentat Hamas et riposte militaire violente d’Israël : 40 000 morts -> Soutien à Israël des pays occidentaux
Bilan de ces 3 crises de l’après Guerre Froide
Monde multipolaire et fragmenté, recrudescence des rivalités économiques et expansionnistes, multiplication des luttes d’influence et des conflits armés :
Échec des guerres menées par les occidentaux contre le terrorisme islamiste.
Soif de revanche d’une Russie → but de restaurer l’empire soviétique.
Émergence économique et politique voire nationaliste d’une grand nombre de pays du Sud qui contestent l’ordre mondial (le sud global vs l’occident collectif selon Poutine).
Affirmation de la puissance économique et militaire de la Chine qui se revendique comme le rival mondial systémique des USA et des occidentaux.
Défis géopolitiques posés par le réchauffement climatique et la crise écologique planétaire.
3 dynamiques qui ont menés à la mondialisation impériale du XVe et leur démantèlement en États-nations
Construction des empires ultra marins par des puissances Euro
Puis par des puissances extra Euro
Construction des empires continentaux par des puissances occidentales ou asiatiques
Démantèlement des vastes empires coloniaux des puissances EUR depuis le XVe dans le cadre de la mondialisation → mise en connexion géoéconomique de toutes les régions du monde.
Au cours du XXe s : Passage d’une logique impériale à la prolifération des états-nations.
États reconnus par l’ONU en 2023 : 193 Etats membres + 4 Etats non membres.
Distinction entre État-nation et Empire
L’État-nation : organisation politique étatique qui tente de faire coïncider les limites d’un état avec les frontières d’un peuple (groupe culturel).
Empire : regroupe plusieurs peuples sous une autorité commune, un peuple domine les autres.
Qu’étudie la géopolitique ?
Les rivalités de pouvoirs qui s’exercent sur les territoires, leurs ressources et sur leurs populations.
Les représentations et les discours chargés de valeurs qui sont élaborés lors de ces processus de rivalités et de concurrence.
Temps long → géohistoire : étude des processus et héritage historique.
Combinaison entre géopo et géohistoire → permet d’articuler temps court et temps long, dynamiques conjoncturelles et structurelles.
Centre de gravité du monde au XVe et sa chute
En Asie entre la Chine et l’Inde, et non l’Europe → puissance économique basée sur sa puissance démographique → l’essentiel de la pop mondiale se situe en Asie.
Ils échangent avec l’ouest de l’Eurasie et le nord-est Africain par la route de la soie => cotonnade, épice, sucre. Jusqu’à la fin du M-Â : l’Eurasie, le Nord-africain et une partie de l’océan Indien sont les seuls connectés.
Fin M-Â : apparition de l’Empire Ottoman après la Chute de Constantinople (1453), prenant contrôle de la partie ouest de la méditerranée → bloque les échanges entre Europe, Asie et Eurasie et prennent contrôle de la route de la soie.
= Déclenchement des grandes découvertes euro → Portugais et Espagnols essaient de contourner l’Empire Ottoman et ouvrir une nouvelle route. Portugais → contourner le continent Africain → route de l’est. Les Espagnols (C.Colomb) essaient de passer vers l’ouest.
Début de la mondialisation et son évolution en 3 phases
Euro à la fin du M-Â et se déploie à l’échelle mondiale par l’intégration de nouveaux territoires, leurs ressources et populations = extension multiséculaire du capitalisme.
1ère mondialisation : grandes découvertes Euro et captation des Amériques → dév du capitalisme marchand.
2ème : Rev Indus et essor démographique du XIXe → avantage Euro sur le reste du monde → découverte des convertisseurs d’énergie, acier → obtiennent les ¾ du monde. Mise en place d’un système industriel, capitaliste et libéral internationalisé.
3ème : fin 70s → derégularisation financière + néolibéralisme économique, se repend à travers le monde à la faveur du renoncement (Chine 79) ou effondrement de l’URSS du contre modèle socialiste planifié. Circulation accélérée des flux financiers, marchandises, hommes + concurrences et interdépendances entre les Etats.
Mise en place de la 1ère mondialisation (évolution, puissances principales, conéquences)
2 logiques impériales au XVe :
Comptoirs impériaux marchands ultra marins → solution au manque de moyen pour prendre un territoire entièrement.
Construction d’Etats : les Amériques et empires continentaux en Eurasie.
Initiée par le Portugal et l’Espagne en rivalité → traité de Tordesillas en 1494 partageant le monde en 2 : ouest espagnol/est portugais.
XVIe et XVIIe → 3 puissances Euro s’invitent au partage du monde ultra marin :
France : Canada, Louisiane, comptoirs en Inde, …
Angleterre : colonies américaines, Canada, Antilles, comptoirs en Afrique et Inde.
Néerlandais : NY, Antilles, ouest africain, Inde, Indonésie.
En Amérique, l’occupation est totale : recherche de produits agricoles/alimentaires (ex : canne à sucre, coton, café, chocolat, or et argent).
Conséquences : peuples déjà présent venant historiquement d’Asie, isolés des maladies Euro. Choc bactériologique → effondrement de la population → manque de main d’œuvre → traite esclavagiste.
Passage à la seconde mondialisation du XIXe (fin XVIII, début XXe)
Révolution industrielle en GB, FR, GE et Pays-Bas : 1870 → GB 1ère puissance mondiale, 1/3 de la production mondiale, 1ère production de coton. 1913 : l’Euro est le 1er centre économique mondial, 43% de la production industrielle mondiale, 2/3 du commerce mondiale dont 80% des produits manufacturés, 90% des IDE. ¼ de la population mondiale → alimente les colonies de peuplement → 50 millions de migrants entre 1840-1913.
Conquête de l’Inde par GB, Indochine par FR, Afrique partagée, Asie centrale RU.
Après indépendance en 1783 → les E-U s’étendent vers l’ouest en Louisiane, Texas et achètent l’Alaska aux russes. Protectorat aux Caraïbes, Philippines et annexion Hawaï. 1913 : migrants → + 100 millions d’habitants.
1er producteur mondiale de : fer (36%), charbon (40%), pétrole (70%), acier (40%).
1854 : principe de la porte ouverte → Japon obligé de signer un traité inégal avec les E-U, ouverture aux produits manufacturés américains.
1868 : début de l’ère Meiji → l’Empereur Mutsuhito impose des réformes : abolition du système féodal, appel aux ingénieurs Euro, auto-financement des investissement industriels par l’impôt.
Déclin de l’Empire Ottoman à l’est (Austro-Hongrois), sud (FR) et nord (RU). Déclin de la Chine → ouverture de comptoirs maritimes à Macao et HK → “siècle de la honte”.
Que marque le début du XXe en Europe ?
Suicide européen, fin de “la belle époque” → fin de 5 siècles d'e domination euro dû aux 2 guerres mondiales + nouvel ordre mondial.
Causes de la 1GM
Causes immédiates : 28 juin 1914, assassinat de François Ferdinand→ engrenage des traités militaires (Triple Alliance / Triple entente).
Causes structurelles : rivalités géopo des puissances coloniales (concurrence économique + exacerbation des nationalismes) + revendications territoriales.
Bilan humain de la 1GM
Industrie européenne des armes physiques et chimiques en essor → 9 à 10 millions de morts et disparus, 20 millions de blessés, plusieurs millions de veuves et d’orphelins, déficit de naissance, traumatisme, remise en cause de la mission civilisatrice dans les colonies.
Conséquences de la 1GM en Russie et E-U
Avènement d’un nouveau parti + révolution en Russie en 1917 → contre modèle au capitalisme et à la démocratie parlementaire. Perd la Finlande, les pays baltes et la Pologne.
Les US plaident au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ≠ l’URSS appel à la lutte et indépendance des colonies en Asie ou Afrique.
Les USA (Woodrow Wilson) → Société des Nations pour éviter des futurs conflits → les 14 points de Wilson, prévue dans le traité de Versailles = imposer le droit international entre les pays → cpdt ne peut donner que des sanctions financières.
Conséquences de la 1GM pour l’Europe
Déclin économique de l’Euro → la guerre a couté 32% de sa richesse nationale à l’UK, 30% en France et 22% en Allemagne → prêts par les USA.
Les Euro maintiennent pourtant leur puissance en imposant ses conditions aux vaincus :
1918 : traité Brest-Litovsk (frontières eur est).
1919 : traité de Versailles (France-GB-Allemagne) : démantèlement de l’empire austro-hongrois et création de nouveaux états (Hongrie, Tchécoslovaquie). Partage de l’Empire ottoman entre la GB et FR. « Diktat de Versailles » : récupération de l’Alsace-Lorraine, affaiblissement territorial, éco et militaire de l’Allemagne.
1920 : traité de Sèvres
1923 : traité de Lausanne
La période de l’entre-deux-guerres
Empires coloniaux résistent et s’étendent (GB péninsule arabique, partage des colonies allemandes).
Der des ders mais la paix mondiale ne résiste pas longtemps → dû à la grande dépression des années 30 aux US → effondrement des cours de la bourse, du revenu industriel des pays et la montée du chômage. Le commerce britannique ne représente plus que la moitié de son volume de 1929, la France ne représente plus qu’un tiers.
+ montée du fascisme, stalinisme et nazisme et la soif de revanche de l’Allemagne → affaiblissement des démocraties, montée en puissance du NSDAP, volonté expansionniste. Pangermanisme : réunir les Allemands des pays slaves, la conquête de l’Espace vitale, reprise de l’Autriche. Japon entre aussi dans une conquête expansionniste → matières premières et espaces vitaux (annexion nord de la Chine et Corée).
Déroulement de la 2GM (origines, bilan, conséquences)
Septembre 1939 : annexion de la Pologne.
Pacte germano-soviétique Ribbentrop/Molotov : non aggression, partage de l’est de l’Europe.
Plan Barbarossa : récupération des états baltes au détriment de l’URSS, stoppé en 1942 à Stalingrad. Fin 1941 : attaque du Japon sur Pearl Harbour.
= basculement de la guerre, défaite progressive de l’Allemagne, Italie et du Japon qui colonise la partie des colonies européennes à l’est de l’Asie.
= bilan encore plus lourd que 1GM : 40 à 50 millions de morts, tueries de masses, crimes de guerre et contre l’humanité et recours à l’arme atomique. Villes détruites, économie détruite (25% de la richesse de l’URSS, 13% en Allemagne, 7/8% en IT et FR).
Emergence de 2 superpuissances en 1945 : URSS et USA. Les USA représentent 50% du PIB mondial (90% de la prod automobile, navale et aéronautique), 80% du stock d’or mondial, dollar monnaie de référence. L’URSS : puissance militaire forte (arrivé en 1er à Berlin), stratégique, prestige auprès des classes ouvrières et colonisées.
= affrontement idéologiquement (capitalisme vs communisme), économiquement, militairement pendant 5 décennies → bipolarité des 2 blocs.
La conférence Yalta (partage et engagements)
Février 1945 → engagements (Churchill, Roosevelt et Staline) :
L’URSS doit s’engager en guerre contre le Japon au soutien des USA, trois mois après la défaite de l’Allemagne.
Constituer des autorités govt provisoires qui s’engagent à établir des govts à l’expression de la volonté des peuples.
Préparation de la conférence de SF pour la création de l’ONU.
Partage des territoires : L’URSS occupe l’est de l’Europe (états baltes, Roumanie, Bulgarie) → prend le contrôle politique de ces pays et permet la prise du pouvoir du parti unique communiste.
L’Allemagne est découpée entre la Russie à l’est et Brit, FR et américaine à l’ouest = constitution de la RFA entre les 3 et RDA Russe.
Non respect des accords de Yalta
1947 → opposition USA/URSS → guerre froide. Truman → « monde libre » (démocratie, capitalisme, plan Marshall) et Jdanov « forces anti-impérialistes et anti-facistes » (US impérialistes bourgeois et opprime leurs colonies).
= Europe coupée en deux par le rideau de fer (Churchill) ; frontière militaire et étanche (mur de Berlin). Frontière aussi à l’échelle mondiale : bloc occidental et bloc de l’est.
Objectifs, différences et problèmes de l’ONU
Charte signée le 26 juin 1945 à SF par 51 états, siège à NY = hégémonie du monde américain.
Objectifs : préserver les générations futures de la guerre, créer conditions nécessaires au maintien de la justice + respect des traités et ne pas faire usage de la force sauf dans l’intérêt commun.
Différences avec la SDN :
Décisions à la majorité des membres contrairement à l’unanimité + droit de véto pour chacun des 5 membres permanents du Conseil de sécurité (US, GB, FR, RU, CH).
Sanctions éco ou militaires, mise à disposition de forces armées par les Etats membres MAIS principe de non-ingérence → ne peut intervenir que dans des cas interétatiques et non à l’intérieur d’un Etat dans une guerre civile.
Coopération internationale en résolvant les problèmes économique, sociaux, culturels, humanitaires et intellectuel (UNESCO, FAO, UNICEF, OMS).
Paralysée par les vétos : incapable d’empêcher la guerre froide et l’équilibre de la terreur + multiplication des « guerres chaudes » des 2 superpuissances.
Les “guerres chaudes” pendant la Guerre Froide
Fortes tensions en Allemagne (construction Mur de Berlin) et à Cuba (rampe de lancement soviétique) + périodes de détente (reconnaissance de la République de Chine Populaire, accords de désarmement nucléaire).
Guerres indirectes entre US / URSS : guerre de Corée, Vietnam et Afghanistan + conflits armés :
Guerres entre états indépendants (guerres israélo-arabe, indo-pakistanaise)
Entre ethnies ou commu religieuses = guerres civiles intraétatiques (RDC)
Entre états capitalistes pro-occidentaux et guérillas communistes
Entre puissances coloniales Eur et mouvements indépendantistes
L’entrée du nucléaire et son évolution durant la guerre froide
1945 entrée dans l’ère du nucléaire :
6 août : Hiroshima
9 août : Nagasaki
1ère et unique utilisation dans un conflit. Objectif des US : mettre fin rapidement à la guerre du Pacifique en limitant les morts américains.
1949 -> première bombe atomique de l’URSS, fin des USA 1ère puissance nucléaire = engrenage infernal qui conduit à l’équilibre de la terreur → course aux armements :
Puissance et quantité des bombes disponibles : bombe atomique à l’arme thermonucléaire
Vectorisation des bombes grâce aux missiles balistiques
Interception et destruction avec radars et boucliers anti-missile
Les 3 grandes périodes de la Guerre Froide
La doctrine des représailles massives : début 50s, US, toute agression entrainait l’emploi immédiat de l’arme nucléaire.
La doctrine de la dissuasion et des représailles graduées : début 60s, riposte graduée et proportionnée. Les représailles nucléaires massives sont désormais réservées aux attaques nucléaires directes contre le territoire américain. Course a l’armement pour dissuader (60 000 ogives en 1986)
La doctrine du faible au fort : FR, début 60s, capacité nucléaire limitée mais risque de prolifération et d’insécurité mondiales croissantes qui favorise les tentatives de contrôle des armements nucléaires.
Déseuropéanisation et décolonisation du monde
Conséquences 2GM :
Affaiblissement économique et géopo des puissances coloniales Eur
Perte de justificatif par l’aspect « civilisationnel »
Soutien des mouvements indépendants pour éviter l’influence communiste.
DUDH : « droits égaux et inaliénables idéal commun à atteindre par tous les peuples + nations » 10 déc 1948 → décolonisation négociée : Commonwealth, ou AOF et AEF. Ou armées → indes néerlandaises, Indochine et Algérie FR, Congo BE, Angola et Mozambique Portugal.
Qu’est-ce que le traité de Non-Prolifération ? (ses créateurs, buts)
1967 : par les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU afin de limiter les risques de 3GM nucléaire.
3 buts :
Renonciation à l’arme nucléaire pour les Etats non reconnus comme détenteurs avant 1967
Droit général au dev de l’énergie nucléaire à des fins civiles et engagement d’une aide au transfert de technologie.
Interdiction pour les Etats détenteurs de transférer des tech militaires
Refus de l’Inde et Pakistan → tout deux se dotent de l’arme nucléaire. Iran : état du seuil → bcp d’uranium, la technologie mais pas officiellement l’arme.
Qu’est-ce que la conférence de Bandung ?
Naissance du tiers-monde → expression inventée en 1952 par Alfred Sauvy pour désigner les anciennes colonies, analogie au tiers état de la FR de l’Ancien Régime.
Bandung 1955 : réuni les nv pays indépendants en Indonésie → 29 délégations d’Asie et Afrique → condamnation de la colonisation + soutien aux peuples encore colonisés → coopération économique et culturelle.
Moyen de pression : mouv des non alignés qui regroupe 25 pays en 1960 et 53 en 1970. Multiplication des états nv à l’ONU (ex : pays anciennement soviétiques).
Accords des pays du sud
Réduction de la pauvreté dans le monde, essor des échanges et flux → rattraper leur retard par une forte croissance industrielle.
2001 : BRIC (Brésil, RU, Inde, CH)
2010 : MIST (Mexique, Indonésie, Corée Sud, Turquie)
2011 : NEXT 11 (MIST + Egypte, Bangladesh, Iran, Nigeria, Pakistan, Philippines et Vietnam).
Fin Guerre Froide
1979 : début 3ème mondialisation, élection de R. Reagan et M. Thatcher, décrochage économique de l’URSS.
Ouverture de la Chine : économie socialiste de marché (capitalisme + communisme).
Echec de l’expansionnisme en Afghanistan ; plus de 100 000 blessés. Glasnost (transparence) et perestroïka (restructuration) de Gorbatchev : échec de ces réformes.
Evolution de l’ONU jusqu’en 2000s (n° de membres, avancés majeures)
159 états en 1990 → 185 états en 1995. Plus de rivalité US/URSS → plus de véto → l’ONU peut enfin jouer son rôle → 1990-99 : plus de 64 résolutions/an, contre 10 entre 1980-89.
242 vétos entre 1945-90 contre seulement 9 entre 1990-99.
Multiplication des OMP (Opérations de Maintien de la Paix) des casques bleus.
Intervention dans la 1ere guerre du Golfe (1991), Afghanistan (2001).
Avancés géopo majeures :
Accords d’Oslo (13 sept 1993) entre Palestine et Israël.
Poursuite du désarmement nucléaire.
La rétrocession de Macao et Hong Kong à la Chine.
Crimes de guerres et création des tribunaux/politiques spéciaux
1993 : crimes commis pendant les guerres de Yougoslavie
1994 : génocide Rwanda
2002 : crimes Sierra Leone
Cour pénale Internationale : 17 juillet 1998 par le Statut de Rome.
1992 : sommet de la terre à Rio.
1997 : protocole de Kyoto.
L’aspect moins optimiste des 2000s (inégalités, non-respect d’accord, conflits)
Creusement des inégalités entre gagnants et perdants de la mondialisation (ex : Afrique, ressources pillées) + montée en puissances des mouv altermondialistes et populistes (explosions des milliardaires, fermer les frontières dans les pays gagnants).
Accords d’Oslo : assassinat d’Yitzhak Rabin en 1995.
La CPI n’est reconnue que par 90 pays dans le monde, pas par les US, RU, CH et Inde.
Immobilisme environnemental : protocole de Kyoto ratifié qu’en 2005, pas respecté et par prolongé à Copenhague.
1989 : Tienanmen, échec de la démocratisation de la Chine.
Guerres de Tchétchénie : fin démocratique de la RU, 300 000 morts (1994-96 / 1999-2000).
USA unipolaire impose sa démocratie par la force → intervention de l’OTAN en ex-Yougoslavie (1999) et intervention en Irak sans mandat onusien (2003).
Interventions des US et montée du terrorisme en 2010s
Printemps 2011 : guerre civile en Libye contre Kadhafi.
Résolution de l’ONU autorisant le recours à la force pour protéger la population libyenne → occidentaux et OTAN outrepassent le mandat de l’ONU → chute de Tripoli et du régime Kadhafi.
Guerre civile en Syrie contre le régime de Bachar el-Assad. 4 résolutions proposées : à chaque fois, véto de la RU et CH suite à l’évènement de la Libye.
2014 : renoncement des US à intervenir avec les Eur après usage de bombardements chimiques. 2015 : RU « sauve » le régime de Bachar al-Assad.
Intervention des US en Afghanistan et Irak : échec.
Montée en puissance d’Al Quaïda et Daesh en Irak puis Syrie.
Retour des talibans en Afghanistan en août 2021.
Définition des frontières (création de la notion, ce qu’elle représente et différentes spatialités)
Traité de Westphalie (1648) → période de paix, définir les limites de souverainetés de chaque états.
Amérique du Nord : la frontière représente les conquêtes progressives plutôt que le partage (frontier).
Def : La frontière est une ligne qui délimite l’espace sur lequel s’étend la souveraineté d’un Etat (Gottman, 1952).
Une construction politique → pas de frontières naturelles, mais des frontières qui s’appuie sur les éléments naturels pour se construire. Soit linéaires, en bande ou un lieu → pixellisation de la frontière (ex : aéroport, espaces insulaires en Méditerranée).
Frontières maritimes et aériennes
Convention de Montego Bay (1982) → découper les mers selon la ligne continentale, ZEE (zone économique exclusive) qui s’étendent sur 200 000 marins sur lequel les états riverains ont un droit d’exploitation (gisements).
Espaces aériens quadrillés par le prolongement des frontières terrestres, aussi en fonction des accords et conflits en cours.
Facilitation des échanges mondiaux à partir de la mondialisation de 90s et nombres
1992 Maastricht → construction d’une zone de coopération régionale pour faciliter les échanges → puis 1995 espace Schengen qui facilite la circulations au sein de l’UE.
ALENA → zone en CAN, E-U et MEX pour renforcer les liens commerciaux.
+ MERCOSUR, CARICOM, ASEAN.
Seconde moitié 20e → généralisation des mobilités internationales, augmentation du n° de migration (281 million de migrants en 2020, 3,5% de la pop).
Les frontières invisibles
Villes transfrontalières → Ex :
FR – Suisse (Bâle) / FR - Allemagne = + d’opportunité d’emploi du côté suisse mais vie chère → mobilité quotidienne entre les deux.
Mexique – E-U : maquiladoras => usine américaine du côté mexicain pour bénéficier d’un main d’œuvre à bas coût → twin cities.
Strasbourg – Kehl → pont de l’Europe.
Brazzaville et Kinshasa.
Le sans-frontiérisme
Def : franchir n’importe quelle frontière sans papiers/autorisation, une grande ville sans frontière.
Eleanor Davey, Idealism beyond borders → histoire du sans-frontiérisme et du tiers-mondisme de la guerre d’Algérie aux premières années de MSF.
Mouvement « no border » → réseau mondial de collectifs pour la liberté de circulation.
Débat → éloge des frontières par Regis Debray → permet de définir les réalités confuses des humains, nécessité intellectuelle pour comprendre le monde.
Le rétablissement de murs aux frontières (raisons, exemples)
Michel Foucher → pour fuir un conflit → passer de l’autre côté de la frontière (logique de proximité) → loin de son pays et son govt.
Exs :
camp de réfugiés syriens dans le gouvernorat d’Idlib.
Réfugiés rohingyas (Birmanie) au Bangladesh.
Explosion du nombre de murs aux frontières depuis la chute du mur de Berlin → 20 000 km de murs. Ex : Entre Inde – Pakistan / Inde – Bangladesh (3 300 km) = discours politique sous-entendant que le danger vient de l’extérieur + en fonction des contextes politiques, sanitaires, économiques, dans le temps et dans l’espace.
Résistances face au rétablissement des frontières
Acteurs : policiers, ONG (Croix-Rouge, MSF), milices, sociétés de surveillance privées (Frontex).
Collectifs de mobilisation des populations → charte de Lampedusa.
Malte : Safi riot août 2011
Les nouvelles frontières
De + en + de frontières au fur et à mesure que les états accèdent à l’indépendance → ex : chute de l’URSS → apparition de nouveaux états comme l’Ukraine → nouvelles frontières.
Depuis 1991 → 27 000 km de nouvelles frontières construites.
L’externalisation des frontières
La frontière s’exerce de plus en plus en points insulaires (Sicile, îles mer 2gée, Chypre) → hotspot. D’abord interceptés en mer → frontières sur les bateaux. Puis dissociées de la frontières Westphalienne → demander aux pays extérieurs de surveilles la frontière de l’Europe (Algérie, Maroc, Egypte, Lybie) et contenir sur leur territoire les migrants → externalisation de la demande d’asile.
= la frontière européenne n’est plus en Europe, mais dans les pays voisins.
Plusieurs régimes de frontiérité
Anne-Laure Amilhat-Szary → pas une frontière intangible pour tout le monde, mais des frontières en fonction de chaque personne qui la traverse.
Ex : centre de rétention du Hangar à Malte, à côté de l’aéroport et des arrivées de touristes (3 millions) qui n’ont pas de contrôles = variation en fonction de qui la traverse. + frontière entre US et Mexique.
Cela dépend aussi de la nationalité ; tout les pays de l’Afrique et de l’Asie ont besoin d’un visa pour entrer dans l’espace Schengen + du passeport : passeport allemand le plus fort / passeport Afghan le plus faible.
Les différentes notions liées à l’identité
Def : ensemble de caractères qu’un individu ou un groupe se donne de lui-même ou qu’on lui renvoie → évolue en permanence → levier de rapport de force.
Essentialisation : quelque chose qui existe, pas une construction sociale ≠ constructivisme.
Approche relationnelle (Fredrick Barth) → en fonction du contexte → pas même expression, ex : contexte de défense.
Identité subjective (personnelle, vécu) et objective (une seule identité à un groupe social, classification) → récit identitaire → ex : Poutine → élèments historiques, mythe mobilisateur.
Lien entre territoires et identités
Les groupes sociaux construisent et s’identifient à une territoire + comment le territoire affirme la légitimité des individus et la preuve matérielle des identités = boucle en évolution.
Lien étroit mais pas systématique, ex : pays des ancêtres que l’on ne connait pas ou dans le cas ou on ne s’identifie pas à son lieu.
Plusieurs groupes peuvent habiter un même territoire et y avoir un attachement différent.
Les identités insulaires
Identité spécifique car le territoire est éloigné de la métropole. Île : population à la conscience d’habiter un territoire entouré par la mer → îléité : sentiment d’appartenance et d’identification spécifique des insulaires à leur île.
Insularisme : propension des insulaires à cultiver excessivement leur spécificité pour mieux affirmer leur identité culturelle + bénéficier d’avantages. SIDS (Small Islands Developping States) = asso internationale pour obtenir + d’aides au développement → justifie leur spécificité. Ex : Corse, discours présidente assemblée territoriale → environnement, langue, autonomie, lois.
Discontinuité marine : coût des produits plus élevés, isolation si endommagement des câbles sous-marins.
AOSIS : réunion des petits états insulaires par rapport aux vulnérabilités climatique.
Habitation spécifique → participent à la fabrique des identité insulaire → légitimisé par la forme spécifique de l’île qui elle-même influe sur l’habitation spécifique. (voir schéma diapo)