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L'Acte d'Union 1840
Londres adopte l'union législative du Haut-Canada et du Bas-Canada: La province du Canada
L’alliance des réformiste 1841
Les députés réformistes Robert Baldwin et Louis-Hyppolyte LaFontaine s’allient pour donner avantage à leur revendication politique et obtenir la majorité à la Chambre d'assemblée
L’abolition du protectionnisme britannique
Londres met fin aux tarifs préférentiels qui protègent l'économie coloniale en 1846
Le gouvernement responsable 1848
Londres décide d’accorder à la colonie la responsabilité ministérielle. Cependant, le Royaume-Uni gère toujours les affaires extérieures
L'instabilité ministérielle
Dix gouvernement se succèdent en dix années sans obtenir une double majorité en créant une instabilité ministérielle. Certains anglophones réclament la représentation proportionnelle mais les députés du Bas-Canada s'opposent car ils de viendraient moins nombreux
Le libre-échange
Le Royaume-Uni abandonne ses mesures protectionnistes et adopte une politique de libre-échange
Le traité du réciprocité 1854-1866
Le gouvernement Elgin signe le traité avec les États-Unis pour échanger des matières premières et des produits agricoles sans payer de droits de douane
La Grande Coalition 1864
George Brown propose aux chefs conservateurs du Haut-Canada (George Brown) et du Bas-Canada (John A. Macdonald) de former une alliance pour créer un vaste marché économique, défendre les colonies et développer le réseau ferroviaire.
La conférence de Charlotettown
En septembre 1864, la Province du Canada envoie huit observateurs à Charlotettown pour une entente sur le principe d’une union fédéral
La conférence du Québec
En octobre 1864, une autre conférence sur le sujet d'une alliance à Québec afin de déterminer la forme d’union
L'acte de L'Amérique du Nord britannique 1867
Le Canada devient alors un dominion, son régime politique est une monarchie constitutionnelle. John A Macdonald devient le premier ministre du Dominion du Canada
La première phase d'industrialisation 1850-1896
L'industrialisation transforme complètement la façon de produire les biens: Mécanisation, usine remplace les ateliers et ouvriers qui actionnent des machines remplacent les artisans
La division du travail
-Les artisans travaillent avec des outils simples et exécutent toutes les étapes de la fabrication d’un bien, souvent lent et quantité limité.
-La mécanisation permet de produire plus de biens et plus rapidement. Chaque ouvrier effectue le plus souvent la même tâche simple et répétitive
Les principaux secteurs de productions
Alimentation, cuir, textile, tabac, bois, fer et l’acier
Le réseau de transport continentale
Les transports maritime et ferroviaire sont essentiels pour acheminer les matières premières vers les usines ou transporter les biens manufacturés des usines ver les marchés
L’industrie forestière
Devenue le moteur de l'économie canadienne. La mécanisation et l’extension du réseau ferroviaire contribuent à développer l'industrie du bois de sciage et des pâtes et papiers
L'industrie laitière
La mécanisation agricole favorise l'augmentation de la diversification des produits
Conditions de travail des ouvriers
Une nouvelle classe sociale: classe ouvrière. Salaire généralement bas, 60 heures, lieux de travail mal aérés, mal éclairés, mal chauffés et peu sécuritaire
Condition de vie des ouvriers
Situés à proximité des usines, condition de vie souvent difficiles: Air pollué, logement insalubre, pas d'électricité et pas d’eau courante
Le mouvement ouvrier
Les associations syndicales revendiquent de meilleures conditions de travail. En 1872, une loi fédérale reconnaît la légalité des syndicats et le droit de faire la grève
L'exode rural et l’urbanisation
De plus en plus de personnes quittent la campagne en espérant trouver en emploi en ville: c’est l’exode rural.
L'émigration vers les États-Unis
La surpopulation des terres agricoles incite de nombreux agriculteurs à partir vers les États-Unis
Les régions de colonisation
Le gouvernement du Québec et le clergé catholique craignent que la population francophone et catholique devienne de plus en plus minoritaire. Ils instaurent des régions de colonisation: Saguenay, Lac-Saint-Jean, Laurentides et Outaouais
L'ultramontagnisme
L'église catholique prédomine sur tous les plans de la société. S’opposent à la séparation de L'Église et de L'État
Le nationalisme de survivance
Maintien de la foi et de l'Église catholique, ainsi que de la langue et de la culture françaises, des conditions essentielles à la survie culturelle des Canadiens français en Amérique
L’anticléricalisme
S'opposent à l'influence du clergé. Prônent la séparation de l'Église et de l'État
Le rôle des femmes
Considérées comme minoritaire, ne peuvent pas voter et leur rôle est axé sur la vie familiale. Très actives au sein d'associationsreligieuses
L’expansion territoriale du Dominion
En 1870: Territoires du Nord-Ouest et Manitoba
En 1871: La Colombie-Britannique
En 1873: Île-du-Prince-Édouard
Premier soulèvement: La rébellion de la Rivière Rouge 1869
Craignant l'arrivée des colons anglophones de l’Ontario, les Métis mettent sur place le Comité national des Métis dirigé par Louis Riel afin de négocier l'entrée de leur territoire dans le Dominion du Canada en tant que province
La création du Manitoba 1870
Ls gouvernement canadien conclut un accord avec le gouvernement provisoire Métis. Le gouvernement promet aux Métis des titres pour leur territoire ainsi que le respect de leur langue et de leur religions
Second soulèvement:La rébellion du Nord-Ouest 1885
De nombreux Métis se sont installés dans la région Batoche près de Saskatchewan. L'arrivée des colons et du chemin de fer réduisent encore le territoire des Métis. Riel et ses chefs sont arrêtés de haute trahison, Riel est exécuté
Les pensionnats indiennes
Les pensionnats autochtones deviennent une structure officielle d'assimilation des Autochtones à la culture occidentale. Ils isolent les enfants autochtones de leur familles et de leur communauté
La loi sur les Indiens
En 1876, cette loi traduit la volonté du gouvernement canadien d'accélérer l'assimilation des autochtones au sein des réserves
La politique nationale du gouvernement Macdonald 1879
Le Canada connaît une grave crise économique. Le premier ministre du Canada John A. Macdonald met en place la politique nationale pour favoriser le développement industriel du Dominion: L'augmentation des droits de douane, l'expansion du réseau ferroviaire et la colonisation de l’ouest canadien
L'augmentation des droits de douane 1879
Le gouvernement Macdonald décide d'appliquer une politique tarifaire protectionniste qui consiste à augmenter les droits de douanes sur les produits importés. Vise les canadiens à acheter des biens fabriqués au Canada pour stimuler l'industrie du pays
L’expansion du réseau ferroviaire 1871-1885
Vise à augmenter les échanges économiques entre les différentes régions du Dominion
La colonisation de l’ouest canadien 1871-1891
Macdonald cherche à attirer les immigrants dans l’ouest. Le gouvernement promet aux futurs immigrants 160 acres de terres prêtes à être cultivées
Les relations fédérales-provinciales
En 1887, Honoré Mercier organise la première conférence interprovinciale. Il demande au gouvernement fédéral de respecter leurs champs de compétence et une autonomie des provinces