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Vérité/Réalité

La vérité désigne l’adéquation entre ce que l’on dit (ou ce que l’on pense) et ce qui existe. La réalité désigne ce qui existe.

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Factuel/normatif

factuel désigne ce qui est. Normatif désigne ce qui doit être. Exemple : un meurtre horrible a eu lieu. Il ne faut pas tuer. La première phrase relève du domaine factuel, la seconde du domaine normatif.

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Phrase

Une phrase est une série de mots dans une langue donnée, comme celle que vous êtes en train de lire. Toutes les phrases ne sont pas vraies ou fausses. Seules les phrases déclaratives le sont. Les questions, les commandements ou les prières par exemple ne le sont pas. Les propositions sont exprimées par les phrases déclaratives. Exemple : « La neige est blanche. » « Snow is white. » sont deux phrases (vraies) qui expriment la même proposition.

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Connaissance

Une connaissance est une croyance vraie justifiée. Exemple : Je sais que j’ai deux mains. C’est une connaissance parce que 1) je le crois (je le tiens pour vrai), 2) c’est vrai (c’est un fait que j’ai deux mains), et 3) c’est justifié (je vois correctement, je ne suis pas sujet à des hallucinations, etc.).

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Proposition

une proposition est un énoncé déclaratif qui peut être vrai ou faux. Les propositions sont ce qui est exprimé par les phrases déclaratives.

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Objection réfutante (rebutting defeater)/objection neutralisante (undercutting defeater)

Une objection réfutante contre une proposition nous conduit à penser que la proposition en question est fausse. Elle vient réfuter la proposition. Exemple : [proposition] – Il ne pleut pas. [objection réfutante] – Je vois la pluie tomber et le sol est mouillé. L’objection réfutante revient à dire à l’interlocuteur : « ce que tu dis est faux, et voilà la preuve que c’est faux. » Une objection neutralisante contre une proposition nous conduit à penser que la proposition en question est injustifiée. Elle montre que les raisons de croire la proposition ne sont pas bonnes. Exemple : [proposition] – ce médicament est efficace, puisque Pierre allait mal et depuis qu’il a pris ce médicament il va mieux. [objection neutralisante] – Pierre allait de toute façon guérir naturellement même sans avoir pris ce médicament. L’objection neutralisante revient à dire à l’interlocuteur : « comment sais-tu que ce que tu avances est vrai ? tu n’as pas de bonnes raisons de croire ce que tu dis. » Ou encore : « comment sais-tu que l’explication que tu donnes est la bonne ? pourquoi ne serait-ce pas cette autre explication ? »

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Nécessaire/contingent

Nécessaire désigne ce qui ne peut pas ne pas être (ou ce qui ne peut pas être autrement). Contingent désigne ce qui peut être ou ne pas être (ou être autrement). On distingue la nécessité conditionnelle et la nécessité absolue.

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La nécessité conditionnelle

La nécessité conditionnelle dépend d’une condition. La nécessité conditionnelle s’exprime sous la forme : « si… alors… » Il y a deux types de condition. Ou bien la condition est une cause antérieure. Exemple : « si je lâche ce stylo, alors il tombera ». Il est nécessaire que le stylo tombe si je le lâche. La nécessité que le stylo tombe dépend donc bien d’une condition qui est une cause antérieure. Ou bien la condition est une cause finale (ce en vue de quoi). Exemple : « si je veux être médecin, alors je dois faire des études de médecine. » Il est nécessaire que je fasse des études de médecine si je veux être médecin. La nécessité que je fasse des études de médecine dépend donc bien d’une condition qui est une cause finale (ici un but, un objectif).

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La nécessité absolue

La nécessité absolue ne dépend pas d’une condition. Il faut distinguer ici les propositions absolument nécessaires et les êtres absolument nécessaires. Les propositions absolument nécessaires sont des propositions qui ne peuvent pas être fausses et qui sont inconditionnellement vraies. Exemple : 2+2=4. Cette proposition est nécessairement vraie, et sa vérité ne dépend pas d’une condition. Les êtres nécessaires sont les êtres qui ne peuvent pas ne pas exister. Ce sont les êtres qui existent forcément, inévitablement et continuellement. L’existence d’un être nécessaire est controversée. Exemple possible d’être nécessaire : Dieu. Autre exemple : l’univers.

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Fait/explication

Un fait est quelque chose qui arrive ou qui est le cas. Une explication est la cause ou la raison de ce fait. Exemple : les hommes et les femmes ont-ils des métiers différents en matière d’orientation professionnelle ? Si oui, c’est un fait. Mais si le fait est avéré, on peut encore se demander quelle est l’explication de ce fait. Les causes sont-elles sociales et culturelles ? Biologiques ? Un mélange des deux ?

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Intuition

une intuition est un état mental dans lequel une chose nous semble vraie, simplement en la considérant intellectuellement, indépendamment de toute autre argumentation. L’intuition se distingue de l’observation (ex : il y a un arbre devant moi) et de l’introspection (ex : j’ai chaud). Deux exemples d’intuition, en mathématique (2+2=4) et en éthique (il est immoral de torturer un enfant pour s’amuser). NB1 : une intuition peut être fausse. Quelque chose peut me sembler être le cas, sans que ce soit effectivement le cas. NB2 : il faut distinguer l’intuition de la croyance. Je peux avoir l’intuition que p sans croire que p. Ex : j’ai l’intuition qu’il est immoral de manger de la viande, mais je n’adhère pas à cette intuition (pour d’autres raisons).

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Condition nécessaire/condition suffisante

P est la condition suffisante de Q si cette proposition est vraie : Si P alors Q. Exemple : Si je suis à Paris, alors je suis en Europe. Il suffit bien d’être à Paris pour être en Europe. Q est la condition nécessaire de P si cette proposition est vraie : Si P alors Q. Exemple : Si je suis à Paris, alors je suis en Europe. Il est bien nécessaire d’être en Europe pour être à Paris.

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Problématique

Une problématique n’est pas une question, ni une série de questions. Une problématique comprend deux thèses opposées, chacune étant soutenue par un argument. Exemple : D’un côté, on peut dire que l’homme est doté de libre arbitre, qu’il en fait l’expérience directe. Mais d’un autre côté, on peut douter du fait que l’homme soit doté de libre arbitre, parce qu’il est soumis aux lois de la nature.

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