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Eglise du Gesu, 1568-1584
Description : colonnes engagées corinthiennes, pilastres sans rôle architectural → typique romain.
Deux registres reliés par volutes frontons cintrés, niches, écriture dédicace dans entablement au nom du cardinal qu’a construit l’église. Rythme, alternance frontons.
→ jeu d’ombres et de lumière avec plats et reliefs
→ QG des jésuites : ordre religieux fondé par saint Ignace de Loyola. Religieux “compagnons de Jésus” qui vivent dans le monde. Prennent en importance avec la contre réforme catholique

Augustin Carrache, La Dernière communion de Saint Jérôme, 1592-1597
Description : 2 registres (figure et architecture) équilibres la compo. Peu de persos : tout pour la lisibilité (en lien règles du Concile de Trente). Retable.
Changement pas radical par rapport maniérisme Bologne : toujours poses serpentines
Icono : St Jérôme traduit bible de l’hébreux au latin. Luther proteste contre cette traduction.

Ludovic Carrache, La Madone Bargellini, 1588
Analyse : dynamisme et dramatisme. Contre-plongée Vierge (réaffirmation culte saints). Paysage Boulogne. Couleurs plus saturées Inspi dessin Raphael mais dessin Titien.

Carlo Moderno, Façade de Saint-Pierre-de-Rome, 1607-1612
Ordre colossal : colonnes s’étendent sur deux registres. Attique surmonte entablement et frontons.

Annibal Carrache, Allégorie du Temps et de la Vérité, 1584-1585
Description : couleurs vénitienne (Titien). Duplicité se fait écraser par la vérité. Premiers tableaux d’Annibal étaient plutôt dans un naturalisme presque vulgaire, peinture brute.

Annibal Carrache, Hercule à la croisée des chemins, 1596
Peinture plafond.
Description et icono : Femme de droite charme, désir + masques duplicité et plaisir des arts. Voie divertissement conduit foret dense où l’on se perd. Femme de gauche tient un obélisque et est moins dénudée. Propose chemin effort, labeur mais qui mène à Pégase = élévation. Perso du bas incarne l’Histoire et la mémoire.
Compo en X invite à regarder Hercule dans l’hésitation. Côté tournoyant des femmes.
= Culture classique inspi torse Belvédère.

Annibal Carrache, La Galerie de Bacchus et Ariane, voute de la galerie Farnèse 1597-1608
Description générale : Amour des dieux, épisode érotique occasion mariage. Ensemble tableaux reliés par ornement, figure en quadri riportati (décor illusionniste fresque imite tableaux)
→ inspi chapelle sixtine Michel-Ange. Persos font le lien + lunettes + structurés par éléments architecturaux + médaillons + faux bronzes
Personnages pas soumis perspective, persos hors cadre. Plusieurs points de fuite.
Icono : chaque tableau scène amour → force qui peut ruiner une cité (ex : jugement de Paris). Inspi Raphael dans Jonas.
Tableau central : Bacchus et Ariane : figures dynamiques. Au centre : échappée sur paysage. 2 groupes de persos avec figures en repoussoir. Compo en frise. Couleurs Titien.

Annibal Carrache, Pieta, 1599-1600,
Analyse : Classicisme, monumentalité. Sobriété paysage sombre. Figures étriquées semblent n’en former qu’une. Idéal classique retrouvé

Annibal Carrache, Saint Jean-Baptiste, 1600
Petit format paysage. Nature bien étudiée et qui équilibre la compo. Ouverture perce compo : échappée. Utilisation figure d’ermite pour justifier le paysage.

Annibal Carrache, La fuite en Egypte, 1603-1604
Analyse : Horizontalité (novateur par rapport aux paysages flamands dans verticalité) Compo cadrée et équilibrée par arbres. Forteresse apporte solidité. enchainement obscurité et lumière : plus doux.
Novateur par rapport à ses prédécesseur : Paul Bril, Paysage fantastique, 1598 : succession plans lumineux et sombres, verticalité, fantastique. Principe de Van Eyck du XVe siècle → dernier plan toujours bleu.

Le Caravage, La Diseuse de bonne aventure, 1596-1597
Sujet de genre, naturalisme poussé, lumière d’atelier, figures très dessinées, fond neutre = réalisme
→ Invente ce sujet (repris par Simon Vouet, par Manfredi)

Le Caravage, Bacchus, 1596-1597
Analyse : Ref garçon au panier de fruit, traitement désinvolte antique. Visage par idéal antique mais naturalisme (donne impression garçon déguisé). Inclus nature morte. Matelas salis → représentation ou parodie ?

Le Caravage, Le Martyre de saint Matthieu, 1599-1600
Pour église saint Louis des Français à Rome, pour chapelle Contarelli.
Description : désordonnée, dessin, bordel dans lisibilité, un peu maniériste : personnages en repoussoir sortent du cadre + ange contorsionné

Le Caravage, La Vocation de saint Matthieu, 1599-1600
Tableau en face dans chapelle Contarelli.
Description : Beaucoup plus lisible, compo en frise. Ambiance taverne Rome contemporaine = novateur. Lumière naturaliste émanent de Jésus. Main reprise chapelle sixtine.
Mal vu car fait descendre Christ dans les bas fonds dans le même temps apprécié pour ça. Côté polémique propre à son époque = art révolutionnaire.
Icono : Saint Matthieu collecteur d’impôt juif pour les romains. L’un des douze apôtres.
→ voir Saint Matthieu et l’ange et l’inspiration de saint Matthieu : écrit l’évangile avec aide d’un ange, son symbole. Refusé car trop assisté et naturalisme pied en avant. Racheté par un cardinal. Autre tableau saint simplement conseillé par ange.

Guido Reni, David tenant la tête de Goliath, 1604-1606
Analyse : Ombre et lumière modèle perso, fond uniforme caravagesque. Sujet caravagesque mais grâce antique et contrapposto maniériste. Idéal de grâce et d’élégance.

Guido Reni, L’Enlèvement d’Hélène, 1626-1629
analyse : couleurs plus classiques, palette lumineuse, persos en frise et dynamisme.

Guido Reni, Saint André conduit au supplice, 1609
analyse : compo en X, admiration → affecto de saint André heureux de pouvoir prouver sa foi.

Dominiquin, Le Martyre de saint André, 1609
analyse : compo structurée par architecture et par deux groupes : côté martyr et côté dévots. Temple romains péristyle jusque devant = archéologie.
→ concours gagné par le Dominiquin car plus lisible pour peuple. Répond exigences Concile de Trente

Dominiquin, La dernière communion de saint Jérôme, 1614
analyse : compo en deux registres : terrestre et céleste : hommage à Carrache

Guerchin, L’aurore, 1621
En concours avec aurore de Guido Reni.
Analyse : très architecturé en trompe l’oeil. Un seul point de fuite. Cuadratura

Dominiquin, pendentifs de l’abside de l’église Sant’ Andrea della Valle, 1622-1627,
Rôle transitoire donc évangélistes. Inspi prophètes chapelle sixtine.

Dominiquin, voute abside de l’église sant’ Andrea della Valle
Cadri reportati. Vie de saint André qui fut disciple de Saint Jean Baptiste.

Giovanni Lanfranco, La Gloire du Paradis, 1625-1627
cadratura. Continuité de l’oeuvre (inventé par Corrège)

Giovanni Lanfranco, Saint Pierre soignant sainte Agathe dans sa prison, 1613-1614
dramaturgie clair-obscur intense.

Pierre Paul Rubens, Saint Grégoire, vénérant l’image miraculeuse de la Vierge à l’Enfant, 1606-1607
Analyse : Saint contemplent image de la vierge : réaffirme importance de la peinture. Principes classiques mais compo saturée. Plusieurs registres : équilibre. Cadre structurel rationnel et assemblée courbe. Exceptionnelle couleur.

Le Bernin, L’enlèvement de Proserpine, 1621-1622
Analyse : Semble instable. Suggère douceur et moelleux de la chair : morbidezza. Ref laocoon : entortillé.

Le Bernin, David affrontant Goliath, 1624
analyse : effort du héros dans son expression. Figure tournoyante, violence qui va éclater. Spectateur devient goliath. Espace dont on fait partie.

Pierre de Cortone, Le Triomphe de la Divine Providence, 1633-1639
Analyse : Fresque en cuadri reportati qui explosent et se transforment en cuadratura. Personnages passent d’un tableau à l’autre. Armes des Barberini. Tiare pontificale et clés de Saint Pierre : premier pape.
→ Providence dessein de Dieu pour les hommes.

Le Bernin, Baldaquin de Saint Pierre de Rome, 1623-1633,
Contexte : Commande par Urbain VIII. Le Bernin se pose en émulation avec Michel Ange = doit savoir tout faire. Basilique Saint Pierre à Rome avait environ 1000 ans donc détruite par pape qui charge Bernin du décor. Baldaquin édifié au dessus d’un autel ou reliques. Ici tombeau Saint Pierre.
analyse : traitement baroque stylistique. Colonnes salomoniques = audacieux car pas grec ou romain mais haute antiquité Jérusalem. Tapisseries au dessus. Volutes portent boule avec croix = pouvoir de l’église sur la terre.
→ Légende bronze pris sur toit panthéon antique = geste triomphe de l’église sur monde païen

Le Bernin, Saint Longin, 1623-1633 et François Duquesnoy, Saint André, 1623-1633
Statues dans niches dans piles qui soutiennent coupole. Statues qui évoquent 4 reliques sur lesquelles elles sont placées.
Saint Longin : dynamisme, drapés baroques. Draperie n’épouse pas le corps + contraposto étrange + bras brutalement tendus. Longin aurait blessé le Christ avec sa lance et se serait converti.
Saint André : Recherche idéal classique : anti Bernin. draperie épouse le corps avec plis lourds + contraposto lisible + bras équilibrés. Analogie X croix et corps du saint. André martyrisé sur une croix en X. Frère de Saint Pierre.

Le Bernin, chaire de Saint Pierre, 1657-1666
Chaire prêtre fait sermon au peuple. Cathèdre siège de l’évêque → reliques chaire de saint pierre.
Analyse : Berlin évoque chaire : trône sur volutes portées par 4 religieux = représentants de l’église d’occident et représentants de l’église d’orient. Dramaturgie spectateur placé dans apparition vision.
→ art fort après peur installation protestantisme.

Le Bernin, Constantin, 1654-1670
Côté droit du Narthex.
Analyse : Constantin en extase. Lumière contrôlée = lumière naturelle devient divine. Le Bernin ménage zones d’ombres. Faite pour être vue que d’un seul point de vue. Conçut comme un tableau.
Icono : Constantin premier empereur à convertir empire au christianisme et aurait confié autorité terrestre de Rome au pape (pas sourcé)
→ Incarnation autorité spirituelle du pape

Le Bernin, l’Extase de sainte Thérèse, 1645-1652
description : 4 colonnes corinthiennes, fronton convexe (moderne), fenêtre sur sainte Thérèse qui subit transverbération (être traversée par mots du Christ). Sur les côtés, tribune avec famille Corcarno qui assistent à la scène → bas relief illusionniste de profondeur. Rayons en bronze = gloires. Au dessus, fenêtre apporte lumière.
Icono : réformatrice ordre du carmel = religieuse contemplation de Dieu + réformes. dit être traversée par mots de Dieu → plaisir et souffrance = extase religieuse et érotisme.
analyse : marbre laissé brut sur nuage et est très poli sur draperies.
art baroque tournoyant avec pov privilégié.
Art baroque XVIIe siècle : marqueterie marbre coloré vue comme fantaisie de Dieu.

Pierre de Cortone, santa luca e santa martina, 1634-1669
Description : mur convexe, plus de relief au centre par pilastres, au centre colonnes engagées. Chapiteaux ordre ionique scamosien (4 volutes en angles) moderne. Fronton cintré : anges tiennent clés de Saint Pierre et tiare pontificale + pot à feu (ornement à flammes). Corniche très saillante.

Carlo Rainaldi, Santa Maria in Campitelli, 1663-1667
description : certaines colonnes en retrait, d’autres avancées = décrochement surface du fronton. Angles saillants, rythme façade.

Francesco Borromini, San Carlo alle quattro fontane, 1638-1641
Liberté d’invention. Mis de côté derrière le Berlin.
description : Déformation et extrêmement saillant. Alterne à l’extrême concave et convexe. Niches avec perspective illusionniste.
Intérieur : Plan église ellipse avec niches arrondies en ellipse. Formes originales mais décor sobre. Plafond jeu de caissons. Lumière élévation vers le saint esprit. Plafond coupole caissons en croix. Formes de plus en plus arrondies vers le centre accentue perspective.

Francesco Borromini, Sant’ Ivo della Sapienza, 1643-1650
Icono : Yves Saint Patron des Avocats.
Description : édifice circulaire dans cour préexistante. Clochetons orné triple volée en spirale comme un coquillage appelé “tiare du pape”. Forme inspiré nature = pas inspi grecque ou romaine. Frise ornée d’abeille des Barberini.
Plan unique en triangle. Décor lisse, simple : juste pilastres corinthiens, étoiles, anges et blasons de Chigi qui finissent église.

Nicolas Poussin, Diane et Endymion, 1630
Icono : mythe d’Ovide : Diane plonge Endymion dans sommeil éternel pour préserver sa beauté. Amour d’une déesse et d’un berger mortel. Ici, scène au lendemain d’une nuit d’amour → narratif
Analyse : Mélancolique. Mort physique pour atteindre immortalité → sens profond mort et vie. Toujours esprit néo vénitien.
Poussin pas païens mais voit mythes comme une croyance.

Nicolas Poussin, La Mort de Germanicus, 1627
Icono : Ier siècle ap.JC. Germanicus général brillant de al famille impériale. Empereur Tibère jaloux et méfiant le fait empoisonner.
Analyse : Germanicus pas au centre. Compo en deux groupes : un monde privé de la famille et monde public des soldats. Ds ce groupe, évolution des sentiments de la tristesse au désir de vengeance. Par signe de main, général confie plutôt sa famille à ses soldats, sans volonté de vengeance.
Scène savante soutenue par architecture

Valentin de Boulogne, Le Martyre des saints Procès et Martinien, 1629 + Nicolas Poussin, Le Martyre de saint Erasme, 1638-1629
Contexte : commande pour Saint Pierre de Rome
Tableau de Boulogne : mouvement des anges caravagesque + obscurité + naturalisme de l’anatomie
Tableau de Poussin : Icono : Erasme évêque. Homme en blanc prêtre païen lui conseillant de renoncer à sa foi. Anges apportent palmes du martyr.
Retables jugés par tous. Poussin peintre artisto aime peindre ce qu’il veut pour petite clientèle fidèle. N’aime pas ce principe d’exposition à tous et jugement.

Nicolas Poussin, Les israélites recueillant la manne dans le désert, 1637-1639
Icono : durant fuite en Egypte de Moïse, plus de bouffe. Un matin, manne, sorte de farine, tombe du ciel.
Description :
groupe de gauche : un homme surpris, une femme allaitant sa mère, homme expliquant qu’il faut rendre grâce à dieu à un jeune homme.
groupe de droite : ramassent manne et se battent
échappée au milieu attire l’œil sur Moïse et son frère Aaron (prêtre). Ouverture dans roche montre peut être présence de dieu. Sublime = sentiment de démesure suggère les choses sans les montrer. Tableau analogie regard sur le tableau et lecture
Ut pictura poesis = “la poésie est comme la peinture”. Grand poète doit donner à voir comme peinture. Peintres Renaissance en quête légitimité sociale : font l’inverse. Peinture doit imiter la poésie = lisibilité. Pour comprendre, il faut être savant.
Pour Poussin, Caravage détruit la peinture mais la maitrise. Sait peindre techniquement mais ne raconte rien.

Nicolas Poussin, Les Bergers d’Arcadie, 1638
Icono : antiquité, terres sauvages Acadie dans Péloponnèse = inculte mais paisible.
Analyse : Bergers incultes. Construction avec texte “moi aussi je suis en Acadie” : tombeau → Rappel de la mort auprès de gens insouciants. Un perso qui lit, les autres inquiets ou mélancoliques.
ombre du bras = faux de la mort.
Femme grande, majestueuse, peut être la sagesse.

Nicolas Poussin, Eliezer et Rebecca, 1648
Icono : Abraham cherche une épouse à Isaac. Envoie Eliezer dans une tribu chercher une femme. Quand il arrive, Rebecca lui donne de l’eau. Eliezer lui donne anneau pour sceller l’union.
Analyse : Personnages plus sculpturaux. Couleurs et groupes s’équilibrent autours de l’anneau. classicisme schéma pondéré. Petit geste autour duquel bcp de choses se passent

Nicolas Poussin, Saint Mathieu et l’ange, 1642
Description : Paysage acteur de la narration du tableau = ici sérénité. Chrétienté dans ruines d’une ancienne religion. Paysages peints en plein air. Plus tard, s’en imprègne et imagine.

Le Lorrain, Ulysse remet Chryséis à son père, 1644
Analyse : fort en contre-jour. Paysage historique = scène historique mise de côté derrière paysage noble architecture et noble nature.

Nicolas Poussin, Paysage avec Pyrame et Thisbé, 1651
Analyse : grand format paysage historique. histoire se passe à Babylone. microcosme dramatique dans paysage macrocosme. Analogie drame humain et tempête. Pourtant lac clame étrange = ref passage saint augustin où parle de ses passions calmées comme un lac au milieu de la tempête.
icono : inspirera roméo et juliette. Jeunes amants babyloniens s’aiment malgré interdiction. Thisbé arrive et s’enfuit en voyant lionne. Y perd son voile. Quand Pyrame arrive il croit Thisbé morte et se suicide. Thisbé se suicide aussi.
art très savant

Nicolas Poussin, Bacchus enfant confié aux nymphes de Nysa, 1657
analyse : double histoire :
bacchus enfant fruit de l’amour produit de la vie
narcisse conduit à la mort de narcisse et de la nymphe
Sorte de nativité païenne = idée monde païen aurait une part de réalité chrétienne avant Jésus. Pas de rupture mais continuité.

Artemisia Gentileschi, Suzanne et les vieillards, 1610
Analyse : peint à 17 ans. Y voit analogie avec son viol
Icono : Suzanne juive agressée doit prouver qu’elle n’est pas une prostituée. Sujet utilisé pour représenter corps féminin → spectateur placé en voyeur. Ici plutôt empathique. Serait autoportrait (dans Danaé aussi)

Artemisia Gentileschi, Autoportrait en sainte Catherine, 1612
Portrait typique de la période. Saint Catherine princesse donc couronne + palme des martyrs et objet de son martyre.

Cristofano Allori, Judith avec la tête d’Holopherne, 1610-1612
analyse : physionomie douce idéalisée par caravagesque + étoffes riches et colorées ref étoffes florentines

Cristiano Allori, Sainte Catherine de Sienne en prière, 1610-1612
oeuvre très copiée
analyse : figure mi corp, dramatique, compo caravagesque mais visage idéalisé, distance et peu de naturalisme

Giovanni Martinelli, Suzanne et les vieillards, 1630-1650
Analyse : Palette riche, visage de statue, Suzanne est heureuse (contrairement à celle d'‘Artemisia). Cangiante (passage d’une couleur à une autre)

Il Morazzone, La Décollation de saint Jean Baptiste, 1620
analyse : clair obscur, sujet caravagesque mais postures maniéristes + palette chromatique

Cerano, Le Baptême du Christ, 1601
analyse : Très dansant et sophistiqué. antinaturaliste, couleurs vives, paysage flamand et maniériste.

Giulio Cesare Procaccini, l’Annonciation, 1620
analyse : corps assez réalistes mais visages idéalisés. Dynamique presque baroque. Couleurs vives

Giulio Cesare Procaccini, Le mariage mystique de sainte Catherine
icono : considérée première religieuse car refuse mariage pour se marier spirituellement au christ

José de Ribera, le jugement de Salomon, 1612
Analyse : Procédés caravagesque mais références antiques, dramaturgie lumière, naturalisme mais compo savante, éléments étranges, personnages penchés cassent compo en frise. Harmonie balancée par persos derrière. Tableau pas signé mais connu.
On attribue au maitre du jugement de salomon tout un corpus avant de faire le lien avec Ribera, qui signait les oeuvres envoyées. Mais oeuvres sur place sans doute pas

José de Ribera, Démocrite, 1630
S’illustre dans tableaux de philosophes comme des saints dans compo. ornaient cabinets de travail.
analyse : Démocrite volume, naturalisme vieillard, blanc de plomb très résistant. Démocrite riait de tout face à folie du monde. Désinvolture dans traitement antiquité.

José de Ribera, Le Pied Bot, 1642
analyse : Handicap petit qui tient son autorisation à mendier. Sympathie et noblesse dans la posture et chapeau. Paradoxe magnifie laideur.

Massimo Stanzione, un sacrifice à Bacchus, 1634
analyse : synthèse naturalisme et antiquisant + compo en frise. Sens du rythme, couleurs inspis poussins. Procédé ombre demeure malgré grand soleil

Bernardo Cavallino, Le Songe de saint Joseph, 1645
analyse : Clair obscur mais poses maniéristes et draperies sophistiquées et antinaturalistes. Maitre des blancs et des gris

Bernardo Cavallino, Hercule Omphale, 1640
désinvolture napolitaine des sujets antiques.
Icono : inversement activité hommes et femmes. Hercule a la douille pour filer quand femme tient masse. Se moquent.

José de Ribera, Saint Gennaro sortant indemne de la fournaise, 1645
Saint Janvier protecteur de Naples. Martyr jeté dans un four. Retable pour sa chapelle dans cathédrale.
analyse : naturalisme des visages effrayés. Rare ciel bleu dans Caravagisme. Reprend retables à deux registres = s’inspire assomption de la vierge Titien. Donc peintre savant. Prime des avancées coloristes de Ribera

Luca Giordano, Le bon Samaritain, 1650
analyse : façon Ribera mais pinceau plus libre, moins dense

Luca Giordano, La Chute des anges rebelles, 1665
Analyse : Inflexion vers le baroque, démons naturalisme prononcé, insistance détails. Partie supérieure beau saint-Michel, équilibre grâce, rythme décoratif et souffle vénitien.

Luca Giordano, La Gloire de la Monarchie espagnole, 1692-1693
Analyse : Fresque baroque : saturée de figures + architecture illusionniste dans palais royal.

Luca Giordano, Le Triomphe de Judith, 1703-1705
analyse : plus de place au vide, plus gracieux, moins triomphant = le petit baroque ou le rococo

Baciccio, Le Triomphe du Nom de Jésus, 1672-1677
analyse : fragments de toiles sur décor architectural débordent du champ.