1.4 LES DÉBUTS DU DOMINION DU CANADA (1867-1900)

les 4 premières provinces (1867)

Ontario (anciennement Canada-Ouest)

Québec (anciennement Canada-Est)

Nouveau-Brunswick

Nouvelle-Écosse

les trois provinces entre 1870 et 1873

Manitoba (1870)

Colombie-Britannique (1871)

Île-du-Prince-Édouard (1873)

8e et 9e province (1905)

Alberta

Saskatchewan

la dernière province (1949)

Terre-Neuve

C’est quoi l’objectif de l’expansion du dominion Canadien vers l’ouest

Le plan du gouvernement fédéral est de créer un immense pays "d’un océan à l’autre" dans le but de le coloniser

Pourquoi l’expansion du Canada devait ce faire très rapidement

Le gouvernement doit commencer cette expansion le plus rapidement possible car les États-Unis sont intéressés par ces territoires.

Corruption avec l’expansion

le Premier ministre John A. MacDonald (Parti conservateur) doit démissionner

soulèvement des Métis

• Le fédéral veut installer des colons (surtout ontariens et immigrants) sur les terres fertiles de la région de la rivière Rouge.

• Les Métis perdent leurs terres et leurs territoires de chasse et pêche lors de la construction du chemin de fer Transcontinental.

1er soulèvement des Métis

• 1870

• Manitoba

• Le gouvernement fédéral envoie l’armée canadienne.

2e soulèvement des Métis

• 1885

• plus à l’ouest à Batoche (future Saskatchewan) et pendaison de Louis Riel

• Le gouvernement fédéral envoie l’armée canadienne.

année de création du Manitoba 

1870

développement canadien et les Autochtones

• La fédération canadienne s’est formée sans la participation des Autochtones

• Le développement du Canada vers l’ouest se fait sur des terres occupées par les autochtones. Ceux-ci perdent donc leurs terres.

• Pour le gouvernement fédéral, la présence autochtone représente un problème pour le développement du Canada

but de la loi sur les indiens (1876)

regrouper les autochtones dans des territoires séparés (réserves) et de les assimiler.

Conséquence de la Loi sur les Indiens sur le territoire des Autochtones

perte de territoire

Crise économique année

1873

solution à la crise économique

la Politique Nationale

Conséquences hausse des tariffs douaniers

Protéger l’industrie canadienne

Financer le train (taxes= $)

Conséquences de la construction du chemin de fer

Stimuler l’économie

Transport des immigrants vers l’Ouest du Canada

conséquences de l’augmentation du nombre d’immigrants

+ de monde =

+ Grand marché =

Meilleure économie

LES CHOIX POSSIBLES POUR LA POPULATION DU QUÉBEC À LA FIN DU 19e SIÈCLE (1850-1900)

• QUITTER LA VALLÉE DU SAINT-LAURENT (CAMPAGNE) POUR LA VILLE (EXODE RURAL)

• ALLER AUX ÉTATS-UNIS

• COLONISER DE NOUVELLES RÉGIONS AU QUÉBEC

QUITTER LA VALLÉE DU SAINT-LAURENT (CAMPAGNE) POUR LA VILLE (EXODE RURAL): agriculture

À la fin du 19e siècle, l'agriculture est en crise.

- Manque de terres.

- Les terres sont moins fertiles.

- Mécanisation

QUITTER LA VALLÉE DU SAINT-LAURENT (CAMPAGNE) POUR LA VILLE (EXODE RURAL): conditions de vie en ville

En ville, les conditions de vie sont misérables. (Mauvaises conditions d’hygiène)

En ville, les conditions de travail dans les usines sont misérables.

Les femmes et les enfants travaillent de longues heures et sont moins bien payés

QUITTER LA VALLÉE DU SAINT-LAURENT (CAMPAGNE) POUR LA VILLE (EXODE RURAL): développement des villes = URBANISATION

- Développement des quartiers ouvriers

- Développement des quartiers bourgeois

- Le territoire urbain s’agrandit

- Développement d’infrastructures de transport

QUITTER LA VALLÉE DU SAINT-LAURENT (CAMPAGNE) POUR LA VILLE (EXODE RURAL): syndicats

Création des premiers syndicats (mouvements ouvriers) (aidés par les religieux).

• Début du mouvement ouvrier

• Loi sur les syndicats ouvriers en 1872 (FÉDÉRAL) : décriminalisation des syndicats

ALLER AUX ÉTATS-UNIS

Les conditions de vie et de travail sont un peu meilleures mais c’est un choix qui reste très difficile.

COLONISER DE NOUVELLES RÉGIONS AU QUÉBEC

Le gouvernement provincial et les religieux encouragent les gens à faire de l'agriculture.

• Pour cela, on "ouvre" de nouvelles régions (les Laurentides, la Mauricie et le Saguenay-Lac-St-Jean).

• Les conditions de vie sont très difficiles.

IMMIGRATION TRANSATLANTIQUE

Immigration provenant principalement de l’Europe de l’est (Pologne, Ukraine…).

Le gouvernement fédéral leur donne des terres dans l’Ouest canadien.

ÉMIGRATION

Les Canadiens-français quittent vers les États-Unis.

EXODE RURAL

Les Canadiens-français quittent la Vallée du St-Laurent (agriculture) vers les villes (industries).

COLONISATION DE NOUVELLES RÉGIONS (AU QUÉBEC)

Les Canadiens-français colonisent de nouvelles régions au Québec (Laurentides, Mauricie et Saguenay-Lac- St-Jean) pour y faire de l’agriculture.

Soulèvement (révoltes) des Métis (1870 et 1885) et pendaison de Louis Riel (1885). 

• Position des Canadiens-Français

les canadiens-français sont en colère contre la décision du Fédéral de pendre Riel.

Nationalisme Canadiens-Français

Honoré Mercier et Wilfrid Laurier prennent position pour les actions Riel et contre

sa pendaison.

èvement (révoltes) des Métis (1870 et 1885) et pendaison de Louis Riel (1885). 

• Position des Canadiens-Anglais

ils sont d’accord avec la pendaison de Riel.

• John A. Macdonald est contre les actions de Riel et pour sa pendaison.

Fermeture des écoles françaises du Manitoba (1890).

Réaction des Canadiens-français

les canadiens-français sont en colère.

Nationalisme canadiens-français

La Guerre des Boers en Afrique du Sud (1899-1902, au tournant du 20e siècle)

• canadiens-anglais

Les Canadiens-anglais sont prêts à aider l'Angleterre dans cette guerre.

Nationalisme Canadien-anglais

La Guerre des Boers en Afrique du Sud (1899-1902, au tournant du 20e siècle)

• canadiens-français

Les Canadiens-français ne veulent pas intervenir dans une guerre de l’Empire britannique.

Nationalisme canadien-français

Le projet de création d'une marine de guerre canadienne (1909-1911)

réactions/positions

Les Canadiens-anglais sont en faveur du projet.

Les Canadiens-français sont en désaccord.

RETOUR DE L’IMPÉRIALISME BRITANNIQUE (ANGLETERRE) À LA FIN DU 19e SIÈCLE

À la fin du 19e siècle, l'Angleterre veut resserrer ses liens avec ses colonies pour avoir plus de soldats, de main d’œuvre, de matières premières et un plus grand marché pour vendre les nombreux produits qu'elle fabrique dans ses usines.

• Les Canadiens-anglais (Borden) sont en faveur de ce retour de l'impérialisme britannique.

• Les Canadiens-français (Henri Bourassa) sont en désaccord.

MONTÉE DES COURANTS DE NATIONALISMES AU QUÉBEC À LA FIN DU 19e SIÈCLE

Montée d'un courant de nationalisme canadien. Ce courant est soutenu par les Canadiens-français. Ceux-ci veulent se détacher (devenir indépendant) de l'Angleterre.

Montée d’un courant de nationalisme canadien-français. Ce courant de pensée défend (défense, protège) la culture canadienne-française à l’intérieur du Canada.

L’AUTONOMIE PROVINCIALE

Depuis 1867, le gouvernement fédéral tente d'imposer aux gouvernements provinciaux le principe d'un gouvernement central (fédéral) fort. (Fédéralisme centralisateur)

Les provinces veulent garder le plus possible leur autonomie

droit de désaveu

le fait que le gouvernement fédéral a le droit de rejeter ou annuler des lois provinciales

Le Fédéral utilise son droit de désaveu de façon abusive (le Fédéral rejette 52 lois provinciales 1867 à 1886)

Honoré Mercier, Premier Ministre du Québec (1887-1891)

un grand défenseur de l'autonomie provinciale. Il organise la première conférence interprovinciale à Québec.