1/18
Looks like no tags are added yet.
Name | Mastery | Learn | Test | Matching | Spaced |
|---|
No study sessions yet.
L’Île mystérieuse
Auteur: Jules Verne
L’espace insulaire dans la culture populaire
L’imposition de la société occidentale sur l’île (construire une petite Amérique)
La désignation de la propriété de la terre avec les noms
Prendre possession de l’île pour eux-même, pour l’Union
De “naufragé” à “colon”
On impose la modernité à un espace primitif
Parfum exotique
Auteur: Charles Baudelaire
Les fleurs du mal = le changement/la dégradation de la nature pendant la révolution industrielle
Il veut échapper de la “modernité” / mécontent de la vie moderne
Schizophrénie (il imagine l’île)
Paysage exotique
Fuir l’espace modern et retourne à l’espace primitif
Noa Noa + peintures
Auteur: Gauguin
Il réproduit les stétéotupes occidentale tout en voulant renaître la culture Maori (il utilise leurs vocabulaire: Noa Noa)
Il tente de montrer le monde une société complexe
Fantasmé, exotisé
Héritage et confrontation
Auteur: Chantal Spitz
Réponse à Gauguin et les limitations/l’oppression d’une île exotisée
Prendre les paroles et galvaniser une population aliéné de leur propre culture
Déconstruire les influences coloniales et retrouver son héritage
Décentrement de l’Occident / refus du point de vue eurocentrique —> laisser du place pour des autres épistèmologies
Lien entre la langue et notre manière de penser
Le français comme un outil de l’oppresseur (pour dominer, uniformiser, effacer l’identité)
Mais pour être publié, il faut écrire en français
Elle démontre sa maîtrise de la langue française en désobéissant aux règles littéraires et grammaticales
Elle peut le manier, le corrompre —> le français devient décolonial
Il peut représenter son propre épistèmologie
Cahier d’un retour au pays natal
Auteur: Aimé Césaire
Il s’embarque dans un voyage (pas linéaire) de l’oppression et de la souffrance coloniale à la jubilation de la libération
L’acceptation
L’aliénation des sujets colonisés (surtout les intellectuels)
La pourriture de son pays et de son peuple
Afrotopia
Auteur: Felwine Sarr
La déconstruction le système colonial et la création un nouvel imaginaire
Permet de penser différemment, de repenser à son rapport au monde
Une utopie active
L’imposition d’un imaginaire occidental sur l’Afrique (il dit au continent ce qui est son destin)
Il a projeté un futur sur l’Afrique sans se reconnaissant ce qui est (il dit à l’Afrique ce qu’elle sera)
Sarr met l’agence au peuple africain
Un nouveau modèle de penser
L’art = le moteur de la renaissance de l’imaginaire (l’artiste est l’éclaireur)
Can the Subaltern Speak?
Auteur: Gayatri Spivak
Non — il ne parle pas avec leur propre représentation
L’occident ne l’écoute pas
Traces-mémoires du bagne
Auteur: Patrick Chamoiseau
Les monuments (lieux de mémoire de la colonisation)
Les perspectives des colonisés n’existent pas dans les monuments
Cristallise le moment (statique, ne peut pas bouger/changer)
S’oppose à l’unique en faveur du pluriel
La Mémoire —> les mémoires
L’Histoire —> les histoires
Statique —> plastique
Les histoires plurielles
L’identité n’est pas basée sur le sol, il est horizontal, crée par du contact à l’autre
La mémoire est en dessous (sous la surface)
Les montagnes = des espaces de résistance
Le bagne = un nœu de mémoire (une trace mémoire)
Les ruines = un passé qui n’existe plus (invisibilisé)
Poétique de la relation
Auteur: Edouard Glissant
La redéfinition de l’identité
Rhizome (horizontale, plastique) vs racine (verticale, cristallisée)
On ne peut pas utiliser la racine pour construire la nation —> le peuple = arraché de leurs pays natals
Enraciné dans la terre
La mer
L’hydro-colonialisme
L’océan devient un espace de connexion (la Relation), un espace rhizomatique
L’océan = un nœu de mémoire, un espace mémoriel
La Relation avec l’Autre (met en contact)
Les trois gouffres (le ventre de la barque, l’abîme marin, l’oubli dans la mémoire collective)
Des expériences partagées, communes qui lient des peuples
La barque = une matrice
Tout commence en l’océan
Ce qui est en dessous / sous la surface (les corps submergés)
La pensée informe l’imaginaire du peuple
L’imaginaire construit le future
Une réalité (un abord), mais mille expériences (passages)
Ti’Male
Auteur: François Piquet
Petit malle (suitcase, mais aussi petit male)
La création/le processus est également important
L’art pour créer un imaginaire
Pour guérir, soigner, il faut reconnaître la mémoire
Quel que soit la couleur de la peau, nous avons le même sang (écorché vif, perdre les distinctions)
La chosification
Rêves sous le linceul
Auteur: Jean-Luc Raharimanana
Le narrateur s’assoit sur son canapé et regarde la violence qui se passe sur la télé
Un linceul - un linge avec lequel on couvre les morts
Symbole de l’oppression coloniale
Pour cacher la mort, la violence
Des peuples minorisés (ceux qui sont sous le linceul
L’auteur ne cache rien —> il expose la mort, la violence, la mémoire du colonialisme
Une expérience vécu dans la chair
L’Histoire cache ce qui s’est passé et l’auteur met en scène tout
Ni maîtres, ni chaînes
Auteur:
Massamba et sa fille
Une vide mémorielle en France et les jeunes qui ne connaissent rien de leurs histoires
Le marronnage (résistance, se battre contre le système d’oppression)
Une utopie active (la possibilité d’autre chose)
Ils choisissent la mort (un acte final d’autonomie)
Le seul espace où les personnes esclavisées pouvaient être libres, même si cette liberté n’existait qu’en mort
L’exploitation de la canne à sucre (la terre) et les corps des personnes esclavisées)
Autour du feu, ils ont raconté leurs histoires
Pour que les jeunes puissent savoir leur histoire (le 3e gouffre de Glissant)
Des expériences partagées
Pour humaniser (ils deviennent humain —> le fils de qq’un)
Il faut la violence pour se libérer (Fanon)
La violence s’inscrit au corps (la chair)
Main basse sur les îles Chagos
Auteur: Hippolyte
Une histoire qui se passe en silence
L’invers de la carte postale
Une planche - la page entière (composé de cases)
Un espace qui n’existe qu’en la représentation, dans la mémoire
Les jeunes qui ne veulent par retourner, préfèrent partir pour l’Occident
Son histoire s’est perdue dans le temps qui passe
La valeur du dessin —> ils n’ont pas les mots et donc les images racontent leur histoire pour eux
Les autres sens aussi —> il faut toucher le sable pour comprendre
L’idéalisation des Chagos
L’histoire brutale disparaît (l’esclavage, etc.)
Un paradis parfait
Un déplacement physique —> la relation entre l’identité et la territoire
Le Silence des Chagos
Auteur: Shenaz Patel
L’impossibilité de rentre chez eux
Pas un problème unique —> occupation militaire et l’effacement de la population native
Le silence —> les difficulté d’exprimer leurs histoires
Le traumatisme de la femme —> impossible de le raconter par des mots
Elle le revit en reparlant
L’art nous permet à “parler” du traumatisme
Les touristes ne voient pas les chagossiens
Les touristes profite de l’île, mais pour les chagossiens, l’île est un prison
Dénonce l’image d’un paradis tropical, l’envers de la carte postale
Paradis Blues
Auteur: Shenaz Patel
Kid Kreol et Boogie
Ils n’utilisent pas de mots (une autre façon d’exprimer)
La création d’une cosmogonie dans l’océan indien
L’histoire de l’île n’a pas commencé avec l’arrivée des français
La lémurie
Réinventer une identité de l’Océan Indien
L’histoire n’est pas encré dans l’esclavage
L’espace réunionnais devient le centre
La déinstitutionnalisation de l’art (l’art dans l’espace urbain)
Ne plus fermer dans un espace, ouvert à tout le monde
Les montagnes —> symbole du marronage, la résistance
Des trace-mémoires
Glissant: le paysage est une archive
Une archive décoloniale
L’art = une façon de parler de l’histoire quand il ne reste aucun trace
Les zamérantes (les âmes érrantes, les ancêtres)
Le triangle
Un symbole universel, mais avec une signification spécifique à la Réunion
Le volcan, la fierté réunionnaise
Le rouge
Universalité: la violence
Spécificité: la couleur de Saint Éxpedit
À Paris - le marge vient envahir le centre
Piton Tortue
Auteur: Stéphane Gilles
Un projet artistique qui a un impact sur l’identité de l’île
Piton Tortue = le centre de l’univers
Remet en cause les récits occidentaux
Une nouvelle cosmogonie —> la Réunion existait avant la colonisation
Il cherche des traces de l’humanité ancienne / les lémuriens
Piton Tortue = une trace de la Lémurie
Met la Réunion au centre du monde
Il utilise les outils scientifiques occidentaux pour construire une imaginaire de l’île
La mémoire construit le lieu (pas juste un espace physique)
La vécu locale
Thierry Fontaine
L’îléité = pas un objet géographique, mais la création d’un imaginaire
Local et universel
Il évoque les mythes
Géopoétique = rapport entre l’humain, la terre, et l’écriture
Les sculptures révèlent ce qui est à l’intérieur —> la nature est au cœur
Un individu post-colonial qui est hybrid, figé, entre deux choses
Célèbre l’hybridisation —> une nouvelle identité
L’hybridité est un était elle-même
Les masques
Peuvent protéger (on peut faire des choses en arrière, c’est libérateur)
Cacher l’identité et créer une autre
Pour s’échapper au contrôle de l’Occident
La monstrosité —> l’alterité, l’autre
Mais il l’embrace, réapproprie l’insulte comme Césaire (la Négritude)
Il transforme un insulte à une identité
Les lumières pour éclairer un masque monstrueux
L’impossibilité de cri (le cri = ce qui arrive avant les paroles, le cri d’un bébé)
Il traduit la violence, elle sort d’un élan viscéral
Vers le Sud
Auteur: Philippe Cantet