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tout sur les Cahiers de Douai et Arthur Rimbaud! (indispensable pour la dissertation) | Pas de notes sur « Le Mal », « Venus Anadyomène » ni « Ma Bohême » tandis que je les étudie pour l’oral. | N’oubliez pas de laisser cinq étoiles!
Name | Mastery | Learn | Test | Matching | Spaced |
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comment est désigné rimbaud? (3)
un “poète maudit” (P. Verlaine)
“l’homme aux semelles de vent” (P. Verlaine)
un « passant considérable »
Théodore de Banville: une influence de Rimbaud (1 + 1ii + 1)
Directeur de la revue du Parnasse contemporain
Rimbaud lui envoi une lettre en Mai 1870:
désir d’être publié + émancipation du quotidien
« Sensation » et « Credo in Unam » <=> «Je serrai Parnassien !»
« Je serai à Paris » ≠ Charleville (Charlestown )
émancipation de l’enfance
Il n’a que 15 ans, pas « presque 17 »
Rimbaud loge chez lui en Septembre 1871 (à Paris) — “vieux habits criblés de poux…”
def: s’émanciper + comment l’intitulé du parcours fait-il écho au contexte d’écriture des Cahiers?
s’émanciper = se libérer d’une contrainte, de quelque chose qui nous retient
conntexte d'écriture → arrêté à Paris en fin août 1870 (irrégularité de son billet de train…) — Izambard (ancien prof. de Français)règle l’amende & l’accueille à Douai.
Dans les Cahiers de Douai, A.R. s’émancipe de (3)
Comment est ce que Rimbaud s’émancipe de la tradition poétique? (3)
avant de s’émanciper, il veut montrer qu’il en a le droit:
élève exemplaire → connaît l’histoire littéraire parfaitement
exercices de style → écrit à la manière de grands auteurs
→ introduit des décalages, modernité; motifs triviaux, prosaïsme, distorsion des vers
Comment R. s’émancipe de son enfance? (3)
veut se vieillir: Lettre à Banville + « Roman » (17 ans?)
« Ma Bohème » références puériles, évoque le Moyen-Âge (période étudiée pendant son enfance) → permet à Rimbaud de laisser son enfance
poèmes charnels
poème de la révolte, la guerre
Comment est ce que R. s’émancipe de son quotidien?
poèmes contre la bourgeoise
poèmes de la fugue
Comment le travail de la terre et la poésie sont-ils associés? (3 + 3 exemples)
poésie→ poiein (grec) = créer
vers → versus (latin) = sillon (marque de la terre retournée, labourée)
La poésie consiste à retourner le langage, à le travailler comme on travaille la terre.
ex: le Parnasse Contemporain → illustration est un homme qui creuse la terre
Fleurs du Mal → retourne la terre pour faire pousser des fleurs + « L’Ennemi » (exploite la proximité du vers poétique et du travail de la terre)
« Trouver une langue », dit Rimbaud dans la Lettre du Voyant
La “Lettre du Voyant” (1 date + 2ii )
envoyée en Mai 1871 à Paul Demeny (poète qui R. rencontre chez Izambard)
→ définit le poète
« Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. »
« demandons aux poètes du nouveau » rôle créateur ⇒ lien avec la pulsion du désir (ex: « Je reconstruis les corps » dans « À la musique »)
→ image stéréotypé du poète
« le grand maudit — et le suprême Savant »
Baudelaire: « premier voyant » & « un vrai Dieu »
« Première soirée » ( 2 + 1 1i)
« Première soirée »
premier poème | vitalité et désir ⇒ opposition aux stéréotypes ( ≠ « Poètes Maudits »)
→ jeu amoureux, charnel
→ personnification de la nature, complice du poète
« — Elle était fort déshabillée / Et de grands arbres indiscrets / Aux vitres jetaient leur feuillée» (répété à la première et denière strophe)
« Soleil et Chair » (3 + 2ii)
« Soleil et Chair »
poème provocateur sous l’effet d’un poème traditionnel | envoyé à Banville sous le nom « Credo in Unam » | naissance classique de Vénus décrite ≠ « Venus Anadyomène »
→ opposition à l’Église & regret des temps mythologiques
« Je regrette les temps » répété deux fois
« Je crois en toi! Je crois en toi! » ⇒ épizeuxe, croit en Aphrodite (= dieux mythologiques)
→ désir en tant que force vitale/allusions sexuelles
« Et tout croît, et tout monte! »
« Le soleil […] verse l’amour brûlant à la terre ravie »
« Les réparties de Nina » (1 + 1ii)
« Les réparties de Nina »
pastiche ironique d’une invitation au voyage
→ tout semble volontairement maladroit
« Ta poitrine sur ma poitrine, Hein? nous irions » ⇒ répétition, prosaïsme du Hein?
« Les fesses luisantes et grasses d’un gros enfant »
« Au Cabaret-Vert » (1 + 2ii)
« Au Cabaret-Vert »
sonnet (rimes croisées) parcouru de prosaïsmes et de sensations
→ témoignage du voyage
daté: « cinq heures du soir » & « octobre 1870 »
« Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines // Aux cailloux des chemins. »
→ prosaïsmes
« La fille aux tétons énormes, aux yeux vifs » ⇒ désir
elle lui apporte « du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse d’ail »
« Le Forgeron » (1 +1i)
« Le Forgeron »
une critique théâtrale: s’inscrit dans la verve Hugolienne en écrivant à la manière de V. Hugo.
→ opposition aux figures d’autorité
« Le Peuple n’est plus une putain » ⇒ roi associé à un proxénète
→ introduction de prosaïsmes et de vulgarités
« Merde à ces chiens là! »
« À la musique » (1 + 1i 1ii)
« À la musique »
caricature qui critique les bourgeois de son village (Charleville — Charlestown)
→ dépendance des bourgeois à leurs possessions
« Les gros bureaux bouffis traînent leurs grosses dames » (métonymie)
→ pulsion vitale du désir
« Moi, je suis, débraillé comme un étudiant, // Sous les marronniers verts les alertes filles» ⇒ être = aimer
“Je reconstruis les corps” ⇒ fantasme
« Morts de Quatre-vingt-douze » (1 + 2i)
Paul de Cassagnac justifie la guerre de 1870 en évoquant la mémoire noble et digne du peuple lors de la révolution (1792) → sonnet qui dénonce cette folie
→ première (seule) évocation sérieuse de la religion
“Ô million de Christs” → fait des sangs-culottés morts pour la liberté des Christs
→ la liberté, idéal de Rimbaud
« pâles du baiser fort de la liberté »
« Rages de Césars » (dernier poème du premier cahier) (2 + 1ii + 1i)
fait partie des 3 derniers sonnets concernant la guerre ⇒ prise de conscience | écrit après la défaite de Sédan
→ cible: Napoléon III
« L’Homme pâle »(cadavre, fantôme) ⇒ symbole de la défaite, fin du Second Empire
« vingt ans d’orgie » ⇒ période de débauche personnelle et de tyrannie
→ liberté
« La liberté revit »→ comme Christ, une divinité
« Le Dormeur du val » (1i)
→ nature
« Nature, berce-le chaudement: il a froid. »
→ révolte
« Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine // Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. »
« Bal des Pendus » (1 +1i)
référence à la ballade « Bal des Pendus » de François Villon
→ sérieux mais macabre (rire de la mort)
« Hurrah ! » ⇒ prosaïsme
« Le Châtiment de Tartufe » (1 +1i)
référence au Tartuffe (1669) de Molière, faux dévot
→ dénonce l’autorité religieuse de manière prosaïque
« Tisonnant, tisonnant son cœur amoureux sous sa chaste robe noire, heureux, la main gantée » ⇒ métaphore de la masturbation | « main gantée », garder ses mains propres du péché?
« Les Éffarés » (1 +2i)
référence aux Misérables de V. Hugo
→ dénonce la pauvreté
intrerjection « misère! » + boulangerie, enfants pauvres
→ oscillation entre sérieux et ironie
« Leurs culs en rond » + « crèvent leur culotte » au dernier tercet ⇒ ouverture et fermeture sur le motif du derrière des enfants.
« Sensation » (1 + 3i)
→ annonce son programme, projet (cf. « Ma Bohême »)
« J’irai loin, bien loin, comme un bohémien, // Par la Nature, - heureux comme avec une femme »
→ quête de liberté
« Je ne parlerai pas, je ne penserai rien »
→ écriture à la manière de Baudelaire (« Correspondances »)
« Je laisserai le vent baigner ma tête nue » ⇒ synesthésie
« Ophélie » (1 + 1ii)
poème lyrique, classique | référence à Hamlet de Shakespeare (oscille entre « Ophélie » et « Ophélia »)
→ liberté
« les vents tombant […] de Norwège / T’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté » ⇒ graphie à l’anglaise de Norvège (Norway)
« Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre folle! »
« Roman » (1 + 2ii)
titre espiègle; on peut voir les parties comme des chapitres
→ liberté, aventure
“On n’est pas serieux quand on a dix-sept ans” reprise au premier et avant dernier vers ⇒ émancipation
« Le coeur fou Robinsonne » (Robinson Crusoé)
→ l’élan vital
“On se sent aux lèvres un baiser”
“La” & “l’adorée” ⇒ jeune fille dont il tombe amoureux est divinisée
« Rêvé pour l’hiver » (1 + 1i)
premier sonnet du 2e cahier (cependant hétérométrique) | daté: « En wagon, le 7 octobre 1870. »
→ désir de fuir
« nous irons dans un petit wagon rose // avec des coussins bleus. » ⇒ voyage plus important que la destination // sensation (la vue)
« Le Buffet » (1 + 2i)
liberté artistique
→ prosaïsmes
« Tout plein, c’est un fouillis de vielles vieilleries » (polyptote « vieux » plusieurs fois)
→ sensations
« Le buffet est ouvert, et verse […] des parfums engageants »
Fleurs du Mal, Charles Baudelaire → association (1ii + 1i)
« Correspondances » 1857
« Les parfums, les couleurs et les sons se répondent » synesthésie
→ « Sensation » de Rimbaud
« L’Albatros » 1861
analogie de l’albatros et du poète → archétype du poète maudit: exilé, inadapté, moqué