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Pourquoi est-ce que la communication est un besoin fondamental dès la naissance?
Les bébés ressentent un vide immense s'ils ne sont pas entourés d'adultes qui communiquent avec eux (parole, câlins, etc.).
Communication numérique
forme de communication effectuée principalement par écran
principaux raisons de communiquer
Physiologiques, sécurité, liens affectifs, connaissance de soi, affirmation, pouvoir, réussite, apprentissage, aide, amusement.
communication synchrone
Deux personnes communiquent en même temps, en direct (Ex. Face à face, téléphone, FaceTime).
communication asynchrone
Deux personnes ne communiquent pas en même temps, l'un envoie un message et l'autre répond plus tard (Ex. E-mails, messages SMS, réseaux sociaux)
motivation intrinsèque
Communiquer pour le plaisir et parce qu'on aime ça
Motivation extrinsèque
Communiquer pour obtenir quelque chose, comme une récompense ou éviter une punition
mélange des motivations pour communiquer
un enseignant peut communiquer parce qu'il aime cela mais aussi parce qu'il est payé pour le faire
l'anxiété sociale
- inquiétude liée à l'idée de communiquer avec les autres
- situe sur un continuum allant de la légère appréhension à la phobie sociale.
comportement des personnes souffrant d'anxiété sociale
- Elles évitent les interactions sociales ou participent très peu
- En groupe, elles parlent moins et évitent les positions en avant
- À l'école, elles évitent les endroits où elles pourraient être approchées et évitent le contact visuel avec les profs
- Au travail, elles évitent les emplois nécessitant beaucoup de communication avec le public
l'impact de Facebook sur les personnes timides
- se sentent plus proches de leurs amis en ligne
- plus satisfaites de leurs relations car elles peuvent prendre le temps de réfléchir à leurs réponses
l'effet de Facebook sur les personnes moins timides
n'améliore pas la qualité des relations
facteurs qui influencent l'anxiété sociale
- Peur du jugement des autres
- Sentiment d'infériorité
- Visibilité ou imprévisibilité d'une situation
- Dissemblance avec les autres
- Expériences passées (réussite ou échec)
- Manque d'expérience ou de pratique
trois approches pour gérer l'anxiété sociale
1. Restructuration cognitive
2. Désensibilisation systématique
3. Développement de compétences interpersonnelles
Restructuration cognitive
Changer les pensées négatives par des pensées plus réalistes
Désensibilisation systématique
Exposer progressivement la personne à la situation qui lui fait peur
Développement de compétences interpersonnelles
Apprendre à mieux communiquer avec les autres
communication unilatérale
Une personne envoie un message à un autre sans retour (ex. : discours)
Communication bilatérale
Échange entre deux personnes où elles sont à la fois émetteurs et récepteurs
4 types de communication selon le nombre de personnes impliquées
1. Dyadique : Entre 2 personnes
2. Petit groupe : Entre plusieurs personnes en interaction directe
3. Publique : Un individu parle à un groupe (ex. : conférence)
4. De masse : Messages envoyés à un grand public (ex. : télé, internet)
les trois modèles de communication
1. modèle linéaire
2. modèle circulaire
3. modèle transactionnel
Modèle linéaire
Processus où un message est envoyé dans une seule direction, sans retour immédiat
Modèle circulaire
Propose un échange dans les deux sens, avec un retour d'information (feedback).
Modèle transactionnel
Échange constant où les deux parties sont à la fois émetteurs et récepteurs en même temps
Éléments de la Communication Interpersonnelle
Significations : Sens cognitif et affectif des signes.
Signes : Stimuli auxquels nous associons un sens particulier
Encodage et décodage : Transposition et interprétation des signes
Rétroaction : Vérification de la compréhension du message.
Canal : Voie de transmission des signes, synchrone ou asynchrone.
Bruit : Facteurs entravant la réception du message (physiologiques, psychologiques, sémantiques).
Contexte : Physique, temporel, socioculturel.
Les signes
-Stimuli auxquels nous associons un sens particulier
-Les significations ne résident pas dans le message lui-même: elles sont en chacun de nous.
Encodage et décodage
-Encodage: Transposer une signification sous forme de signes. Dire chien
-Décodage: Dégager une signification des signes du message. Entendre chien
Le canal
-Voie par laquelle passent les signes du message.
-Certains canaux peuvent etre synchrones et d’autre asynchrones
Le bruit
-Tout ce qui entrave la réception d’un message selon le canal choisi.
Caractéristiques de la Communication Interpersonnelle
Conscience réciproque
Nombre restreint d’interlocuteurs
Processus d’ajustement
Degré d’intimité
Messages verbaux et non verbaux
Composante relationnelle
Éthique
Conscience réciproque
Reconnaissance mutuelle entre interlocuteurs, relation personne à personne.
Nombre restreint d’interlocuteurs
Prédominance de la relation dyadique(2).
Processus d’ajustement
Adaptation à l’interlocuteur, surtout en communication interculturelle.
Degré d’intimité
Ouverture de soi, connaissances explicatives, règles relationnelles, bénéfices intrinsèques, lien affectif.
Messages verbaux et non verbaux
Contenu manifeste et nature de la relation.
Composante relationnelle
messages interpersonnels véhiculent deux types d’éléments d’information : contenue manifeste et nature de relation entre interlocuteurs
Éthique
Efficacité vs moralité. (mentir peut être efficace, mais pas moral)
Caractéristiques de la communication
Inévitable : On ne peut pas ne pas communiquer.
Irréversible : On ne peut pas effacer un message.
Unique : Chaque situation de communication est unique.
Éphémère : La communication ne laisse de traces que dans les souvenirs.
Pas toujours souhaitable
Parfois, il est préférable de ne pas communiquer.
Importance de la Culture
Différences interculturelles : Compréhension des différences pour éviter les problèmes de communication.
Définition de la langue
Système de signes : Vocaux et graphiques, propre à une communauté (francais,anglais).
Variabilité du sens des mots, varie selon:
Arbitraire
Personnes
Contexte
Dénotation et connotation
Abstraction
Arbitraire (Variabilité du sens des mots)
Les mots n’ont pas de lien direct avec ce qu’ils désignent. (Pomme n'as rien a faire avec une vrai pomme)
Personnes (Variabilité du sens des mots)
Le sens peut varier d’une personne à l’autre (pomme - pense a diff couleur de pomme)
Contexte(Variabilité du sens des mots)
Le sens change selon le contexte
Dénotation et connotation (Variabilité du sens des mots)
Sens littéral (détonation) vs. sens associé (connotatif)
Abstraction (Variabilité du sens des mots)
Niveau de généralité des mots. (« L’arbre » est menacé par les pluies acides.)
Règles du langage
Grammaire : Ensemble des règles organisant les mots.
Impact des textos : Pas de lien clair entre mauvaise qualité du français et utilisation des textos.
Effets du langage sur la pensée
Vision du monde : La langue influence notre perception, nous utilisons les mots en fonction des besoins que nous avons.
Non-réalité : Les mots ne sont pas la réalité.
Masquage des différences et nuances : Les mots peuvent simplifier et stéréotyper.
Faits et déductions : Les mots expriment des faits et des interprétations.
Évaluations statiques : Opinions figées malgré les changements.
Effets du langage sur les relations interpersonnelles
Directs vs. indirects
Politesse
Messages sur soi et les autres
Rejet et négation
Sexisme et racisme
Jugements
Incompréhensibles
Directs vs. indirects (Effets du langage sur les relations interpersonnelles)
Messages plus ou moins directs. (varié selon appartenance sexuelle et culture)
Politesse (Effets du langage sur les relations interpersonnelles)
Importance de la politesse dans le langage. (plus polis avec nos amis qu’avec des étrangers et des intimes)
Messages sur soi et les autres (Effets du langage sur les relations interpersonnelles)
Interactions équilibrées. (plus satisfaisantes et intéressantes)
Rejet et négation (Effets du langage sur les relations interpersonnelles)
Reconnaissance d’autrui vs. négation d’autrui (nier l’autre dans une interaction ou accepter).
Sexisme et racisme (Effets du langage sur les relations interpersonnelles)
Attitudes et comportements discriminatoires.
Jugements (Effets du langage sur les relations interpersonnelles)
Critiques constructives et respectueuses
Incompréhensibles (Effets du langage sur les relations interpersonnelles)
Clarté des messages.
Trompeurs
Euphémismes (Adoucir une réalité brutale pour éviter de choquer)
Exagérations (expression qui amplifie le sens)
Mensonges (assertion contraire à la réalité).
Importance de la communication non verbale
Information affective
Prédominance
Renseignements sur autrui
Ambiguïté
Information affective (Importance de la communication non verbale)
Transmet des émotions et des sentiments
Prédominance (Importance de la communication non verbale)
Les messages non verbaux sont souvent perçus comme plus authentiques que les messages verbaux.
Renseignements sur autrui (Importance de la communication non verbale)
Fournit des indices sur les intentions et les états émotionnels des autres.
Ambiguïté (Importance de la communication non verbale)
Peut être interprétée de différentes manières selon le contexte et les individus.
Canaux de communication non verbale
Apparence corporelle : Les premiers signes perçus, influencés par des stéréotypes liés à la morphologie.
Posture : La position du corps qui transmet un message (ex. se pencher pour montrer l’intérêt).
Gestes
Emblématiques : Substituts au langage verbal (ex. signe de la main pour saluer).
Illustratifs : Accompagnent et renforcent le message verbal (ex. montrer la taille d’un poisson).
Régulateurs : Contrôlent et coordonnent les échanges verbaux (ex. lever la main pour demander la parole).
Adaptatifs : Satisfont un besoin personnel (ex. se gratter la tête).
Traduisent des émotions : Gestes et mimiques exprimant des émotions (ex. sourire pour la joie).
Visage
Expressions faciales communiquant les émotions (ex. peur, joie, colère).
Regard
Percevoir les réactions des auditeurs.
Inviter l’interlocuteur à parler.
Renseigner sur la nature de la relation.
Peut intimider et permettre de dominer autrui.
Toucher
Communiquer une émotion positive.
Faire part de son intention de jouer.
Contrôler.
Respecter un rituel.
Accomplir une tâche.
L’évitement du toucher peut être lié à la peur de communiquer, à l’âge, au sexe, et à la culture.
Paralangage
Vitesse, volume, accentuation, rythme de la parole.
Les silences jouent aussi un rôle important.
Silences
Temps de réflexion.
Peuvent blesser.
Réaction à l’anxiété.
Peuvent empêcher la communication.
Peuvent communiquer des réactions émotionnelles.
Peuvent signifier l’absence de message.
Utilisation des objets
Les objets influent sur la communication et véhiculent des messages (ex. vêtements).
Les déductions sur les objets influencent l’opinion et l’attitude des autres.
Utilisation de l’espace
Territorialité : Attitude possessive envers un espace.
Distances : Intime (0-45 cm), Personnelle (45 cm-1,20 m), Sociale (1,20 m-3,60 m), Publique (plus de 3,60 m)
Utilisation du temps
Organisation et réaction au temps.
Perspective temporelle variant selon la culture, la classe socioéconomique, et l’expérience personnelle.
Temps formel (an, mois, semaine) vs. informel (toujours, bientôt, dès que possible).
Liens entre communication verbale et non verbale
Accentuation
Complément
Substitution
Répétition
Régulation
Contradiction
Accentuation (Liens entre communication verbale et non verbale)
Mise en évidence d’une partie du message verbal par l’intonation, la prononciation, l’expression du visage, le geste, etc. (Pointer un doigt)
Complément (Liens entre communication verbale et non verbale)
Mimiques et gestes qui accompagnent et renforcent les messages verbaux.
Substitution (Liens entre communication verbale et non verbale)
Gestes emblèmes utilisés en remplacement du langage verbal, surtout dans des situations où il est difficile de parler. (Signe de la main pour saluer quelqu’un)
Répétition (Liens entre communication verbale et non verbale)
Signes non verbaux qui reprennent ou répètent ce qui est dit (ex. mouvement de la tête pour dire “oui” ou “non”).
Régulation (Liens entre communication verbale et non verbale)
Aide à contrôler le rythme de la communication verbale (ex. ton de la voix qui diminue à la fin des phrases).
Contradiction (Liens entre communication verbale et non verbale)
Signes non verbaux qui peuvent contredire le message verbal, volontairement ou non.
Les multiples facettes du soi
Cognitive : Connaissance de soi (Ce que je suis)
Affective : Estime de soi (Comment je m’aime)
Comportementale : Présentation de soi (Comment j’agis)
Deux points de vue sur la conscience de soi
Soi privé : Aspects de soi invisibles aux autres (Connaissance de soi et estime de soi)
Soi public : Aspects de soi visibles aux autres (Présentation de soi)
La connaissance de soi
Ensemble des idées et des perceptions que chaque personne a d’elle-même.
Schémas de soi : Ensembles organisés de connaissances à propos de soi qui guident le traitement de l’information relative au soi.
Sources d’information sur soi
Introspection : Observation interne de soi, mais peut être trompeuse.
Perception de ses propres comportements : Compréhension de ses sentiments en observant son comportement (ex. expérience de Dutton et Aron, 1974).
Appréciation directe ou indirecte d’autrui : Idées de nous-mêmes sont dictées par les autres.
Comparaisons sociales : Connaissance et évaluation de soi par rapport aux autres.
Améliorer la connaissance de soi
Écouter les autres.
Se renseigner sur soi.
S’imaginer comment chacun voit autrui.
Se révéler aux autres.
L’estime de soi
Évaluation subjective des aspects positifs et négatifs de soi-même.
Déterminants de l’estime de soi
Écart entre ce que l’on est et ce que l’on voudrait être.
Réussites en fonction de ses ambitions.
Approbation des autres.
Comparaison avec autrui.
Besoin d’une estime de soi positive
Maintenir et rehausser une perception positive de soi.
Tendance à se valoriser, révélée par divers biais
Effets d’une estime de soi positive ou négative
Améliorer l’estime de soi
Remplacer les croyances destructrices par des croyances constructives.
S’entourer de gens qui nourrissent.
Travailler à des projets qui ont des chances de réussir.
Une estime de soi réaliste
Programmes visant à promouvoir l’estime de soi ont un succès mitigé.
Importance de développer une vision réaliste de soi plutôt qu’une vision exagérément positive.
La perception
Définition : Processus par lequel nous recevons, organisons et interprétons les nombreux stimuli qui atteignent nos sens.
Sélection des éléments d’information
Facteurs internes : Expériences, croyances, motivations, émotions.
Facteurs externes : Intensité, taille, contraste, répétition.
Attention : Se centre sur certains aspects et en néglige d’autres selon ces facteurs.
Organisation des stimuli
Proximité : Les choses proches sont perçues comme faisant partie de la même réalité.
Similarité : Les choses qui se ressemblent vont ensemble.
Contraste : Les choses différentes ne vont pas ensemble.
Clôture : Un stimulus incomplet est perçu comme une structure achevée.
Interprétation-évaluation
La perception n’est pas purement descriptive.
Les données perceptuelles sont confrontées à nos idées, motivations, sentiments.
La perception d’autrui est un processus subjectif et varie d’une personne à l’autre.
Principaux facteurs de la perception d’autrui
Premières impressions
Théories implicites de la personnalité
Prophéties qui s’autoréalisent
Stéréotypes
Attribution
Premières impressions (Principaux facteurs de la perception d’autrui)
Agissent comme un filtre pour les impressions suivantes.
Théories implicites de la personnalité (Principaux facteurs de la perception d’autrui)
Hypothèses sur la façon dont les caractéristiques des personnes se regroupent.
Stéréotypes (Principaux facteurs de la perception d’autrui)
Idées préconçues sur un groupe influençant la perception des individus.
Attribution (Principaux facteurs de la perception d’autrui)
Processus d’explication des motifs d’un comportement donné.
Types d’erreurs liées aux attributions
Biais de complaisance : Succès attribués à soi-même, échecs attribués aux autres.
Attribution excessive : Utilisation de 1-2 caractéristiques pour expliquer tous les actes.
Erreur fondamentale d’attribution : Ignorer les facteurs environnementaux et attribuer les actes à la nature des personnes.
Parvenir à une perception plus juste d’autrui
Être critique à l’égard de ses perceptions.
Vérifier ses perceptions.
Réduire l’incertitude.
Être sensible aux différences culturelles.