1/72
Looks like no tags are added yet.
Name | Mastery | Learn | Test | Matching | Spaced |
---|
No study sessions yet.
Seconde tenture chinoise
10 tissages de 1743 à 1775.
Manufacture de Beauvais, la seule qui a exploité cette veine.
Les esquisses se trouvent au musée de Besançon.
Il n’est plus question de l’empereur de Chine, sujets plus pittoresques.
2 tissages à Turin, la chasse chinoise (?)
Sur le registre d’une pastorale. Transposition de ce que Boucher appréciait.
La danse chinoise, armoiries de France et de Navarre, une des 4 commandes de Louis XV, collection particulière.
Retour à l’ordre. Comparaison des 2 bureaux.
Caffieri 1735
1750 : autre bureau.
Très claire articulation des structures par la distinction des éléments qui composent le meuble. La forme du cartonnier répond à celle du bureau.
Retour au vocabulaire ornemental traditionnel bien identifié.
1730
1770
Deux commodes.
Passage stylistique entre les 1750 et 1770
Evolution de la rocaille. Elle est monumentalisée, assagie.
1755, encoignure pour le cabinet du roi, livré par Gilles Joubert, successeur de Godreaus.
Traverse inférieure régulière, pieds qui prennent leur position de manière très lisible.
Retour d’une claire distinction entre les éléments.
Avant, profusion des guirlandes etc.
1759, livraison de Gilles Joubert, style rocaille tardif, équilibré, ample, majestueux.
Belle agrafe, ce bronze peut faire penser à Boulle. Chute d’acanthe, quelques guirlandes de fleurs.
Joseph Baumhauer, Getty, L.A
BVRB II
V&A
Sièges
N Heurtaut, v. 1755, siège Louis XV, épaulements propres à Heurtaut, plus marqués. Heurtaut était aussi sculpteur.
MET, Nicolas Q. Foliot, traitement sculpté
Siège pour ambassadeur du Danemark.
Livré en 1757.
Pieds animés d’une grande palme, qui vient mourir sur la partie latérale de la traverse.
Gravure illustrant le chantier du Palais Royal
Pierre Contant d’Ivry : architecte. Qui a donné le dessin du mobilier.
Le salon : le décor des portes = rocaille.
Au niveau de l’architecture : retour à l’ordre.
Les consoles au pied d’un pilier : orné d’un panier de fleurs. Présence du vase : vocabulaire antiquisant.
François Thomas Germain (1726-1791)
Paire de chenets
commandée par le Palais Royal, mais on est pas sûrs.
Grande volute rocaille, magnifiquement composé.
La cassolette : on pouvait y mettre des herbes dedans pour embaumer la pièce. Petite draperie typiquement à l’antique.
1757/1759, conservé à Chantilly, Louis Joseph le Lorrain, Ph. Caffieri pour les bronzes (le 3e de la dynastie), Joseph Baumhauer (marchand ébéniste).
Pieds cannelés
traverse avec frises de poste, guirlandes de laurier qui viennent brocher. Dépouille de lion sur l’agrafe.
Frise de grecs sur le cartonnier.
Siège de Louis XV, pied droit avec cannelures, frises de poste.
MAD
Fin des 1750, début des 1760
commode du milieu des années 1760
De Joseph Baumhauer (mort en 1772), très proche de celle de BRVB, pied cannelés, frises de poste.
JF Leleu
Début 1770
Louvre
Pattes de lions, frises de grec en bas, frise de poste en haut, chute en acanthe, retour de la marqueterie.
Commode rectangulaire à trois tiroirs, plaquée de bois de rose et d'amarante avec filets d'encadrement noirs et blancs ; sur les trois faces encadrées de bronze doré, marqueterie à fleurs inscrites dans des quadrillages ; sur la face principale, médaillon ovale à panier de fleurs. Aux angles, quatre pilastres cannelés ; ceinture à frise de postes ; soubassement à frise de grecques ; pieds à griffes de lions, et quatre anneaux aux tiroirs, le tout de bronze doré. Dessus de marbre brèche rouge.
Attribué à Oeben (1721-1763), début des années 1760. Nouveau : placage d’acajou, grand thème immobilier à venir.
Série de commandes royales autour des 1770, sous la direction de Gilles Joubert (1689-1775)
A gauche : Commode pour Mme Louise, dernière fille de Louis XV
A droite : pour Mme Victoire, Estampille de Roger Van der Cruse. Sous traitant de Joubert.
Motifs de croisillons, 1770/74 : pratique de Joubert. N’a plus de pied galbé. L’agrafe est la même. Différence dans les chutes, plus imposantes à gauche.
2 meubles proches dans l’esprit
J. Baumhauer
V&A, Londres
Commode pour Mme Adélaïde, fille de Louis XV
J. Baumhauer
Commode du marquis de Marigny : très célèbre.
A ne pas considérer comme un parangon du classicisme car elle a conservé le galbe en façade.
Marigny n’appréciait pas les excès classicisants.
Siège attribué à Louis Delanois (1731-1792)
v. 1770, collection particulière,
siège avec une silhouette Louis XV. Système ornemental répétitif, rigide, anti rocaille.
A droite : galbe Louis XV mais à peine repérable. Galbe plus net pour les pieds.
A gauche : Nicolas Heurtaut (1720-1771)
A droite : Carpentier (maître vers 1752, mort v. 1787)
François Boucher (1703-1770)
Cartons de tapisserie, conservés à la collection Wallace, Londres
2 commandes de Boucher, destinés à son château de Bellevue et à son hôtel parisien.
Marigny : tenture ambitieuse destinée à son hôtel parisien, grandes tentures, ornement de sièges, entre fenêtres. Reste quelques tissages tardifs au Mob National.
Enlèvement d’Europe à droite
Boucher
Vénus demandant les armes données à Vulcain
Dans l’hôtel de Chevreuse actuellement.
Tapisserie d’alcôve, éléments provenant d’un décor de lit du palais Bourbon. Séries de sièges assortis. Ils accompagnent ces tapisseries, mais proviennent de la Roche Guyon.
Portières des dieux, avec des fonds roses, repris de François Boucher. Composition d’un décor complet.
Idée originelle : remonte à Soufflot, 1755, directeur de la manufacture.
Commande à Boucher des grandes tapisseries à alentours, thème de Don Quichotte. Peintures dans médailles.
2 tapisseries au Mob national.
3eme alentour de la tenture de Don Quichotte.
Fond rose avec grandes guirlandes avec contre-fond.
Pour la Résidence de Croome Court, dans le sud du Worcestershire, en Angleterre.
Reproduction au MET NYC
Chef de l’atelier de basse lice : Nielson. Dès que la guerre se termine en 1763, il va démarcher ses collègues anglais pour tisser tout un ensemble décoratif pour un intérieur.
Newby Hall, dessus de porte
Yorkshire du Nord, Angleterre
Osterley Park,
Londres
Grand succès de ses ventes. On tisse pour le roi qui en offre partout en Europe. Seul vrai grand succès des Gobelins pendant la 2e moitié du 18e.
Chez la Duchesse de Bourbon
Tissage un peu tardif, début des 1770. Commande de 4 tapisseries d’alcôves. Garnitures de sièges conservées mais remontées sur sièges modernes.
Manufacture de St Cloud et Chantilly pendant la première partie du 18e.
Manufacture de St Cloud sous la protection du duc d’Orléans, principe du bleu et blanc, vocabulaire de Bérain, produit à partir de 1710.
1720 ; imitation de décors orientaux, porcelaine à fond blanc, avec personnages orientaux, avec une gamme de couleurs plus importantes.
Chantilly, initiative du duc de Bourbon en 1729, pièce émaillée en blanc car la terre était jaune par là bas. Reprise lointaine du style kakiemon.
Jatte à décor de dragons rouges, typiques de la manufacture de Meissen.
Productions tardives de Chantilly, magots qui collent avec le style kakiemon. Plus librement interprété avec l’horloge.
Getty et MET.
Bleu lapis et céleste, 1752/1753.
Lapis : bleu profond, avec un caractère nuageux, irrégulier.
Bleu céleste : imitation du bleu céleste de la céramique chinoise, un des plus chers.
Au début des années 1750 : jaune jonquille et le violet. Le jaune = difficile à obtenir, avait tendance à devenir pâle.
Vase de droite à fond violet, très rare.
Fond vert, 1756, grand fond très répété.
Décors aux enfants. Vases d’ornements, aussi des candélabres, pots pourris.
Fond rose, laiteux, assez clair. Connu en Angleterre comme « rose Pompadour ».
Fond petit verd, apparition vers 1760. turquoise pâle.
Bleu nouveau : on se concentre sur le vocabulaire ornemental et plus figuré.
Ces fonds peuvent être unis ou travaillés avec des motifs.
Ici fond bleu avec motif œil de perdrix
cailloutés
vermiculé.
Cuvette à masques, en 3 grandeurs. Commandes personnalisées.
Vases à oreilles, 1754, à fond rose garniture de la chambre de la duchesse de Bourbon.
Vase de droite : à 2 fonds, bleu et vert.
Vase Ebert, 1756, vase à gauche : au Louvre.
Pot pourri gondole, variante de la cuvette à masques aménagée en pot pourri.
Vases candélabres à têtes d’éléphants. Celui à gauche : conservé au MET, fait partie de la même garniture de la duchesse de Bourbon
Pot pourri à mât, fin des années 1750. celui au centre à la duchesse de Bourbon.
1763 : bleu nouveau, vase antique ferré, vase à bâtons rompus, collection Wallace
2 vases plus ornementaux, à la Wallace, vase à frise de grecs et vase à jet d’eau.
Garniture de la duchesse de Bourbon, chambre du Palais Bourbon, 1758
Entre le Louvre et le MET
Garniture de Mme de Pompadour, v. 1760, à triple fond coloré, bleu, rose et vert. Pot pourri et bras de lumière au Louvre, le reste = au Getty.
Pompadour, château de Ménard, garniture en petit verd. Motif aux chinois.
1762
en partie conservée à Baltimore.
Garniture conservée en partie au Louvre. Vases à jet d’eau. Bleu nouveau, pour Marie Leczinska.
1751 : immense service de 1500 pièces en bleu céleste. Collection particulière.
Terrine bleu céleste, décor aux fruits et aux fleurs.
Service à rubans verts, offerts en 1758 à la reine Marie Thérèse. Conservés à Augsbourg.
Terrine dont la partie inférieure ne dérive plus. Au fur et à mesure les pièces vont faire référence à la manufacture de Sèvres et non plus à l’orfèvrerie.
Service de Christian VII (roi de Danemark et de Norvège), service à fond bleu caillouté, dans collections danoises
Duchesse Du Barry, 1771, musée de la céramique à Sèvres. Fonds colorés qui se font plus discrets.
Jatte à punch au Louvre, guirlande de fleurs, sur fond blanc.
Gauche : MET
Louvre à droite : table mécanique, v. 1755
Table mécanique de forme chantournée, sur quatre pieds cambrés. Dessus ouvrant à coulisse, bordé d'un quart-de-rond en bronze doré et marqueté en bois polychromes d'une corbeille fleurie et d'un encadrement rocaille avec plantes variées, cygne, lion, salamandre, aigle (ces animaux placés aux angles). Ceinture marquetée d'une "mosaïque" à rosaces. Tiroir secret, ouvrant sur le devant. Chutes d'angle avec mascaron humain et barbu, sabots feuillagés, et entrée de serrure en bronze ciselé et doré. A l'intérieur, pupitre en laque et deux volets en bois.
Matériau : bois de violette
Matériau : acajou
Matériau : bronze (doré)
Matériau : ivoire = dent
Matériau : laque
Table à double but, on peut manger et aussi écrire, écritoire sur une espèce de crémaillère.
Pieds ajourés au MET.
Plateau du MET : principe du grand panier fleuri, ref à la fin du règne de Louis XIV.
Louvre : panier fleuri, grand encadrement.
Table à la Bourgogne, conservée au Louvre,
v. 1760
Le corps du meuble est à section rectangulaire irrégulière, les côtés sont galbés et marquetés, comme la face et le revers, de cubes exécutés en bois de rose, bois teinté et bois de violette, encadrés d'amarante. L'aspect extérieur est celui d'un meuble à cinq tiroirs superposés comportant chacun deux poignées en bronze (modernes ?).
Les deux premiers tiroirs, réunis, forment un abattant marqueté, à l'intérieur, de bois satiné ; le troisième tiroir est séparé en deux ; le quatrième se transforme en "petite table de lit", également en bois satiné, comportant une tablette-écritoire garnie de cuir et quatre petits pieds pliants ; tirés ou pliés, ces pieds sont maintenus par des tirettes d'ébène ; le dernier tiroir s'ouvre à abattant, et, légèrement tiré, forme "marchepied en prie-Dieu".
Chutes et sabots de bronze. Dessus de marbre griotte rouge entouré d'une forte moulure de cuivre doré.
Sur la droite une manivelle actionne un mécanisme à chaîne qui fait monter, à l'arrière et au dessus du meuble, une petite vitrine en bois de rose et amarante, ouvrant à un vantail vitré sur deux étagères en bois satiné. Deux mécanismes permettent de faire pivoter les quart-de-ronds marquetés encadrant le vantail et de découvrir des étagères garnies de moire bleue et creusées de formes diverses pour objets de toilette. Le dessus de la vitrine est également de griotte rouge garnie de cuivre noir.
Matière et technique
Matériau : bois
Matériau : amarante
Matériau : bois de rose
Matériau : bois de violette
Matériau : bronze (doré)
Matériau : cuivre
Matériau : Griotte rouge
Matériau : peau = cuir
Matériau : satiné = bois satiné
manivelle pour mécanisme. Marqueterie géométrique. Esprit rocaille tardif.
Décor géométrique de cuve sans fond. Motif de triglyphes, pied cannelé, décor d’encadrement plus austère des fonds géométriques.
Oeben
Chiffonier
v. 1760
LOUVRE
Bureau du roi, conservé à Versailles. 1762/1769. meuble terminé par Jean-Henri Riesener, de son atelier.
Dépôt du Louvre.
Bureau à cylindres, lattes de bois articulées. Invention d’Oeben vraisemblablement. Mécanisme soigné. Tout le meuble se ferme avec une seule clé.
Louis XV = souverain paperassier.
Ligne générale = tradition rocaille mais détail ornemental = pas rocaille, lignée de Boulle et de Cressent, lions sur les chutes, grand médaillon latéral encadré de lauriers.
Plaque de porcelaine = pas d’origine, mise après la Révolution.
Marqueterie de bois figurée. Souligne l’amour des sciences et de l’art de Louis XV.
Grande palme de la traverse rocaille subitement rompue en rubans sobres.
Commode à 2 portes
1762
Marchand : Simon Philippe Poirier
BRVB
Baumhauer
complètement dans le style rocaille.
70 plaques de porcelaine contournées. Fragilité incroyable. Les portes pèsent lourd, refaites au 20e. Monture de bronze doré magnifique typique de BVRB.
Reprise de la commode du V&A. Agrafe en plante de gingembre.
Commode à 2 portes, qui s’ouvrent en zigzag.
Réutilisation de la monture du V&A. Commode placée au Trésor National.
Philadelphie, Museum of Art
Secrétaire à cylindre du Louvre JF Leleu,
1768-1770
membre de l’atelier de l’Oeben. Meuble à décor de plaque de porcelaine.
Le secrétaire est fermé par un cylindre rigide qui repose sur un bureau à lignes courbes muni d'un plateau coulissant et enfermant cinq tiroirs dans la ceinture. Un placage de bois de rose partiellement bordé d'un double filet blanc et noir entoure et met en valeur d'une part la marqueterie du corps supérieur et du revers de la ceinture, d'autre part les plaques de porcelaine des deux côtés du cylindre et des trois faces antérieures de la ceinture.
Sur la grande marqueterie du cylindre (épine-vinette, houx teint en vert, loupe d'érable et buis) se déploie une guirlande de fleurs accrochée à trois patères qui enveloppe au centre un carquois et un flambeau décorés de motifs classiques ; elle est encadrée par un triple filet blanc, noir et blanc. Sur le dessus et le revers du meuble, la marqueterie sur le même fond d'érable consiste en une mosaïque de rosaces d'épine-vinette de bout répartie en huit compartimnents - deux sur le desus, six au revers -, bordés du même triple filet. Les rosaces sont séparées par des bandes de bois de rose soulignées d'un double filet blanc et noir. Le secrétaire est pourvu à l'intérieur d'un casier et de six tiroirs plaqués de bois de rose.
Les vingt-six plaques de porcelaine, de neuf formes différentes, présentent un décor polychrome sur fond blanc bordé de bleu céleste : carquois, flambeau et arc, pris dans une guirlande de fleurs, sur les deux plaques semblables du tiroir central ; fleurs parfois mêlées à des fruits, sur les autres.
Les bronzes sont décorés d'acanthes accompagnées de feuilles de laurier sur les quatre chutes et les deux agrafes des petits côtés.
Même principe que les bureaux d’Oeben pour la forme.
Martin Carlin
Table chiffonnière, d'une paire
1770 / 1775 (3e tiers du XVIIIe siècle = dernier tiers du XVIIIe siècle)
Guéridon circulaire, le dessus et l'entrejmabe semblables en bois de rose, avec galeries ajourées en bronze. Ceinture à un tiroir, ornée de trois plaques rectangulaires de porcelaine de Sèvres à fleurs au naturel sur fond blanc. Trois pieds verticaux, cambrés sous l'entrejambe. Bordures d'encadrement, rosaces, chutes, sabots de bronze doré.
Plaques spécifiques pour une typologie de meubles restreinte. On ne s’amuse à changer tout tous les 4 matins.
M. Carlin
Coffre à bijoux de la duchesse de Mazarin
1774
Précisions origine : Châteaux de Versailles et du Trianon
Livré en 1781
Coffre posé sur une table. Arrière marqueté de porcelaine.
Vocabulaire classicisé.