CS 7 suite (OSKOUR)

 Paire de vases montés, décor émaillé, par Jean Coteau (1740-1812). Multiplication des décors émaillés. 

Vase à montée Daguerre, plus grand marchand de luxe à l’époque. Dominique Daguerre = successeur de Poirier. A droite : Seule la partie bleue = en porcelaine. Le seul truc qui change = la monture en bronze. Décor or sur fond bleu.

Le vase est absolument le même. 

Service à fond bleu à l’antique de Catherine II. Initiale de Catherine II. Elle voulait que toutes les formes soient nouvelles, 1778/80. 

Rafraîchissoir à la collection Wallace. 

Musée de Sèvres pour les tasses. 

Service de Louis XVI, à fond bleu, commande en 1783 un service de 360 pièces. Dernières pièces en porcelaine tendre à Sèvres. Chaque pièce a un décor peint différent. Unicité de chaque pièce. 

A gauche : un rafraîchissoir.

Service de Marie Antoinette, service à frises riches, service à fond blanc.

Pot à oille et plateau “ordinaires” conservés au Louvre. 
1784

Micaud, Jacques-François, père
Leguay l'Aîné, Etienne Henry
De Laroche, Jacques François Louis
Vincent l'Ainé, Henri François
Manufacture de Sèvres

Service "à frise riche en couleurs" commandé par Marie-Antoinette en 1784 à la manufacture de Sèvres.
Le pot à oille de forme circulaire légèrement quadrilobée, est sommé d'un couvercle dont la prise est constitué par un artichaut peint à l'or. Le pot repose sur quatre pieds à enroulements, enrichis de peignés d'or. Il est muni d'anses doubles entrelacées, également rehaussées d'or. Il est orné sur la panse d'un très riche décor exécuté sur un bandeau à fond lie-de-vin qui compend quatre cartouches à bord bleu ou rouge, enrichis d'un rang de perles, qui contiennent des pensées. Les cartouches sont reliés par une frise de roses et de barbeaux. L'ensemble est bordé de perles et de guirlandes de laurier peintes à l'or. Le décor du couvercle, également quadrilobé, est identique à celui de la panse

Le plateau ovale, à ornements en relief rehaussés de peignés d'or, est décoré en son centre d'un grand cartouche ovale à bord bleu contenant un bouquet de roses. L'aile du plateau est ornée de six cartouches identiques, cernés de bleu ou de rouge, contenant également tous des pensées.

Service de Georges III, 

1776 : le chambellan de Hanovre s’adresse à Robert Joseph Auguste (1723-1805), successeurs des Roëttiers, pour un service, destiné à la cour de Hanovre. Électeur de Hanovre à ce moment-là, Georges III, roi d’Angleterre. Georges III ne s’en est jamais servi. Le Louvre en a reçu un nombre important. 

Les deux services sont très suivis au niveau des acquisitions. 

Bcp de pièces au Louvre.

Terrines et pots à oille. Comparaison avec Orloff, plus pesant et démonstratif, ici on revoit des thèmes plus charmants, enfants etc. Rinceaux d’acanthe qui se déploient sur la face.

Couvre-plat
Service de Georges III

Candélabres : ici figures féminines en caryatides. Motif de fleurons qui viennent dessiner les branches. Ambiance délicate.
Service de Georges III

Commode de Louis XV pour Versailles par Jean-Henri Riesener ( 1734-1806)

Conservée à Chantilly, musée Condé. Taille importante car miroir de la chambre de Louis XV = très grand. Parure de bronze exceptionnelle, monumentalité. Panneau central s’évasant vers le bas = caractéristique de Riesener. Thème de centrer une commode sur un motif, pas nouveau. 

Les croisillons vont devenir typique de Riesener. Pieds de feuillages. 

Formes trapézoïdale : vient des pattes de lion des façades de Boulle ? Ptet.

Secrétaire de la duchesse de Provence

1773
Riesener

Riesener reste fidèle au bureau livré pour Louis XV. Belle marqueterie de fleur. On retrouve ce motif du panneau central trapézoïdal. Motifs de croisillons plus proches que ceux exécutés par Leleu dans les 1770.

Secrétaire du Comte de Provence
Riesener

Secrétaire à cylindre de la reine Marie-Antoinette aux Tuileries

vers 1784

Riesener, Jean-Henri, Atelier de

Lieu de création : Paris

Bâti de chêne et de sapin. Placage de sycomore, d’amarante et de bois de rose ; marqueterie de bois polychromes.
Garniture de quatre bas-reliefs de bronze doré : la Musique (deux fois), la Peinture et la Sculpture, trophée de marqueterie sur le cylindre : attributs de la Poésie.

Secrétaire
Fontainebleau

Plaques de nacre

Riesener

Petit appartement des Tuileries pour Marie Antoinette ; 

Jeu de guirlande, nœud rubané.

Commode de la Chambre de Marie-Antoinette à Marly

1782

Riesener, Jean-Henri
Gouthière, Pierre, Attribué à

Marqueterie, bronzes dorés et marbre blanc. Cinq tiroirs, dessus mouluré en marbre blanc.
Epoque Louis XVI. Estampillée J. H. Riesener, bronzes attribués à Gouthière.

Commode du prince Louis V Joseph de Bourbon-Condé. 
Riesener
1786

Mobilier d’acajou du salon des Nobles de la reine à Versailles. 3 commodes à la base (?) et une encoignure. Pièce principale d’apparat.

Commode aux rinceaux, salon des jeux à Fontainebleau. Présenté alternativement en Louis XVI ou Empire.
v. 1784

Faisceau des licteurs.

Commode aux chiffres de la reine salon des jeux à Compiègne

Commode pour la chambre de Louis XVI à Compiègne
Collections du Louvre, conservée à Versailles

1786

Stöckel, Joseph, Atelier de
Benneman, Guillaume, Participation

Commode par Stockël et transformée par Guillaume Benneman.
Bâti de chêne ; placage d'acajou, de bois de rose et d'amarante ; bronze doré ; marbre blanc.

G. Bellmann
Commode livrée pour l’intendant du garde meuble, Marc Antoine Thierry de Ville D'avray. Appartement de l’hôtel de la Marine actuellement. 

Type qui va avoir un grand succès, panneaux rectangulaires très simples. Gabarit d’une grande simplicité. 

Serre-bijoux de Marie-Antoinette

1787

Schwerdfeger, Ferdinand

Serre-bijoux de Marie-Antoinette. Acajou, incrustations de nacre, peintures sous verre, plaque de porcelaine ; bronzes dorés.

Riesener
Commode au MET à NYC.
après 1781

Frise avec le chiffre de Marie Antoinette au centre. 

Style rectiligne, avec décor dont on a tenté l’asymétrie. 

Adam Weisweiler (1746-1820)

Successeur de Carlin, de marchand mercier.

1784 : grand secrétaire en cabinet,

collection américaine

Continuité de Carlin, colonnettes dans les angles, bcp de travail dans les entretoises. Meubles exécutés par Weisweiler.

Boîte pour pot de chambre.

Collections du Louvre, marque de Etienne Levasseur, livraison par Daguerre, même motif de bronze 

Commode du comte d'Artois

1770 / 1775 (2e moitié du XVIIIe siècle)

Levasseur, Etienne, Atelier de

Livrée pour la Chambre à coucher de l'appartement du rez-de-chaussée du comte d'Artois au palais du Temple à Paris par le marchand-mercier Julliot en 1777

Levasseur
Commode transformée en secrétaire à abattant.
Se trouvait chez le comte de Vaudreuil (1740-1817)

Récupération d’un panneau de table. Structure générale qui évoque le mobilier de Garnier. 1770/80.

Estampille de Philippe Claude Montigny (1734-1800) – ébéniste – maîtrise obtenue le 29 janvier 1766

Commode de Martin Carlin. Panneau central très important, floraison de meuble très spectaculaire, revêtu de panneaux de pierre dure. Travail de mixage des éléments de meubles. 

Pierre de Florence ou des Gobelins ?

Commode de Du Barry

Secrétaire en cabinet, de Du Barry

A gauche ; Versailles, pour le bon ami de Dubarry

v. 1780

Georges Jacob (1739-1814)

Ensemble de chaises dit à la turc, cabinet turc du palais du Temple. Garniture textile très riche. 

Jean Baptiste Claude Sénet (1748-1803)

gauche ; boudoir dans les appartements intérieurs de la reine à Versailles, pied en carquois.

droite ; st cloud, salon des toilettes. Pied en chapiteau ionique. 

a gauche :

Fauteuil à aigles, d'un ensemble de trois (avec OA 6639 et OA 6640)

vers 1787

Régnier, Louis-Alexandre
Louis-François Chatard
Hauré
Sené, Jean-Baptiste Claude, Atelier de

Lieu de création : Paris

a droite :

Fauteuil, d'un ensemble de trois fauteuils et trois chaises en demi cabriolet (OA 9452 A à OA 9452 F)

vers 1787

Nicolas-François Vallois
Hauré
Régnier, Louis-Alexandre
Sené, Jean-Baptiste Claude, Atelier de

En bois doré et sculpté, en demi-cabriolet. Dossiers à décor de rosaces ; colonnettes à chapiteaux ioniques, guirlandes de fleurs et pommes de pins au sommet ; accotoirs en balustres et de guirlandes de perles ; ceinture à décor entrelacé ; pieds à cannelures torses et chapiteaux fleuris.
Garniture de moire bleure moderne.

Jacob : mobilier polychrome du Trianon.

Mobilier de la marquise de Marboeuf. Style chinois. Succession de bâtons rompus, pied qui chasse à l’arrière ; plus anglais. 

Accotoir en forme de lyre.

Pierre Gouthière (1732-1813) est un ciseleur-doreur français du XVIII siècle.

paire de bras à cinq lumières pour la duchesse de Mazarin. Décor à fleurs de pavot, ciselure fine, de qualité. Renommé dans l’Europe entière.

Exécutés en 1781 par Pierre Gouthière d'après François Joseph Bélanger pour le grand Salon de la duchesse de Mazarin (1735-1781),

à cinq branches en forme de fleurs de pavots avec les feuillages et les boutons noués par un ruban autour d'un carquois orné, dans sa partie supérieure d'entrelacs et de fleurons.

A droite :

Urne-cassolette à anses à sirène et faunesse

vers 1775

Gouthière, Pierre
Bélanger, François-Joseph, D'après

Ronde, en serpentin antique, montée en bronze doré et ciselé ; socle rond à moulures ; anses formées par une sirène et une faunesse drapées tenant une guirlande de myrte ; gorge à feuilles ; frises à godrons et à chutes ; couvercle surmonté d'un bouton à feuilles et à graine.

A gauche :

Urne à anses à têtes de boucs

vers 1780

Gouthière, Pierre
Bélanger, François-Joseph, D'après

Sur les côtés de la panse hémisphérique sont posées deux anses de bronze doré représentant deux têtes de bélier dont les cornes se prolongent sur le col rétréci et mouluré. Une frise de rinceaux feuillagés, rapportée et ciselée à jour en bronze doré, entoure horizontalement l'objet, dont le couvercle bombé est surmonté dune grappe de raisin en bronze doré. Pied circulaire et mouluré, serti de bronze.

Vases montés en céladon. 

Objets de la vente de d’Aumont, achetés pour la reine. 

Coupe en jaspe.

Chenets pour la reine, chenets au dromadaire, boudoir turc de Marie Antoinette à Fontainebleau.

Fontaine en bleu céleste, bouteille en laque à la marquise de Pompadour puis duchesse de Mazarin, écritoire et petit kiosque avec des objets hétéroclites.

piédestal en jaspe rouge, avec anneau supérieur en jade. En 1848 : perte de la coupe en jade avec figure de sirène, voir dessin préparatoire.