Programma francese

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69 Terms

1
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Courants disciplinaires

  • Historico-génétique: étude de l'évolution, du classement et de la disparition des langues.

  • Linguistique: étude de la langue (phonologie, syntaxe, sémantique, lexicologie).

  • Étude du discours: analyse du discours, analyse textuelle, sémiotique, rhétorique.

  • Sociolinguistique: étude des normes sociales d'usage de la langue

2
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signe

un système de signification. Il comporte une forme (plan d'expression, perceptible) et un sens (plan de contenu). La signification est la relation entre les deux.

Les mots sont des signes linguistiques, intentionnels et culturellement codifiés, donc des symboles d'un type particulier. Le lien entre leur signifiant (forme sonore/écrite) et leur signifié (concept) est arbitraire (immotivé)

3
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Types de Signes de Peirce

  1. Icône: relation basée sur la ressemblance formelle; intentionnelle (ex. art figuratif, diagrammes);

  2. Indice ou syntôme: relation basée sur la proximité naturelle entre cause et effet; non intentionnelle (ex. éternuement -> rhume, empreintes);

  3. Symbole: Relation conventionnelle, culturellement codifiée ; intentionnelle (ex. couleur noire pour le deuil, feu rouge pour stop).

  4. Signes linguistiques: arbitraires et intentionelle. Ils sont des entités à deux faces, nomme pas Sassure signifé, la manifestation formelle, et signifiant, la representation mentale d’une chose. Le referent c’est leur corrélat dans la realité

4
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Meillet

a souligné quatre principes du changement linguistique:

  • Loi phonétique : Évolution régulière des sons.

  • Analogie : Uniformisation du système par réduction des formes déviantes.

  • Emprunt : Introduction d'éléments nouveaux d'autres langues.

  • Structure de la société : La langue est un fait social et historique, produit de l'esprit collectif.

5
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Approches Synchronique et Diachronique

Saussure a privilégié l'approche synchronique, étudiant la langue à un moment donné (ex. français du XXIe siècle).

La linguistique diachronique examine le passage d'un état de langue à un autre (ex. latin vulgaire au très ancien français).

6
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Martinet

a mis en évidence la double articulation de la langue : les mots (unités de 1ère articulation) sont associés pour former des phrases, et les sons (unités de 2ème articulation) pour former des mots.

Cela permet une "utilisation infinie de moyens finis".

7
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Langue vs. Parole

  1. Système abstrait, conventionelle et structuré de règles et de conventions partagées par une communauté linguistique. Elle est sociale, stable et homogène;

  2. Acte individuel d'utilisation de la langue. C'est la réalisation concrète et variable de la langue par un locuteur particulier dans une situation de communication spécifique. Elle est individuelle, variable et hétérogène.

8
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variation linguistique

  1. diastratique: la variation de la langue en fonction de la structuration sociale. Elle se manifeste par des différences de langage entre groupes sociaux:

    1. sociolect;

    2. argot;

  2. diatopique: la variation de la langue en fonction du lieu ou de la zone de provenance:

    1. dialect, parlé et écrit;

    2. patois, essentiellement oral;

  3. diaphasique: différences de langage liées au contexte, à la situation de communication, ou au registre. C'est le style ou le niveau de langue que l'on adopte en fonction de la personne à qui l'on parle, du lieu, du sujet, et de l'objectif de la communication.

    1. argot;

    2. idiolecte

9
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Niveaux d'Analyse Linguistique

  • Phonologie : Système des sons distinctifs (phonèmes).

  • Syntaxe : Structure de la phrase.

  • Lexique : Signification et structure interne des mots (morphèmes).

10
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Déictiques

des éléments linguistiques (pronoms, adverbes, adjectifs) qui ancrent le discours dans la réalité de la situation d'énonciation (personne, lieu, temps).

Leur sens dépend du contexte précis et ils peuvent être spatio temporels ou personells.

11
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Plans d'Énonciation

  • embrayé: ancré dans l'actualité des locuteurs;

  • non embrayé: l'énonciateur n'intervient pas, les événements semblent se raconter d'eux-mêmes (verbes au passé simple, formes impersonnelles)

12
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Modalités

  • interne (d'énonciation): rapport entre l'énonciateur et l'interlocuteur Elle peut être:

    • assertion, ex. il pleut;

    • interrogation, ex. pourqoi?

    • injonction, ex Vienne!

  • externe (d'énoncé): rappport entre l’énonciateur et le contenu. Elle peut etre:

    • boulique, ex. Je veux aller au cinéma;

    • déontique, ex. Il faut que tu viennes;

    • aléthique, ex. Il peut venir;

    • épistémique, exprime le degré de certitude/incertitude. Ex. La situation est grave

    • évaluative, ex. c'est magnifique;

    • autonymiques, utilise la réflexivité de la langue pour commenter les mots (ex. "soi-disant").

13
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Polyphonie

(plusieurs voix) se manifeste par

  1. les citations;

  2. les allusions (intertextualité);

  3. l'ironie (dire le contraire de ce que l'on pense);

  4. la négation polémique (réfutation d'un discours d'autrui).

14
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Cachez ce salut nazi que je ne saurais voir

Wagener alyse le geste d'Elon Musk, utilisant l'intertextualité en citant une phrase de la pièce Le Tartuffe ou l’Imposteur (1669) de Molière.

Le texte est très polyphonique (citations, ironie, dénégation). Wagener argumente que le geste de Musk est inquiétant, tout comme les atténuations médiatiques. Il utilise l'analogie et les références au "point Godwin" et au "point 1984" (Orwell) pour dénoncer la manipulation du langage.

L’article installe une relation avec l’interlocuteur par l’adoption de différentes modalités internes: assertions, exhortations et questions et avec le contenu par les modalités externes: hélas, il ne faut pas tromper, je ne voudrais formuler d’hypothéses

15
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Phonologie vs. Phonétique

  1. étudie les systèmes de sons distinctifs (phonèmes) d'une langue;

  2. s'intéresse aux sons concrets.

Tous les phonèmes sont des sons, mais seuls ceux qui créent des différences de sens sont des phonèmes (ex. /t/ vs /v/ dans "terre" vs "verre").

16
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Pidgin et Créole

  1. est un système de communication limité pour des groupes n'ayant pas de langue commune.

  2. est une nouvelle langue mixte, développée à partir d'un pidgin, devenue vernaculaire avec des ressources linguistiques étendues.

17
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Mot et Morphème

  1. l'unité intuitive du langage, mais ambiguë (graphie, homophones);

  2. la plus petite unité de signification.

18
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Types de Morphèmes

  • lexicaux : Véhiculent des concepts, liste ouverte.

  • grammaticaux : Indiquent les relations avec d'autres éléments, liste fermée.

  • dérivationnels : Créent de nouvelles unités lexicales (ex. chant -> chanteur).

  • flexionnels : Indiquent des rapports grammaticaux (genre, nombre, temps) sans créer de nouveau mot (ex. petits enfants).

19
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praxématique

étudie le sens en contexte, dépendant des inférences culturelles.

Le praxème est un signe qui contient un "programme d'action", influençant la perception et l'action (ex. "vide" pour une citerne d'essence).

20
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Nomination

c'est prendre des engagements discursifs et imposer un point de vue.
Elle est dialogique : elle entre en interaction avec d'autres discours (antérieurs ou anticipés). Les praxèmes sont « l'arène des luttes sociales »

21
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preuves rhétoriques (Arisotle)

  • Logos : Raisonnements logiques.

  • Ethos : Image morale de l'orateur (crédibilité).

  • Pathos : Émotions suscitées chez l'auditoire.

22
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Genres Rhétoriques (Aristotle)

  1. Délibératif: arguments pour une décision (ex. débat politique).

  2. Judiciaire: accuse ou défend au tribunal.

  3. Épidictique: vise à louer ou blâmer une personne, un événement ou une chose afin de rassembler une communauté, de renforcer des liens d'appartenance et d'identification, et de partager des valeurs communes

23
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auditoire

La présence de l'auditoire est marquée par les déictiques personnels (vous) et l'image que l'orateur lui présente.

  • Auditoire homogène : Perçu comme un tout indivisible partageant les mêmes valeurs.

  • Auditoire composite : Travaillé par des opinions divergentes, incluant diverses composantes sociales.

24
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Charaudeau

distingue quatre types de vocalité politique:

  1. Le "bien parler": èlégant, cultivé, mais potentiellement perçu comme artificiel.

  2. Le "parler fort": èvoque la puissance, l'énergie, avec des propos parfois transgressifs.

  3. Le "parler tranquille": renvoie à la force d'âme, à l'assurance, avec un débit lent et un ton modéré, mais potentiellement paternaliste.

  4. Le "parler local": ancrage géographique et sociolectal, créant une proximité et authenticité.

25
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dialect et langue

  • Un dialecte est une forme particulière d'une langue, sans statut institutionnel, souvent proche d'autres créoles.

  • Une langue est un dialecte avec une institution scolaire et une armée

26
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Antiphonie

Pratique systématique, due aux sophistes, de la mise en opposition des discours. Tout argument peut être renversé, et à tout discours répond un contre-discours provenant d'un autre point de vue (ex. responsabilité du lanceur de javelot vs. responsabilité de la victime). Cette procédure correspond à une définition de la justice démocratique.

27
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paradoxe

rend évidente l'autonomie du langage par rapport à la réalité, choquant le sens commun. Il éveille la pensée en montrant comment une conclusion absurde peut dériver de prémisses vraies, ce qui a été à l'origine des réflexions d'Aristote sur la validité du syllogisme

28
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Dialectique

Forme de dialogue raisonné, mené selon des règles précises par un proposant et un opposant devant un public.

Pour les sophistes, l'interaction langagière était l'ultime réalité des rapports sociaux. Cependant, pour Platon, cette interaction n'était pas une recherche de la vérité mais une joute verbale

29
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Étapes de production d'un discours argumenté

  1. argumentative (invention) : Recherche d'arguments pertinents;

  2. textuelle (disposition) : Organisation et mise en ordre des arguments;

  3. linguistique (élocution) : Mise en mots et en phrases de l'argumentation;

  4. mémorisation du discours;

  5. action (prononcer le discours devant un public)

30
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Structure du Discours Judiciaire

  1. l'introduction (exorde),

  2. narration des faits (du point de vue d'une partie), développant l'argumentation et la réfutation des positions adverses,

  3. conclusion (péroraison) récapitulant les points essentiels.

Narration et argumentation sont coorientées vers la même conclusion.

31
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activités argumentation

  1. une activité linguistique s'accompagnant d'une activité de pensée (abordée par les sciences du langage),

  2. activité de pensée qui laisse des traces dans le discours (abordée par la logique et les sciences cognitives).

32
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Argumentation: approche normative

Elle autorise une critique des phénomènes argumentatifs; elle permet de distinguer de bonnes et de mauvaises argumentation.

Il y a deux normes qui peuvent etre imposées au discours:

  1. l’efficacité: le discours bien argomenté est celui qui fait bien faire. Soulignons qu’il s’agit de faire, et non pas de faire croire. Pour cette argumentation, argumenter, c’est influencer. C’est celle des publicitaires et des politiciens;

  2. la verité, l’argumentation assure la conservation et la découverte du vrai. C’est le vaste domaine de l’argumentation dans les sciences. Ce programme de recherche sera poursuivi dans le cadre d’une logique non-formelle

33
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étaps du dialogue argumentatif

  1. proposition, le locuteur produit un discours minimal exprimant un point de vue;

  2. opposition, l’interlocuteur met en doute la proposition avancée et lui oppose un contre-discours. Il n'en peut y voir argumentation que s’il u a désaccord sur une position;

  3. question, la proposition est problématisée, il s’en dégage le thème du débat;

  4. arguments, le proposant peut défendre son point de vue en s’appuyant sur des faits susceptibles de lui donner raison. Il va enchainer sur la question un en présentant un certain nombre de données justifiant la proposition;

34
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Toulmin

il a crée un schéma qui permet de traiter globalement les éléments d'une cellule argumentative, incluant:

  1. Donnée,

  2. Loi de passage (Garantie),

  3. Conclusion,

  4. Réserve (condition de non-application de la conclusion).

35
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definition argumentation

Une opération qui prend appui sur un énoncé assuré (argument) pour atteindre un énoncé moins assuré (conclusion).

Argumenter, c'est adresser à un interlocuteur une bonne raison pour lui faire admettre une conclusion. Elle peut inclure des techniques conscientes ou inconscientes de légitimation des croyances et comportements, influençant aussi le non-verbal et le psychologique.

36
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loi de passage

une règle qui a pour fonction de transfèrer à la conclusion l'agrément accordé à l'argument.

Elle suppose un "saut" ou une différence de niveau, car la conclusion est moins assurée mais dit "plus" que l'argument.

Elle est un postulat fondamental de l'argumentation discursive, souvent implicite, exprimant une vérité générale ou un "lieu commun" admis dans la communauté de parole

37
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formes linguistiques des énoncés

  1. constative, indicatif présent, ex. "Les choses sont certainement ainsi;

  2. injonctive (impératif, ex. "Faisons donc ceci!)

38
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réfutation vs objection

  1. quand une propostition est montrée comme fausse. Elle prétende clore le dialogue;

  2. quand on fait appel à une reponse, donc à la continuation du dialogue

39
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syllogisme

un discours composé de trois énoncés: deux prémisses et une conclusion. Chacun des prémisses a un terme en commun avec l’autre et un terme en commun avec la conclusion.

Ex. Les animaux sont mortels.

Les hommes sont des animaux.
Donc les hommes sont mortels.

40
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paralogisme

une argumentation fallacieuse qui ne respecte pas une des règles assurant la validité du syllogisme (mais le non-respect ne doit pas etre évident).

41
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sophisme

toute la distinction entre sophisme et paralogisme repose sur la question de l’attribution des intentions: le paralogisme est à coté de l’erreur; le sophisme est un paralogisme servant les intéret de son auteur.

Un paralogisme se repère dans le dialogue ou le monologue, une sophisme forcément dans le dialogue

42
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paralogismes classiques

  1. d’ambiguité: causé par l'ambiguïté du langage naturel (mots flous, plusieurs sens pour un même mot). La présence d'un terme ambigu dans un syllogisme invalide la conclusion;

  2. de déduction: caractérisé par un mode défectueux d'enchaînement des énoncés, où la déduction est défaillante

43
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Typologie d’argumentation de Perelman et Olbrechts-Tyteca

  1. quasi logiques: proches des raisonnement formels, mais différents d’eux en ce que’elles sont non contraignantes. Leur definition rappelle cela des paralogismes.

  2. basées sur la structure du réel: elles exploitent une relation reconnue comme existante entre les choses. Cette catégorie regroupe des argumentations sur la cause, sur la personne;

  3. liasons qui fondent la structure du réel: l’exemple, l’analogie, le modèle

44
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relation de cause dans l’argumentation

La language n’offre pour définir la cause que des notions d’une complexité au moins égale.

Il faut distinguer

  1. les argumentations établissant une relation causale, comme l’hypothese de Semmelweis sur la fièvre puerpérale. Avec des experiments, il a trouvé un moyen de casser la chaîne causale à l'origine des décès.

    La méthode d’argumentation se confond ici avec la méthode scientifique elle-meme.

  2. les argumentatons exploitant une relation causale tendent à utiliser une relation causale déjà présupposée (admise ou connue) pour soutenir une conclusion. La loi causale joue ici le rôle de la loi de passage.

45
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constructions fautives

  1. le poids des choses, les contraintes extérieures sont présentées comme déterminant absolument une décision, ramenant les indéterminations du monde politique aux déterminations du monde physique. Ex: "Ce qui se passe dans le monde nous contraint à agir ainsi";

  2. la pente glissante, une action ne peut être entreprise car elle entraînerait nécessairement une série d'autres actions, sans limite, vers un résultat négatif. Ex: "Si vous commencez, vous ne saurez plus où vous arrêter";

  3. indicielle, semblable à celle d'un détective, elle reconstitue un scénario ou parvient à une conclusion à partir de l'accumulation de détails ou d'indices ex: des tickets de cinéma et des films sentimentaux pour conclure que quelqu'un est amoureux

46
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types d’analogie

  1. le precedent, les jugements sont rendus dans le contexte des jugement passés, concernant des cas de même type;

  2. les grands analogues dans l’argumentation politique. Certains événements jouent le rôle de parangon. Par exemple, le Viêtnam est pour les americains le parangon pour discuter de possibles interventions à l’étranger;

  3. argumentation morale dont efficacité repose sur des mècanismrs psychologiques d’identification, ou aussi l’argument pour représailles comme “œil pour œil”.

47
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généralisation hâtive

un type de paralogisme. C'est une argumentation non valide qui consiste à tirer une conclusion générale à partir d'une expérience isolée ou d'un échantillon trop limité pour être pertinent.

Ex. Cette Japonaise est rousse, donc les japonaises sont rousses

48
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argumentation par definition

  1. définition de la notion (N) : On commence par définir une notion (N) au moyen d'une série de traits distinctifs. Cette définition peut se faire par:

    • des conditions nécessaires et suffisantes:

    • analogie avec des représentants prototypiques de la catégorie;

  2. analyse d’un être particulier (X): On se demande si un être particulier (X) appartient à cette catégorie définie;

  3. confrontation des caractéristiques: On confronte les caractéristiques de l'être X aux exigences de la définition établie;

  4. conclusion: Sur cette base, on décide si cet être particulier correspond ou non aux exigences de la définition, et on l'admet ou non comme un N

49
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Hjelmslev

voit la langue comme un prisme qui découpe la réalité , et les mots d'une langue n'ont pas de correspondants exacts dans une autre.

La structuration du monde par le langage est culturellement variable.

Chaque langue découpe differémment l’espace semique (du sens), par exemple le mot bois en français correspond à plusieurs mots italiennes.

50
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Types de Paralogismes

Constructions fautives :

  • Pétition de principe (tautologie) : Utiliser la conclusion comme prémisse;

  • Fausse analogie : Comparer des situations incomparables;

  • Fausse cause : Prétendre qu'un événement est la conséquence directe d'un autre parce qu'il s'est produit après

Options lacunaires :

  • Faux dilemme;

  • L'homme de paille : Caricaturer la thèse de l'adversaire;

  • La pente glissante : Abus de la relation cause-effet.

Prémisses contestables :

  • Argument par l'étymologie;

  • Appel à la majorité : Prétendre qu'une position est bonne car partagée par la majorité

51
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argumentation hologramme

une argumentation, qui serait idéalement composée de deux énoncés distincts (un argument et une conclusion), est complètement englobée dans un seul mot ou une désignation.

Ce procédé, souvent par nominalisation (transformer un verbe en nom d'agent, ex. "insulter" -> "l'insulteur"), permet de faire référence à une personne sous le seul angle d'une action occasionnelle, intégrant ainsi la raison de la condamnation dans la description même.

52
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théorie de l’argumentation dans la langue

il y a une conception quasi spatiale du sens: le sens d’un mot n’est pas rechercé dans un correspondance avec une réalité, physique ou mentale, mais doit être vu comme une direction: ce que je veux dire, c’est ce vers quoi j’oriente.
Les significations ne sont pas “dans” les mots, mais dans les cadres discoursifs préformés par ces mots et projetés sur la enchaînement du discours: c’est en ce sens que signifier signifie argumenter

53
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connecteur

un mot de liason et d’orientation qui articule les informations et les argumentations d’un texte.

  1. mais, expression d’une opposition, dans la construction global “A, mais B” ce connecteur vise la même conclusion de B.

  2. justement, un opérateur exemplaire de l’’opération de retournement qui est à la base du rapport argomentatif. Il laisse entendre que les faits invoqués par l’adversaire plaident non pas ppour sa propre conclusion, mais bien pour la conclusion opposée

54
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autorité citée

  1. autorité purement linguistique, tout locuteur disant “Je promet de venir” a promis de venir: on a affaire à un énoncé performatif;

  2. autorité de droit, investi d’une autorité précise et limitée par une institution sociale;

  3. accès privilégié à l’information, énoncés qui expriment ses propres états intérieurs. Ex. J’ai mal au ventre;

  4. témoignage, le témoine demande à être cru sur la base de sa position vis-à-vis l’événement qu’il rapporte

55
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propriétes du technodiscours

  1. imprévisibilité, en partie et/ou mis en forme par des programmes et des algorithmes, un exemple de cette propriété c’est la viralité;

  2. augmentation, une énonciation unique mais avec identification des différent énonciateurs;

  3. compositionalité: multisemioticité, image, texte;

  4. délinéarisation par les liens qui dirigent le texte source et son lecteur vers une autre discours;

  5. relationalité avec les appareil et les scripteurs;

  6. investigabilité, trouvables et collectables pour d’éventuelles mises en circulation: citations, (ré)utilisations, remises en jeu, etc…

56
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caractérisitiques du langage humaine

  1. capacité d’abstraction;

  2. double articulation;

  3. infinie creativité;

  4. arbitraire du signe linguistique;

  5. caractér social et historique

57
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axe paradigmatique et syntaxique

  1. rapport associatif in absentia: sélection d’un mot en fonction de la forme du signifiant; des règles de la grammaire, du sens (à l’intérieur d’un même champ sémantique):

  2. rapport syntagmatique in presentia: agencements en fonction des règles du système. Par exemple, SVO, structure Sujet-Verb-Objet

58
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semantique: approche structurale et sémiotique

  1. La signification (le concept) dépend de la valeur oppositionnelle du signe dans le système lexical (tigre vs. lion). Approche interne. Sassure;

  2. La signification du signe se rattache à un objet du monde (le référent) par l’intermédiaire d’un concept. Un concept contient toutes les informations qui permettent d’identifier et de désigner une entité du monde. Approche externe.

Référent mais pas de concept: nome propres;

Référent seulement compris dans le contexte: déictiques

59
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Wittig

Le pronom français « on » est un pronom à la troisième personne du singulier qui neutralise les oppositions de genre et de nombre. Il se réfère à un sujet humain indéterminé, avec sa valeur spécifique déterminée par le contexte. Il peut se substituer à "nous" (nous) et prendre un accord pluriel. "On" peut également être utilisé pour éviter la deuxième personne ou dans les questions rhétoriques.

L'autrice a exploré "on" dans son roman L’Opoponax comme une clé pour accéder à une langue libre de contraintes de genre, permettant à l’expérience unique de chaque locuteur de réorganiser le monde selon leur perspective. Elle soutient que les pronoms personnels et impersonnels sont au cœur de son travail, et qu’en les manipulant, le genre peut être remis en question ou même rendu obsolète dans la langue.

60
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induction et déduction

  1. de cas particulier au principe général, à partir d’un fait concret on généralise. Si on ne dispose que d’un seul cas, on a affaire à un exemple;

  2. processus inverse, qui permet de conclure (déduire) une affirmation à partir d'hypothèse, de prémisses générales ou d’un cadre théories: les conclusions résultent formellement de ces prémisses ou de cette théorie. C’est la procédure mise en œuvre par le syllogisme

61
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enthymème

syllogisme abrégé, qui se fonde sur l’implicite

62
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petite phrase

concise, qui a de mordant. L'anaphorisation du discours, c’est-à-dire transformer d’un texte plus ample à un aphorisme.

La réduction d’un texte particulier à un aphorisme représentatif

63
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Barthes

  • Position sur la sémiologie: c’est le contraire de Sassure qui voyait la linguistique comme une partie de la sémiologie. Pour lui, tout passait par le verbal, surtout la compréhension du sens.

  • Pouvoir de la langue: il a une vision critique et puissante du langage, affirmant que « Parler ce n’est pas communiquer, c’est assujettir ». Cette idée souligne que la langue est un lieu de lutte sociale

64
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Benveniste

  • Définition de l'Énonciation: pour lui toute énonciation suppose un locuteur et un auditeur, et chez le premier l’intention d’influencer l’autre en quelque manière.

  • Efficacité de la parole: il a insisté sur l'importance des circonstances d'énonciation pour l'efficacité des propos: sans l'autorité requise, une déclaration comme “Je décrète la mobilisation générale” n'est qu'une clameur inane, enfantillage ou démence.

65
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locution

un groupe de mots relativement stable ayant la même fonction qu'un mot. C'est une unité inscrite dans la mémoire du sujet parlant et qui peut être reproduite telle quelle.

La locution peut devenir un cliché littéraire, c'est-à-dire une expression recherchée de provenance littéraire qui est devenue habituelle voire banale à force d'être répétée. L'exemple donné est la suite « cachez ce... que je ne saurais voir » du Tartuffe de Molière.

66
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maximes de Grice

  1. loi de coopération: en tentant généralement d’être véridique, informatif, pertinent, clair pour réussir la communication;

  2. Maxime de la quantité: que votre contribution contienne autant d'information qu'il est requis;

  3. Maxime de la qualité: que votre contribution soit véridique;

  4. Maxime de la modalité: soyez clair;

  5. Maxime de la pertinence: parlez à propos

67
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Processus de formation des mots

  1. Affixation: exemples détaillés de préfixes (anti-, pro-, co-) et suffixes (-ette, -cide, -phobie, -ité, -age, -isme);

  2. Composition savante: utilise des formes latines et grecques (fractolexèmes) comme "télé-", "logo-", "narco-", "cyber-";

  3. Mot-valise: processus par enchâssement partiel de deux unités lexicales avec superposition syllabique (ex. "gangsterroriste");

  4. Acronyme vs. Sigle: distinction sur la prononciation;

  5. Troncation: apocope (fin du mot) ou aphérèse (début du mot).

68
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actes locutoire, illocutoire et perlocutoire

  1. simplement dire quelque chose, produire un énoncé avec un sens;

  2. l’acte réalisé par l’énonciation;

  3. la conséquence de l’acte

69
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Austin et Searle

ils distinguent cinque catégories des actes linguistique:

  1. déclaratifs: actes juridiques. Ex. condamner, décréter;

  2. directifs: ordres et jugements. Ex. commander, pardonner;

  3. expressifs: expriment une attitude. Ex. s’excuser, remercier;

  4. représentatifs: engagent le locuteur sur la vérité. Ex. affirmer, remarquer