Indépendance et coopération - Ch.3

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Chapitre n°3

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Introduction indépendance & coopération

  • 1963 - Inspection générale des colonies mènent un audit sur la fonction politique et publique au Tchad = Majorité de français pourvoir les postes du fait de l’aide matérielle et personnel 

  • Economie du Tchad repose sur le Franc CFA 

  • Pourtant en 1960 - Passage au nouveau franc en France 

=> 1 Franc CFA = 2 Centimes de nouveau franc + Inflation 

  • 1962 - Mise en place du parti unique + Elimination de l’opposition = Absence de démocratie = Accepté par la France car veut conserver de bonnes relations 

  • F. Tombalbaye accuse les français d'être responsable des divisions entre le sud et le nord de part la création de l’état Tchadien 

  • Le sud  a accepté le système français - donc la scolarisation - à partir de 1960 : accède à des postes à responsabilité 

  • Le nord a refusé le système car risque de déculturation : seulement les fils d’esclaves vont à l’école 

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Révolte à Mangalmé en 1965

  • Révolte fiscale suite à des détournements de l’impot par capitation 

  • Lié à l’absence de contrôle des cadres 

  • Mangalmé : situé dans le Guéra au centre du Tchad 

  • Destitution chefs locaux accuser de détouner de l’argent et d’opprésser les musulmans 

  • Attaques des postes administratifs 

  • Répression importantes environ 500 morts 

  • Révolte se cristallise et fonde le FROLINAT

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Nord du Tchad : Bankou - Ennedi - Tibesti ou le BET

  • Après l’indépendance reste administrer par la France sous demande de F. Tombalbaye du fait du manque de moyen face à la surface à couvrir 

  • 1er Janvier 1965 - Passage à des cadres tchadiens du sud 

  • Double mépris : anciens esclaves étaient au sud + absence de légitimité militaire 

  • Volonté de réforme du système juridique en supprimant la coutume de compensation et la Dia 

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1969 - Intervention de la France sous couvert de réformes administratives

Mise en place de service de renseignement avec à sa tete Camille Gouvernec

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Création du FROLINAT

  • Se fonde au Soudan car musulman + frontalier 

  • Crée par Ibraim Abatcha : homme politique du Nord jusqu’en 1962 qui meurt en 1968

  • Se concentre dans le centre du pays 

  • Islamisme + Socialisme + Nationalisme = dénoncer par la France

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Rébellion du Tibestie

  • Raisons symbolique et fiscale qui se rallie au FROLINAT 

  • Fondation des Forces Arlées du Nord - FAN + d’un conseil de coopération = indépendance du FROLINAT  et refus du chef : Abba Siddick

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1966 - 1e Opération militaire du FROLINAT dans le centre

  • 1967 - Intensification des combats dans le Wallaye au Tibestie 

  • Population mal armée : quelques diziaines de fusils italiens d’avant WW2 

  • Effondrement étatique du BET à partir de 1968 

  • Augmentation de la répréssion contre les musulmans et les populations du Nord par F. Tombalbaye

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Appel au secours de la France en vertue des accords de coopération de 1960

  • Août 1968 - Déploiement de petits contingents français dans le BET pour de l’appuis logistique 

  • Permet le replis des garnisons de la Bande d’Aozou mais dispersion des rebelles

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Bande d’Aozou - l’extrême Nord du Tchad

  • 1935 - Négociations entre P. Laval et B. Mussolini - Bande D’Aozou lui est cédé mais sans ratification du traité par la France

  • 1967 - Libye réclame ce territoire à nouveau

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Reprise du contrôle par F. Tombalbaye

  • Gagne les élections de 1969 

  • Continue et intensifie sa purge 

  • OPEX Limousin à partir de 1969 avec la légion étrangère et les troupes engagées de Marine // C. De Gaulle prépare le référendum sur la régionalisation

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Contexte général : indépendance et construction de l’État sous Tombalbaye

 La naissance du Tchad indépendant (1960)

  • Indépendance proclamée le 11 août 1960.

  • François Tombalbaye, issu du Sud et du Parti du Progrès Tchadien (PPT), devient premier président.

  • Objectif affiché : unifier le pays et créer un État moderne.

  • Mais le pays est marqué par de fortes divisions régionales, ethniques et religieuses :

    • Nord musulman, marginalisé sous la colonisation,

    • Sud chrétien et animiste, plus instruit et proche de l’administration coloniale.

  • Le jeune État hérite d’un appareil colonial fragile et d’une population diverse, où la “nation tchadienne” reste à construire.

Le modèle politique : parti unique et centralisation

  • En 1962, Tombalbaye abolit le multipartisme : le PPT devient parti unique.

  • Il justifie cette mesure au nom de la “cohésion nationale” et de la lutte contre le tribalisme.

  • En réalité, il confisque le pouvoir, concentrant toutes les décisions entre ses mains.

  • Le Parlement devient une chambre d’enregistrement, et l’administration est placée sous contrôle politique direct.

  • Le Tchad entre dans l’ère du présidentialisme autoritaire typique de nombreuses jeunes républiques africaines.

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Les formes de la répression politique et sociale

Répression des oppositions politiques (1960–1965)

  • Dès 1960, Tombalbaye élimine ses rivaux politiques :

    • Gabriel Lisette, fondateur du PPT et premier chef de gouvernement, est écarté puis contraint à l’exil.

    • Les partis du Nord et du Centre sont dissous.

  • Arrestations, détentions arbitraires et exils se multiplient.

  • Toute critique du pouvoir est assimilée à de la trahison.

  • Le président s’appuie sur un réseau de préfets, chefs traditionnels et policiers pour surveiller la population.

  • Entre 1960 et 1965, plusieurs dizaines d’opposants politiques sont emprisonnés sans jugement.

Répression des mouvements sociaux et syndicaux

  • Les syndicats sont placés sous tutelle du PPT.

  • Les grèves et protestations salariales sont interdites.

  • En 1963, des manifestations d’enseignants à Fort-Lamy sont violemment dispersées.

  • La liberté de la presse est supprimée : la radio et les journaux deviennent organes de propagande.

  • Le régime contrôle étroitement la société civile et empêche l’émergence d’une opposition organisée.

Répression régionale et religieuse

  • Le Nord musulman est perçu comme une région rebelle.

  • Les révoltes fiscales et antiétatiques sont réprimées par l’armée.

  • Villages incendiés, arrestations massives, déplacements forcés : la population nordiste subit une violence structurelle.

  • L’armée, composée majoritairement de soldats du Sud, agit comme une force d’occupation intérieure.

  • Ces opérations nourrissent un sentiment d’injustice et de vengeance, favorisant la naissance du FROLINAT en 1966.

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L’État policier de Tombalbaye : contrôle, peur et “authenticité”

L’encadrement idéologique du pays

  • Tombalbaye lance une politique d’“authenticité tchadienne” dans les années 1970

    • valorisation des traditions du Sud,

    • culte de la personnalité,

    • adoption de son prénom africain : Ngarta Tombalbaye.

  • Les fonctionnaires doivent suivre les rites initiatiques sara du yondo, sous peine de sanction.

  • Cette “africanisation” forcée devient un outil de contrôle politique et culturel.

Surveillance et répression généralisée

  • Mise en place d’un appareil sécuritaire dense :

    • police politique,

    • informateurs dans les administrations,

    • détentions sans procès.

  • Création de centres de détention secrets dans le Sud et le Centre.

  • Les anciens alliés de Tombalbaye sont purgés : ministres, officiers, préfets.

  • En 1973–1974, même des membres du PPT sont accusés de complot et exécutés.

Répression militaire dans le Nord

  • Le FROLINAT mène une insurrection depuis 1966.

  • Tombalbaye engage une guerre contre les “rebelles”, assimilant toute contestation à la trahison.

  • Villages bombardés, exécutions sommaires, arrestations de masse.

  • En 1969, la France intervient pour soutenir le régime.

  • L’appareil militaire devient l’instrument principal du maintien du pouvoir, au détriment du dialogue politique.

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Conséquences et chute du régime

Un pays divisé et exsangue

  • L’autoritarisme aggrave la fracture Nord/Sud.

  • Les inégalités économiques s’accentuent : le Sud s’enrichit, le Nord s’appauvrit.

  • L’État devient un outil de domination ethnique et personnelle.

Érosion du pouvoir et perte de légitimité

  • Les purges au sein du PPT et de l’armée créent un climat de peur et de méfiance.

  • Les officiers, humiliés et marginalisés, préparent un complot militaire.

  • En avril 1975, François Tombalbaye est assassiné lors d’un coup d’État à N’Djamena.

  • La répression, loin de consolider le pouvoir, a préparé sa chute en isolant le président de son peuple et de son armée.

Héritage durable de la répression

  • Le système répressif et les divisions régionales survivent à Tombalbaye.

  • La méfiance envers l’État central perdure dans le Nord.

  • La violence politique devient un mode récurrent de gestion du pouvoir au Tchad.

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Citations sur la répression de l’opposition sous Tombalbaye

« Tombalbaye gouvernait par la peur, non par le consensus. »
Robert Buijtenhuijs, 1978

« La répression n’a pas empêché la division, elle l’a nourrie. »
Pierre Hugot, 1980

« Le Tchad de Tombalbaye fut un laboratoire du pouvoir autoritaire postcolonial. »
Jean-Pierre Bat, 2012

« L’État tchadien naissant s’est bâti sur l’exclusion plutôt que sur l’intégration. »
Marc Michel, 2004

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 Contexte général : le Tchad à l’indépendance et la domination du Sud

Le Tchad indépendant sous Tombalbaye

  • Indépendance proclamée le 11 août 1960.

  • François Tombalbaye, chef du Parti du Progrès Tchadien, devient président.

  • Il est issu de l’ethnie Sara, majoritaire dans le Sud, région la plus scolarisée et administrée par les Français.

  • Objectif : créer un État unifié et moderne.

  • En réalité, le pouvoir se concentre dans les mains des élites sudistes, excluant les populations du Nord et de l’Est.

Héritage colonial et déséquilibres régionaux

  • Le Nord musulman, moins développé, avait été marginalisé par l’administration coloniale.

  • Les infrastructures, les écoles et les emplois publics sont concentrés dans le Sud.

  • Les politiques de Tombalbaye reproduisent ces inégalités territoriales et culturelles.

  • L’administration du Nord reste perçue comme étrangère et prédatrice.

  • Le Nord devient un “pays conquis” au sein même du Tchad indépendant.

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Les causes profondes de la révolte de Magalmé

Une fiscalité injuste et arbitraire

  • En 1965, le gouvernement augmente la capitation pour financer l’administration et les dépenses militaires.

  • Les collecteurs d’impôts, souvent sudistes, agissent avec violence et corruption.

  • À Mangalmé, les habitants dénoncent :

    • la double imposition,

    • les abus des administrateurs,

    • le manque de services publics en retour.

  • Le fisc est perçu comme un instrument d’exploitation et d’humiliation.

  • Le 11 septembre 1965, une querelle autour d’un collecteur d’impôts déclenche l’émeute.

Une contestation de l’autorité sudiste

  • Les autorités locales sont majoritairement des fonctionnaires sara, étrangers à la région.

  • Ils méprisent les coutumes locales et imposent une administration autoritaire.

  • La population du Guéra dénonce la mainmise du Sud sur l’État.

  • Les chefs traditionnels musulmans, écartés par Tombalbaye, soutiennent la révolte.

  • Ce n’est plus seulement une révolte fiscale, mais une révolte politique et identitaire.

Facteurs économiques et climatiques

  • Sécheresse et crise alimentaire fragilisent les populations rurales.

  • Les impôts deviennent d’autant plus insupportables.

  • L’économie du Nord est délaissée : peu d’infrastructures, routes, écoles ou dispensaires.

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Le déroulement de la révolte de Magalmé

Déclenchement et extension du mouvement

  • Septembre 1965 : l’administration envoie des collecteurs d’impôts à Mangalmé.

  • Un affrontement éclate entre paysans et forces locales.

  • Le sous-préfet et plusieurs fonctionnaires sont tués.

  • L’insurrection s’étend rapidement à d’autres villages du Guéra et du Batha.

  • En quelques jours, les insurgés contrôlent plusieurs localités.

Répression brutale par l’État

  • Tombalbaye envoie l’armée et la gendarmerie, commandées par des officiers du Sud.

  • La répression est massive et indiscriminée :

    • villages incendiés,

    • exécutions sommaires,

    • arrestations en masse,

    • tortures et déportations.

  • On estime à plus de 500 morts selon les rapports français.

  • La violence de la répression choque l’opinion locale et radicalise les populations du Nord.

Le silence politique et médiatique

  • Tombalbaye présente la révolte comme une conspiration tribale.

  • La presse est censurée, les responsables religieux surveillés.

  • Aucun dialogue politique n’est engagé.

  • La “révolte de Mangalmé” devient un tabou d’État, mais un tournant décisif dans l’histoire du pays.

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Conséquences politiques et sociales de la révolte de Magalmé

Rupture entre le Nord et le pouvoir central

  • L’armée sudiste est perçue comme une force d’occupation.

  • Les populations musulmanes perdent toute confiance dans l’État tchadien.

  • La révolte de Mangalmé devient un symbole de résistance au pouvoir sudiste.

  • Elle ouvre la voie à la militarisation des oppositions régionales.

Radicalisation et naissance du FROLINAT (1966)

  • En réaction à la répression, des cadres et étudiants du Nord exilés créent en 1966 à Nyala le FROLINAT – Front de Libération Nationale du Tchad.

  • Objectif : renverser Tombalbaye et lutter contre la domination du Sud.

  • Les fondateurs se réfèrent à Mangalmé comme au “point de départ” de la rébellion.

  • La révolte devient ainsi le mythe fondateur de la lutte armée tchadienne.

Transformation du régime de Tombalbaye

  • Le président renforce la centralisation et la répression.

  • Le Nord est placé sous surveillance militaire.

  • Toute critique du pouvoir est assimilée à une trahison.

  • La révolte de Mangalmé a donc un effet inverse : au lieu de réformes, elle déclenche une radicalisation du régime.

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Citations sur la révolte de Magalmé

« Mangalmé fut le premier cri d’un Nord humilié. »
Robert Buijtenhuijs, 1978

« La révolte de 1965 révèle la faillite du projet national tchadien. »
Marc Michel, 2004

« Ce n’est pas un impôt qui fit exploser Mangalmé, mais l’injustice. »
Pierre Hugot, 1980

« Mangalmé est au Tchad ce que Thiaroye fut au Sénégal : un choc fondateur. »
Jean-Pierre Bat, 2012

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Contexte historique : la naissance d’un litige frontalier hérité de la colonisation : la bande d’Aozou

Une région disputée depuis la période coloniale

  • La bande d’Aozou est une zone désertique d’environ 114 000 km², située à l’extrême nord du Tchad, au sud de la Libye.

  • Elle est riche en ressources minières potentielles

  • La frontière entre le Tchad et la Libye n’a jamais été clairement délimitée au début du XXᵉ siècle.

  • Cette ambiguïté découle du traité franco-italien de 1935, jamais ratifié, qui aurait attribué la bande d’Aozou à la Libye italienne.

Héritage du traité franco-italien de 1935

  • Signé entre Mussolini et la France, ce traité prévoyait une cession de territoire tchadien à l’Italie en échange d’une alliance politique.

  • Le traité n’a jamais été appliqué car il a été annulé par la Seconde Guerre mondiale.

  • Cependant, la Libye revendique par la suite la validité historique de cet accord.

  • Dès lors, la bande d’Aozou devient une “zone grise” : administrée par le Tchad, mais revendiquée par la Libye.

Un contexte de décolonisation et de guerre froide

  • Après l’indépendance du Tchad en 1960, les frontières coloniales sont reprises sans modification selon le principe de l’uti possidetis juris.

  • En revanche, la Libye de Kadhafi rejette cet héritage colonial et se veut le champion du panarabisme et de l’unité africaine.

  • Pour lui, le Sahara central doit redevenir un espace arabo-musulman uni, incluant le Nord du Tchad.

  • Dès 1972, Kadhafi relance activement sa revendication territoriale sur Aozou.

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Le conflit tchadien-libyen : de la revendication à la guerre ouverte (1972–1987)

La revendication libyenne et l’occupation d’Aozou (1972–1973)

  • Profitant de l’instabilité du régime tchadien, la Libye occupe la bande d’Aozou en 1973.

  • L’armée libyenne installe une garnison et hisse son drapeau.

  • Le président tchadien de l’époque, François Tombalbaye, proteste mollement, car il dépend encore de l’aide libyenne.

  • La France, soucieuse de ménager Tripoli, ne réagit pas immédiatement.

  • L’occupation marque un fait accompli, jamais reconnu par la communauté internationale.

La guerre tchadienne-libyenne : interventions, alliances et affrontements

  • Dans les années 1980, le conflit s’envenime :

    • La Libye soutient les rebelles du FROLINAT dans le Nord tchadien.

    • La France soutient le gouvernement tchadien

  • Le Tchad devient un théâtre de la guerre froide :

    • Libye = soutenue par l’URSS,

    • Tchad = soutenu par la France et les États-Unis.

  • En 1983, la France lance l’opération Manta, puis en 1986 l’opération Épervier, pour contenir les Libyens au nord du 16e parallèle.

  • En 1987, la guerre dite des “Toyota Wars” voit la victoire du Tchad : les troupes tchadiennes reprennent Aozou avec l’appui logistique français.

Le rôle central de la France

  • La France défend le principe de l’intégrité territoriale du Tchad, son ancien territoire colonial.

  • Elle déploie ses forces aériennes et terrestres dans le cadre d’accords de coopération.

  • Mais son intervention est aussi géopolitique : empêcher Kadhafi d’étendre son influence au Sahel et en Afrique noire.

  • Les opérations Manta et Épervier symbolisent cette Françafrique militaire postcoloniale.

  • Paris agit à la fois comme arbitre, protecteur et acteur du conflit.

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La résolution diplomatique et les conséquences

Le recours à la justice internationale

  • Après la guerre, la Cour internationale de justice est saisie en 1990 par le Tchad.

  • Les deux pays acceptent de régler le différend par voie légale.

  • En 1994, la CIJ rend son arrêt historique :
    → La bande d’Aozou appartient au Tchad, le traité de 1935 n’ayant jamais été ratifié.

  • La Libye accepte le verdict et retire ses troupes.

  • Cet arrêt consacre le triomphe du droit international sur le fait accompli.

Les conséquences régionales et politiques

  • Fin du contentieux frontalier entre le Tchad et la Libye.

  • Réchauffement progressif des relations diplomatiques entre N’Djamena et Tripoli.

  • L’intervention française renforce la présence militaire durable de la France au Tchad.

  • Le conflit laisse toutefois des traumatismes dans le Nord tchadien, ravagé par des années de guerre.

Signification historique

  • Le conflit d’Aozou symbolise les limites du découpage colonial et la fragilité des frontières africaines.

  • Il illustre la transition d’un contentieux colonial à une guerre moderne influencée par la guerre froide.

  • Enfin, il consacre l’idée que le Tchad reste un pivot stratégique de la présence française en Afrique.

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Citations sur le conflit entre le Tchad & la Libye pour la bande d’Aozou

« Aozou est une cicatrice du découpage colonial, rouverte par la guerre froide. »
Marc Michel, 2004

« Le Tchad est pour la France ce que le Liban fut pour la Syrie : un terrain d’influence incontournable. »
Jean-Pierre Bat, 2012

« La guerre d’Aozou fut moins une guerre de sable qu’une guerre de souveraineté. »
Roland Marchal, 1995

« Le droit international triompha là où la force avait échoué. »
CIJ, arrêt du 3 février 1994

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Action de la France

  • Ne peut pas laisser tomber F. Tombalbaye dans une zone aussi complète 

  • Ne vient pas pour des intérets directes pour le Tchad 

  • 1975 - Coup d'État - C. Gouvernec au courant : la France a laissé faire 

  • Absence de la France de 1965 à 1968 seulement

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FROLINAT

  • Appuie sur l’Islam 

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Armées franco-tchadienne :

  • Sous officier tchadien formé par la FR 

  • Présence d’anciens combattants de l’Indochine et de l’Algérie = Expérience 

  • Fournit soutien logistique, véhicule souterrain, vieux hélicoptères, avion de chasse ... 

  • Encadrement armée tchadienne & protection + fortification des garnisons existences + Fournir armes & munitions 

  • Présence en majorité dissuasive

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Situation Tibesti :

  • Population marginalisé + Région peu peuplé de qql dizaines de milliers d’habitants + Montagneuse 

  • Population très en colère contre le sud 

  • Derdé : Chef spirituel + Autorité morale + Quitte le pays ap la situation FR il se réfugie en Libye 

  • 1969 - Son fils se fait tuer

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2 Leaders du FROLINAT :

  • Hissène Habré 

  • Goukouni Oueddei 

  • Populaire à partir de 1973 

  • 1969 à 1970 - Un des fils de Habré est tué par l'armée FR 

  • Opération de 1968 - Coopérants FR qui négocie avec les rebelles comme le Capitaine Galopin 

  • Certains rebelles acceptent de rejoindre le corps gouvernemental & Haine pour C. Gallopin des Toubous qui est l’adjoint de Gouvernec

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Rebellion :

  • Au départ rébellion du nord se focalise dans le Tibesti pas de lien avec le centre du pays même si rebellles du centre rejoingnent par la suite le FROLINAT

  • 2e armée autonome : Armée du Nord qui est dirigé à partir de 1973 par Hissène Habré car Oueddei lui laisse le lead politique pour prendre le lead militaire 

  • Début de la rébellion au centre en 1967 

  • Début rébellion en 1968  

  • Abbassidik prétend parler au nom de tous le FROLINAT

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Richesse :

  • Pays pauvre en ressources seulement impot 

  • On espère trouver des richesses minières 

  • Bétaille : Seulement atteinte symbolique 

  • Absence de consentement à l’impot

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Problèmes :

  • Insurrection au sein du FROLINAT

  • Fournir en armes : Libye + Soudan 

  • Tombalbaye accuse la France d'être responsable : Appelle quand même la France en 1968