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Poly 3
Name | Mastery | Learn | Test | Matching | Spaced |
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Quantité moyenne de lait produit pat jour et par vache
25 kg
Durée de la lactation
310 jours
Production moyenne par lactation
7 900 kg
Vaches allaitantes : de 1500 à 2000 kg.
Composition moyenne du lait de vache (g/kg)
Eau = 875g/kg
Lactose : 48
TB : 38
TP : 32
Matières minérales : 7
Phase colostrale (les 6 premiers jours après le vêlage)
Phase ascendante de 15 à 50 jours avec le pic de lactation.
Phase descendante de 300 jours en moy. Elle est décrite par un coefficient de persistance mensuel = (quantité de lait au jour j) / (quantité de lait au jour (j-30)) => proche de 0,92
Tarissement de 2 mois
Réalisation du contrôle laitier par …
Son but ?
des opérateurs indépendants, souvent les ECEL = établissements de conseil en élevage mais aussi des structures vétérinaires.
But : déterminer d’une manière précise la production quantitative et qualitative d’une femelle laitière pour chacune de ses lactations pendant la durée totale de sa vie.
On peut avoir des données par vache et par troupeau.
Caractéristiques du contrôle laitier
1 fois par mois
2 traites consécutives : le soir et le matin suivant le + généralement (ou 1 seule traite)
toutes les vaches en lactation
quantité de lait,TB, TP, cellules somatiques.
Les quantités de lait se mesurent à l’aide d’un matériel agréé : compteur à lait électronique de la ferme.
Pour comparer les performances laitières entre vaches, 3 types de correction existent.
Lactation corrigée => ramené en équivalent adulte.
Lactation 305jours => ramené à une durée fixe.
Lactation standard => évalué à composition constante.
Facteurs de variation de la quantité et de la composition du lait de vache
Facteurs liés aux animaux (stade de lactation principalement)
Format/morphologie de la vache
Production laitière augmente avec l’âge et avec le rang de lactation
Facteurs génétiques (race)
Facteurs intra-races (différence par leur valeur génétique additive)
Oestrus (quantité de lait diminue 5 à 10% lorsque la vache est en chaleur.
Etat sanitaire
Facteurs liés aux conditions d’élevage
Alimentation (apports énergétiques, apports azotés, digestibilité des aliments, abreuvement)
Saison-Photopériode => la quantité le lait en jours longs augmente alors que le TP et TB baissent par dilution. Effets inversés en jours courts.
Ambiance et conditions de logement : T baisse la quantité
Fréquence de traite : intervalle de traite entre 12 min et 16h max
Durée de la période sèche = tarissement. Si <2mois baisse de la quantité de lait
Analyse de l’évolution du TP par troupeau
Deux facteurs de variation à effet majeur non modifiables :
stade moyen de lactation
photopériode
Un coefficient de correction corrige ces deux facteurs.
Ainsi toute modification du taux corrigé mensuel permet à l’éleveur de s’orienter sur un problème d’alimentation ou de pathologies.
Analyse de l’évolution de la quantité de lait par troupeau
Expression en quantité de lait moyenne cumulée sur une lactation de 305jours.
Facteur non modifiable : le stade de lactation moyen des vaches du troupeau
Modification artificielle du potentiel de production laitière par …
injection de bST = bovine somatotropin (hormone de croissance permettant le maintien de la lactation).
Augmentation en moy de 5kg /jour.
Cela engendre un amaigrissement des vaches car elles produisent plus sans manger +.
Les critères du lait de référence sont des critères de composition (TB et TP) et des critères de qualité :
Concentration de la flore microbienne totale < 50 000 germes / mL
Concentration en cellules somatiques < 250 000 cellules / mL
Concentration en spores butyriques < 1 000 spores / L
Indice de lipolyse < 0,89 meq
Absence d’inhibiteurs
Point de congélation < -0,520 °C
Cellules présentes dans le lait. quel type ?
cellules épithéliales et leucocytes. Taux élevé = rôle de lutter contre les infections de la glande mammaire.
En cas de mammites : >5 millions de cellules/mL
Réservoir mammaire = sites privilégiés de multiplication de
Staphilocoques et Streptocoques
Réservoir d’environnement : la litière
Escherichia Coli et Streptococcus uberis.
(E Coli = très sévère)
Appréciation du niveau de contamination du lait par le comptage des germes totaux
= ensemble des bactéries mésophiles, aérobies qui se développent à 30°C en 72h sur milieu nutritif gélosé.
On a des bactéries lactiques, psychrotrophes (résiste en dessous de -7°C), thermorésistantes (à l’origine du défaut de gout et texture), coliformes (à l’origine de gonflement dans fromage à lait cru) ou pathogènes.
Sources potentielles de contamination du lait
Bactérie à l’origine de spores butyriques
Clostridium tyrobutyricum => bactérie anaérobie non pathogène.cElle sporule et résiste.
Les spores butyriques présentent dans le lait contaminé peuvent désporuler en cours d’affinage des fromages à pâte cuîte => production de CO2 et H qui font gonfler voire éclater les fromages +acide butyrique à l’origine d’odeur et de goût désagréable.C
Cycle de lyse du lait contamination du lait à la ferme
Contamination par défaut d’hygiène de traite par les spores présentes dans les bouses.
Spores butyriques présentes surtout en périphérie du silo.
Fourrages sous forme d’ensilage => bonnes conditions de multiplication. Les bactéries Clostridium se développent lorsque la baisse du pH est trop faible.
Lipolyse du lait
lipolyse spontanée chez les vaches
lipolyse induite par les chocs mécaniques et thermiques lors de l’acheminement du lait du gobelet trayeur jusqu’à la cuve.