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Le Baroque
Définition générale :
Le baroque est un courant artistique et littéraire qui se développe en France entre la fin du XVIᵉ siècle et le début du XVIIᵉ siècle, notamment en réaction aux guerres de religion. Il cherche à émerveiller, troubler et toucher les émotions.
Caractéristiques principales :
• L'exagération et le contraste : le baroque cultive l'antithèse, l’hyperbole, les oppositions (vie/mort, lumière/ombre, illusion/réalité).
• Le mouvement et l’instabilité : refus de la stabilité classique, goût pour le changement et la surprise.
• Le théâtral et l’illusion : les personnages baroques agissent de manière dramatique, avec emphase ; le théâtre dans le théâtre est fréquent (ex. L’Astrée, Le Roman comique).
• L’abondance et l’ornementation : comme dans l’art baroque (architecture, peinture), les textes sont riches, décoratifs, parfois complexes.
• Les multiples niveaux de fiction : narration enchâssée (roman à tiroirs), récits dans les récits.
• Tendance religieuse : volonté de réaffirmer la puissance du catholicisme par la magnificence (ex. l’art sacré).
Exemples :
• L’Astrée d’Honoré d’Urfé – roman pastoral baroque, avec illusion, théâtralité, richesse du langage.
• Histoire comique des États et Empires de la Lune de Cyrano de Bergerac – baroque scientifique et critique sociale.
• Blaise Pascal – bien que janséniste et grave, sa vision de la condition humaine s'inscrit aussi dans le pessimisme baroque.
Le Classicisme
Définition générale :
Le classicisme est un mouvement esthétique et moral qui domine la seconde moitié du XVIIᵉ siècle, notamment sous le règne de Louis XIV. Il s’inspire des modèles antiques (Grèce, Rome) et cherche la clarté, l’équilibre, l’ordre.
Caractéristiques principales :
• Imitation des Anciens (mimesis) : Aristote, Horace — on imite la nature humaine dans sa vérité générale.
• Règle des trois unités (théâtre) : unité de lieu, de temps (24 heures), d’action (pas de digressions).
• Bienséance et vraisemblance : pas de choc pour le public, tout doit être crédible et conforme au statut social des personnages.
• Fonction morale : la littérature doit plaire et instruire (Horace : placere et docere).
• Clarté du style : style pur, sobre, harmonieux, sans excès ni ornements inutiles.
Contexte politique et culturel :
• Soutenu par Louis XIV et l’Académie française (fondée en 1635 par Richelieu), qui vise à purifier la langue.
• Volonté d’unification culturelle et morale dans un État centralisé.
Exemples :
• Théâtre tragique : Corneille (Le Cid), Racine (Phèdre)
• Comédie : Molière (L’Avare, Tartuffe) – qui respecte les règles tout en faisant critique sociale.
• Roman : La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette – premier roman psychologique, sobre et réaliste.
• Philosophie : Pascal (Pensées), Descartes (Discours de la méthode) – clarté, rigueur, raison.
La Préciosité
Définition générale :
La préciosité est un courant littéraire et culturel entre le baroque et le classicisme, né dans les salons aristocratiques (ex. Hôtel de Rambouillet). C’est à la fois une esthétique raffinée et un art de vivre.
Caractéristiques principales :
• Raffinement du langage : recherche de l’élégance extrême, invention de périphrases pour ne pas dire les choses directement (ex. Carte du Tendre).
• Culte de la délicatesse, de la tendresse, de la vertu amoureuse.
• Analyse psychologique des sentiments : amour disséqué, décomposé en degrés et subtilités.
• Cercle social fermé : les précieuses se réunissent entre elles dans les salons, pour parler, jouer, écrire.
• Rejet de la vulgarité, même dans la passion.
Exemples :
• Roman précieux : Clélie de Madeleine de Scudéry – avec la célèbre Carte de Tendre, fiction géographique de l’amour tendre.
• Théâtre : Les Précieuses ridicules de Molière – satire de ceux qui singent la préciosité sans en comprendre les codes.
Style : embelli, intellectuel, volontairement complexe mais harmonieux.
Résumé comparatif :
Baroque 🌀
Vision du monde : chaotique, instable, émotive
Forme : abondante, ornée
Rapport à l’amour : passion destructrice
Style : métaphores, illusions
Exemple : L’Astrée, Cyrano de Bergerac, Pascal
Classicisme 🏛
Vision du monde : ordonnée, rationnelle
Forme : claire, stricte
Rapport à l’amour : raison et devoir
Style : simplicité, mesure
Exemple : Racine, Molière (L’Avare), La Princesse de Clèves
Préciosité 💎
Vision du monde : idéaliste, sentimentale
Forme : raffinée, élégante
Rapport à l’amour : amour tendre, maîtrisé
Style : périphrases, sophistication
Exemple : Madeleine de Scudéry (Clélie, Carte de Tendre), salons précieux
La Carte de Tendre
est une carte symbolique d’un pays imaginaire, inventée au XVIIᵉ siècle dans le contexte de la préciosité et inspirée du roman Clélie, histoire romaine de Madeleine de Scudéry (1654). On y voit représentées, de manière topographique et allégorique, les différentes étapes de la vie amoureuse selon les idéaux des Précieuses de l’époque.
Cette carte, conçue comme un jeu raffiné et codé, trace des chemins, villages, rivières et mers symbolisant les nuances du sentiment amoureux. Le but n’est pas de déclarer directement l’amour, mais de naviguer subtilement vers "la Tendre" à travers des valeurs comme l’estime, la reconnaissance ou l’inclination. À l’inverse, certains lieux comme l’indifférence ou l’oubli marquent l’échec ou l’égarement.
La gravure de la carte, souvent attribuée à François Chauveau, figure dans la première partie du roman. L’abbé d’Aubignac reprendra ce modèle dans Histoire du temps, ou Relation du royaume de Coquetterie, développant davantage l’allégorie sentimentale propre à la culture précieuse.
Boileau, Art poétique (1674) – La règle des trois unités
Dans son Art poétique, Nicolas Boileau rappelle et défend les règles classiques du théâtre, parmi lesquelles figure la fameuse règle des trois unités empruntée à Aristote et codifiée au XVIIᵉ siècle :
1. Unité de temps
○ L’action dramatique doit se dérouler en moins de vingt-quatre heures (souvent « du lever au coucher du soleil »).
○ Boileau écrit :
« Vingt-quatre heures seulement en gros suffisent ;
Et l’ouvrage entier ne vaut pas un jour qui dure plus. »
○ Cette restriction accroît la tension et la vraisemblance, en évitant les ellipses temporelles invraisemblables.
2. Unité de lieu
○ La pièce doit se passer en un seul lieu (ou en un espace très restreint et crédible).
○ Boileau insiste :
« Un lieu, un jour, un seul fait : c’est assez :
C’est trop que d’étendre un drame sur trois lieux. »
○ Cette concentration renforce l’intensité dramatique et évite les déplacements hors-scène.
3. Unité d’action
○ L’intrigue se concentre sur une seule action principale, sans intrigues secondaires trop nombreuses.
○ Boileau conseille :
« Sans rien abandonner, sans rien seconder,
Nourris ton sujet d’un seul fait ; »
○ L’action doit être cohérente et linéaire, permettant au public de suivre sans se perdre.
En résumé, pour Boileau, respecter ces trois unités garantit une clarté et une force dramatique conformes à l’esthétique classique : le spectateur n’est ni distrait, ni choqué, et reste immergé dans le monde vraisemblable de la pièce.
Règle de la vraisemblance
• Définition : Ce qui est présenté sur scène doit paraître crédible et possible aux yeux du spectateur, même si l’action est fictive.
• Objectif :
○ Éviter tout élément invraisemblable qui briserait l’illusion dramatique (ex. : apparitions surnaturelles non justifiées, retours inexpliqués d’un personnage disparu).
○ Maintenir la confiance du public dans la logique interne de la pièce.
• Conséquences pratiques :
○ Les personnages agissent toujours en accord avec leur statut social et leur psychisme.
○ Les péripéties doivent pouvoir se produire dans un cadre plausible (pas de voyage miraculeux hors-scène, d’informations instantanées impossibles, etc.).
Règle de la bienséance
• Définition : Il faut exclure de la représentation tout ce qui pourrait offenser la moralité ou la sensibilité du public.
• Objectif :
○ Assurer un théâtre respectueux des convenances sociales du temps.
○ Garantir que le spectateur ne soit pas choqué par des propos ou gestes déplacés.
• Applications concrètes :
○ Pas de violence sanglante sur scène (meurtres, suicides, combats) ; ces événements sont rapportés hors-scène par un messager.
○ Pas de langage vulgaire ; utilisation d’un vocabulaire élevé et mesuré.
○ Les sujets graves (inceste, adultère, parricide) peuvent être traités, mais avec retenue et dignité.
En somme, vraisemblance et bienséance travaillent de concert pour produire un théâtre harmonieux et respectueux des attentes du public classique : le drame reste intense et captivant, sans choquer ni briser l’immersion.
🎭 Le héros cornélien (Pierre Corneille)
Caractéristiques principales
1. Volonté et liberté morale
○ Le héros assume ses choix : il est maître de ses passions et de son destin.
○ Ex. Rodrigue dans Le Cid : il choisit d’affronter Chimène pour laver l’honneur de son père, puis part combattre les Maures pour satisfaire à la fois l’amour et l’honneur.
2. Conflit entre deux valeurs
○ Souvent honneur vs amour, ou devoir vs désir.
○ Le dilemme cornélien se résout par la grandeur d’âme du personnage, qui trouve une solution héroïque.
3. Optmisme moral
○ La raison et la vertu triomphent ; le héros sort grandi de son épreuve.
○ Illustration de la capacité de l’homme à agir noblement.
4. Langage noble et rhétorique
○ Vers alexandrins, figures de style, monologues glorieux.
Exemple : Rodrigue dans Le Cid – concilie son devoir filial et son amour pour Chimène, démontrant le pouvoir de la volonté humaine.
🎭 Le héros racinien (Jean Racine)
Caractéristiques principales
1. Passion irrépressible
○ Le héros est esclave de ses sentiments, qui le détruisent.
○ Ex. Phèdre dans Phèdre : son amour coupable pour Hippolyte la mène à la honte, puis à la mort.
2. Pessimisme et fatalité
○ La passion est une force ineffable et implacable : ni raison, ni honneur ne peuvent l’arrêter.
○ Le destin tragique s’impose inexorablement.
3. Concentration sur l’intériorité
○ Monologues intenses, introspection.
○ L’action extérieure est souvent réduite ; l’essentiel se joue dans la psyché.
4. Style épuré et musicalité
○ Alexandrins d’une grande rigueur, concision, soupçons de gravité religieuse (influence janséniste).
Exemple : Phèdre se confie à la déesse Vénus, jure de résister, puis succombe, montrant la faiblesse humaine face à la passion.
✝ Jansénisme et son influence chez Racine
• Jansénisme : courant catholique rigoriste (grâce efficace, prédestination, misère de l’homme).
• Racine, élevé à Port-Royal, intègre dans ses tragédies :
○ Pessimisme moral (fatalité, souffrance).
○ Conscience aiguë du péché et de la faiblesse humaine.
○ Style sobre et dépouillé, évitant l’emphase baroque.
Jansénisme vs Humanisme
Humanisme
Vision de l’homme : être perfectible, maître de son destin
Source de la valeur : raison, progrès, dignité humaine
Ton : optimisme — confiance dans la culture et la connaissance
Finalité : épanouissement de l’individu, progrès social et moral
Jansénisme
Vision de l’homme : être misérable, prédestiné, faible
Source de la valeur : grâce divine, élection immuable
Ton : pessimisme — doute sur le libre arbitre et la condition humaine
Finalité : humilité, renoncement aux œuvres pour obtenir le salut ultime
la conception de Dieu et de l’homme chez René Descartes
René Descartes (1596–1650)
1.1. Conception de Dieu
• Preuve ontologique (Méditations métaphysiques, 1641)
○ Tout effet tire sa réalité de sa cause : « l’effet ne peut être plus parfait que sa cause ».
○ Or, j’ai en moi l’idée d’une substance infinie ; je suis fini ; donc cette idée ne peut venir que d’une substance réellement infinie : Dieu.
○ Conclusion logique : Dieu existe, garant de la vérité de nos idées claires et distinctes.
• Dieu garant de la connaissance
○ Après avoir posé Cogito, ergo sum, il invoque Dieu pour assurer que nos perceptions claires et distinctes ne sont pas trompeuses.
1.2. Conception de l’homme
• Âme pensante
○ Cogito ergo sum : le propre de l’homme est de penser.
○ L’homme est une substance pensante distincte du corps.
• Dignité par la raison
○ L’homme, bien que fin, accède à la vérité grâce à la raison et aux idées claires.
○ Méthode cartésienne : rigueur, ordre, clarté, permettant à l’homme de progresser en connaissance.
la conception de Dieu et de l’homme chez Blaise Pascal
Blaise Pascal (1623–1662)
2.1. Conception de Dieu
• Dieu infini vs homme fini
○ L’idée d’infini ne peut venir que d’un être infini ; semblable à Descartes, Pascal en déduit l’existence de Dieu.
○ Mais il refuse de « prouver » Dieu par la seule raison : il conclut qu’il faut parier sur son existence (Pari de Pascal, Pensées).
• Grâce et misère
○ Influencé par le jansénisme : Dieu accorde la grâce de façon efficace et prédestinée, indépendamment des mérites humains.
○ Le salut n’est pas une conséquence des œuvres, mais un don divin.
2.2. Conception de l’homme
• Roseau pensant (Pensées, fragment 186) :
« L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. »
• Grandeur et misère
○ Grandeur : par sa pensée, l’homme dépasse la brutalité de l’univers, a conscience de lui-même et de Dieu.
○ Misère : l’homme est faible, corrupteur, sujet au péché originel ; sans Dieu, il sombre dans l’angoisse.
• Pessimisme religieux
○ Le paradoxe de la condition humaine : dignité de la pensée et misère de la créature finie face à l’infini de Dieu.
Descartes vs Pascal
Preuves de Dieu
Descartes : preuve ontologique (cause/effet) → l’idée d’un être infini ne peut venir que d’un être vraiment infini.
Pascal : preuve ontologique + Pari (choix existentiel) → même si la raison ne suffit pas, il vaut mieux parier sur Dieu pour éviter la perte infinie.
Rôle de la raison
Descartes : fondement de la connaissance → idées claires et distinctes garantissent la vérité.
Pascal : raison limitée → l’accès à Dieu passe aussi par le « cœur » (sentiment, pari).
Grâce et prédestination
Descartes : non évoqué (philosophie davantage centrée sur la méthodologie et la certitude).
Pascal : centrale (perspective janséniste) → grâce efficace, prédéterminée, indépendante des œuvres humaines.
Image de l’homme
Descartes : substance pensante, maître de sa méthode, dignité assurée par la raison.
Pascal : « roseau pensant » → humble et fragile, partagé entre grandeur (pensée) et misère (faiblesse).
Finalité
Descartes : connaissance certaine et progressive, progrès de la science et de l’esprit.
Pascal : recherche de la foi salvatrice, lutte contre l’angoisse existentielle, dependence à Dieu.
En conclusion
Descartes met l’accent sur la clarté rationnelle : Dieu garantit la vérité, et l’homme, par la raison, accède à la connaissance.
Pascal souligne la fragilité humaine : l’homme est grand par sa pensée mais misérable sans la grâce ; la foi est un pari existentiel et une dépendance à Dieu.
Roman pastoral
Cadre champêtre idéalisé : bergers, bergères, nature sauvage
Amour pur et innocent, loin des intrigues de cour
Personnages de la haute société déguisés en bergers
Multiples lettres, monologues, scènes théâtrales en forêt
Exemple : L’Astrée d’Honoré d’Urfé (1607–1627)
Roman précieux
Style extrêmement raffiné, langage codé (« jeu des périphrases »)
Analyse subtile et disséquée des sentiments amoureux
Univers des salons, des dames cultivées
Idéalisation de la tendresse et des nuances affectives
Exemple : Clélie, histoire romaine de Madeleine de Scudéry (1654–1660) — Carte de Tendre
Roman comique
Ton burlesque, satirique ou parodique
Héros ordinaires, tranches de vie pittoresques
Humour de situation et de langage
Parodie du roman héroïque ou pastoral
Exemple : Le Roman comique de Paul Scarron (1651–1657)
Roman tragique
Destin fatal des personnages (souvent héroïques ou passionnés)
Conflits moraux intenses, passions destructrices
Fin généralement malheureuse ou sacrificielle
Ton grave, emphase sur la misère humaine
Exemples : Hylas ou l’inconstance ; passages tragiques de L’Astrée ; Phèdre de Racine
Roman historique
Mélange de personnages réels et fictifs
Cadre d’époque marquée (guerres, règnes, événements politiques)
Souci de vraisemblance et de restitution d’une atmosphère passée
Dimension morale ou psychologique
Exemples : La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette (1678) ; Clélie de Scudéry
Roman « classique »
Conformité aux valeurs classiques : raison, mesure, clarté
Intrigue linéaire et morale
Style sobre, sans excès baroque
Fonction éducative : « instruire en plaisant »
Exemple : La Princesse de Clèves (roman psychologique)
Science-fiction (anticipeurs)
Récits d’exploration de mondes inconnus ou de civilisations imaginaires
Innovations technologiques ou univers fantaisistes
Critique philosophique, remise en question des fondements sociaux et religieux
Exemples : Histoire comique des États et Empires de la Lune (1657) et … du Soleil (1662) de Cyrano de Bergerac
La Princesse de Clèves
Autorka: Madame de La Fayette
Gatunek: Roman psychologique / Roman moral / Roman classique / Roman historique
Postacie: La Princesse de Clèves, Le Prince de Clèves, Le Duc de Nemours
Charakterystyczne cechy:
• Pierwszy roman psychologique — introspekcja, konflikt sumienia.
• Wierność małżeńska, miłość niemożliwa, obowiązek vs uczucie.
Słowa-klucze do rozpoznania:
• „Beauté”, „vertu”, „passion”, „aveu”, „honnêteté”, „renoncement”.
L'Avare
Autor: Molière
Gatunek: Comédie classique
Postacie: Harpagon, Élise, Cléante, Valère
Charakterystyczne cechy:
• Skąpstwo ojca, pieniądze, kontrola nad dziećmi, intrygi małżeńskie.
Słowa-klucze do rozpoznania:
„Ma cassette !”, „argent”, „volé”, „dot”, „mariage arrangé”.
Les Précieuses ridicules
Autor: Molière
Gatunek: Comédie de mœurs, satire sociale
Postacie: Magdelon, Cathos, Gorgibus, Mascarille, Jodelet
Charakterystyczne cechy:
• Parodia précieuses. Dziewczyny ośmieszone przez przebierających się lokajów.
Słowa-klucze do rozpoznania:
• „Langage précieux”, „mascarille”, „ridicule”, „marquis”, „valet”.
Phèdre
Autor: Jean Racine
Gatunek: Tragédie classique
Postacie: Phèdre, Hippolyte, Thésée, Aricie
Charakterystyczne cechy:
• Tragiczna miłość macochy do pasierba. Fatalizm, namiętność.
Słowa-klucze do rozpoznania:
• „Je l’aimais”, „il m’ignore”, „je meurs”, „la honte”, „le crime d’aimer”.
Clélie, histoire romaine
Autorka: Madeleine de Scudéry
Gatunek: Roman précieux, roman d’analyse
Postacie: Clélie, personnages romains fictifs
Charakterystyczne cechy:
• Powieść dziesięciotomowa, pełna emocjonalnych subtelności.
• Carte de Tendre – mapa miłości i emocji.
Słowa-klucze:
• „Carte de Tendre”, „tendresse”, „indifférence”, „coquetterie”, „salon”.
Lettres portugaises
Autor: Gabriel de Guilleragues
Gatunek: Roman épistolaire
Postacie: La religieuse portugaise (Mariane)
Charakterystyczne cechy:
• Monologi kobiety zakochanej – bez odpowiedzi.
Słowa-klucze:
• „Je vous écris pour la dernière fois”, „absence”, „douleur”, „passion”.
Histoire comique des États et Empires de la Lune / du Soleil
Autor: Cyrano de Bergerac
Gatunek: Proto-science fiction, Roman comique, utopie critique
Charakterystyczne cechy:
• Loty na Księżyc i Słońce, alegorie społeczne, krytyka religii.
Słowa-klucze:
• „l’autre monde”, „oiseaux”, „philosophie”, „civilisation étrangère”.
Une mère dénaturée (Les Canards)
Autor/źródło: Broszury uliczne (auteurs anonymes)
Gatunek: Histoire tragique, scandaleuse, récit criminel
Postacie: Tanacre, Gabrine, Falante
Charakterystyczne cechy:
• Kazirodztwo, zbrodnia, trucizna, prawdziwa historia.
Słowa-klucze:
• „droguer la fille”, „héritage”, „meurtre du fils”.
Le Roman comique
Autor: Paul Scarron
Gatunek: Roman comique, meta-roman
Postacie: Trupa komediantów
Charakterystyczne cechy:
• Parodia romansu heroicznego. Opowieść o komediantach, ironia.
Słowa-klucze:
• „comédiens”, „Le Mans”, „séduction”, „parodie”, „style bas”.
Le Cid
Auteur : Pierre Corneille
Genre : Tragicomédie
Personnages : Rodrigue, Chimène
Caractéristiques :
Héroïsme et sens de l’honneur
Conflit intérieur entre devoir filial et amour
Tension entre honneur familial et bonheur personnel
Mots-clés : « honneur », « choix », « sacrifice », « victoire morale »
Horace
Auteur : Pierre Corneille
Genre : Tragicomédie
Personnages : Horace, Curiace, Camille
Caractéristiques :
Devoir patriotique vs attachement familial
Sacrifice personnel pour la patrie
Conflits fraternels et loyauté
Mots-clés : « patrie », « loyauté », « sacrifice », « conflit moral »
Cinna
Auteur : Pierre Corneille
Genre : Tragicomédie
Personnages : Cinna, Émilie, Auguste
Caractéristiques :
Amour sincère et machinations politiques
Question du pardon et de la clémence
Interaction entre émotions privées et pouvoir public
Mots-clés : « pardon », « clémence », « pouvoir », « amour vs devoir »
Pensees
Autor: Blaise Pascal
Gatunek: Essai moral et théologique
Charakterystyczne cechy:
• Zakład Pascala, człowiek jako „roseau pensant”, jansenizm.
Słowa-klucze:
• „parier”, „roseau”, „misère et grandeur”, „Dieu existe”.
Discours de la méthode
Auteur : René Descartes
Genre : Traité philosophique
Caractéristiques :
Écrit en français (1637)
Méthode rationnelle en quatre règles
Formulation du « Cogito ergo sum »
Mots-clés : « raison », « doute », « ordre », « méthode »
Méditations métaphysiques
Auteur : René Descartes
Genre : Traité philosophique (1641)
Caractéristiques :
Preuve ontologique de l’existence de Dieu
Distinction entre substance pensante (âme) et substance étendue (corps)
Fondement de la certitude par l’idée claire et distincte
Mots-clés : « substance infinie », « cause et effet », « vérité », « esprit cartésien »
Maximes
Autor: La Rochefoucauld
Gatunek: Maximes morales
Charakterystyczne cechy:
• Refleksje o człowieku, jego interesowności, hipokryzji.
Słowa-klucze:
„vanité”, „intérêt”, „amour-propre”, „lucidité”
💘 Miłość odwzajemniona
Céladon kocha Astrée
📖 L’Astrée
✍ Honoré d’Urfé
Nemours kocha Madame de Clèves
📖 La Princesse de Clèves
✍ Madame de La Fayette
Rodrigue kocha Chimène
📖 Le Cid
✍ Corneille
Cléante kocha Marianne
📖 L’Avare
✍ Molière
Valère kocha Élise
📖 L’Avare
✍ Molière
Hippolyte kocha Aricie
📖 Phèdre
✍ Racine
💔 Miłość jednostronna
Monsieur de Clèves kocha Madame de Clèves
📖 La Princesse de Clèves
✍ Madame de La Fayette
Phèdre kocha Hippolyte
📖 Phèdre
✍ Racine
Cyrano kocha Roxane
📖 Cyrano de Bergerac
✍ Edmond Rostand
Roxane kocha Christiana
📖 Cyrano de Bergerac
✍ Edmond Rostand
Alceste kocha Célimène
📖 Le Misanthrope
✍ Molière
Oronte kocha Célimène
📖 Le Misanthrope
✍ Molière
Mascarille kocha Magdelon
📖 Les Précieuses ridicules
✍ Molière
Jodelet kocha Cathos
📖 Les Précieuses ridicules
✍ Molière