Chapitre 5 – Le suicide

Le suicide est-il une psychopathologie ?

Non, le suicide n’est pas une psychopathologie, mais un acte qui peut concerner toute personne, avec ou sans trouble mental.

Pourquoi le suicide est-il abordé dans le cours de psychopathologie ?

Parce que les idées suicidaires peuvent apparaître dans de nombreuses situations d’accompagnement, y compris hors du champ psychiatrique.

Quels sont les quatre types de suicide selon Durkheim ?

Suicide égoïste: Un suicide lié à un manque d’intégration sociale (isolement, absence de lien).

suicide altruiste: Un suicide commis pour un groupe ou une cause (sacrifice, devoir social perçu).

suicide anomique: Un suicide causé par une perte de repères, une rupture brutale (échec, licenciement…).

suicide fataliste: Un suicide lié à une sur-régulation, un excès de contrôle (emprisonnement, oppression totale).

Quels sont les principaux facteurs de risque suicidaire ?

Antécédents de tentatives, troubles psychiatriques, isolement, rupture affective, maladies chroniques, perte de sens.

Quels sont les facteurs protecteurs face au suicide ?

Lien social, soutien affectif, accompagnement professionnel, spiritualité, estime de soi.

Qu’est-ce qu’une crise suicidaire ?

Une période de souffrance intense durant laquelle le suicide est envisagé comme une solution.

Quels sont les signes d’alerte d’une crise suicidaire ?

Changement de comportement, repli, propos ambigus, mise en ordre de ses affaires, retrait social, messages indirects.

Comment évaluer le risque de passage à l’acte ?

En analysant la verbalisation, les moyens envisagés, la fréquence des pensées, le contexte, l’isolement.

Quel est le rôle de l’éducateur face à la souffrance suicidaire ?

Repérer les signes, instaurer une relation de confiance, accompagner sans jugement, orienter vers les professionnels compétents.