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Cabinet japonais, intégré dans un bâti de commode. Louvre, 1740-45.
Structure à 10 tiroirs, répartis sur 4 rangs principaux.
Ici : changement et diversification. Thèmes principaux répétés en grands nombres : pendules à animaux, sujet qui fait la part belle à l’exotisme : rhinocéros, lions, éléphants etc.
a droite :
Pendule au rhinocéros
vers 1750
Saint-Germain, Jean-Joseph de
Viger, François
Matériau : bronze (doré)
Matériau : bronze (patiné)
A gauche :
Pendule au dromadaire
1745 / 1749 (2e quart du XVIIIe siècle)
Nicolas Brindeau
Bronze doré
Aigle de Suger.
Louvre
Avant 1147
Matériau/Technique : Porphyre rouge, argent niellé et doré
Matériau : porphyre rouge égyptien
Matériau : argent
Technique : doré = dorure (techniques métal)
Technique : niellé (techniques métal)
Trésor de l’abbaye de St Denis.
Suger = Conseiller de Louis VI.
Vase en sardoine, monture en or, émaillée, vers 1630.
Porcelaine chinoise :
Porcelaine chinoise aux alentours de 1300. Plus ancienne porcelaine chinoise arrivée en Europe.
Fin du 16e : arrivée + régulière des porcelaines en Europe par 2 canaux : Angleterre et Hollande.
Aiguière de Fonthil, National Museum of Ireland.
Bouteille de porcelaine bleue et blanche.
Porcelaine en bleue et blanc, musée de porcelaine à Dresde, collection de porcelaine d’Auguste le Fort.
Produits d’exportation de la porcelaine Song. Donc d’une manufacture de moindre qualité que les porcelaines restées en Chine.
Porcelaine blanche et bleu de cobalt sous couverte.
2 paires de vase, Louvre
1715-1720 pour montures en bronze. Pieds cambrés, ornementation fouillée.
A gauche :
1650 / 1700 (2e moitié du XVIIe siècle; Début du XVIIIe siècle)
Anonyme
Collection de Louis-Henri de Bourbon (1692-1740), duc de Bourbon, prince de Condé
A droite :
1650 / 1700 (2e moitié du XVIIe siècle; Début du XVIIIe siècle)
Anonyme
Collection de Louis-Henri de Bourbon (1692-1740), duc de Bourbon, prince de Condé
Composition asymétrique. Petit personnage (même si pas majoritaire sur les vases et assiettes).
1720-1727 : deux pots en Imari chinois. Montés en argent.
Monture en bronze doré
Paires de deux coupes montées en bronze doré ayant appartenu au comte de Toulouse.
Abandon du bleu et blanc. Fond coloré et céramique polychrome.
Type des celladons : du gris au bleu pâle en passant par le vert.
Exemples montés en aiguière. Monture prolongée par une grande anse.
Le vase diffère. Montures assez identiques. Passages probables entre les mains des mêmes marchands qui avaient un stock de montures.
A gauche : Versailles, 1743, fontaine à parfum. A appartenu à Louis XV.
Céladons avec montures enrichies de motifs : ici des dragons. Thème du dragon = relié à la Chine.
La couleur bleu-vert du céladon provient d'une petite quantité d'oxyde de fer à l'état ferreux incluse dans la glaçure (l'émail) au moment de la cuisson en réduction (avec une entrée d'oxygène limitée). Une cuisson oxydante (avec une plus grande arrivée d'air) transforme le fer ferreux en fer ferrique (identique à celui contenu dans la rouille) et donne une couleur brun jaune à la glaçure. Il arrive que pendant le refroidissement, le four se réoxygène, et quelques vases présentent les deux couleurs.
Aiguière, d'une paire (avec OA 5151 1)
1662 / 1740 (Fin du XVIIe siècle - début du XVIIIè siècle; 2e quart du XVIIIe siècle)
Anonyme
Lieu de création : Paris ; Chine
ollection du duc d'Aumont (1709-1782) ; acheté par Louis XVI à la vente après décès du duc d'Aumont pour le Museum
Bleu céleste, bleu marine, sang de bœuf pour les couleurs des celladons.
A gauche : petite fontaine à parfum.
Au centre ; pot pourri avec monture ajourée. Décantation d’essences, de fleurs. Le parfum pouvait donc se dégager. Pot pourri pour se protéger des mauvaises odeurs à l’intérieur.
Petite fontaine à parfum du 18e, montée en argent. Bleu céleste = couleur qui a eu bcp de succès.
Grand vase de porphyre, a appartenu à Marigny.
grande feuille d’acanthe, élimination du pittoresque, amplification des lignes, simplification du vocabulaire.
service de toilette de la duchesse de Modène, lors de son mariage. Princesse française. Coutume instiguée par Louis XIV.
1719-1720.
Louvre
Nicolas Bénier (1686-1754)
Manque le miroir.
Nicolas Besnier. (1686-1754), architecte, orfèvre du roi.
Ici style conservateur. Car reprend les formes de son maître. Palmettes, frises de poste. Ce bassin est identique à celui de la mère de la duchesse d’Orléans.
Aiguière de forme balustre avec une base circulaire ornée d'oves, un décor de croisillons ponctué de fleurons et de palmettes sur fond amati sur la partie basse du corps ; sur la partie centale : le cartouche d'armoiries gravées et à l'encolure, une frise de postes. sous le bec, se trouve un motif composé d'une coquille surmontant des rinceaux, des fleurons et des rosettes. Le couvercle à charnière a la forme d'une grande coquille au naturel. L'anse moulurée à crosse est ornée à sa base d'un mascaron en applique.
Bassin ovale sur une base moulurée. Une frise de postes sur fond amati, interrompue sur chaque face par un fleuron, court sur tout le pourtour du bassin. Les extrémités sont ornées de figures d'applique en forme de "souffleurs" portant collerette et coiffure de feuilles. Une frise d'oves ceinture le bord supérieur du bassin.
Nicolas Besnier
Gantière : cartouches avec fleur de lys, frise de grec etc.
Répertoire + en vogue dans la fin du 17e
Plateau à bords moulurés sur un pied ovale orné d'une frise de feuilles d'eau et sous le plateau d'appliques rayonnantes. Le dessus du plateau est bordé d'une moulure d'oves et gravé d''une frise de bâtons rompus ponctuée de panneaux d'entrelacs et de fleurs de lys et fleurons. Au centre sont gravées les armoiries;
Nécessaire lié au duc d’Orléans. Nécessaire à thé de la duchesse d’Orléans. 1717-1720
Porcelaine, or.
Revêtu d’un piquet d’or, technique associée davantage au travail de l’écaille mais qui remporte un succès dans le premier quart du siècle.
Boite à thé élégante avec entrelacs
Sucrier : porcelaine tendre européenne.
St Cloud : manufacture de porcelaine.
Alliage de plusieurs savoirs.
Dessin de Nicolas Delaunay : 1727, conservé à la Bibliothèque Nationale.
Soucoupe à pied et cadenas.
Œuvres importantes : 2 œuvres conservées à Munich.
Bassin avec poinçon. A droite à pot à oille : pour la viande bouillie avec des légumes. Ils sont ronds. Ils se différencient des terrines qui sont pour les potages. Ici décor tapissant, fouillée, recherchée. Ambiance stylistique de la fin du règne de Louis XIV.
Surtout de l’Impératrice Anna
Musée de l’Ermitage à St Pétersbourg
Ballin le Jeune (neveu)
Caractère utilitaire : disposition de luminaires. Condiments dans des flacons, boîtes à épices dans les angles.
Figures centrales : proches du style de l’orfèvrerie de la période de la Régence.
Surtout conservé en Russie
Angleterre : pots à oille des collections du Louvre, service d’Horace Walpole.
1726/1727
Nicolas Besnier
2014 ; acquisition de ces pots.
Frère du Premier ministre d’Angleterre.
Ambassadeur d’Angleterre en 1723-1730 (?).
Plateau, pot et couvercle, doublure. Les doublures sont plus tardives, début du 19e.
Nécessaire de la reine Marie Leczinska.
Lié à la naissance du Dauphin.
Objet qui est passé par un marchand.
Nécessaire + important. Coffret en plaquage d’amarante. Beaucouuuuup d’objets.
Certaines places sont des remplacements, cuillères à café pas d’origine.
3 boissons exotiques rassemblées : thé, chocolat, café.
Insistance sur l’importance de la préparation. Plaisir de la préparation.
Cafetière chocolatière de la reine Marie Leczinska
Dauphin sur les pieds et sur le bec. Armoiries de la reine. Etc.
Qualité de la ciselure.
Moulin à café à gauche de la reine Marie Leczinska.
Pot à café à droite, avec dauphins.
Sonnettes avec dauphin qui sert de poignée de la reine Marie Leczinska
Tout un ensemble de porcelaine de la reine Marie Leczinska.
sucrier, théière de style kakiemon. Porcelaine de Maisen (allemande). À droite. Sertie en or.
Thomas Germain
Girandoles d’or du roi achevées en 1747 = son plus grand chef d’œuvre. Elles faisaient partie du service d’or de Louis XV. Placée sur la cheminée de la chambre du roi, en face de la commode de Godreaus.
Thomas Germain
v. 1730
3eme surtout de table du duc d’Aveiro, conservé à Lisbonne, au musée d’Art ancien,
Livraison du fils de Thomas Germain.
Figure de lévriers aux pattes croisées. (se retrouvent sur des chenets conservés au Louvre)
Paires de sceaux à bouteilles
Années 1728-1729
Hypothèse 1 : Commande à Thomas Germain par le père de Ponthievre.
Hypothèse 2 : François Thomas Germain a livré des pièces de son père dans les années 1750 au comte de Toulouse.
Bref.
Style nouveau : imitation du mouvement de l’eau. Beauté du détail du rendu dans la ciselure. Enjeu : rendre les effets de matières, de textures les plus variées, sans avoir recours à la couleur. Il faut transcender la matière.
Paires de boîtes à épice. Possibilité d’une livraison au comte de Toulouse, ici rappel de sa fonction d’amiral maybe.
Vocabulaire marin, crabes, tortues. Tout s’ouvre. Youpi.
Pièces anciennes qui ont été adjointes à ce qui restait du service, à partir du 19e.
1744-1745.
Sceaux à bouteilles, de Ballin, il a plus de 80 ans quand il les réalise.
Têtes de chien de Ballin.
Immense surtout. A appartenu au Duc de Bourbon. Puis au prince de Condé Louvre
Orfèvre = Jacques Roëttiers. Se forme chez Besnier, successeur naturel, duo avec Thomas Germain.
On retrouve les têtes de sanglier. Armes de Condé. Loup pris au piège. Grande arcature de rochers.
Claude Duvivier (1734-1735)
Commande du duc de Kingston de candélabres, d’un surtout et de deux pots à oille.
Ici gravure complète. Fond de décor en arrière plan. Important. Ce décor ne correspond à aucun décor intérieur dans les années 1730-1740.
style poussé à l’extrême, destiné à un étranger. Comme le bureau de Caffieri.
Poinçon de Meissonnier (très rare)
Aiguière et bassin en cristal de Marie Antoinette
Montée avec de l’or.
Travail de l’anse : très ciselée avec des petits coquillages.
Thomas Germain
Écritoire du cardinal Da Cunha.
1747.
Grandes acanthes, donne l’impression de maintenir en équilibre le poudrier et l’encrier. Monumentalisation, simplification du vocabulaire ornemental. Caractère symétrique de la composition, détails pittoresques éliminés.
Premier tissage de l’histoire de Don Quichotte. 1717
Manufacture des Gobelins
9 séries de tissage avec 6 alentours.
A droite : second alentour. Rome, Palais du Quirinal
Disparition du casque, trophées disparus au profit de guirlandes.
3eme tissage : au Louvre. Présence d’un contre-fond rose. Le paon a une allure + imposante.
Bal de Barcelone 1733
Compiègne
Louis XV à la chasse.
Compiègne
Manufacture des Gobelins
Mobilier national
Tenture de l’histoire d’Esther.
Épisode tiré de l’histoire biblique. Scène pathétique, grands personnages.
Goût des boiseries impose des tapisseries de + petite taille.