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Distinction des états affectifs selon leur durée :
Les émotions : ne durent que quelques minutes.
Épisode émotionnel : il est plus exact de dire que nous ressentons souvent de la tristesse durant cette période. Entre les moments de tristesse, nous ressentons plusieurs autres émotions (colère, joie, etc) associées à d’autres situations. En d’autres termes, l’épisode de tristesse est constitué de plusieurs émotions successives de courte durée, l’émotion de tristesse émergeant le plus souvent, MAIS en alternance avec d’autres émotions, ou avec des moments exempts d’émotion.
L’humeur : états affectifs diffus, de faible intensité qui, habituellement, n’ont pas de cause claire ou déf. Ces états peuvent durer qlq h ou même qlq j.
Les troubles de l’humeur diffèrent des humeurs en tant que telles puisque les symptômes auxquels ils sont associés doivent être présents pendant une période encore plus longue.
Sentiment (2 types) :
• Sentiment émotionnels : éval pondérées d’un objet qui impliquent un jugement à savoir si un élément est aimé ou non. Ces sentiments peuvent durer pendant très longtemps. Cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas changer.
• Les sentiments cog : états liés à une “impression de familiarité” : l’impression d’avoir déjà été exposé à qlqc dans le passé et de le trouver familier. Une “impression de savoir” : impression de connaître la réponse à une question, même si cette réponse n’est pas accessible au moment présent. Ces 2 états peuvent eux aussi durer longtemps.
Le tempérament : diff interindividuelle qui carac la manière selon laquelle une personne vit et exprime typiquement ses émotions. Le tempérament demeure stable pdt de longues périodes, mais pas nécessairement toute la vie.
Distinction des états affectifs selon la rationalité (lié à un objet) :
Les émotions, sont des états affectifs relationnels et ont donc tjrs à propos de qlqc, ou contre qlq1.
Les sentiments sont aussi associés à un objet. L’impression de plaisir, de déplaisir ou de familiarité se rattache nécessairement à un objet en particulier.
L’épisode émotionnel est aussi associé à un objet. Quand on se sent souvent triste pdt une certaine période, c’est normalement associé à un objet, une cause.
À l’opposé, les humeurs ne nécessitent pas d’objet. Nous pouvons nous lever un matin et être de bonne humeur ou bien grincheux sans raison apparente.
Dans le même ordre d’idée, les troubles affectifs et le tempérament n’ont pas d’objet qui leur soit spécifiquement associé.
5 fn des émotions de Scherer :
L’évaluation des stimuli quant à leur pertinence pour le bien-être de l’individu.
La régulation des états internes pour préparer l’organisme à l’action.
L’activation de motivations spécifiques et de tendances à l’action.
L’expression et la communication de la réaction et de l’intention.
Le monitorage et l’attention portée aux changements dans l’état de l’organisme.
Les 5 fn de Scherer sont associées à une des 5 composantes de l’émotion :
La composante “expé subjective” : Il s’agit de l’état ressenti intérieurement, ou encore de l’expé consciente de l’émotion. Sert la 5e fn.
La composante “expressive” : inclus les expressions faciales, vocales et gestuelles. Associée à la fn d’expression et de communication (4e fonction).
La composante “changements physio” : réactions corporelles. Associée à la 2e fn.
La composante “choix d’action” : préparation à l’action. Associé à la 3e fn motivationnelle.
La composante “interprétation” : les émotions d’une pers sont déclenchées par l’interprétation qu’elle fait d’un événement. Associé à la 1er fn.
Principe d’émotions de bases de Panksepp (1998) :
L’idée derrière la notion d’émotions de base est que certaines émotions sont plus fondamentales que d’autres, qu’elles sont à la base des autres émotions.
Panksepp (1998) a proposé l’existence de certaines émotions plus fondamentales que les autres étant innées et présentes chez tous les mammifères. Elles seraient les émotions les plus importantes à notre survie et bien-être puisqu’elles seraient associées à la résolution des défis principaux que l’ind doit relever pour survivre.
Ces émotions fondamentales seraient ancrées dans des parties profondes du cerveau et ne nécessitent pas de réflexion consciente pour s’activer (elles seraient automatiques)
Principe d’émotions secondaires de Panksepp (1998) :
De plus, les émotions secondaires sont dérivées des émotions de base en combinant les émotions fondamentales (servent de base.), les app sociaux (à travers l’expé, l’ind dvlpe des réponses émotionnelles plus complexes et nuancées), le cortex cérébral (régulation, interprétation et modulation des émotions primaires).
Selon lui, les émotions secondaires comprennent entre autres : la honte, la culpabilité, la jalousie, la fierté etc.
Emotions de bases de Paul Ekman :
colère, peur, joie, tristesse, surprise et dégoût.
5 familles des théories des émotions :
Tradition darwinienne (Darwin ; Ekman ; Panksepp ; Scherer) : conçoivent les émotions comme étant des mécanismes d’adaptation issus de l’évolution.
Tradition Jamesienne (James) : conçoivent les émotions comme étant essentiellement déf en fn des changements corporels auxquels elles se rapportent.
Les théories cognitives (Arnold; Fridja; Scherer) : conceptualisent les émotions comme étant fondées sur des éval cognitives.
Théories neuro-affectives (Panksepp) : s’intéressent aux bases neurologiques (structures et leur fnment) des émotions.
Théories postmodernes (Lutz & White): s’opposent aux théories précédentes. Centrées sur les aspects sociétaux des émotions. Considèrent que les émotions sont des construits ou rôles sociaux qui servent des fins sociales.
Conception de l’expression des émotions et de l’émotion selon Darwin :
La théorie de Darwin met surtout l'accent sur l'expression émotionnelle plutôt que sur l'émotion en soi. Darwin défend la position selon laquelle l'expression des émotions et les émotions elles-mêmes ont :
Évolué par le processus de sélection naturelle.
Eu une importante fn adaptative, au moins à un moment dans le passé.
Donc conçoit émotion comme :
Un état interne.
Elle implique des changements physio (rythme cardiaque, tension musculaire, etc.) et subjectifs (ressentis perso). Sa fn adaptative vient du fait qu’elle prépare le corps à l’action ou le protègent contre une attaque à son intégrité.
L’ expression émotionnelle : une manifestation externe
L’expression émotionnelle n’est pas qu’une simple composante du processus émotionnel, elle aurait surtout une importante fn de communication.
Elle est observable et cmptale : se manifeste par des gestes, postures, mimiques faciales ou sons. C’est un outil de comm sociale : permet à l’ind d’exprimer son état émotionnel aux autres. Et elle est relativement indépendante de l’émotion : il est possible de ressentir une émotion sans nécessairement l’exprimer pleinement (ex : dissimulation de la peur) ou d’exprimer certaines émotions de façon involontaire, même sans ressentir fortement l’émotion communiquée (ex : rougir sans être particulièrement gêné).
3 principes de Darwin :
Le principe des habitudes utiles : les habitudes expressives utiles, acquises par l’expé, sont transmises génétiquement aux descendants (on sait ajd que ce n’est pas le cas).
Le principe de l’antithèse : Certaines expressions émotionnelles prennent une certaine forme simplement parce qu’elles représentent l’opposé d’une expression utile, ce qui les rend faciles à comprendre. Ce principe vise à mettre l’accent sur l’importance que la com des états émotionnels soit la plus claire possible. La notion d’antithèse est donc liée à la clarté de la communication.
Le principe de l’action directe du SN, lorsqu’il est dans un état d’excitation, sur le corps : Certaines expressions émotionnelles se produisent parce que le SN doit décharger un excédent d’excitation.
Les théories des émotions fondamentales d’Ekman :
Ekman, ardent défenseur de la notion d’émotions fondamentales, est le chercheur moderne le plus étroitement associé à la théorie darwinienne.
Les plus grandes contributions d’Ekman par rapport aux propositions de Darwin sont : déf certaines émotions comme ayant une carac “fondamental” & associer ces émotions fondamentales à leurs expressions faciales spé (dites prototypiques).
Proposition de l’existence de programmes neurologiques intégrés reliant les émotions fondamentales à leurs expressions faciales spé.
La théorie neuro-culturelle d’Ekman
les programmes neurologiques innés sont court circuités par les normes sociales d’affichage (display rules) qui ont été apprises au cours du dvlpt de l’individu.
• Programmes neurologiques : Mécanismes bio innés et préétablis dans le cerveau qui contrôlent les expressions faciales associées à des émotions fondamentales. Universels (tous les humains), automatiques/rapides et indépendants de l’app culturel.
• Normes sociales d’affichage : Règles culturelles et sociales qui régissent la manière dont les émotions doivent être exprimées dans le groupe. Se carac par la régulation des émotions : déterminent si l’émotion doit être exprimée ou non et dans quelle mesure elle doit l’être. Apprises socialement, tout au long de la vie. Spé à chaque culture, société, groupe, sous-groupe, etc. Adaptatives : préservent les relations sociales, permettent d’éviter des cmpts jugés menaçants pour l’équilibre social.
Concept de W.James
Pour W.James (1884), le corps est central à l’émotion. Il mentionne d’ailleurs que “si nous imaginons une émotion forte et qu’ensuite nous essayons d’en soustraire tous les sentiments corporels qui lui sont carac, nous découvrirons qu’il n’en reste rien”.
Idée principale : la perception / prise de conscience des changements corporels résulte en l’émotion.
On ressent l’émotion parce qu’on réagit physiquement à une situation.
Précision importante en ce qui concerne la théorie de James : il / on utilise le terme “perception” mais on fait plutôt réf à l’”aperception”, qui réfère à la fois à la “perception” (à travers les sens) et au fait de percevoir sur la base de connaissance existantes.
Donc stimulus → réaction physio → émotion.
Théorie de Lange :
Peu de temps après la proposition de James, Lange a présenté une théorie très similaire, mais indépendante à celle de James. Comme James, Lange soutient que les réponses corporelles précèdent les émotions. Cpdt, selon Lange, l’émotion émerge directement après la perception des modif physio produites en réponse à un évènement.
La perception des changements physio peut être inconsciente. Met l’accent sur les changements physio “viscéraux” (dans les organes et le réseau vasculaire).
Cpdt, Lange a davantage mis l’accent sur les modifications vasculaires (des changements dans les vaisseaux sanguins, particulièrement dans les “viscères” / organes) comme base des réponses émotionnelles. Cette proposition fut réfutée par la suite.
théories des appraisals émotionnels
Ces théories proposent que les émotions soient déclenchées et différenciées par l’entremise d’une série d’appraisals (éval cog).
Ces appraisals évaluent les évènements internes ou externes, souvent appelés “stimuli”, et génèrent l’émotion appropriée attribuée à l'événement.
Appraisal : éval d’un stimulus en fn d’un critère donné.
Processus de genèse des émotions pour un théoricien de l’approche des appraisals :
1. Perception d’un changement dans l’environnement → appraisal nouveauté.
2. Éval immédiate pour déterminer s’il est plaisant et bénéfique pour l’organisme → appraisal du caractère intrinsèquement agréable.
3. (en même temps que 2) éval immédiate pour déterminer si le changement est concordant avec les motivations de l’ind → appraisal de importance de l’objectif.
4. Capacité de gérer / de s’ajuster au changement → appraisals liés au potentiel de gestion (agent, pouvoir, contrôle, ajustement).
5. Correspondance du changement avec les normes pertinentes sur le plan perso et social → appraisals relatifs aux normes, V et légitimité.
6. En considérant les diff résultats de chacune de ces éval cog (appraisals), on obtient un patron (pattern) qui active une émotion spé chez l’ind.
Modèle de stress et de gestion de Lazarus
un stimulus doit être perçu par l’ind comme une menace au bien être afin qu’une réaction de stress puisse être produite. Le même stimulus peut donc être un stresseur ou non, en fn de la nature de l’appraisal cog et de sa signification pour l’ind (carac subj). C’est un pdv qui différait des autres perspectives sur le stress qui mettaient l’accent sur les carac objectives de l’évènement afin de déterminer si c’était un stresseur ou non.
Lazarus propose 2 processus d’appraisals :
1. L’appraisal primaire : l’évènement est évalué en tant que menace ou défi.
2. L’appraisal secondaire : permet une réévaluation de l’évènement. Permet à la personne de consciemment recruter des ressources additionnelles qui n’avaient peut-être pas été prises en considération au départ.
Théorie de MacLean
La première tentative bien connue de délimiter les zones du cerveau impliquées dans les émotions a été proposée par MacLean (1973). Il distinguait 3 “cerveaux” responsables de la gestion de diff fn cog : cerveau reptilien (instincts de base, fn primitives de survie), système limbique (motivations, émotions, sentiments), néocortex (raisonnement, mémoire déclarative).
Dans la conceptualisation de MacLean, le système limbique (cortex cingulaire, hippocampe, thalamus et hypothalamus) a été déf comme le “cerveau émotionnel”. Cpdt, il est devenu clair que les distinctions proposées par MacLean ne sont pas adéquates :
• L’hippocampe, reconnu par la maj des chercheurs comme faisant partie du système limbique, a une fn liée à la mémoire (et non aux émotions).
• L’amygdale, qui joue un rôle important dans les émotions, n’est pas inclue dans ce modèle.
Le cortex préfrontal : Joue un rôle important en ce qui concerne :
1) L’app de la V émotionnelle et motivationnelle des stimuli (le cortex préfrontal s’active en réponse à des stimuli plaisants/déplaisants).
2) La prise de décision. Harmon-Jones et al. se sont intéressés à une particularité du cortex préfontal: son activation asymétrique. Le cortex frontal gauche joue un rôle dans les motivations d’approche. Le cortex frontal droit joue un rôle dans les motivations de retrait.
Damasio (1994) a démontré l’importance du cortex préfrontal dans la prise de décision chez l’humain, entre autres par l’étude du célèbre cas de Phineas Gage. Damasio a étudié les dommages au cortex préfrontal de Gage et ont conclu que l’accident avait altéré sa capacité à associer les événements avec des émotions (ces associations sont appelées marqueurs somatiques par Damasio). Ceci aurait altérer la prise de décision de Gage car on se sert des marqueurs somatiques lorsqu’on prend des décisions pour retenir/choisir les options ayant été “marquées” comme ⊕ et rejeter les options “marquées” comme ⊖, sur la base de nos expé antérieures. Gage, ayant perdu cette capacité à recourir aux marqueurs somatiques, n’était pas en mesure de prendre des décisions en prenant en considération les émotions ⊕ / ⊖ y étant associées.
L’ amygdale :
Région du cerveau associée aux réactions déclenchées lorsque l’organisme fait face à une menace.
Entre autres, des études ont confirmé que voir des visages en colère ou apeurés est associé à une activation de l’amygdale. De plus, ce phéno se produit même lorsque les visages apparaissent trop rapidement pour être perçus consciemment. Il a été confirmé que c’est le signal menaçant inhérent à ces visages qui est “automatiquement” reconnu par l’organisme.
LeDoux a aussi mené des expé sur des rats qui l’ont mené à la ccl que l’amygdale joue un rôle dans l’app de la peur.
Par ailleurs, des études plus récentes suggèrent un rôle plus large de l’amygdale, entre autres parce qu’elle semble être activée par tout stimulus ayant une signification inconnue pour l’organisme.
2 significations du partage social des émotions :
Partage verbal de l’expérience émotionnelle
Transmission des émotions d’une personne à l’autre.
Partage (déf)
tout rappel de l’émotion sous forme d’un langage socialement partagé. Présence, au moins à un niveau symbolique, d’un partenaire auquel on partage
Carac du partage sociale :
chez tous les groupes d’âge
événement avec signification maj ou situation plus banales presque tjrs partagés.
Rapporté dans la même journée où ça s’est produit.
Continue d’ê partagé dans les jours/semaines après.
Pas de diff hm et fm mais fm partage à plus de personnes
Auditeur sélectionné change selon l’âge de la pers (enfants → parents, ados → pairs etc.)
Pareil selon les pays mais niveau de partage plus faible en Asie qu’en occident.
Fonctions du partage sociale :
Le partage permettrait d’adopter un pdv plus distant et objectif de l'événement : l’action de parler d’un événement nécessite une organisation mentale de l’info. Une sélection des éléments à partager doit être effectuée, certains étant mis de l’avant et d’autres omis. Ainsi, le fait de parler de façon répétée d’un événement (on réorganise l’info à chaque fois qu’on en parle) en change la représentation mentale. Ce changement peut permettre au narrateur d’adopter un pdv plus distant et plus objectif de cet évènement.
Validation sociale : les événements émotionnels déstabilisent la personne : qlqc a changé dans son envi et ce changement nécessite une réponse. Après avoir émis cette réponse, la personne peut avoir des interrogations par rapport à l’aspect adéquat ou non de sa réponse (trop en colère? ; est-ce-que ça valait la peine de s’en faire autant?). En partageant l’émotion et en recevant une rétroaction de son auditeur (ex : “tu as réagi de la bonne façon”), le narrateur obtient de l’info importante sur sa réaction émotionnelle.
Avantages directs du partage : l’auditeur offre souvent des conseils pratiques, de l’aide ou de la consolation, ce qui peut être immédiatement bénéfique.
Solidifier les relations sociales : le partage social des émotions fournit une base sur laquelle les partenaires en interaction peuvent démontrer leur intérêt mutuel. Quand les auditeurs font preuve d’empathie et prodiguent des conseils, ils démontrent leur intérêt et compréhension à la personne qui partage, ce qui solidifie leur lien social.
Carac courant humaniste et but
L’aptitude à effectuer ses propres choix;
Se responsabiliser face à sa propre vie;
Une tendance innée à rechercher un niveau de fonctionnement optimal.
Il souhaitaient mieux comprendre les cmpts qui s’appuient sur la conscience de soi et qui sont motivés par une quête de sens idiosyncratique.
Veulent comprendre le fnment névrotique (= perturbation psycho et
cmptale sans perte de contact avec la réalité).
Théorie motivationnelle d’Abraham Maslow : considérations de base
nature humaines = motivation à satisfaire des états de privations → besoins.
Tranquillité motivationnelle difficilement atteignable (tjrs un nouveau besoin)
ordre d’apparition des besoins dicté en fn de leur urgence pour la survie → besoin fondamentaux
5 critères des besoins fondamentaux (maslow)
La satisfaction de ces besoins prévient les problèmes de santé chez l’individu;
La non-satisfaction de ces besoins peut engendrer des problèmes de santé;
Les problèmes peuvent se résorber si la satisfaction de ces besoins est restaurée après avoir été déficiente;
Souvent, la satisfaction de ces besoins est privilégiée par rapport à
la satisfaction de d’autres besoins;
Ces besoins sont inactifs ou beaucoup moins présents chez la
personne en bonne santé qui les a suffisamment satisfaits.
Pyramide de Maslow (maslow)
Besoins physiologiques : assurent l’équilibre homéostatique et la santé
physique.
Se nourrir, boire, dormir, respirer, ...
Besoin de sécurité/protection : Recherche de sécurité financière,
désir de se tenir à l’abri de menaces physiques / psychologiques,
tendance à préférer ce qui est connu / familier, donc rassurant.
Besoins relationnels : Sentiment d’appartenance, besoin d’affiliation, d’amour, d’amitié, de communication et d’expression de
soi.
Besoin d’estime : Respect de soi et des autres, sentiment de pouvoir réussir, d’être utile et d’avoir de la valeur à ses propres yeux et aux yeux d’autrui.
Besoin d’actualisation : associé à des expériences telles que la créativité, l’engagement, le déploiement des talents, la résolution de problèmes et le désir de se réaliser à travers une mission ou une œuvre quelconque. Se manifeste chez les personnes dont les besoins aux niveaux inférieurs ont été satisfaits de façon suffisamment stable pour être perçus comme comblés la plupart du temps.
Actualisation de soi (maslow)
C’est le déploiement continu du plein potentiel, des talents et des capacités des personnes;
C’est une évolution personnelle constante, caractérisée par une connaissance de soi de plus en plus approfondie et une acceptation de sa propre nature.
C’est une tendance constante vers l’unité, l’intégration et la congruence interne de la personne (holisme).
Csqs de l’actualisation de soi (maslow) :
Une capacité de percevoir la réalité de façon plus juste que la moyenne, une plus grande spontanéité et autonomie, une vie émotionnelle plus riche, un caractère plus démocratique, une aptitude supérieure à apprécier, aimer et à accepter autrui, une plus grande créativité.
Personnes actualisées (maslow)
Les personnes actualisées développeraient des « valeurs-B » (Being-values), propices à un fonctionnement optimal et harmonieux des individus, des sociétés dans lesquelles ils vivent, et de l’humanité en général.
Justice, spontanéité, vérité, bonté, unicité, …
Ces valeurs-B motivent l’individu à combler son besoin-B, c-à-d le besoin de travailler avec ardeur et dévouement pour se réaliser à travers une vocation personnelle.
Effet non-satisfaction du besoin d’actualisation (Maslow)
peut engendrer un fonctionnement psychopathologique, mais cette fois-ci correspondant à des blessures existentielles menant, par exemple, au développement d’une attitude cynique par rapport à l’injustice.
Directement associé au fnment optimal de la personne.
Approche centrée sur la personne (rogers)
chaque individu possède un univers subjectif unique et qu’il est ainsi expert de sa propre expérience.
Pour fnner librement, l’ind soit avoir eu l’occasion de voir son expé subj comprise dans toute son unicité, dans le contexte d’une relation significative dans laquelle il se sent accueilli et validé par une personne qui se montre authentique, empathique, et qui pose sur lui un regard positif inconditionnel.
2 types de processus de valorisation (rogers)
Valeurs opérantes : observable tôt dans le développement lorsque l’enfant manifeste ses préférences à l’égard de certaines activités ou objets. Lorsqu’on valorise de façon « instinctive » les expériences qui nous procurent du comfort, du plaisir ou de la satisfaction.
Valeurs induites : apparaissent sous l’influence du besoin fondamental de l’enfant d’obtenir l’amour et l’approbation des personnes significatives qu’il côtoie (parents, enseignants, amis, …).
L’enfant introjecte les V d’autrui malgré un écart parfois important avec ce qu’il veut.
Si écart trop grand entre expé interne et conditions (rogers) ?
Selon l’ampleur (taille) de cet écart entre son expérience interne et selon le nombre et le type de conditions auxquelles l’enfant doit répondre pour préserver le lien avec ces personnes significatives, ces valeurs induites peuvent devenir fixes et s’ancrer rigidement dans son fonctionnement plutôt que de s’harmoniser avec ses valeurs opérantes/demeurer flexibles/d’évoluer au fil des apprentissages et expériences. L’individu peut entretenir une méfiance systématique à l’égard de ses propres indicateurs internes, qui ne deviennent alors que peu ou pas utilisés pour orienter ses comportements, choix et projets de vie.
Selon Rogers, plusieurs conflits psychiques découleraient de cette méfiance.
3 attitudes nécessaire aux individus soutenant la démarche de valorisation (rogers)
L’authenticité : capacité d’offrir une présence intègre, sans façade (être soi-même), marquée par une conscience de sa propre expérience et de son influence dans l’interaction avec l’autre. Cela n’implique pas de dévoiler tout ce qu’on ressent et pense.
L’empathie : compréhension profonde de l’expérience subjective de l’autre, capacité d’évoquer en soi-même un ressenti qui s’apparente à celui de l’autre en utilisant sa propre sensibilité émotionnelle.
Sensibilité émotionnelle : Aptitude à percevoir avec justesse et à résonner aux indicateurs verbaux et non verbaux du vécu émotionnel de l’autre, en s’appuyant entre autres sur sa propre expérience pour leur donner un sens (sans cependant confondre son expérience avec celle de l’autre).
La considération positive inconditionnelle : Capacité d’accueillir sans jugement et de reconnaître la légitimité de l’ensemble des éléments qui constituent l’expérience subjective de l’autre, en tenant compte de la réalité dans laquelle il s’est développé comme personne. N’implique pas nécessairement d’être en accord.
→ Ces 3 attitudes offrent un cadre relationnel dans lequel l’individu dispose de la sécurité et de la liberté nécessaires pour reprendre contact et donner un sens à tous les aspects de son expérience subjective, incluant ceux qu’il ressent comme étant plus douloureux ou moins acceptables.
Comment se manifeste ce processus d’évolution personnelle ?
Meilleure intégration de l’identité,
Diminution du nombre et de l’intensité des conflits internes,
Quantité grandissante d’énergie disponible au service d’une vie harmonieuse,
Capacité grandissante à adopter des comportements matures dans la régulation de la vie affective.
Individus avec une maturité affective grandissante :
Tendance à réduire l’utilisation de façades dans les contacts avec autrui,
Tendance à réduire l’application rigide d’obligations introjectées (utilisation de l’expression « il faut »).
Tendance à prendre du recul face au désir de répondre systématiquement aux attentes des autres.
Désir d’être authentique.
Ouverture grandissante à l’expérience.
Préférence pour les relations intimes et pour une communication profonde dans les interactions sociales.
Approche gestaltiste
Grande importance à la prise de conscience par l’individu des différents aspects de son expérience subjective afin de lui permettre d’évoluer vers un fonctionnement actualisé ou optimal.
La Gestalt-thérapie met l’accent sur l’expérimentation dans l’action pour que l’individu parvienne à prendre contact avec les divers aspects de son expérience et de sa personnalité qui déterminent (motivent) son comportement.
La Gestalt-thérapie est d’ailleurs souvent appelée « thérapie du contact ».
Lorsqu’appliqué à l’humain : harmoniser et intégrer en un ensemble unifié et cohérent les différents éléments parfois contradictoires ou conflictuels qui constituent l’expérience subjective et orientent le comportement de l’individu.
Fnment humain selon la gestalt
Selon la Gestalt, le fonctionnement humain est un jeu de relation entre :
1) une image de fond : contexte et histoire de vie de l’individu;
2) des figures en avant-plan : besoins à satisfaire.
Comment marche le système de besoin avec la gestalt ?
Selon l’approche gestaltiste, à chaque instant de la vie d’un individu, les processus d’adaptation permettent de faire émerger le besoin le plus urgent (figure) qui se détache du contexte (fond) afin de mobiliser (motiver) l’attention et l’énergie pour organiser le comportement en fonction de ce besoin.
Lorsque le besoin le plus urgent est satisfait, un équilibre temporaire est atteint et ce besoin retourne se fondre dans le contexte (dans l’image de fond) pour être remplacé par un nouveau besoin, qui est alors la nouvelle figure émergent en avant-plan qui oriente le comportement.
Individu sain (gestalt)
Chez l’individu sain, ce processus s’opère de façon continue et fluide pour favoriser la formation d’une gestalt « achevée » (complète) : C-à-d qu’il est conscient des différentes entités qui coexistent en lui, et des besoins qui leur sont associés, et qu’il apprend à y répondre en les priorisant en fonction de ce qui lui semble le plus pertinent pour demeurer en état de cohérence interne, tout en tenant compte de ce que la situation exige.
C’est comme ça que se construit son identité; elle évoluera au fil des expériences.
Que faire si besoins entrent en compétition ou s’opposent ?
Connaissance de soi oriente les décisions.
Ajustement créateur (gestalt)
Selon la Gestalt, la notion d’ajustement créateur est importante pour distinguer un fonctionnement sain d’un fonctionnement névrotique.
Fnment névrotique : le maintien d’une dynamique fluide et efficace dans les relations entre figure et fond est entravé par un réflexe, chez l’individu, de censurer ou d’ignorer certaines parties de lui-même.
La censure est routinière/ancrée dans les habitudes de l’ind névrotique, se fait de façon inconsciente → l’individu ne perçoit pas les mécanismes psychologiques associés à cette censure et ne peut donc pas les corriger spontanément pour atteindre un niveau de fonctionnement plus adaptatif. = gestalt inachevée
Gestalt inachevée
L’individu effectue des choix et poursuit des comportements qui mobilisent une grande quantité d’énergie SANS qu’il parvienne à en retirer du sens personnel et de la satisfaction.
S’accompagne souvent de confusion/anxiété et engendre stagnation ou régression plutôt qu’évolution et maturation dans le développement de la personne.
Expérimentation à travers l’action
L’expérimentation par l’action permettrait à l’individu de devenir conscient de ses mécanismes de censure (qui sont autrement inconscients).
Objectif : réduire au minimum la censure pour permettre l’intégration des figures qui ont été laissées de côté dans la gestalt inachevée.
2 strat d’expérimentations
La chaise vide : le client est invité à mettre en dialogue des parties
opposées de lui-même.
Le monodrame : le client joue lui-même les rôles de différentes personnes impliquées dans une situation qu’il évoque, en les incarnant tel qu’il se les représente intérieurement.
But des strat d’expérimentation
le thérapeute créé un terrain d’essai, un lieu d’exploration sécurisant (il n’y a aucun risque relationnel ou autre), afin que le client apprenne à se découvrir et à mieux se connaître, incluant ses croyances, perceptions, représentations, émotions, zones d’évitement et résistances.
Émotions très importante car censure associée à des émotions négatives → prise de contact pour réacquérir les émotions censurées.
En contexte d’expérimentation, avec du soutien et en contexte sécurisant, le client peut :
Apprendre à repérer les situations dans lesquelles il censure certaines émotions; Tenter de reconnaître la nature de la menace qui suscite cette censure; Progressivement apprendre à tolérer l’émergence de ces émotions afin de mieux comprendre ce que révèle leur présence pour éventuellement les utiliser de façon adaptative.
Approche existentielle + leur déf de l’anxiété :
désir de soutenir les individus dans leur quête de sens à travers les choix qu’ils font et les buts qu’ils poursuivent, en prenant en considération qu’ils évoluent dans une réalité dans laquelle les menaces à l’existence sont omniprésentes.
Dans l’approche existentielle, on peut définir l’anxiété comme étant : Une menace à l’existence ou aux valeurs auxquelles l’individu s’identifie afin de guider sa vie.
Anxiété normale (approche existentielle)
Est accompagnée d’une intensité affective qui semble proportionnelle au degré de menace à laquelle la personne est confrontée. L’individu qui ressent ce type d’anxiété considère qu’il est en mesure de la gérer et n’a donc pas recours à des mécanismes de défense comme le refoulement afin de s’en dissocier. Peut être utilisée en tant que stimulus qui motive à identifier et à confronter de façon constructive la menace qui en est la source.
Anxiété névrotique (approche existentielle)
Pas appropriée à la situation vécue; elle est disproportionnelle au degré de menace. Vécue comme un état affectif difficilement tolérable et impossible à gérer. Est réprimée et est n’est pas utilisable comme source d’information sur la nature de la menace vécue. Tend à avoir un effet destructeur parce qu’elle paralyse l’individu plutôt que de le motiver à résoudre la situation difficile.
Santé psy et fnment optimal selon existentialiste
Selon l’approche existentielle, la santé psychologique et le fonctionnement optimal ne consistent pas en une vie complètement sans anxiété, mais plutôt en une vie qui comporte le moins d’anxiété névrotique possible. Ceci est possible lorsque l’individu acquiert l’aptitude à demeurer conscient de ses états d’anxiété normale : il a appris à les tolérer et sait les utiliser pour s’ajuster efficacement à la réalité et croître sur le plan personnel. Donc, comme les approches gestaltiste et centrée sur la personne, l’approche existentielle propose que la motivation et les comportements qui en découlent dépendent en grande partie du niveau de conscience qu’a l’individu de sa propre expérience.
4 préocupations ultimes
Préoccupation de mort : Motivation innée de l’humain à tout faire pour survivre qui est continuellement confrontée au fait que personne ne peut échapper à la mort. Suscite des mécanismes de défenses basés sur le déni, qui privent la personne d’une pleine conscience de ses désirs et aspirations.
Préoccupation de liberté : L’humain a besoin d’un certain degré de structure qui permet de s’organiser, de se fixer des buts et de se projeter dans l’avenir. Par ailleurs, aucun mode d’emploi « de la vie » ne peut s’appliquer à tous puisque chaque individu est unique. L’individu a donc toujours la responsabilité d’identifier une structure ou un cadre qui lui convient afin d’être « l’auteur » de sa vie (liberté). MAIS, les individus ne sont pas toujours prêts à prendre cette responsabilité de « diriger » les différents aspects de leur vie. Ils peuvent alors déléguer la « direction » de leur vie à autrui ou encore le laisser au hasard/contexte.
Préoccupation de solitude : Comme l’individu est unique, il ne peut jamais partager pleinement et entièrement ce qu’il est avec d’autres personnes. Tout le monde doit donc composer avec cette solitude existentielle, qui s’oppose au besoin d’être reconnu comme on est réellement dans nos relations personnelles. Ce conflit peut mener à une perception de l’autre comme étant une protection face à l’anxiété de solitude, plutôt que de le considérer comme un individu à part entière à qui on accorde valeur et importance pour ce qu’il est vraiment.
Préoccupation de l’absurdité de l’existence : Cette préoccupation découle des trois premières. Difficile de donner un sens à une existence dans laquelle on ne pourra jamais échapper à la mort, la liberté implique un degré de responsabilité parfois terrorisant et l’on ne peut jamais complètement échapper à la solitude. Cela entre en conflit avec la motivation fondamentale de l’humain à la quête de sens.
2 mécanismes de défense pour faire face aux 4 conflits existentiels :
L’impression d’être invulnérable et intouchable : Bien que l’individu puisse comprendre que ce n’est pas le cas, c’est une croyance qui demeure active sur le plan inconscient. Expliquerait entre autres des attitudes insouciantes / téméraires face à divers risques ou dangers de la vie
Croyance irrationnelle en un sauveur ultime : Généralement inconscient; ce sauveur veillerait continuellement sur l’individu et agirait à titre de protecteur devant les dilemmes soulevés par les conflits existentiels. Rôle souvent attribué à une personne avec laquelle l’individu se met en position de dépendance (thérapeute, superviseur, partenaire amoureux, parent). L’individu lui fait inconsciemment porter le poids de combler ses besoins ou de soulager ses souffrances.
Conception de Kayes : maladie
En ce qui concerne spé la santé psy, Keyes conceptualise la santé mentale et la maladie mentale comme 2 continuums distincts.
A) Les 2 extrémités du continuum de santé mentale sont étiquetées « florissante » et « languissante ».
Le pôle « florissant » renvoie à l’expé d’un bon nb d’affects ⊕ (bien-être émotionnel). Une vie perso et sociale riche et active (bien-être psychologique) + une vie sociale riche et active (bien-être social)
Le pôle « languissant » renvoie à un manque d’entrain/d’e- qui se carac par rarement vivre des affects ⊕. Une vie personnelle pauvre + Une vie sociale pauvre.
B) Le continuum de maladie mentale reflète le nb de symptômes associés aux psychopatho retrouvés chez la personne.
La portion du continuum située entre les deux extrémités marque une zone de santé et/ou maladie mentale moyenne. La portion extrême gauche indique une zone de maladie mentale élevée.
Points forts théorie Keyes
Postule l’existence d’une corr ⊖ de taille moy entre les axes santé mentale et maladie mentale.
1) L’aspect ⊖ de la corr signifie que : plus une personne a une santé mentale florissante, moins elle risque de souffrir de psychopatho/maladie mentale élevée.
Moins elle a une santé mentale florissante (donc + languissante), plus elle risque de souffrir d’une
psychopatho/maladie mentale élevée.
2) La taille moyenne de la corr admet la possibilité qu’une santé languissante survienne sans maladie mentale, ou encore qu’une santé florissante soit accompagnée d’un certain niveau de maladie.
La conception de Keyes est d’ailleurs appuyée par une étude d’envergure auprès de 3032 participants de la popu G am. C’est un arg fort en faveur d’une conception santé/maladie en deux axes séparés, bien que corr.
Théorie de Keyes et psychopatho
La possibilité qu’un certain niveau de santé mentale florissante puisse coexister avec une psychopatho suggère que les processus motivationnels et émotifs de la personne ne se « détraquent » pas entièrement lorsque la pathologie apparaît.
Dans le même courant, Kring (2008) considère que l’aspect fnnel des émotions ne change pas selon qu’on souffre ou non de psychopatho. Certaines perturbations des processus motivationnels et émotifs viendraient plutôt entraver par moments leur déploiement/utilisation normal.
Régulation émotionnelle
Ensemble de processus par lesquels les ind influencent le type d’émotions qu’ils vivent, quand ils les éprouvent et comment ils les ressentent et les expriment.
Quelques strat de régulation émotionnelle :
• Dissociation : Report temporaire de l’attention sur autre chose que l’expé subj d’une émotion négative.
• Distraction : Porter l’attention sur des stimuli plaisants ou neutres plutôt que sur l’affect négatif et ses causes.
• Réévaluation : Changement cog qui implique l’interprétation (ou la réinterprétation) d’une situation susceptible de générer une émotion, de façon à en modifier l’impact émotionnel.
• Rumination : Pensées et cmpts qui concentrent l’attention sur l’affect ⊖, ses causes et csqs, ainsi que sur l’éval de soi qui y est reliée.
• Expression émotionnelle : Forme de modulation de la réponse (à un stimulus / une situation) qui fav, voire amplifie, l’expression d’une émotion en cours de déroulement.
• Suppression : Forme de modulation de la réponse (à un stimulus / une situation) qui implique l’inhibition de l’expression d’une émotion en cours de déroulement.
Modèle de Bonanno (régulation émotionnelle)
Selon ce modèle, une autorégulation psycho s’effectue dans le but de préserver un état d’homéostasie émotionnelle (càd un niveau/état optimal d’expé et d’expression des émotions).
Cet état peut être décrit en termes de f, intensité et durée des émotions.
Cet état optimal d’émotion implique un point de contrôle (une limite de f, intensité, et durée), qui une fois franchi, signale un déséquilibre et enclenche des mécanismes de régulation pour retourner à l’état d’homéostasie émotionnelle.
3 catégories de mécanismes d’autorégulation (Bonanno)
Dans l’ordre hiérarchique, du plus primitif au moins primitif.
Régulation de contrôle :
Inclus 2 types de cmpts visant la gestion immédiate des réponses émotionnelles qui ont déjà été déclenchées : Cmpts auto et les cmpts instrumentaux (qui résultent de conditionnement opérant).
La régulation de contrôle comprend des mécanismes de régulation qui amortissent ou court-circuitent les émotions (ex : dissociation, suppression émotionnelle etc.). Et des mécanismes de régulation qui accentuent les émotions (ex : intensification de l’expérience et de l’expression de l’émotion).
Régulation anticipative :
Inclus les cmpts émis dans le présent afin de faire face aux difficultés futures de maintien de l’homéostasie.
Ex mécanisme de régulation : expression émotionnelle etc.
Régulation exploratoire :
Réfère aux cmpts qui mènent au dvpt de nouvelles habiletés, connaissances et ressources qui soutiennent les efforts d’autorégulation. Implique généralement des acti qui évoquent des émotions ⊕, comme l’intérêt ou la joie, de façon à continuer de s’y adonner. ex : consulter un psy.
Modèle de Larsen (régulation émotionnelle)
Comme le modèle de Bonanno, celui de Larsen parle d’une autorégulation psycho visant à préserver un état d’homéostasie. Cpdt, dans la conceptualisation de Larsen, cet état d’homéostasie fait réf à un état (en durée et en intensité) des humeurs.
Larsen considère l’humain comme étant fondamentalement hédonique : ses cmpts quotidiens ont pour but de l’amener à vivre, à court, moy ou long terme, davantage d’affects plaisants que déplaisants.
Dans son modèle, il met cpdt l’accent sur l’humeur plutôt que sur d’autres types d’affects comme l’émotion ou le sentiment.
L’homéostasie visée par l’organisme implique donc des niveaux optimaux (durée et intensité) plus élevés pour les humeurs ⊕/plaisantes et plus faibles pour les humeurs ⊖/déplaisantes. L’organisme voudra maintenir la « bonne humeur » à un niveau supérieur à l’humeur « déprimée ».
6 diff individuelles qui influence régulation émotionnelle
Diff dans l’attention portée par la personne à l’info affective provenant de l’envi et la façon dont elle encode cette info et la traite par la suite.
Diff dans les strat de régulation de l’humeur : Réfère au fait que certaines strat sont privilégiées par certaines pers, alors qu’elles sont ignorées par d’autres. Les strat se distinguent selon 2 dimensions : le mécanisme privilégié par la strat (cog ou cmptal) et ce sur quoi porte la strat (la situation ou l’humeur elle-même).
Diff dans la réactivité découlant du tempérament : certaines pers sont + réactives (ou -) aux stimuli affectifs que d’autres en raison de leur bagage génétique. Cpdt, une personne dont l’humeur est davantage affectée par les stimuli affectifs que pour la moy des gens aura tendance à avoir des points de contrôle plus élevés, sans quoi elle enclencherait extrêmement fréquemment des mécanismes de régulation. On pourrait se l’imaginer comme étant “habituée” à des humeurs plus “élevées”.
Diff dans l’attention portée aux (ou perception des) signaux affectifs provenant de soi-même : certaines pers sont plus attentives aux infos affectives que leur procurent leur posture, le ton de leur voix, la tension musculaire, à leur état subj interne, etc. Elles sont alors en mesure d’enclencher un processus de régulation avant que l’humeur n’ait atteint une forte intensité.
Diff dans la capacité à distinguer les états affectifs entre eux : une personne ayant un fnment affectif plus nuancé aura des niveaux optimaux et points de contrôle diff pour les diff humeurs ⊕ et ⊖ pour lui permettre de réguler ses humeurs de façon plus indépendante les unes des autres. Certaines pers ne sont pas capables de faire une distinction claire entre leurs humeurs et les différencient seulement selon leur qualité agréable/désagréable, sans trop de nuances.
Diff dans les désirs, préf, croyances et V concernant les états affectifs optimaux : certaines pers aiment vivre des humeurs intenses, ce qui implique un niveau optimal plus élevé.
Modèle de Gross (régulation émotionnelle)
Ce modèle conçoit la régulation émotionnelle en tant que processus par lequel les ind influencent le type d’émotions qu’ils vivent, quand ils les éprouvent et comment ils les ressentent et expriment. Les processus de régulation émotionnelle peuvent être : auto ou contrôlés & conscients ou inconscients.
≠ à Bonanno, Gross ne fait pas réf à un point de contrôle homéostatique et à l’≠ de Larsen, son modèle est fondé exclusivement sur l’émotion (et pas d’autres affects).
Pour Gross, comme pour la maj des chercheurs ajd, le processus de genèse de l’émotion comprend 4 étapes :
Présence de stimuli affectifs dans l’environnement;
Perception et évaluation (appraisal) de ces stimuli par l’organisme;
Génération de tendances à l’action;
Réponse émotionnelle.
Il suggère que la régulation peut se faire à 2 endroits dans ce processus : avant ou après la génération de tendances à l’action (étape 3).
On retrouve :
A) Les processus de régulation centrés sur les antécédents de l’émotion (surviennent avant les tendances à l’action) qui comprennent : Les processus de sélection et de modif de la situation → La sélection : possibilité pour l’ind de choisir les situations dans lesquelles il se retrouve & la modification : efforts déployés dans le but de changer certains aspects pour en modifier l’impact émotionnel.
Les processus de déploiement de l’attention : l’ind peut choisir de prêter attention à certains aspects de la situation.
Les changements cog : l’ind peut interpréter de diff façon une situation.
B) Les processus de régulation centrés sur la réponse (surviennent après les tendances à l’action) qui comprennent : les processus de modulation de la réponse : mécanismes qui permettent de dim ou d’amplifier les réponses émotionnelles sur les plans cmptal, expérientiel (comment elles sont vécues) et physio.
Intelligence émotionnelle
ensemble d’habiletés mentales responsables de la capacité à traiter l’info affective afin de fav l’adaptation de l’ind (Salovey & Mayer, 1990; 1993).
3 courants dans le domaine de l’IE
IÉ-habileté : courant qui respecte les principes fondateurs du concept le déf comme un ensemble d’habiletés mentales.
IÉ-mixte : courant qui conçoit l’IÉ comme incluant, en plus des habiletés mentales, des traits apparentés à la personnalité.
IÉ-trait : courant qui conçoit l’IÉ uniquement en termes de traits de perso.
4 dimensions hiérarchique de l’IE habileté (modèle de Maye et Salovey)
Dimension de perception : habiletés liées à l’identification juste des émotions et des contenus émotionnels. Perception de nos propres émotions (à partir de leurs composantes subj, physio et expressives). Perceptions des émotions véhiculées par diff médiums (musique, peinture, etc.).
Dimension d’utilisation : réfère aux diff façons dont les émotions peuvent faciliter la pensée. Fn de signal : l’émotion oriente l’attention vers des éléments importants de notre réalité interne et de notre envi auxquels on peut être réceptifs ou non (écouter ou non nos émotions). L’émotion peut servir à se représenter comment on risque de se sentir dans des situations potentielles et planifier en csq.
Dimension de compréhension : réfère à la compréhension des émotions et à l’utilisation des connaissances qui leur sont associées. Inclus les capacités à : distinguer conceptuellement les diff émotions entre elles, reconnaître leurs causes et csqs, saisir la nature complexe d’émotions qui peuvent survenir en même temps (ex : conflits internes).
Dimension de régulation : réfère au processus conscient de régulation des émotions de l’ind qui fav sa croissance sur les plans perso et intellectuels. Inclus : l’ouverture à l’expé, la gestion des règles culturelles qui guident l’expression des émotions, la conscience des carac d’une émotion en cours de déroulement, l’action émise vers l’émotion pour l’aug, la dim, ou lui laisser libre cours.
Schizophrénie : émotion et motivation
Carac émotionnelles principales :
Affect plat : manque d’expression de l’émotion. Les pers qui souffrent de schizophrénie vivent des émotions ⊖ comme tout le monde, mais elles ne semblent pas capables de les exprimer. Quand elles souffrent ou vivent des affects ⊖, leur manque d’expression prive le partenaire d’interaction d’infos importantes sur leur état subj, ce qui empêche la formulation d’une offre de soutien de la part du partenaire. Aussi, l’absence d’expression tend à susciter, chez le partenaire, des réponses ⊖ comme la tristesse ou la peur.
Anhédonie : Incapacité à éprouver du plaisir dans des situations qui, normalement, en susciteraient / en ont déjà suscité. Une pers atteinte de schizophrénie peut éprouver du plaisir dans ces situations mais ces situations plaisantes sont bien plus rares que chez une pers normale. Elle est peu attirée par les acti qui pourraient évoquer du plaisir, comme les interactions sociales. Ne retirant pas de plaisir de leurs interactions sociales, les pers souffrant de schizophrénie ne répondent pas aux renforcements émis par le partenaire. Ex : ne répétera pas un cmpt qui a suscité un sourire chez le partenaire.
En bref, au niveau des carac émotionnelles, on constate chez les pers atteintes de schizophrénie, une difficulté à “réguler à la hausse” la composante expressive des émotions. On dénote aussi que la motivation est affectée, notamment envers les acti qui pourraient/devraient normalement amener la pers à éprouver du plaisir.
Trouble dép carac : émotion et motivation
Entre autres marqué par : la prédominance d’affects ⊖ (entre autres la tristesse) et la relative absence d’affects ⊕. + Anhédonie. Expressivité faciale et vocale réduite. Relations interperso problématiques.
À cause de leur affectivité presque exclusivement négative, les personnes dépressives expriment maj des affects ⊖ à leur partenaire d’interaction. Même chez des partenaires qui entretiennent des relations étroites avec des pers déprimées ou qui ont l’intention d’aider/d’être là pour elles, cette attitude ⊖ finit par induire chez eux des affects ⊖.
Aussi, l’absence d’expression d’affects ⊕ prive les partenaires de renforçateurs les encourageant à poursuivre/répéter des actions pouvant être bénéfiques pour la pers dépressive. Il s'ensuit souvent une dégradation de la relation, ce qui vient aussi, en qlq sorte, confirmer la vision pessimiste des contacts humains de la personne dépressive.
Sur le plan de la régulation chez les personnes dép, on retrouve à la fois des déficits au niveau des antécédents des émotions et au niveau de la réponse émotionnelle.
Au niveau des antécédents des émotions : difficulté à répondre aux stimuli ⊕. Incapacité à utiliser les évènements ⊕ dans le but de remplacer l’humeur ⊖ par une plus favorable. Ces 2 difficultés peuvent être expliquées par un biais attentionnel envers l’info compatible avec l’humeur ⊖ et l’utilisation excessive de la strat de rumination.
Au niveau de la réponse émotionnelle : tendance à prolonger les périodes d’affects négatifs.
Phobie sociale : motivation et émotion
L’anxiété et la peur intense poussent les personnes atteintes de phobie sociale à éviter les interactions sociales, par ex, dans des contextes de perf ou d’éval. Généralement, ces personnes entretiennent une perception biaisée des relations, qu’elles croient associées à un risque accru d’embarras ou d’humiliation (peur).
Par leurs expressions émotionnelles, les pers dép communiquent à leurs partenaires d’interactions ce sentiment de risque qu’elles éprouvent, ce qui tend à inhiber les cmpts d’approche de ces partenaires. De façon simplifiée, les partenaires ne veulent pas : entrer en interaction avec qlq1 qui ne le veut pas en retour. Causer un inconfort à la personne phobique.
L’anxiété tend aussi à se transmettre aux partenaires, ce qui rend l’interaction plus frustrante et aug la proba qu’elle soit évitée dans l’avenir.
Une Hp classique : les troubles anxieux génèrent des réponses normales, à des moments inappropriés. Les troubles anxieux (dont fait partie la phobie sociale) seraient associés à des perturbations des strat de régulation centrées sur les antécédents des émotions ET NON à des pb de régulation de la réponse.
Perturbation des strat de régulation centrées sur les antécédents de l’émotion : perception biaisée des relations sociales comme étant « menaçantes » (changement cog) (ex : risque d’embarras).
Attention portée de façon spé aux aspects redoutés (déploiement de l’attention) (ex : recherche de signaux que la pers a été humiliée).
Interprétation ⊖ de l’info de l’envi (changement cog) (ex : perception d’indices d’humiliation alors qu’il n’y en a pas).
Évitement des interactions sociales (sélection de la situation). Minimise effectivement les occasions de vivre de l’embarras/de la honte MAIS empêche en même temps le plaisir et les bienfaits des contacts en société.
Embarras
expé d’anxiété, de peur du ridicule ou du rejet social. Provoqué par la perception d’avoir agi de façon socialement absurde ou d’avoir dérogé aux normes sociales. Motive la conformité aux conventions sociales ce qui donne une structure aux interactions et les rend prévisibles.
Fierté
expé de valorisation perso. Provoquée par la perception d’être une pers méritante ou d’avoir agi de façon louable. Motive les cmpts productifs et constructifs, optimise la perf.
Culpabilité et honte
la culpabilité et la honte sont des émotions ⊖ intenses dotées de puissantes propriétés motivationnelles. Bien qu’elles soient corrélées et souvent confondues, leur carac sont très diff.
→ la culpabilité a des csqs très ⊕ ≠ la honte est destructrice.
Distinction culpabilité et honte
Culpabilité et honte : dispositionnelles (trait : honte) vs situationnelles (état : culpabilité)
Carac : communes (peur, appréhension) vs distinctives → ‘Shame-free guilt’ & ‘Guilt-free shame’ (Culpabilité sans honte & honte sans culpabilité).
→ culpabilité mène à bcp de stress → cmpt pro sociaux pour régler le conflit, avec bcp d’empathie pour l’autre.
≠ La honte est bien plus souffrante et dure à faire face.
Soutien empirique : psychopathologie (culpabilité et honte)
la culpabilité a été associée négativement, et la honte, positivement, à :
La dépression
Les troubles alimentaires
L’abus de substances
Soutien empirique : relationnelle (culpabilité et honte)
la culpabilité a été associée à : La résolution de conflit constructive, la reconnaissance de la responsabilité, la capacité à comprendre la perpective d’autrui et à l’empathie.
La honte a été associée à des pb de gestion de la colère, l’hostilité, l’externalisation du blâme.
Estime de soi contingente et non contingente :
Estime de soi (EDS) contingente : dépend du succès et de la reconnaissance sociale, instable; Affects ⊕ quand les contingences sont satisfaites; Affects ⊖ quand elles ne le sont pas; Stressante et épuisante (en raison de la pression à satisfaire les contingences).
EDS non contingente : EDS est inconditionnelle, stable. Le BE ne fluctue pas avec l’EDS. Naturelle, non anxiogène, requiert peu d’énergie.
Concept de soi (Hodgiin et Knee) :
Soi intégré : La personne est authentique et autonome. Les expé ⊕ et ⊖ sont vécues comme des occasions de croissance. La pers valorise les objectifs intrinsèques et les relations qui lui permettent de s’épanouir. Le fnment personnel et le BE sont optimaux.
Soi orienté vers l’ego : Le soi est construit sur la base de pressions externes. Les objectifs poursuivis sont extrinsèques (non autodéterminés). Les expé et les relations qui sont congruentes avec le soi artificiel sont recherchées, celles qui ne le sont pas sont évitées. Le fnment perso et le BE sont ⊕ quand le soi artificiel est validé, détresse quand ce n’est pas le cas.
Soi impersonnel : Se développe quand l’envi social est trop appauvri et dysfonctionnel pour permettre la formation d’un soi cohérent (authentique ou artificiel). Absence de conscience et de connaissance de soi. La pers est chroniquement dépassée ce qui l’empêche d’identifier et de poursuivre des objectifs perso. La pers est dysfonctionnelle et le BE est faible. Vécu d’affects ⊖ prononcés dominés par une perception d’impuissance.
2 réactions face à la honte :
Externalisation du blâme: attribution externe spontanée et erronée au S de l’événement qui a provoqué la honte.
Distanciation morale: rationnalisation qui minimise les dommages causés ou qui s’exprime sous la forme d'indifférence envers la situation ou les pers impliquées dans l’expe de honte.
→ Ces 2 réactions sont des manif du fort besoin d’évitement généré par la honte et elles contribuent à dim les affects ⊖ qu’elle suscite.