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Le rôle de la métaphore au début du premier paragraphe de la seconde méditation

Au second paragraphe de celle-ci, se trouve une métaphore : Hans Blumberg, écrit Paradigme pour une métaphrolgie, la métaphore est un mode d'expression en philosophie, car certaines philosophies ne peuvent pas être exprimées par des concepts => La métaphore ne rend pas le texte littéraire. Il y'a une métaphore de la déconstruction et de la reconstruction : le doute est une méthode de déconstruction détruire les systèmes qui préexistaient en faisant s'effondrer les principes qui préexistaient, pour refonder sur de nouvelles bases. Tout ce qui est scientifique bascule dans le domaine de l'opinion (probable, incertain, etc. => Quels sont les moments opportuns pour douter ?

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La présentation biaisée des auteurs

les gens ont voulu spiritualisés ses oeuvres, le rendre républicain et laïc -> conduit à une présentation des auteurs biaisée. Le problème est qu'on tombe dans une transmission sans discussion, donc il y'a une réception institutionnalisée de certains auteurs, alors que c'est plus complexe que cela. Souvent, ils écrivent sans prétention : Descartes disait « j'avance masqué » pour éviter des représailles, il écrit d'ailleurs en latin car c'est moins large. Il faut avoir p

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Biographie de Descartes

- Philo français, né à la Haye en Touraine en 1596, puis a déménagé en Hollande : mort en 1653, la Reine lui a dmd des cours de philo, nature fragile.

- Il a une philosophie de nature, sur l'hélicentrisme (panique après Galilée donc Traité du Monde post mortem et a tournée hypothétique.

- Conscience de sa vie courte, évoque ces héritiers intellectuels (communauté de chercheurs évoquée dans la partie 6 du DSM) : il croyait en les progrès de la médecine (conditionne les progrès moraux)

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L'étude de Descartes par Spinoza

Lorsque Spinoza écrit l'Ethique, il ne le dit jamais mais dans ces propositions, mais il polémique souvent avec le Traité des passions de l'âme de Descartes. Il se sent obligé de prendre position (dualisme/monisme). Descartes était une autorité sur laquelle il fallait se prononcer.

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L'étude de Descartes par Locke

lui veut restituer l'idée que nous avons des idées innées, il est stimulé par la réaction à Descartes car il veut montrer que la connaissance doit venir de l'expérience empirique.

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Descartes et Montaigen

Les essais de Montaigne précède Descartes -> Montaigne est une des figures du scepticisme moderne, Descartes rencontre le scepticisme dans le MM. Pour Descartes la façon de penser est éclairée dans la raison et avance selon les outils mathématiques, eux-mêmes fondés sur la métaphysique (baroque rennaissance/période classique)

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Première oeuvre de Descartes

Il a rédigé un texte qui s'appelle les Règles pour la direction de l'esprit, en 1628, qui est inachevé car il n'était pas satisfait : il estime qu'il ne suffira pas de trouver une mathesis universalis, qui renvoie à un codage du réel. Comment être sur que les mathématiques sont vrais ? Pour lui, il faut fonder la mathématique elle-même sur une métaphysique.

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Seconde oeuvre de Descartes

Il a rédigé le Discours de la Méthode en 1637 : il cherchait la vérité dans les sciences, c'est une introduction à des effets scientifiques, qui font suite. Dans ces textes, il prétend avoir mis en application les règles du DM. C'est un des rares textes, avec Les Passions de l'Ame, qui ont été écrit en français directement (pour que même les femmes le lisent). Dans la IVe partie, il ya un résumé des Méditations, mais qui ne dit pas tout car il s'adresse à un large public (pcq en vrai les MM, il les a écrit au début des années 30). Les Passions de l'âme sont dédiés à Elizabeth de Boheme, car c'était une disciple dans laquelle il se reconnaissait, qui n'avait pas été déformée par les enseignements des écoles, elle était curieuse, etc..qui la rendent très pertinente. LPA sont une synthèse de leur conversation, au sujet des passion.

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Le principe de philosophie de Descartes

C'est dans cette lettre préface, qu'on trouve la l'arbre des sciences métaphore de la philosophie, qui est l'être des sciences. A la fin du XIIIe siècle, Thomas d'Aquin écrit une Somme Théologique, qui est une légère christianisation d'Aristote, qui couvre tout les champs du réel, car on ne lisait plus le grec, on lisait le latin. C'est par les penseurs arabes qu'on redécouvre les penseurs grecs (traduit en latin et en grec).

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L'étude de la philosophie et Descartes

La scolastique a consisté à, après la récupération tardive d'Aristote, élaborer une philosophie prêt à penser, que tout le monde doit étudier : Descartes l'apprit, et apprend une façon de penser le réel, contre laquelle il s'oppose. Les PPP ont vocation de remplacer les manuels de scolastiques, ils sont écrits contre la manière de penser le réel qu'on lui a enseigné : ce sont des articles courts, qui font la synthèse de l'oeuvre de Descartes. Il ya des principes de métaphysiques, etc..mais tout n'est pas énoncé. C'est pour corriger ces passages oubliés, que Newton écrirait en 1687, les principes mathématiques de la philosophie naturelle.

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La présentation de l'arbre des sciences dans la lettre préface

la philosophie est un arbre, dont les racines sont la métaphysique (philosophie première), le tronc est la physique (science de la nature, philosophie seconde), les trois branches principales sont la mécanique, la médecine et la morale. La philosophie est une science, on intègre la philosophie dans un projet scientifique.

Phénoménologie : Le contraire à cela est parce qu'on s'intéresse à la conscience d'un sujet

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L'importance de la métaphysique dans la philosophie de Descartes

Lors d'une visite en Hollande, il montrera un veau ouvert en disant que c'est sa bibliothèque (philosophie basée sur une science) Le but est de voir la métaphysique comme moyen pour garantir et rendre plus solide la science qui peut être construire sur cette bas,

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La reprise des idées de Descartes par les positivistes (1)

Au XIXème siècle, on voit le courant positiviste : AC dit qu'on progresse dans les sciences (hérite des lumières) . On est passé de 2 états archaïques, l'état téléologique à un état métaphysique, ou on explique des causes pour les choses : Pour Descartes, faire de la métaphysique, c'est expliquer la nature au de la des phénomènes qui nous conduisent à quitter de la domaine parce qu'on se prononce sur ce sui dépasse notre raison.

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L'étude du terme méditation (1)

Aujourd'hui, ça a des fins spirituels, de concentration, c'est un exercice répété. Il y'a des choses qu'on va retrouver chez Descartes : le côté répété, car elles permettent d'obtenir un résultat, Descartes l'a fait tout les jours pendant 5 jours. C'est un moyen de repartir sur de bonnes bases, ce n'est pas une science qui est sur le fait de repartir vers le bien être. L'entreprise vise les savoirs, et recherche surtout une rigueur intellectuelle. A l'époque de Descartes, la méditation a essentiellement un sens religieux, au sens des pratiques des moines : le but n'est pas de se concentrer à vide, mais à partir d'un texte biblique, sacré, pour arriver la contemplation du divin.

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L'étude du terme méditation (2)

Ce sens religieux est perdu, ce qui est conservé, c'est l'idée de disposer l'esprit à se détacher de l'environnement immédiat et de se concentrer sur lui-même car dans l'idée de méditations religieuses, il ya l'idée de détacher l'esprit du corps, il ne faut pas qu'il y est de perceptions corporels car il se méfie des données corporelles comme données de la science. Le début de la Métaphysique d'Aristote consiste à dire que tout le monde veut savoir, et que les sensation corporels sont un chemin vers le savoir (empirisme)

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L'étude du terme méditation (3)

Alors que pour Descartes, on ne veut pas être tributaire de connaissances issus des sens, car elles sont tributaires et ne sont pas forcément connaissables d'un point de vue pratique (pas égal à utile). Il faut distinguer tout ce qui relève de la vie et ce qui relève de la connaissance, il s'agit de se disposer mentalement à ne pas tenir compte du corps. Il faut reconnaitre ce qui peut être retrouvé et analyser par la raison suite à un examen, et non pas par des perceptions corporelles fautives. Ce n'est pas religieux, car il ne s'agit pas de se détourner des sensations du monde, il ne s'agit pas de méditer que l'existence de Dieu (retrait dans l'intellect ou la raison).

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L'étude du terme métaphysique (1)

C'est la philosophie première, c'est ce qui fonde la philosophie seconde. D'ailleurs, dans le titre premier des méditations, c'est méditations au sens d'une philosophie première. Le terme de métaphysique associé à l'oeuvre d'Aristote vient 500 ans plus tard (1e siècle après JC), et cela veut dire que « meta » vient après dans une succession. Andronico de Rhode a baptisé le Traité de la philosophie première comme Traité métaphysique (1e siècle avant Jesus-Christ), ce qui vient après la physique. Une fois qu'on a constitué la physique, on s'interroge après sur les fondements. Il y'a cette suspicion de Descartes, à l'égard de sa propre physique, qu'il doit refonder (doute des maths).

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L'étude du terme métaphysique (2)

Méta à l'époque ne veut pas dire après, mais au dela, transcende; ce qui dépasse notre entendement : on distingue la métaphysique générale de la métaphysique spéciale (Dieu, le monde, l'âme etc..). La MG était la science de l'être, c'est à peu près la même chose que l'ontologie. La MS est mentionné dans les sous-titres de la MM (ils sont prouvé dans les méditations 2, 3, 5, 6). Qu'est-ce qu'on peut savoir sur l'être en tant que lui mm ? => Débat de savoir laquelle est subordonnée à l'autre, certains disent qu'il faut séparer les deux (Spinoza ou Montaigne)

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L'étude du terme métaphysique (3)

La Métaphysique au Moyen Age est associée à la téléologie -> rapport à la téléologie, s'il considère que c'est à l'église de prendre le relais, ça veut dire que la philosophie est subordonnée à la téléologie, et est servant de la téléologie. Les prudents ont dit qu'il fallait mieux les séparer. Il n'empêche, que ce que cherche Descartes, c'est reconstruire la science (pour prouver l'existence de Dieu, il faut admettre un dieu rationnel). Pour Descartes, la métaphysique est un domaine ou la raison excelle (reconstruire sur la science seule). La métaphysique est une justification de la science, de la raison (philosophie première qui fonde la philosophie seconde).

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Descartes sur la théologie et la philosophie (1)

Pour progresser davantage, il faut qu'un autre discours relai le discours humain, le discours divin. Justement Descartes estime que nous avons en nous une idée de Dieu qui est rationnelle, on a pas besoin de la révélation pour connaitre ce que l'on doit connaître de Dieu : il veut découvrir des propositions qui sont celles de la religion (intersection des propos de Descartes et des théologiens) On a des idées innée qui ne dépendent pas de l'éducation religieuse, mais l'idée de Dieu éclaire tout les autres idées, cette idée n'est pas surnaturelle mais naturelle, mais en disant ca on peut se passer de la révélation, de tout ce qui relève de la surnature : Il y'a des preuves de Dieu dans la IIIe et la Ve méditation.

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Descartes sur la philosophie et la théologie (2)

C'est faux que le philosophe cède le discours à un discours chrétien, car il pourrait très bien se passer du discours, de la foi, de la bible -> problèmes. L'esprit humain peut par lui-même trouver cette idée de la divinité ou encore l'idée d'une...l'esprit humain a besoin de cette idée de Dieu pour fonder la science, il y'a un besoin intellectuel de cette preuve de l'existence de Dieu. Le but, c'est la science-sagesse, pas le salut des âmes : Descartes n'est pas un philosophe chrétien (Dieu est une fondation mais pas une fin, les racines de l'arbre de la science).

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Descartes sur la philosophie et la théologie (3)

Le présenter ainsi, serait totalement faux : la métaphysique, ce n'est que les racines d'un arbre de la science -> Peut découler à un contresens. Il est remarquable, que dès 1666, l'église catholique décide de mettre à l'Index la lecture des oeuvres de Descartes car dangereuse. Dans une lettre au Père Mersen, Descartes dit qu'il a ce à lui, des gens qui mènent Aristote et la Bible pour condamner Galilée : Descartes estime ne rien devoir à la théologie.

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Différence de Spinoza et Descartes (rationalité)

Descartes a été reconnu comme athé, alors que c'est faux pcq il est déiste, mais à l'époque, avoir une conception aussi orthodoxe revient au même (pas non plus panthéiste : tout n'est pas Dieu, alors que pour Spinoza si, on pense en Dieu). Il prétend soutenir le discours officiel de l'Eglise car les raisons qu'ils donnent justifient la vision de la religion de son époque. Il y'a un Dieu, car la raison a des critères suffisant pour connaitre la réalité supérieure mais après on peut écarter la religion et ne pas penser en Dieu tel que lui pense l'esprit humain (comme le défend Spinoza)

=> > Importance de la rationalité chez Descartes, se voit dans la rationalité de Dieu : la géométrie doit être fondée sur une certitude plus élevée, la métaphysique.

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La rationalité dans les méditations métaphysiques

A partir du moment ou les Métaphysiques se proposent de fonder la rationalité elle-même et de ne pas la considérer comme acquise, pcq il estime qu'il faut également rendre légitime la méthode scientifique, prouver que la raison telle qu'elle est elle-même en métaphysique. Si on fonde la raison, elle-même : la raison n'est pas reconnue comme acquise. Celui qui médite ne va pas se proclamer rationnel car la raison va être mise à l'épreuve et la seule certitude, c'est la conscience de soi, qui ne se prétend pas rationnelle. Il y'a un débordement de la rationalité par une pensée. Il y'a une différence entre l'ordre des raisons et des matières? Cette pensée la ne se proclame rationnelle, ce qu'on appelle aujourd'hui la conscience : celui qui dit « je » n'a pas la certitude d'être un animal rationnel, la seule certitude qu'on va rencontrer et celle d'un animal rationnel. matières : la ou il y'a de la rationalité, c'est dans son mode d'exposition.

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L'ordre des raisons dans les méditations

Il dit au père Mersen, vous comprenez pas ce que je dis pcq vous attendez à un ordre des matières alors que ce qui importe pour moi, c'est un ordre des raisons (contrairement à la méthode d'Aristote qui propose un découpe du réel, avec l'ordre des matières premiers et la réflexion dépend de la manière dont on découpe le réel pour exercer sa rationalité). C'est le propre de la méditation, pcq il dit qu'il part de l'intériorité, c'est pas du tout des formes platoniciennes : on est confronté à des contenus de pensée qui sont limpides.

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Définition de l'intuition dans la règle 3

Ces contenus de pensée que l'intelligence ou raison saisi comme étant clair, limpide parce que quand l'esprit attentif se penche sur ces contenus (effort important) (Qd on se penche dessus, on ne peut pas en douter pcq vont vers l'extérieur).

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Les intuitions pour Descartes

L'intuititon est toujours intellectuelle chez Descartes : « Représentation inaccessible au doute, qui est le seul fait de l'intelligence pure et attentive qui nait de la seule lumière de la raison ». Dans l'ordre des raisons, ce qui s'enchaîne ce sont des intuitions (dans l'oeuvre), passer d'une intuition à une autre, c'est déduire : cette certitude est plus grande que celle des maths. Si elle n'est pas claire pour certains, c'est parce qu'ils sont flemmards et parce qu'il y'a une déformation intellectuelle de l'éducation qui renforce une attitude naturelle qui consiste à s'en remettre au sens au lieu d'effectuer un travail difficile et de s'en remettre à la raison.

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L'ordre suivi des méditations

Descartes suit dans les méditations un ordre qui n'est pas synthétique mais analytique, on peut trouver des définitions quand les pensées sont recomposées dans un ordre synthétique : Dans les Principes de la philosophie, on a des articles avec des définitions, des axiomes, etc...On retient mieux mais ça n'enseigne pas la méthode (=> ordre synthétique) Dans l'ordre analytique, l'auteur montre comment il a découvert tel ou tel vérité, et c'est une invention (par l'enchainement fait par l'auteur, une production par l'esprit de notions en se tâtonnant etc..) => Pas de différences individuelles, cela permet de découvrir les choses dans l'ordre (l'esprit ne les rencontre pas comme venant de l'extérieur mais venant de son intériorité. Il veut établir une communauté scientifique, il est important que chacun amène sa pied à l'édifice. Ces esprits pures ont les mêmes idées (Descartes veut qu'on fasse la même chose que lui, pour arriver aux mêmes conclusions)

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Le public des méditations

Le lecteur doit méditer avec lui et lutter contre les préjugés, au bout d'un moment il considère qu'il s'adresse à peu de gens, les plus forts d'esprit (peuvent faire fasse aux déformations) suite à des objections d'Antoine Arnaul, ce sont les auteurs de La logique ou art de penser, 1662. Il insiste que c'est pas un texte pour tout le monde, pour se couvrir par rapport au danger auquel il s'expose : au 17ème siècle, amener le lecteur à mettre en doute l'existence de Dieu, certains ne feront que douter. Vis à vis des autorités, il s'attendait qu'on lui reproche : « Tout ce qui peut se savoir de Dieu peut se montrer par des raisons qu'il n'est pas besoin de chercher ailleurs que dans nous-même ».

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Le danger du doute pour Descartes

Pour Descartes, le danger du doute, est que la science n'est pas constituée, le doute n'a pas de valeur en tant que tel, c'est un sentiment. Quand il fait l'état des lieux des savoirs pour son temps, les savoirs sont seulement probable : douteux, incertain. Pour lui, ca veut dire que la science ne doit pas être constituée. Pour lui, comme pour l'époque, ça ne désigne jamais une arithmétisation du savoir : Pascal et Fermat en font et même ceux qui développent cette partie des mathématiques, ils ne parlent jamais de probabilité (= ce qu'on peut approuver d'une manière raisonnable sans que ce soir certains d'une certitude métaphysique.)

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L'objet des méditations

Il ne s'agit pas dans le cadre des médiations de rendre hommage à une philosophe du doute, d'une science ou d'un savoir qui est sceptique, de renverser le doute, au moyen du doute. Il y'a des zones qui vont échapper au doute : Il veut se débarrasser d'un savoir qui est encore douteux. Ce texte est considéré par lui-même comme difficile.

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L'objet de la première méditation

On examine les principales raisons de douter : il y'a des raisons de douter qui sont mobilisées dans le texte, et il n'y aucun avantage accordé au doute en tant que tel et dans la règle 2 : « Toute science est une connaissance certaine et évidente et celui qui doute de beaucoup de choses n'est pas plus savant que celui qui n'y a jamais pensé. » => Le but est de se défaire de ce doute.

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La préparation dans la première méditation

Il prépare son esprit à accueillir le savoir, par une méthode très spécifique du doute : le but est de s'en extraire, dans la lettre préface, il dit que l'histoire de la philosophie en est tjrs au doute -> Ecole de Platon qui présente sa philosophe comme incertaine (je sais que je ne sais rien) tandis qu'Aristote est plus dissimulé, présente ces thèses comme certaines, sachant qu'elles n'ont pas été prouvées. Pour lui, cet état des savoirs doit être dépassé. Il y'a un principe qui échappe au doute : c'est avec dégout, qu'il reprend à son propre compte, le scepticisme qui utilise le doute et trouve son accomplissement dans le doute. Le doute n'est pas simplement un moyen mais une fin, d'autant plus qu'on ne peut pas effacer la réception de Descartes après Descartes, tandis que dans la tradition sceptique, la philosophe trouve son accomplissement dans le doute.

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La filiation sceptique à Descartes

Des philosophes peuvent dire qu'il ne sont pas convaincus : Berkeley défend un spiritualisme moniste complet (tout est dans l'esprit), c'est une filiation qui est étrange, ça parait outré comme scepticisme, il s'oppose à Descartes et doute du monde extérieur, il est représenté comme sceptique par Hume. Il y'a toute une histoire du scepticisme qui se développe après Descartes : Hume, Berkeley, Stanley Cavell (le scepticisme, c'est ce qui met à distance du monde) etc..

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Descartes, sceptique ?

Descartes n'est pas sceptique, malgré l'étiquette qu'on lui accorde, même Hume en hérite (nature = ce qu'esprit produit par perception). Quand Descartes dit le scepticisme, ça le dégoute, il pense à une tradition sceptique grecque, il parle des livres écrits par les sceptiques et les néo académiciens : par cela, il entend les « pyrohniens ».

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Les sceptiques dans la période hellénistique

témoignage de Diogène Laerce et Sextus Empiricus, dans Les esquisses phyronienne : c'est lié aux bibliothèques, ils mettent en regard, des arguments contraires. On met en regard des arguments qui ont une même force, l'isosthémie -> L'epoché (on attribue nullement ce terme à Descartes : situation d'aporie, ou je ne peut me prononcer, il y'a une suspicion du jugement) -> ataraxie (ce calme de l'ame est dans une renonciation à chercher le savoir). Cette pensée grec est redécouverte, pcq traduit, Montaigne le lit quand traduit en latin. Descartes s'y réfère en passant, mais ce n'est pas d'elle dont il s'inspire, le but n'est certainement pas de libérer l'âme de ces doutes, il y'a bien une recherche de la sagesse associée au savoir. Ce n'est pas cette vision que Descartes retient (=reprend dans son texte).

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Le scepticisme des néo académiciens

(reprennent l'apolitisme socratique, fécond). Cicéron, les Académiques : les sceptiques élèvent des arguments pour montrer aux stoïciens, qu'ils ne sont pas capables d'échapper à l'erreur, malgré ce qu'ils disent, pcq ils suivent une théorie de la connaissance qui prétend que le sage stoïcien a moyen de ne pas se tromper pcq il a une représentation référence. Les stoïciens diront que les critères des stoïciens sont trompeurs. Les arguments des sceptiques, sont repris dans la première méditation (rêve, Dieu trompeur, sens, etc..) : c'est intéressant pcq les stoïciens vont par la suite se fonder sur la sensibilité.

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Le rôle des néo phyrroniens

ont servis pcq ils ont inspiré Montaigne, qui a un scepticisme particulier : Il ne suspend pas son jugement mais le reconduit sans cesse. La source d'erreur, les représentations sont tributaires des circonstances et de l'état du sujet (engage le sujet, sans savoir si le sujet se prononce adéquatement, les sceptiques font une véritable critique du subjectivisme) : ce qui met en doute la connaissance, la vérité est seulement subjective.

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Descartes et le sujet

veut refonder le savoir sur le sujet, qui n'est pas renfermé dans la subjectivité, pour faire rejaillir Pour Descartes, spontanément on s'en remet au sens (animaux : l'ordinaire de la vie, ce n'est pas le scepticisme cartésien) -> Il y'a une confiance spontanée de tout individu, et de s'en remettre à des institutions qui lui sont donnés de nature. L'homme qui médite, ce n'est pas un homme, c'est un esprit pure. Le sujet n'est pas un être humain : ce qui n'est pas naturel, c'est de déployer un doute qui va contrecarrer l'attachement au sensible. Ce doute est hyperbolique, le but de ce doute est d'être efficace, même s'il demeure rationnel ou le doute va devenir à la mesure de l'indubitable ou l'incertain va prendre le parti de ce qui est certain. Le critère de la certitude devient incertitude. Il ne s'agit pas de célébrer le doute mais de s'en tenir (exercice fou)

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La métaphore au début du second paragraphe de la première méditation

Au second paragraphe de celle-ci, se trouve une métaphore : Il y'a une métaphore de la déconstruction et de la reconstruction : le doute est une méthode de déconstruction détruire les systèmes qui préexistaient en faisant s'effondrer les principes qui préexistaient, pour refonder sur de nouvelles bases. Tout ce qui est scientifique bascule dans le domaine de l'opinion (probable, incertain, etc. => Quels sont les moments opportuns pour douter ?

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Descartes, Discours de la méthode

il dit qu'une reconstruction doit être pensée selon un plan géométrique, un plan rationnel : Il y'a 2 types de villes, qui sont biens compassés car un architecte a décidé de les construire par un plan urbaniste. C'est au hasard de l'histoire, que certaines villes se sont reconstruites, donc elles sont mal pensées et chaotiques.

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Le doute dans la métaphore

Descartes qui valorise la pensée qui tâtonne, et qu'ils peuvent valoriser comme le propre de la recherche ; l'esprit d'examen. A l'occasion de la métaphore, Descartes admet un souci d'économie et d'égalité des doutes dans sa méthode de déconstruction : mettre sur le même plan ce qui n'est pas identique et ce qui est assurément faux hiérarchiser ces pensées que lorsqu'elles sont claires et distinctes). Les sceptiques de l'Antiquité adoptent une position de neutralité pour ne pas se prononcer mais Descartes n'est pas neutre mais se retient de se prononcer, en refusant d'adhérer : il nie ce qui est probable mais pas tout à fait certain. C'est un doute qui traite ses objets en les niant.

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Le doute dans le scepticisme moderne de Montaigne

Il y'a eu une attitude de fermeté, un doute qui équivaut à une oscillation, une balance de l'esprit (que sais-je ?).

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Le scepticisme pyrrhonien

C'est un doute, qui est une position ferme et volontaire : le pryonien ne décide pas de ne pas se prononcer, il est dans l'impuissance face aux égales forces, il est comme handicapé.

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Le scepticisme de l'académie

il choisi de ne pas choisir.

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Le doute chez Descartes

Si le doute est cette situation d'aporie, il est volontaire chez Descartes. Il y'a donc un doute comme négation comme une sorte de falsification par rapport à ce qu'on serait amené à croire. Une méthode pour s'arracher à des croyances non véridiques : n'amène pas pour autant des vérités, mais prépare l'étape suivante (propédeutique à la vérité).

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Descartes dans la lettre à Clerselier du 16 janvier 1646

Il dit que le doute prépare l'esprit à accueillir la vérité. La vérité elle-même est produite par la lumière de l'esprit et de raison.

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L'évidence chez Descartes (1)

Le doute a donc pour fonction de mesurer l'indubitable car plus il sera puissant, plus ce qui lui résistera sera certain : un excès utilisé à titre de moyen pour mesurer ce qui résistera au doute. Il est déraisonnable mais il est raisonnable de l'éliminer. Il y'a une mise à l'épreuve de l'évidence par le doute. L'évidence peut être trompeuse, le problème c'est qu'il faut s'assurer qu'on a vraiment affaire à qqchose d'évident ; il faut l'examiner, mais l'évidence surgit sans délai, tandis que l'examen de l'esprit prend plus de temps. Il faut donc la fonder en raison, l'examiner etc et cette méthode vient du scepticisme antique (nie l'évidence de la vérité : elle ne peut être vraie, même si elle est présente dans notre esprit).

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Montaigne sur l'évidence

Il faut se méfier de de l'immédiateté. Ce qui est évident relevé d'un préjugé, jamais examiné, en fait c'est une pseudo évidence

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L'évidence chez Descartes (2)

qu'il faut donc l'examiner, car on a coutume de croire, sans jamais examiner ces évidences. Le doute est un déblaiement qui est infertile, ne produit pas la vérité pour s'arracher aux préjugés : Il reste raisonnable de douter de tout car on doit déployer une batterie de guerre pour se défaire de ce à quoi on est accoutumé de croire.

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Le procédé argumentatif dans la première méditation

e caractérise par une régression dans l'argumentation : faut faire sortir ce qu'on est accoutumé à croire, on établit quelque chose qui sil revient à l'esprit ce qu'on a tenté d'oublier donc on doit augmenter le doute. La coutume doit être prise comme une habitude culturelle, difficile à rejeter. . Pour faire augmenter le doute, il reprend des sceptiques, l'argument des sorites, pour mettre leur interlocuteur dans l'embarras, en parlant d'un grain de blé (ne sait pas dire à partir de combien forment un tas) : on augmente la fréquence du doute, sans circonscrire le champ de l'erreur (si on se trompe une fois, peut-être qu'on s'est trompé plein de fois). Cette augmentation est dans le temps. Cette méthode est intéressante pour le rapport entre les mots et la délimitation des choses dans la nature.

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Descartes et le sensible

Ce qu'il remarque immédiatement, c'est que les choses qu'on a l'habitude de croire proviennent des sens ou par les sens : il faut ne pas se fier à ce qui nous a trompé une fois, il étend le doute aux sens par prudence. Sens = Par les sens (non) : le « par les sens » sont nos connaissances proviennent des sens (voir la lumière : directement des sens) et des « sens », c'est ce que j'entends par l'ouie, mais le contenu lui-même n'est pas sensible (cours : médiation par les sens). Cela renvoie à l'accès à toutes les données qui proviennent de l'extérieur. Descartes n'est pas un empiriste mais il concède à un empiriste tel qu'Aristote et considère que les sens sont une source de savoir qu'on a toujours cru.

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Le relativisme du sensible par Descartes

Il intègre une sorte de concession, qu'en effet car les conditions mêmes d'une perception saine n'était pas remplies : bâton dans l'eau => Il faut conditionner le crédit qu'on accorde au sens, aux conditions de l'expérience, sachant que ce que nous percevons est toujours tributaire des conditions de l'expérience (expérience + objet de la perception : débat antique), il y'a un relativisme liée aux conditions de l'expérience. Le doute comme mode de pensée n'est pas douteux, le doute n'est pas infini car s'est un moyen.

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Le lecteur face à la première méditation

Immédiatement, le débat sur les sens externes passe au sens interne : par le sentiment de la conscience, avec la robe de chambre, il parle d'une conscience de soi qui engage l'intériorité (depuis conscience des sens internes). Ce n'est pas naturel de douter, car on est à peu près sur, ce que nous demande Descartes, c'est d'arrêter d'être sur. Il se met donc à la place du lecteur indigné, qui lui demanderai de le suivre dans cette voie, en faisant basculer la rationalité du coté du délire.

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Descartes dans la lettre au Marquis de Newcastle de 1646

C'est un contresens, car ce n'est pas le cas : ou il dit que tout les hommes sont capables de paroles, même les insensés énoncent ce qui ont en l'esprit lorsqu'ils se prononcent et les muets aussi, par d'autres moyens. Ce qu'il considère comme étant l'expression de l'humain repose sur la parole, pas un logos car les fous sont intégrés. On en peut pas lire ainsi ce passage.

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Descartes dans Recherche de la vérité par la lumière naturelle

Il fait une réserve car si on demande à l'honnête homme de faire la même expérience qu'un fou, il serait offensé

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L'argument du rêve

qui est la continuité de cette argument de la folie, car le rêve est acceptable pour l'honnête homme de Descartes, car le rêve est un moment de folie pour chacun. Il dit que dans le rêve, on est persuadé de ce qui se passe dans le rêve, on est trompé : donc peut-être que si on est trompé une fois, on est trompé plusieurs fois. Il y'a une introduction à des degrés intermédiaires : on peut avoir une distraction maitrisé, on peut être dans un état de pensée flottant => Porosité dans les états mentaux.

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Montaigne sur le rêve

considère que les rêveries sont les songes de la veille. (Descartes va valoriser un état de pensée éveillé, attentif, tandis que Montaigne peut valoriser une prise de contrôle par le corps, qui pourrait être meilleure). « Nous veillons dormons, et veillons dormant ».

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Descartes dans une lettre à Elizabeth du 6 octobre 1645

il va dire que les pensées sont flottantes et aléatoires et sauf lorsque on veut se concentrer, on est portés par des pensées qui ne sont pas vraiment éveillées.

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Pascal sur le rêve

Il dira même, que peut-être à notre mort, on se réveillera : analogie réveil/mort (la vie éternelle est la vraie vie fasse à vie finie) -> Un emboîtement des états de conscience, degrés de réalité.

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Conclusion sur l'argument du rêve (1)

Cette expérience de pensée est suffisamment puissante pour renforcer ce qui peut être une évidence, il y'a cette idée que l'esclave a peur de se réveiller, de la même manière, Descartes craint le réveil des méditations (la vie de croyance fausse étant un rêve). Il ne peut plus distingue la veille du sommeil et son étonnement est tel qu'il est presque capable de se persuade qu'il rêve.

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Conclusion sur l'argument du rêve (2à

Mais, il s'objecte (dialogue de la pensée avec elle-même) : en supposant le sommeil, on suppose une idée de corps. Peut-être que cette idée de corps, de couleur, des notions comme la notion même de volonté, d'ignorance. Ce qui le retient, c'est la prise en compte des natures simples, dont on ne peut douter car elles semblent être nées avec notre esprit : des idées innées, qui ne dépendent pas de l'extérieur -> idées adventistes (elles dépendent de l'extérieur ). Il y'a un troisième type d'idées, les idées factices (sirènes) : elles sont construites d'idées innées et idées factices.

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Descartes et les vérités mathématiques

La connaissance des natures simples est tel que l'esprit ne peut pas les diviser (non composées) et on ne peut se méprendre sur elles. Les mathématiques peuvent être fausses car elles ne sont pas des idées simples (idées composée des nombres) L'objection qu'il adresse à lui-même pour sauver les mathématiques, reprend l'idée de St Augustin dans Contre les académiciens (3x3, gens ronflent), il va donc dire dans les MM qu'il y'a des sciences qui portent sur les choses simples : « Que je veille ou que je dorme, 2 et 3 formeront toujours le nombre de 5 ».

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L'argument du Dieu trompeur

On le retrouve chez Cicéron, mais il y'a une différence car il y'a chez Descartes, un dieu tout puissant et c'est de la que vient la tromperie -> Sa toute puissance me fait croire à des vérités qui n'en sont pas. Dieu peut me tromper, sans aucune intérêt vicieuse car cela peut être dans son intérêt.

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Développement de l'idée d'un Dieu trompeur

Ce discours s'inscrit dans une tradition chrétienne : Il dit qu'il a l'opinion d'un Dieu, sans en préciser le statut (éducation, intuition, etc..), il y'a un nivellement de l'opinion liée à un Dieu, lié à un doute. La nature que Dieu a institué en moi peut m'amener à des erreurs (hydropique), s'il admet que je me trompe parfois, peut-être qu'il admet que je me trompe tout le temps : certaine idée de faiblesse dans les tromperies. On pourrait dire que Descartes fait une espèce de concession, qui est originale à l'exception d'Occham : Il défendait que Dieu crée les existants et ne crée pas l'essence des choses -> Héritage néo platonicien (soleil dans la République).

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Descartes et les vérités éternelles

Dans la tradition chrétienne, il ya les idées que lorsque Dieu crée les choses, il y'a des modèles de vérité qui préexiste, il associe les existants qu'il crée à des modèles, il actualise ses modèles : la vérité précède la connaissance que Dieu en a (St Augustin).

Descartes défend l'idée de la création des vérités éternelles par Dieu, pour lui Dieu n'aurait pas une pleine liberté, s'il n'était pas asservi à créer les choses de tel ou tel nature.

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Lettre au père Mesland du 2 mai 1644

il admet que Dieu ait voulu que quelques vérités soit nécessaires, ce n'est pas à dire qu'il les ait nécessairement voulu. Les vérités mathématiques ont été établis de Dieu et en dépendent entièrement, aussi bien que tout le reste des créatures (Dans une lettre à Arnauld du 26 Juillet 1648 : montagnes sans collines) Il est tellement libre qu'il aurait pu vouloir tout ca, penser autrement, c'est l'asservir => Repris dans la pensée athée. Cela veut dire que les vérités mathématique sont contingentes : elles sont devenues nécessaires par volonté divine. Il envisage alors comme hypothèse recevable que Dieu n'existe pas, et que tout ce qu'on dit de lui est une fable.

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Le rejet de l'hypothèse d'un Dieu inexistant

Cette objection n'est pas recevable car si y'a pas de Dieu, il faut trouver une autre explication : Or, ce qui a été crée par du moins parfait, ce sera moins parfait. Ces causes sont le hasard, la fortune, le destin ou un encore un enchaînement naturel de cause qui serait d'elle-mêmes sans Dieu (de Straton de Lampsaque et repris par Hume). Ces causes sont moins parfaites que Dieu : Toute les réalités qui sont dans une cause, doivent se retrouver dans celle-ci. Plus une cause est parfaite, plus ces réalités sont parfaites : si cause imparfaite, j'ai plus de chances de me tromper. Il y'a une corrélation entre perfection de la cause et de la réalité.

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Lettre à Régis du 26 mai 1640

La conséquence de tout ca est que le mathématicien a une certitude parfaite en mathématique, mais elle peut être falsifiée, à partir du moment dont il peut douter des règles qui sont en en esprit. Le mathématicien athée a seulement une persuasion alors que la science est la persuasion qui est si forte qu'aucune autre si forte ne puisse l'ébranler

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La lutte permanente contre la coutume

Cette façon de voir les choses, elle est héritée en partie du scepticisme de Montaigne, de l'antique (Pascal dans le Fragment 821 : c'est la coutume qui fait nos preuves les plus fortes et les plus crues / Hume dans Traité sur la nature : Les règles de l'endentement proviennent d'habitude qui peu à peu deviennent des normes).

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La nécessité du malin génie

=> Difficulté d'avancer dans la méditation car Descartes est dans cette lutte constante : pour avancer, il faut bien avancer des contenus et parce qu'il faut qu'il y'ait une adhésion de l'esprit à ce qu'il examine, il est difficile de maintenir le doute envers la coutume dans le temps. Il explique la nécessité du malin génie, à coté du Dieu trompeur : un artifice méthodologique, qui est différent au sens, qu'il a une moindre légitimité sur le plan métaphysique et il vient renforcer le doute et permettre d'être plus efficace. Il permet d'instaurer au coeur des mécanismes de la pensée, une falsification qui serait principale : dispositif méthodologique, un dieu méchant « falsifie à la racine tout ce qui est la pensée et qui fait que tout ce que je peux être incliné à croire.. ».

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Les effets de l'introduction du malin génie

On est obligé de suivre cette ordre d'un monde paranoïaque avec ce malin, qui précipite chaque pensée dans la fausseté => On ne tombe pas pour autant dans la folie => Dans le radical, on est précipité dans un ordre délirant, un monde renversé et tout est radicalement faux et seul la philosophie peut nous en faire sortir : D'ou l'argument philosophique avec l'esclave qui a peur de se réveiller, faire face au réel : dans les méditations, le rêve est la vie quotidienne ou on pouvait faire confiance à tout tandis que le réveil est dans ce monde assez cauchemardesque (renversement : l'esclave se réveille et redoute le moment de privation qu'est le réel, de plus le réel devient l'état de la pensée dans les méditations qui est trompé sans cesse) => Le doute est porté à son paroxysme.

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Plan de la deuxième méditation

La première partie est relative, parle de l'existence de l'esprit humain (point d'aboutissement du doute) : découverte de celui qui médite comme existant. Le corps est incertain, et car c'est tellement difficile, il est nécessaire de mettre à l'épreuve la pensée => Moment « je pense donc je suis ». On a l'habitude dans l'histoire de la philosophie de l'étudier sans retour au texte pour traiter de la subjectivité, mais le retour au texte est important. Dans la seconde partie, pour renforcer ce qu'on vient de penser, il y'a une expérience de pensée avec le morceau de cire, qui est interrompue par une autre

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L'objet de la deuxième méditation (1)

. La question de la nature de l'esprit humain occupe beaucoup de pages à cause du tâtonnement de Descartes, pour trouver du contenu, faut qu'on considère les choses qu'on considère comme fausse car douteuse. Cela prend du temps. avec les passants dans la rue qui seraient des automates => Renforcer ce que l'esprit sait, en convoquant des corps. L'objet est de ne pas se laisser leurrer par ce qui vient du corps : cela est tellement dur qu'on doit mettre à l'épreuve la pensée. Les expériences de pensées renforcent ce qu'on sait déjà par une expérience intellectuelle ou on imagine de façon à se convaincre que la nature de l'esprit humain est plus aisée à connaitre que les corps. On tâtonne avec Descartes, on doit examiner un seconde fois des choses qu'on a écarté comme douteuse et cela ne sera pas suffisant.

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L'objet de la deuxième méditation (2)

C'est cette quête d'un principe à partir du doute hyperbolique, il essaye de se rassurer en se disant qu'il n'y a rien au monde de certain : comme Socrate, cette ignorance qui se sait, cette certitude de l'incertitude permet de reconstruire le savoir. Le doute n'est pas fécond en lui-même mais cette certitude de l'incertitude permet donc de le reconstruire.

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Nicolas de Cuse dans la Docte ignorance (1440)

Nous ne pouvons savoir de nos propres moyens, qui disait que le doute vient de Dieu et témoigne de sa puissance, il y'a un savoir de l'ignorance.

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Le dépassement du doute

disait que le doute vient de Dieu et témoigne de sa puissance, il y'a un savoir de l'ignorance.

Ce qui est très singulier, c'est qu'on ne surmonte pas le doute, on y échappe par un point, par le doute : on échappe au doute par le doute. Ce doute qui est un rejet dans le faux de toute chose, nous fait découvrir la pensée à partir d'une manière qu'elle peut avoir par elle-même. C'est assez intéressant, ce qui n'est absolument pas sceptique, Descartes est convaincu qu'il est un homme de croyance, qu'il doit se faire violence pour renoncer à ce dont il était censé croire. En ce sens, que la pensée se retrouve par ce doute, qui n'est pas naturel mais artificiel -> Singulier, douter revint à évacuer tous les contenus de la pensée : le doute devient ce à partir de quoi on peut accéder à l'indubitable, car à partir du moment ou on doute de tout, ce qui reste, c'est la pensée livrée à elle-même comme hésitante.

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Interprétation du Cogito

Ce qui est formulé comme un « je pense donc je suis », pourrait être considéré comme « je doute donc je suis » : Une chose qui pense est une chose qui doute : le fait que le doute vient en premier vient de la chronologie même des méditations (la pensée se manifeste dans le doute)

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De la recherche de la vérité

Un personnage dit qu'on en peut douter de notre doute et de ce doute, je veux faire dériver la connaissance, il est certain que vous doutez, et vous existez car vous savez que vous douter, on ne peut pas douter qu'on doute. Le doute est un point fixe et immobile : il garantit l'existence de celui qui doute.

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Le dépassement du scepticisme ?

A partir de ce point, tout est sous l'emprise du malin génie, c'est quelque chose qui est remarquable : il faut dissiper tous les doutes pour s'en débarrasser (dans la troisième méditation, Dieu n'est pas trompeur donc pas de malin génie). Le doute est un point de certitude face à la manière de penser des sceptiques. L'existence de soi est attestée par la pensée qui doute, il essaye de se remettre dans son fil de pensées non naturel. Descartes dit aussi qu'il doute : « Il y'avait aucun signe, aucun esprit, aucun corps », il y'a une suspension du monde extérieur, est-ce que le malin génie me trompe sur cela ?

Cette formule n'est pas dans les méditations : (tenir compte de la progression dans la méditation) « Aucun ciel, aucune terre, aucun corps » -> Suspension de l'extérieur. Cela a une incidence pour moi, car je ne devrais pas non plus exister, pcq j'ai un corps dans l'extérieur. Même si un malin génie me trompe, j'existe

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St Augustin dans la Cité de Dieu, XI, 26

"Je suis si je me trompe"

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La comparaison Descartes et St Augustin

Chez Augustin, je me trompe, chez Descartes, Dieu me trompe. => Accusation de plagiat contre Descartes. Pascal défendre Descartes car la construction de Descartes est bien différente. La tromperie renvoie au fait que je dois refuser toute chose dans le doute. Il n'y a point de doute, que je suis si je me trompe : il faut tenir que cette proposition est nécessairement vrai, toutefois que je la prononce ou que je la conçois dans mon esprit. Il faut que s'engage une existence de celui qui médite, du fait que cette proposition est prononcée ou conçue, il y'a qqchose de très différent dans ce qu'on appelait comme sujet. « Je suis j'existe est nécessairement vrai, toutes les fois que je la prononce ou que ja la conçois dans mon esprit », la vérité qui engage l'existence de celui qui médite et a cette pensée à partir du doute

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La certitude de soi

La subjectivité n'est pas accordée à un raisonnement, mais est associée à une prise de conscience. Ce qui est important avec cette déclaration est que je la conçois en mon esprit et cette certitude de soi n'est pas subjective, elle serait subjective à celui qui médite à un moment donné : n'importe qui peut faire cette expérience de la subjectivité. Elle renvoie au surgissement d'une existence à partir de l'acte de penser , c'est un contenu qui va au dela d'un Etat psychologique Le sujet ne doit pas être compris par un arbitraire, quand il dit que cette proposition est vrai, il ne revient pas à l'accord entre les sujets mais une condition de l'expérience : un contenu qui va au delà de l'expérience psychologique, qui permet de découvrir sa propre existence.

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La certitude de soi dans l'esprit

"Mens" (Descartes la préfère à l'âme) -> "Mensurare" (mesurer : L'esprit est la mesure d'une vérité qui est celle de son existence, tout surgit de l'esprit (spiritualisme dans le sens ou l'esprit est la base de toit, qui est source de vérité dont il est porteur). Quand l'esprit se découvre avec une sûreté de l'existence : chez Descartes, l'esprit produit des normes de vérité dont il est porteur => Rupture avec Montaigne

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Montaigne dans la fin du chapitre 12 du livre 2 de l'Apologie

tout ce que le sujet peut découvrir de lui-même ne relève pas d'un discours sur l'être mais sur ce qui lui apparaît. Pour Descartes, l'esprit peut être la mesure du réel, tel qu'il peut être découpé par l'esprit, qui soit norme du vrai. Cette existence qui peut être dite subjective, le principe est que ça touche l'être.

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De la Scolastique

« sujet » est un terme confus : il rejette le terme de sujet (ne l'utilise pas comme on l'entend) et préfère le terme de substance. En quoi, le premier principe est une découverte de la subjectivité à partir de la connaissance que l'esprit à de sa ? : Il est important qu'elle soit immédiate, car la proposition est vraie toutes les fois que je la conçois, pas de distance entre l'objet et le sujet. Dire cela, ce n'est pas se représenter que j'existe, on fait face à l'intuition qu'on a de soi-même, on fait face à l'esprit sans distance et sans représentation (pensée claire qui surgit indubitable).

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Le moment du cogito et la réflexion

Ce moment du Cogito (découverte de soi à partir de la pensée) n'est pas réflectif, il n'y a pas de réflexion : C'est une découverte de soi par rapport à la pensée. la réflexion veut un dédoublement, une représentation de soi comme chose qui pense. Un de ces lecteurs, le père Bourdin lui fait une objection sur ce malentendu et Descartes dit qu'un

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Le problème de la réflexion dans le cogito

Si justement, la pensée devient un objet, elle retombe sous la coupe du malin génie. Si on commence à penser qu'on pense, on introduit une temporalité mais en acte, il n'y a pas d'erreur possible, c'est immédiat. Le doute permet d'évacuer tout les objets, ce moment n'est pas un dédoublement, ce n'est pas un moment réflexif : il n'y a pas d'objets, c'est le sujet qui se découvre à lui-même par la pensée. Si il y'a une sorte de trait d'union entre la représentation et la pensée. Le sujet s'identifie entre l'acte de pensée = acte d'exister.

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La conscience de soi dans le Cogito

Dans la pensée par le doute, il y'a un espèce de surgissement de l'existence, la pensée peut toujours s'écarter de ce qu'elle pense, elle surgit : elle relève d'un sentiment que nous avons de nous même, une sorte d'affection (terme plus tardif en français), c'est le concept de conscience. Descartes parle de perception de soi, de l'esprit par l'entendement. Une des erreurs de comphrénsion de Descartes renvoie à penser comme équivalence, la pensée et la volonté. La pensée se découvre non pas comme raison mais comme conscience.

La rationalité, le fait d'avoir l'intelligence de qqchose au fait de la lumière naturelle est une des manières de faire utilisation de ces pensées

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Dans l'article 9 de la lettre à Régis de mai 1641

Il définit le penser comme « tout ce qui fait en nous de tel sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-même ». Pour Descartes, il y'a une réceptivité du côté de la pensée, quand j'ai conscience de quelque chose, cela s'imprime en moi.

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Les pensées pour Descartes (1)

=> Les pensées se font en nous, nous ne sommes pas actifs : tout ce qui fait en nous, c'est ca penser. Dans la lettre à Régis, il l précise que l'intellection est proprement la passion de l'âme, par différenciation avec la volition de l'âme : avoir l'intelligence de quelque chose, c'est l'apercevoir par l'entendement (constate des idées qui s'imprime malgré nous dans nos esprits) .