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Quelle était la situation des Maldives avant le développement touristique ?
Archipel isolé au cœur de l’Océan Indien :
Moins de 100 000 habitants.
Protectorat britannique jusqu’en 1965.
Défis majeurs :
Aéroport (1960) avec une piste trop courte pour accueillir les avions longs courriers.
Pas de liaisons aériennes régulières ni de télécommunications avec le reste du monde.
Absence de banques et rareté de l’eau.
Avis de l’ONU en 1965 :
Déclare les Maldives inadaptées au tourisme en raison d’infrastructures déficientes.
Quel a été le rôle de George Corbin dans la mise en tourisme des Maldives ?
Initiative dans les années 1970 :
George Corbin, homme d’affaires italien, cherchait de nouvelles destinations insulaires.
En 1971, il visite les Maldives et constate leur potentiel malgré le manque d’infrastructures.
Double processus :
Voyage exploratoire (1972) : Il invite 22 représentants du tourisme italien pour évaluer la faisabilité du tourisme.
Promotion : Ces représentants font connaître les Maldives en Italie à travers articles et reportages.
Comment les acteurs locaux ont-ils contribué au développement touristique ?
Partenariats internationaux :
Accord entre le gouvernement maldivien et Air Ceylan pour des vols Colombo-Malé bimensuels.
Création d’une agence touristique locale :
Entrepreneurs locaux lancent les premières initiatives touristiques.
Aménagement de la première île-hôtel (1972) :
Construite avec des matériaux locaux (cocotiers, corail).
Hôtellerie rudimentaire pour des touristes italiens fortunés amateurs de plongée.
Quels facteurs ont permis la réussite de la mise en tourisme des Maldives ?
Initiative privée : Vision de George Corbin et soutien de l’industrie touristique italienne.
Collaboration locale : Implication des entrepreneurs et du gouvernement maldivien.
Création d’un modèle unique : Les îles-hôtels isolées, adaptées au tourisme de luxe et à la plongée, ont su attirer un marché spécifique.
Quel modèle touristique unique a été adopté par les Maldives pour leur développement ?
Le modèle des îles-hôtels :
Chaque île est aménagée comme un hôtel isolé, séparant strictement les touristes de la population locale.
Au début des années 1980, interdiction des pensions et locations sur les îles habitées.
Systématisation des locations :
L’État loue des îles inhabitées aux tour-opérateurs (TO) ou chaînes hôtelières, pour des baux de 25 à 50 ans.
Quelles étaient les motivations pour ce modèle d’îles-hôtels ?
Motivations officielles (religieuses) :
Préserver les mœurs dans un État musulman en limitant la consommation d’alcool et de drogues.
Motivations économiques :
Donner un contrôle accru à l’élite locale sur le secteur touristique et générer des revenus pour l’État.
Comment les îles-hôtels fonctionnent-elles comme des espaces "exterritoriaux" ?
Lois assouplies :
Alcool autorisé (interdit ailleurs dans l’État).
Heure officielle ajustée (1 à 2 heures d’avance) pour prolonger la journée touristique (profiter des plages et couchers de soleil).
Autonomie complète :
Production d’énergie (générateurs autonomes).
Eau potable produite grâce à des unités de dessalement de l’eau de mer.
Aménagements artificiels :
Plages stabilisées par des épis ou murs semi-immergés.
Floraison exotique grâce à l’introduction d’espèces non indigènes et irrigation abondante.
Quels impacts ce modèle a-t-il eu sur le développement des Maldives ?
Croissance exponentielle des arrivées touristiques :
1972 : 1 000 touristes, 2 îles-hôtels.
2010 : 790 000 touristes, 97 îles-hôtels.
Principaux marchés touristiques :
Union Européenne (52%), Chine (15%), Russie (6%), Japon (5%).
Pourquoi le tourisme insulaire dépend-il fortement du transport aérien ?
Accès aérien obligatoire :
Les îles isolées ne sont accessibles que par avion, rendant les vols essentiels pour attirer les touristes.
Rôle des compagnies aériennes :
Les touristes demandent souvent aux compagnies aériennes ou agences de voyages (AV) de trouver des hébergements.
Les compagnies aériennes investissent parfois dans des opérations hôtelières pour maximiser leurs profits.
Tour-opérateurs (TO) :
Pour rendre les voyages plus abordables, ils proposent des forfaits ou des vols charters à tarifs réduits.
En quoi la distance à l’aéroport influence-t-elle l’aménagement touristique des îles ?
Proximité des premiers hôtels :
Les hôtels initiaux étaient situés près des aéroports pour faciliter l’accès, surtout si les plages étaient protégées par des barrières récifales.
Problèmes d’infrastructures dans les années 1970 :
Routes non bitumées, souvent impraticables pendant la saison des pluies.
Manque d’infrastructures de base dans les zones éloignées des villes principales.
Diffusion progressive :
Avec l’amélioration des routes et des infrastructures, les hôtels se sont étendus loin des aéroports en tenant compte de critères climatiques et géomorphologiques.
Quelles sont les conséquences du contrôle par les acteurs commerciaux ?
Influence des acteurs commerciaux :
Les compagnies aériennes, agences de voyages et tour-opérateurs dominent le marché touristique.
Dépendance économique :
Les îles sont vulnérables aux fluctuations des marchés aériens et touristiques, augmentant leur fragilité économique.
Quelles sont les caractéristiques des îles volcaniques et leurs implications pour le développement touristique ?
Origine des îles volcaniques :
Formées au-dessus d’un point chaud ou à la jonction de deux plaques tectoniques océaniques.
Relation entre âge et relief :
Îles jeunes = relief escarpé (ex. : Réunion, Tanna au Vanuatu, Grande-Comore).
Pas assez de temps pour le développement de barrières récifales.
Caractéristiques naturelles :
Côtes battues par une forte houle.
Plages rares, souvent constituées de sable noir.
Conséquences pour le tourisme :
Peu favorables : Activités balnéaires limitées à cause du manque de plages idéales (sable blanc, lagons).
Favorables : Tourisme de randonnée et de découverte (volcanisme effusif, observation des paysages).
EXAMEN : Comment relier la plage de sable noir de Saint-Paul et l’éruption volcanique du Piton de la Fournaise en termes de processus géologiques et implications touristiques ?
Lien géologique :
L’éruption du Piton de la Fournaise (2007) illustre l’activité volcanique de l’île.
Les cendres et roches volcaniques issues de ces éruptions sont transportées par l’érosion jusqu’à la mer, formant les plages de sable noir, comme celle de Saint-Paul.
Caractéristiques de la plage de sable noir :
Couleur sombre liée aux sédiments volcaniques.
Absorbe davantage la chaleur, rendant le sable plus chaud.
Perception touristique :
Plage de sable noir : Moins attractive dans l’imaginaire occidental (préférence pour le sable blanc).
Éruption volcanique : Source d’attraction pour le tourisme de découverte (randonnée, observation des phénomènes naturels).
Pratiques touristiques dominantes :
Randonnée et observation des paysages volcaniques sont privilégiées sur l’île de La Réunion.
Activités balnéaires limitées sur les plages de sable noir, renforcées par des incidents tels que les attaques de requins.
Quelles sont les différences entre une plage de sable blanc (île intermédiaire) et un atoll (stade final émergé) en termes de caractéristiques et de potentiel touristique ?
Plage de sable blanc (île intermédiaire, Maurice) :
Caractéristiques :
Formée sur des édifices volcaniques érodés avec une couronne récifale bien développée.
Combinaison des avantages des îles hautes (eau douce, paysages variés) et des îles basses (lagons, plages de sable blanc).
Potentiel touristique :
Très attractif grâce aux paysages diversifiés et aux plages idéalisées (paradisiaques).
Favorable à la baignade, au farniente et aux activités nautiques.
Atoll (stade final émergé) :
Caractéristiques :
Îles basses avec un relief modeste, absence de montagnes.
Paysages monotones et manque d’eau douce (pas de pluies orographiques).
Potentiel touristique :
Très propice à la baignade, la plongée sous-marine et la pêche grâce aux lagons protégés.
Moins attractif pour ceux recherchant des paysages variés.
Différence majeure :
L’île intermédiaire offre un équilibre entre activités balnéaires et découvertes terrestres, tandis que l’atoll est essentiellement orienté vers les loisirs nautiques.
Comment une île volcanique se forme et évolue avec le temps ?
Naissance : Un volcan sous-marin crée une île volcanique haute et escarpée.
Érosion : L’île devient plus petite, mais les récifs coralliens autour forment un lagon.
Disparition : L’île coule sous l’eau et devient un atoll (anneau de corail avec un lagon au centre).
Pourquoi cette évolution est importante pour le tourisme ?
Île jeune (ex. La Réunion) :
Relief escarpé, volcans actifs → Randonnée, découverte.
Peu de plages ou de lagons pour la baignade.
Île intermédiaire (ex. Maurice) :
Lagon et plages de sable blanc → Baignade, plongée, snorkeling.
Montagnes érodées → Balades et paysages variés.
Atoll (ex. Maldives) :
Lagons parfaits pour activités nautiques (plongée, pêche).
Pas de montagnes ni de diversité de paysages.
Quelle est la différence entre une île intermédiaire et un atoll ?
Île intermédiaire : Combine des montagnes (paysages variés) et des lagons (plages, baignade).
Atoll : Juste des lagons et des coraux, mais pas de relief ou d’eau douce.
Pourquoi les côtes au vent sont-elles moins adaptées au tourisme balnéaire ?
Beaucoup de pluie à cause des alizés (vents réguliers). 🌧
Grosses vagues empêchant la formation de récifs et de lagons. 🌊
Les rivières apportent de l’eau douce, ce qui empêche les coraux de pousser.
Conséquence : Pas de lagons, baignade difficile.
Pourquoi les côtes sous le vent sont-elles privilégiées pour le tourisme ?
Moins de pluie, mer calme. ☀
Présence de récifs et de lagons → parfait pour les plages, la baignade, la plongée. 🌴
Conséquence : Développement des activités touristiques sur ces côtes.
Comment les côtes au vent sont-elles utilisées quand la fréquentation touristique augmente ?
Construction de plages artificielles. 🏖
Installation de piscines dans les grands hôtels pour compenser l’absence de lagons.
Comment l’émiettement politique (chaque île est presque un pays) des îles favorise-t-il le tourisme ?
Chaque île (souvent un petit État) veut attirer des touristes pour développer son économie.
Construction d’aéroports ✈ et création de compagnies aériennes (ex. : Polynesian Airlines, Bahamasair).
Politiques pour promouvoir le tourisme, souvent la seule source de revenus viable.
Pourquoi les Caraïbes sont-elles un bon exemple d’émiettement politique et tourisme ?
Beaucoup de petites îles proches des marchés touristiques (Amérique du Nord et Europe).
Multiplication des aéroports et des infrastructures touristiques pour attirer des visiteurs.
Qu’est-ce que l’exiguïté et pourquoi pose-t-elle problème pour les îles ?
L’exiguïté, c’est quand une île est petite, avec peu de ressources et peu d’habitants.
Cela limite les possibilités économiques et touristiques, car il y a peu d’espace, de richesses naturelles et de population pour développer des activités.
Quels sont les problèmes causés par une population réduite ?
Pas beaucoup de ressources touristiques différentes :
Les attractions se limitent souvent aux plages, récifs coralliens, et parfois un volcan.
Pas assez de variété pour offrir plein d’activités différentes.
Peu de population :
Pas de marché intérieur : les habitants ne sont pas assez nombreux pour soutenir l’économie (par exemple, pas assez de gens pour faire du tourisme local).
Avant le tourisme international, il n’y avait pas de structures locales pour le tourisme (comme des hôtels ou agences créées par les locaux).
Économie fragile :
Les îles produisent peu et exportent seulement quelques produits (souvent agricoles ou primaires).
Elles doivent importer beaucoup de choses pour le tourisme (nourriture, matériaux de construction, équipements hôteliers), ce qui coûte cher.
Manque de moyens financiers :
Difficulté à obtenir des crédits pour développer des infrastructures (comme les routes, ports ou réseaux d’eau).
Le gouvernement a peu de revenus → pas assez d’argent pour investir dans le transport ou les services publics.
Qu’est-ce que ça veut dire pour le tourisme ?
Les grandes entreprises commerciales prennent le contrôle :
Les locaux n’ont pas assez de moyens pour investir, alors ce sont souvent des multinationales ou des étrangers qui gèrent les hôtels, avions, etc.
Les îles dépendent beaucoup de ces acteurs extérieurs pour attirer les touristes.
Peu d’infrastructures :
Routes, transports intérieurs, et réseaux de base (eau, électricité) sous-développés à cause du manque d’argent.
Cela rend difficile le développement d’un tourisme diversifié.
=> Les petites îles n’ont pas assez de ressources, de population, ni d’argent pour développer seules leur tourisme, donc elles dépendent beaucoup des entreprises étrangères et des importations, ce qui les rend économiquement fragiles.