bio de la conservation reponses benoit

0.0(0)
learnLearn
examPractice Test
spaced repetitionSpaced Repetition
heart puzzleMatch
flashcardsFlashcards
Card Sorting

1/239

encourage image

There's no tags or description

Looks like no tags are added yet.

Study Analytics
Name
Mastery
Learn
Test
Matching
Spaced

No study sessions yet.

240 Terms

1
New cards

1. Que mesure l’Indice Planète vivante ?

Cette indice évalue la santé globale de la biodiversité terrestre en surveillant les populations d’espèces animales dans différentes régions du monde.

2
New cards

2. Selon les estimations de l’UICN, quel est le % d’espèces menacées de mammifères (en prenant en compte les données insuffisantes) ?

~28-29%

3
New cards

3. Parmi toutes les espèces d’insectes décrites, quel est le % d’espèces inclues dans l’indice d’intégrité de biodiversité locale ?

1%

4
New cards

4. Que signifie le franchissement d’une limite planétaire

Cela signifie que l’activité humaine a poussé un système au-delà d’un seuil critique et de résilience. Le franchissement de ces limites met en danger la stabilité des systèmes écologiques et des services écosystémiques qu’ils fournissent.

5
New cards

1. Expliquer le concept de service écosystémique et donner 3 exemples.

Il s’agit des contributions de la nature aux populations. Exemples : Socioculturel : aspects récréatifs, esthétiques, spirituels, éducatifs Régulation : régulation du climat, prévention inondations, protection contre l’érosion Approvisionnement : nourriture, bois, fibres, eau (pour agriculture, arbres, …)

6
New cards

2. Expliquer l’évolution des paradigmes sur lesquels se basent la conservation et donner un exemple pour chaque étape.

Changements dans la perception de la nature et des principes et objectifs de la conservation. Les nouveau paradigmes côtoient les anciens et ne les remplacent pas.

La nature pour la nature : étude de la superficie des espèces protégées.

La nature malgré l’être humain : étude des menaces sur les espèces et les écosystèmes et la façon de les atténuer (calculs du seuil d’exploitation, ...)

La nature pour l’être humain : la nature fournit des biens et des services pour l’humanité à calculs coûts/bénéfices liés à la gestion de l’environnement.

La nature et l’être humain : reconnaissance relations dynamique à double sens. Contributions des peuples autochtones à l’amélioration et au maintien de la biodiversité.

7
New cards
<p>5. Donner la richesse spécifique de cette parcelle ?</p>

5. Donner la richesse spécifique de cette parcelle ?

La richesse spécifique = nombre d’espèces sans compter le nombre d’individus totales à richesse spécifique de A1= 3, A2 = 4 et B1 = 3, B2 = 3

8
New cards
<p>6. Dans laquelle des parcelles l’indice de diversité de Simpson est le plus élevé ?</p>

6. Dans laquelle des parcelles l’indice de diversité de Simpson est le plus élevé ?

Simpson : quantifie que les espèces abondantes. à B1 indice de Simpson + élevé.

9
New cards

7. Quel indice de diversité ne prend pas en compte l’abondance relative des espèces ?

L’indice de la richesse spécifique

10
New cards

8. Dans laquelle des parcelles l’indice de multidiversité est le plus élevé

Multidiversité : prend en compte la diversité de plusieurs groupes.

a. Pour chaque groupe soustraire la moyenne puis diviser par l’écart-type (varie autour de 0)

b. Pour chaque groupe diviser par la valeur maximale (varie entre 0 et 1)

2 parcelles égales en multidiversité. Si on enlève une espèce A2 alors A1 est plus.

<p>Multidiversité : prend en compte la diversité de plusieurs groupes. </p><p>a. Pour chaque groupe soustraire la moyenne puis diviser par l’écart-type (varie autour de 0)</p><p>b. Pour chaque groupe diviser par la valeur maximale (varie entre 0 et 1)</p><p>2 parcelles égales en multidiversité. Si on enlève une espèce A2 alors A1 est plus.</p>
11
New cards

9. Combien d’espèces totales ont été décrites ?

~2'000'000 d’espèces décrites

12
New cards

10. Combien d’espèces d’insectes ont été décrites ?

~La moitié à 1'000’000

13
New cards

3. Comment définit-on une espèce d’un point de vue biologique ?

Il s’agit d’un groupe d’individu capable de se reproduire entre eux et d’engendrer une descendance fertile. Défini en fonction de leur isolement reproductif, leur variabilité génétique, critères écologiques (rôles écologiques, interactions avec l’environnement)

14
New cards

4. En vous appuyant sur des exemples, expliquer pourquoi certaines espèces sont plus difficiles à détecter que d’autres.

Espèces avec des stades non indentifiables comme certaines chenilles ne se ressemblent pas trop mais une fois papillon similaire (cryptiques)à DNA

Espèces migratrices (forte variabilité temporelle ou spatiale) comme les hirondelles ou les éphémères.

Espèces vivant dans des zones difficiles à atteindre comme certaines espèces d’oiseaux vivant sur des falaises au-dessus de l’océan.

15
New cards

5. À quoi sert le DNA barcoding ?

Le DNA barcoding permet d’identifier certaines espèces sur la base d’ADN extrait d’un échantillon de tissu.

16
New cards

11. Comment peut-on définir la diversité fonctionnelle ?

La variation du degré d’expression des fonctions entre différents individus d’une population, entre les populations de la même espèce, entre espèces ou entre écosystèmes. Elle prend en compte les caractéristiques liées au fonctionnement et/ou à la structure des organismes.

17
New cards

12. Comment peut-on mesurer la diversité phylogénétique ?

Prend en compte l’histoire évolutive et est mesurable grâce à un arbre phylogénétique mais les relations évolutives entre les espèces présentes dans une communauté doivent être connues (branches, nœuds, nœuds terminaux)

18
New cards

13. Dans laquelle des parcelles l’indice de complexité structurelle des forêts est-il le plus élevé ?

À gauche : - de diversité, mais + d’homogénéité structurelle. À droite indice + élevé.

<p>À gauche : - de diversité, mais + d’homogénéité structurelle. À droite indice + élevé.</p>
19
New cards

14. Qu’est-ce qu’un clade ?

Un clade est défini comme un groupe d’espèces ayant un seul ancêtre commun (c’est-à-dire un groupe monophylétique)

20
New cards

15. Qu’est-ce qu’un trait fonctionnel ?

Souvent inclus les traits « écologiques », pour lesquels la relation d’une espèce avec le milieu environnant est prise en compte. Les traits écologiques sont estimés en agrégeant les données sur plusieurs individus.

21
New cards

6. Donner des arguments pour conserver la diversité phylogénétique d’une communauté.

Elle est liée au fonctionnement et à la stabilité des écosystèmes

Liée au potentiel évolutif = capacité des espèces à évoluer face aux changements environnementaux.

Rareté phylogénétique : organisme qui représente un caractère phylogénétique unique ou distinctif.

« Une fenêtre sur le passé » : importance pour la science (comprendre processus évolutif, biogéographie, …)

22
New cards

7. Expliquer en quoi il peut être utile en conservation de s’intéresser à la diversité structurelle.

La diversité structurelle apporterait une variété de niches et d’habitats pour différentes espèces de plusieurs groupes d’organismes. Les zones à forte diversité structurelle abriteraient donc une plus riche multidiversité.

23
New cards

8. Expliquer comment calculer la diversité fonctionnelle à l’aide d’un exemple de votre choix

Peut se mesurer par la valeur moyenne, la gamme ou la distribution des caractéristiques structurelles de la végétation.

Prise de données avec LIDAR, matérialisation en 3D de 2 forêts et observation de la stratification verticale → si une couche (peu d’espèce voir une seule et même espèce partout), si plusieurs strates (montre la présence d’une grande diversité)

24
New cards

16. Quelles sont les contraintes pour la présence d’une espèce dans un habitat ?

L’environnement local permet à la population de se développer

Les interactions avec les autres espèces locales permettent à l’espèce de persister

Le lieu est réellement accessible, compte tenu des capacités de dispersion de l’espèce.

25
New cards

17. Qu’est-ce qu’un écosystème (définition fonctionnelle) ?

Unité fonctionnelle où les stocks et les flux d’énergie ou de matières (C, H2O, nutriments) résultent des interactions au sein et entre les composantes biotiques et abiotiques.

26
New cards

18. Qu’est-ce qu’un paysage d’un point de vue d’un biologiste ?

Une mosaïque d’habitats caractérisé par son hétérogénéité environnementale.

27
New cards

19. Lequel de ces éléments constitue l’hétérogénéité environnementale ?

Biotiques : végétation, land cover

Abiotiques : sol, topographie, climat

28
New cards

20. Qu’est-ce qu’une écorégion ?

Espace relativement grand contenant un assemblage distinct de communautés naturelles.

Les limites se rapprochent de l’étendue originale des communautés avant les changements majeurs d’utilisation des terres.

29
New cards

21. Sur quels niveaux de classification plus simplifiées sont basées les écorégions terrestres ?

2 niveaux hiérarchiques :

14 biomes : liés principalement aux conditions climatiques actuelles

- Forêts tropicales humides

- Forêts tempérées décidues et mixtes

- Prairies

- Forêts de conifères

- Toundra

- Déserts

- Savanes

- …

9 domaines biogéographiques : liés à l’histoire de la dérive des continents

30
New cards
<p>22. Lequel des paysages contient une diversité b plus élevée ?</p>

22. Lequel des paysages contient une diversité b plus élevée ?

Diversité b élevée : une espèce différente dans chaque carré. Car b représente la différence de communauté entre les différents habitats.

31
New cards

9. Expliquer le phénomène d’homogénéisation environnementale et les conséquences potentielles pour la diversité des organismes.

Simplification des paysages, les assemblages d’espèces pourraient gagner en similarité en termes de composition taxonomique, fonctionnelle et phylogénétique d’un endroit à l’autre. Il s’agit de la diminution de la diversité beta= homogénéisation biotique. Donc diminution de la quantité en espèces différentes.

32
New cards

10. Expliquer les stocks et le flux de matière et d’énergie dans un écosystème à l’aide d’exemples.

Biomasse (stock) : matière organique d’origine végétale, animal, bactérienne ou fongique, utilisable comme source d’énergie

Flux de matière et E:

Production primaire : la production de biomasse végétale par photosynthèse

Prédation : interaction trophique aboutissant à la consommation de biomasse animale par les carnivores Décomposition : processus biologiques contribuant à la perte de masse et à la transformation de la biomasse.

Évapotranspiration : flux d’humidité de la végétation vers l’atmosphère.

33
New cards

23. Qu’est-ce qu’une interaction trophique ?

Interactions qui impliquent un échange direct d’énergie (biomasse) entre les individus

34
New cards

24. Quelle est la particularité d’une relation mutualiste ?

C’est que les 2 parties (parasite + hôte) en tirent quelque chose de positif

35
New cards

25. Comment peut-on définir les producteurs primaires ?

les producteurs primaires sont des organismes autotrophes capables de synthétiser des composés organiques à partir de sources inorganiques d'énergie, jouant un rôle crucial dans le soutien des réseaux trophiques et des cycles biogéochimiques des écosystèmes.

36
New cards

26. Qu’est-ce qu’un parasite ?

Un parasite est un organisme qui tire profit de son hôte pour se nourrir, s’abriter ou se reproduire avec un effet négatif sur ce dernier.

37
New cards

27. Quel est la fonction des décomposeurs et détritivores ?

De remettre en circulation les nutriments contenus dans la matière organique du sol.

38
New cards

28. Qu’est-ce qu’une cascade trophiques ?

Il s’agit de l’effet indirect des prédateurs qui affectent les organismes à au moins 2 maillons.

39
New cards

11. Donner un exemple de mutualisme et expliquer les conséquences pour la conservation.

Les coraux et les zooxanthelles (algues photosynthétiques). Quand la T° augmente, les coraux expulsent les zooxanthelles et ainsi perdent leur source de nourriture principale → pour la conservation si on perde un des 2 l’autre ne peut pas survivre.

40
New cards

12. Expliquer la notion de cascade trophique et donner un exemple.

Il s’agit de l’effet indirect des prédateurs qui affectent les organismes à au moins 2 maillons.

Comme le loup : réduit la quantité de cerfs qui mangent les jeunes pousses des arbres de la forêt → sans loup, les cerfs mangent trop et la forêt ne peut pas se renouveler.

41
New cards

13. Expliquer les interactions végétaux-climat impliquées dans une possible savanisation de l’Amazonie.

La forêt génère ses propres pluies. La perte d’une partie de la forêt pourrait entrainer une réduction de la transpiration (recyclage de 25% des précipitation) →d’avantage de sécheresse à d’avantage de perte de forêt, …

Il ne faut pas franchir le point de basculement sinon devient savane.

42
New cards

29. Comment la diversité des espèces varie-t-elle des pôles vers l’équateur, de manière générale ?

La diversité varie souvent avec la latitude, donc plus on va vers l’équateur plus elle augmente pour atteindre son maximum sur celui-ci.

43
New cards

30. À quoi servent les courbes d’accumulation des espèces ?

Permettent l’extrapolation et la comparaison entre les régions. On voit que le nombre d’espèces augmente avec la taille de la surface qui aboutit à un plateau.

44
New cards

31. Pour un taxon donné, les espèces rares (à aire de répartition petite) sont-elles plus ou moins nombreuses que les espèces communes (à grande aire de répartition) ?

Plus nombreuses, la plupart des espèces ont des aires de répartition restreinte.

45
New cards

32. Selon la théorie de la biogéographie insulaire, quels sont les facteurs qui influencent la diversité des espèces sur une île ?

L’équilibre dynamique entre immigration et extinction.

L’équilibre dépend de la superficie de l’île et de son niveau d’isolement

46
New cards

33. Qu’est-ce qu’une espèce paléo-endémique (ou relique endémique) ?

= relique endémique. Espèces dont ls répartition était autrefois plus vaste et qui ne sont aujourd’hui présentes que dans une petite région (île).

47
New cards

34. Comment peut-on définir une espèce endémique ?

Une espèce endémique est définie comme endémique si son aire de répartition naturelle est limitée à une zone restreinte.

→Plus l’aire de répartition d’une espèce est restreinte, plus elle est endémique.

48
New cards

35. Dans quels systèmes trouve-t-on un fort % d’espèces endémiques ?

Dans les systèmes insulaires, chaînes de montagnes ou les massifs isolés.

49
New cards

14. Pourquoi la richesse spécifique d’un site n’est pas forcément le meilleur indicateur en conservation ?

Car la richesse spécifique ne fait pas la différence entre espèce rare et espèce commune ou abondante. Elle donne le même poids a tout. Alors que les espèces rares sont plus dures à étudier et si elles ont le même poids que des abondantes, elles seront sous représentées.

50
New cards

15. Pourquoi les îles et les montagnes peuvent être considérées comme des berceaux de la biodiversité ?

Car il s’agit de lieu où les colonisateurs peuvent subir des changements évolutifs rapides et une spéciation en de multiples espèces. Ils offrent donc des opportunités écologiques. Et étant donné leurs forts isolements : ils représentent un fort % d’endémisme.

51
New cards

16. Expliquer le phénomène de radiation évolutive et illustrer avec un exemple.

Sur des archipels isolés suffisamment grands, les colonisateurs peuvent subir des changements évolutifs rapides et une spéciation en de multiple espèces. Le biote insulaire encore pauvre en espèce offre des opportunités écologiques.

Ex : famille de passereaux endémiques de l’archipel de Hawaï : 56 espèces (35 éteintes). La grande diversité morphologique est le résultat d’une radiation évolutive dans l’archipel. Leur ancêtre commun est arrivée dans les îles il y a 7.2 millions années et la première divergence date de 5.8 millions d’années.

52
New cards

36. Qu’est-ce que l’anthropocène ?

= une nouvelle époque/période géologique caractérisée par l’impact croissant de l’homme sur les systèmes géologiques, biologiques et climatiques de la Terre.

53
New cards

37. Quelle proportion de la surface terrestre est actuellement utilisée de manière intensive par les activités humaines ? Quelle était la proportion avant la Grande Accélération ?

Actuellement ~51-52% et avant ~25%

54
New cards

38. Quelle(s) différence(s) y-a-t-il entre une forêt primaire et une forêt secondaire ?

Une forêt primaire = forêt qui n’est ni exploitée, ni défrichée par l’homme

Une forêt secondaire = forêt qui a été exploitée ou détruite et qui s’est rétablie naturellement ou artificiellement

Différence de temps.

55
New cards

39. Quels sont les principales causes de la déforestation dans le monde ?

Pour l’agriculture, la plantation d’arbres (foresterie), production de matières premières, incendies naturels, urbanisation.

56
New cards

40. Quelles sont les étapes de l’agriculture itinérante ?

Transformation de la forêt sur de petites ou moyennes surfaces pour l’agriculture, suivi par un abandon et une régénération naturelle.

→ Forêt primaire → couper et brûler → culture annuelle → Jachère (maggese)→forêt secondaire --> retour à forêt primaire à …

57
New cards

41. Lequel de ces écosystèmes marins est le plus fortement impacté par les activités humaines ?

Du + au - : Mangroves, marais salé, herbiers marins, récif coralliens, récif rocheux, forêt de Kelp, Eaux profondes mais faux pour eaux profondes (deep sea mining, déchets coulés)

58
New cards

42. Quels sont les principaux facteurs d’impact humains qui affectent l’ensemble des écosystèmes marins ?

Pêche, changement climatique, transport maritime, activités terrestres (pollution, exposition directe à l’homme, à la lumière, …)

59
New cards

43. Quelles sont les régions marines les plus impactées par les activités humaines ?

Du + au - : Mangroves, marais salé, herbiers marins, récif coralliens, récif rocheux, forêt de Kelp, Eaux profondes mais faux pour eaux profondes (deep sea mining, déchets coulés)

60
New cards

17. Quelles différences y-a-t-il entre les biomes et les biomes anthropiques ? Donner des exemples.

Les biomes sont des communautés biologiques distinctes qui se sont formées en réponse à un climat physique commun. (Forêt tropicale humide, toundra, savane, …)

Les biomes anthropiques sont pareils mais en prenant en compte l’impact de l’homme (influence humaine dans leurs caractérisations). (Villes et villages, terres cultivées & pâturages, terres « semi-naturelles », terres « sauvages »)

61
New cards

18. Existe-t-il encore des terres “sauvages”, c’est-à-dire très peu impactées par les activités humaines ? Si oui, où se trouvent-elles ?

Oui, ~19% dans la forêt amazonienne péruvienne, en Alaska aux USA, Taymyr en Russie.

62
New cards

19. Qu’est-ce que l’anthropocène et quand peut-on dire que l’anthropocène a commencé ? Donner des arguments.

= une nouvelle époque/période géologique caractérisée par l’impact croissant de l’homme sur les systèmes géologiques, biologiques et climatiques de la Terre.

Elle a commencé autour de 1950 lors de la Grande Accélération par l’explosion de tous les domaines. Par la perturbation des cycles d’éléments, l’acidification des océans, réchauffement climatique, changement rapide de la biosphère.

Également par la forte croissance de la population humaine, explosion du commerce mondial et de la consommation et l’urbanisation à grande échelle.

63
New cards

44. Quelle est la principale menace qui pèse sur les espèces en milieu terrestre actuellement ?

Le facteur direct : destruction, fragmentation et dégradation des habitats

64
New cards

45. Qu’est-ce que la fragmentation de l’habitat ?

Division de l’habitat en fragments plus petits et plus isolés

65
New cards

46. Comment peut-on prédire les effets de la fragmentation sur la diversité des espèces ?

Par la théorie de la biogéographie insulaire qui va prédire les effets de la fragmentation des habitats sur la diversité des espèces.

66
New cards

47. Qu’est-ce qu’une dette d’extinction ?

l'extinction retardée d'espèces à la suite de changements environnementaux passés, tels que la destruction ou la fragmentation des habitats. Ce terme signifie que certaines espèces sont condamnées à disparaître dans le futur même si les conditions environnementales ne se détériorent plus, en raison des impacts négatifs subis antérieurement.

67
New cards

48. Quelle est la principale menace qui pèse sur les espèces en milieu aquatique actuellement ?

Surexploitation des espèces

68
New cards

49. Quels sont les principaux changements associés au changement climatique ?

Hausses de la T° moyenne, hausse de T° extrême (zones habitées), diminution des précipitations, augmentation du niveau de la mer, acidification des océans, augmentation de la T° de l’eau.

69
New cards

50. Qu’est-ce qu’une espèce exotique ?

Les espèces exotiques sont celles dont la présence dans une région est attribuable à des actions humaines, délibérées ou non, qui leur ont permis de surmonter des barrières géographiques.

70
New cards

51. Qu’est-ce qu’une espèce naturalisée ?

Espèces envahissantes qui sont parvenues à s’établir, c’est-à-dire qu’elles se reproduisent régulièrement pour former des populations

71
New cards

52. Où se trouve la plus grande proportion d’espèces végétales naturalisées ?

Sur les îles et les côtes.

72
New cards

20. Expliquer le principe de l’exploitation opportuniste et donner un exemple.

Pour obtenir un avantage immédiat, plutôt que de suivre un plan prédéterminé.

Ex : baleines, pêche d’une espèce puis diminution de cette espèce donc on passe à une autre plus présente, …

73
New cards

21. Comment peut-on évaluer la vulnérabilité des espèces au changement climatique ? Citer 3 méthodes et expliquer brièvement.

En analysant, l’exposition, la sensibilité, l’adaptabilité.

Comment ? modifications des aires de répartition (changements de taille des aires avec leurs caractéristiques actuelles et futures), changement dans les populations (basés sur des observations directes), probabilité d’extinction (intervalle de temps donné, estime les fluctuations de la population avec paramètres environnementaux), indices de vulnérabilité (indicateurs quantitatifs de la vulnérabilité relative des espèces).

• L’exposition: l'ampleur de la variation climatique dans les zones occupées par l'espèce (dépend endroit géographique et habitat où présente, pas tous impactés à même manière)

La sensibilité: la capacité à tolérer les variations climatiques (déterminée par des caractéristiques intrinsèques aux espèces)

L’adaptabilité: la capacité inhérente des espèces à s'adapter à ces changements (plasticité à changements)

74
New cards

22. Expliquer le processus d’invasion biologique et ses effets sur les espèces indigènes.

Les espèces exotiques sont celles dont la présence dans une région est attribuable à des actions humaines, délibérées ou non, qui leur ont permis de surmonter des barrières géographiques.

Elles propagent rapidement sur de grandes distances. L’invasion peut être favorisée par d’autres facteurs de changement (déforestation, changement climatique).

Les effets sont la concurrence avec les espèces indigènes, prédation, propager des maladies.

75
New cards

53. Quels sont les critères pour définir une extinction massive (au sens paléontologique) ?

2 mesures :

Le taux d’extinction = le nombre d’extinctions divisé par le temps au cours duquel les extinctions se sont produites.

L’ampleur = % d’espèces qui ont disparu.

76
New cards

54. Comment sont les taux actuels d’extinction des derniers 500ans pour les amphibiens ?

On est passé de 0% en 1800 à ~2.5% par million d’espèces/an en 2018

77
New cards

55. Qu’est-ce qu’une espèce éteinte localement ?

Il s’agit d’une espèce qui n’existe plus dans une partie de son aire de répartition

78
New cards

56. Qu’est-ce qu’une espèce éteinte à l’état sauvage ?

Il s’agit d’une espèce dont les individus ne vivent plus qu’en captivité ou semi-liberté sous le contrôle des êtres humains.

79
New cards

57. Quelle relation y-a-t-il entre la taille de la population et sa probabilité de persistance ?

La probabilité de persistance diminue si la taille de la population est faible et inversement. Car elles sont sensibles à la « stochasticité démographique » et à l’accumulation d’allèles récessifs et délétères (consanguinité) ou encore l’effet Allee.

80
New cards

58. Qu’est-ce qu’une population minimale viable ?

Une population minimale viable (PMV) est définie comme la plus petite taille de population nécessaire pour que celle-ci ait une haute probabilité de persistance sur une période de temps donnée, malgré les effets des aléas environnementaux, démographiques, génétiques et catastrophiques.

81
New cards

59. Laquelle de ces catégories n’est pas une catégorie de la Liste Rouge des espèces menacées de l’UICN ?

Éteint (EX), éteint à l’état sauvage (EW), en danger critique (CR), en danger (EN), vulnérable (VU), quasi menacé (NT), préoccupation mineure (LC), données insuffisantes (DD), non évalué (NE).

82
New cards

60. Quelle organisation internationale est à l’origine de la Liste Rouge des espèces menacées ?

UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature)

83
New cards

61. Classer par catégories de la Liste Rouge par ordre croissant de risque d’extinction.

Éteint (EX), éteint à l’état sauvage (EW), en danger critique (CR), en danger (EN), vulnérable (VU), quasi menacé (NT), préoccupation mineure (LC), données insuffisantes (DD), non évalué (NE). → L’inverse.

84
New cards

23. Pourquoi les petites populations ont-elles une plus grande probabilité d’extinction ? donner au moins 2 arguments.

La probabilité de persistance diminue si la taille de la population est faible et inversement. Car elles sont sensibles à la « stochasticité démographique » et à l’accumulation d’allèles récessifs et délétères (consanguinité) ou encore l’effet Allee.

85
New cards

24. Peut-on dire que la sixième extinction de masse est arrivée ? nuancer votre réponse et donner des arguments.

Nous nous approchons de l’entrée vers une 6ème extinction de masse car il nous manque encore des données pour de nombreuses espèces et groupes taxonomiques. De plus, le phénomène n’est pas parfaitement prévisible car si nous continuons comme actuellement, l’entrée se fera à 100% et rapidement alors que si des mesures sont prises elle peut être retardée voir éviter (très peu sûre, …)

86
New cards

25. Expliquer les méthodes pour cartographier l’aire de répartition d’une espèce, et comment l’affinage de la cartographie peut impacter la classification d’une espèce dans la Liste Rouge.

Vise à fournir la répartition actuelle connue du taxon dans son aire de répartition naturelle. Par son site d’occurrence (localité où l’espèce est présente), zone d’occurrence (création d’une surface à partir des points récoltés – surestimation), zone d’occupation (zones occupées par une espèce – sous-estimation).

L’affinage nous permettrait de changer l’espèce de catégorie de menace en fonction de son aire de répartition. Car si dans catégorie critique les programmes de conservation, financement se concentrent sur l’espèce

87
New cards

62. Qu’est-ce qu’une espèce bioindicatrice ?

Une espèce sensible aux changements dans l’écosystème

88
New cards

63. Quels sont les 3 principaux aspects considérés pour établir des priorités de conservation ?

Caractère distinctif (ou irremplaçable) : espèce endémique, rareté phylogénétique

Vulnérabilité : espèces menacées d’extinction, …

Utilité : espèces sauvages apparentées aux cultures, écosystème à valeur éco.

89
New cards

64. Quel est l’intérêt de développer la Liste Rouge des écosystèmes plutôt que des espèces ?

Plus évident de suivre l’état des écosystèmes que des espèces individuelles.

Plus rapide que l’évaluations des espèces

Peut informer sur les extinctions d’espèces possibles.

90
New cards

65. Quel est l’objectif des « Hotspot de biodiversité » mis en place par l’ONG Conservation International ?

Identifier les zones prioritaires pour conserver à moindre coût le maximum d’espèces.

91
New cards

66. Quelles sont les biomes prioritaires selon les critères « écorégions de crises » ?

Il s’agit des biomes dont le critères CRI (conservation risk index)dépasse 2 →Tropical/subtropical coniferous & dry forest, temparate broadleaf & mixed forests, mediterranean forest, woolands & scrub, temperate grassland, savannas & shrublands.

92
New cards

67. L’approche « Nature sauvage » initialisé par Wildlife Conservation Society priorise la conservation des écosystèmes les plus vulnérables (vrai/faux)

Faux : maintenir les dernières zones « sauvages » à la surface de la Terre.

93
New cards

26. En quoi consiste la conservation centrée sur les écosystèmes plutôt que sur les espèces ? décrire les avantages et donner des exemples.

Plus évident de suivre l’état des écosystèmes que des espèces individuelles.

Plus rapide que l’évaluations des espèces

Peut informer sur les extinctions d’espèces possibles.

Ex : Hotspot de diversité, écorégions de crise, Nature « sauvage », zones d’oiseaux endémiques.

94
New cards

27. Citer différentes initiatives existantes pour prioriser la conservation au niveau international, expliquer en quoi ces initiatives sont proactives ou réactives.

Proactive : priorisent la faible vulnérabilité

Ex : HBWA (High-Biodiversity Wilderness Areas), FF (Frontier Forests), LW (Last of the Wild)

Réactive : priorisent la forte vulnérabilité

Ex : BH (Biodiversity Hotspot), CE (Crisis Ecoregions)

95
New cards

28. En quoi consiste l’initiative « écorégions de crise », et quels sont les aspects positifs (avantages) et négatifs (critiques) ?

Objectif : identifier les biomes et écorégions dans lesquelles la biodiversité et la fonction écologique sont les plus menacées en raison de la conservation extensive des habitats et de leur protection limitée.

Destruction des habitats de 20% et le % des zones détruites est 2 fois > au % des zones protégées.

96
New cards

68. Quelle est la catégorie des aires protégées de l’UICN la moins stricte ?

La catégorie VI : aire protégée pour l’utilisation durable des ressources naturelles

97
New cards

69. Qu’est-ce que la Liste Verte de l’UICN ?

Programme mondial visant à reconnaître et augmenter le nombre d’aires protégées qui sont régies de manière équitable et gérées efficacement et qui fournissent des résultats positifs de la conservation

98
New cards

70. Quels sont les avantages du land-sharing ?

Agrobiodiversité : « biodiversité planifiée » plantes cultivées, arbres plantés, animaux d’élevage & « biodiversité associée » espèces utilisant les milieux agricoles comme ressources et/ou vivant dans les habitats semi-naturels adjacents → Fournissant des services écosystémiques

Les agroécosystème visent à reproduire au max les mécanismes naturels. Conservation de certaines espèces menacées associées aux milieux agricoles intensifs.

Conservation de certaines espèces phares ou encore d’espèce menacées associées aux milieux naturels.

99
New cards

71. Qu’est-ce que l’infrastructure agroécologique ?

l'infrastructure agroécologique vise à créer des systèmes agricoles plus résilients et durables, en harmonie avec les écosystèmes naturels et les besoins des populations locales.

100
New cards

29. Est-ce que les aires protégées impliquent nécessairement une protection stricte de la nature ? expliquer et donner des exemples.

Les aires protégées n'impliquent pas nécessairement une protection stricte de la nature. En effet, il existe différents types d'aires protégées, chacun ayant des objectifs et des niveaux de protection différents.

Ex: Parcs nationaux, réserve intégrales, aires marines protégées, réserve de biosphère.