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la communication cellulaire
L’ensemble des mécanismes par lesquels les cellules échangent des informations pour coordonner leurs activités.
Il est un processus essentiel au fonctionnement des organismes vivants, qu’ils soient unicellulaires ou pluricellulaires
Réception
être perçu par la cellule cible
(ligand se fixe sur un récepteur à la surface ou à l’intérieur de la cellule cible)
Transduction
être converti en signal interne
(le signal est relayé et amplifié à l’intérieur de la cellule par le voies de signalisation)
Réponse
être amplifié et transformé
(déclenche une action spécifique comme la modification de l’expression des gènes)
endocrine
cible une cellule distante par la voie du sang
autocrine
la cellule cible elle-même
paracrine
la cellule cible une cellule voisinant
jonctions cellulaires, reconnaissance intercellulaire
voies de communication directe
RCPG- récepteur couplé à une protéine G
7 transmembranaires
g peut être hétérotrimérique ou monomérique
Récepteur couplé à une enzyme
RTK, récepteur tyrosine kinase, grande famille de récepteurs, dimérisation des récepteurs
Récepteur couplé à un canal ionique
très important dans le système nerveux, chimio dépendants
Récepteur intracellulaire
cytoplasme ou noyau, messagers sont hydrophobes ou neutres, stéroïdes, vitamine D
Transduction du signal
le processus par lequel une cellule convertit un signal externe en une réponse interne
un ligand se fixe à un récepteur cellulaire et déclenche une série d’évènement intracellulaires qui modifient le comportement de la cellule
Amplification du signal
permet de multiplier l’effet d’un seul ligand sur un récepteur par l’activation de plusieurs molécules qui en activent d’autres et elle permet une réponse rapide et puissante même avec une faible concentration de signal
Cascade enzymatique
une succession d’activations de protéines qui transmettent et amplifient un signal à l’intérieur de la cellule (voie de signalisation de l’AMPc)
domaine protéique
Partie d’une protéine qui possède une fonction particulière
les seconds messagers
AMPc, Ca2+, IP3 et DAG
AMPc
AMP cyclique est produit à partir d’adénylate cyclase AC et ATP
activés par une protéine G couplé à un RCPG
active la PKA qui phosphoryle les protéines
Ca2+
ions calcium stockés dans le RE et dans l’espace extracellulaire
libérée dans le cytoplasme par des canaux ioniques activés par des récepteurs comme le IP3
IP3
inositol triphosphate est formée à partir du PIP2 par l’action de la PLC activé par un RCPG
se lie à des récepteurs sur le RE qui libèrent le Ca2+
DAG
diaglycérol est produit en même temps que l’IP3 à partir du PIP2 sous l’action du PLC
active la PKC qui phosphoryle des protéines impliqués dans la croissance cellulaire
crosstalk
l’interaction entre différentes voies de signalisation cellulaire
signifie qu’une voie de signalisation peut influencer ou être influencée par une autre, permettant une régulation fine des réponses cellulaires
multiplicité des réponses
désigne le fait que le même signal extracellulaire peut entraîner différentes réponses cellulaires selon le type de cellule, le type de récepteur activé, les voies de signalisation intracellulaires impliquées et le contexte physiologique
mécanisme d’activation des RCPG
Un ligand se fixe au domaine extracellulaire du RCPG et elle induit un changement de conformation du récepteur
Cela provoque l’échange du GDP pour le GTP
La sous unité alpha activé peut maintenant activer ou inhiber des effecteurs telle que l’adénylate cyclasse ou la phospholipase C (PLC)
L’activité de la GTPase hydrolyse le GTP en GDP qui provoque la réassociation des sous-unités alpha, beta et gamma
mécanisme d’activation et d’inactivation de la protéine G hétérotrimérique
La protéine G inactive a un sous-unité alpha liée à un GDP, elle est associée aux sous unités beta et gamma
Un ligand se lie au récepteur et cela induit un changement de conformation du récepteur
Le GDP est échangée pour un GTP et le sous unité alpha at celle beta gamma dissocient pour interagir avec des effecteurs intracellulaires différentes
Le GTPase hydrolyse le GTP en GDP et les segments se réassocient
Voie d’adénylate cyclase (RCPG)
GTP stimule l’adénylate cyclase
Elle convertit l’ATP en AMPc (un second messager)
L’AMPc se lie aux sous unités régulatrices de la PKA qui libère les sous unités catalytiques PKA actives
La PKA phosphoryle des protéines cibles
Voie de la phospholipase C (RCPG)
GTP active le PLC
PLC hydrolyse le PIP2 en DAG (reste encrée dans la membrane) et en IP3 qui se diffuse dans le cytoplasme
IP3 se lie à des récepteurs sur le réticulum endoplasmique provoquant la libération de Ca2+ dans le cytoplasme
PKC est activé par DAG et augmentation de Ca2+
PKC phosphoryle diverses protéines cibles
protéines effectrices
des enzymes activés par des protéines G ou d’autres molécules de signalisation
jouent un rôle essentiel dans la transduction du signal; en transformant un signal extracellulaire en réponse intracellulaire via la production de seconds messagers
AC
enzyme membranaire, catalyse la conversion d’ATP en AMPc qui active la PKA
PLC
enzyme qui hydrolyse le PIP2 en IP3 (libère du Ca2+) et DAG (active la PKC)
mécanisme d’activation des RTK
Un ligand extracellulaire se lie au domaine extracellulaire qui provoque un changement de conformation du récepteur
Elle favorise l’association de deux monomères RTK en un dimère
Les domaines RTK intracellulaires s’activent mutuellement par phosphorylation croisée sur des résidus tyrosine – autophosphorylation crée des sites d’ancrage pour les protéines contenant des domaines SH2 ou PTB
Voie MAP kinases
Voie PLC
L’activité est régulée par des phosphatases qui déphosphorylent les tyrosines activées
Dégradation du récepteur par endocytose et lysosome peut aussi arrêter la signalisation
mécanisme d’activation de la protéine G monomérique Ras
Ras est une protéine G monomérique activée principalement par les RTK
Facteur de croissance se lie au récepteur tyrosine kinase et elle dimérise, subit une autophosphorylation créant des sites de liaison
Grb2 recrute SOS qui active Ras et facilte l’échange de GDP pour GTP
Ras peut alors activer MAPKKK qui phosphorylera une MAPKK(MEK), ensuite MAPK(ERK)
GEF
Activation (stimule l’échange d’un GDP pour un GTP et favorise l’activité de la GTPase, SOS par exemple)
Accélère l’activation des protéines G, prolonge la dure d’activation
GDI
Inactivation (empêche la dissociation du GDP maintenant la protéine G dans un état inactif)
Prolonge l’inactivité et limite l’activation excessive
GAP
Stabilisation (augmente la capacité d’hydrolysation du GTP en GDP, favorise le retour au stade inactif)
Raccourci la durée d’activation, prévient l’hyperactivation des voies de signalisation
Les MAPK (RTK)
Grb2 recrute SOS, stimule l’échange de GDP pour GTP
Ras-GTP active Raf (MAKKK) qui phosphoryle et active MEK (MAPKK) qui phosphoryle et active ERK (MAPK).
ERK phosphoryle des facteurs de transcription dans le noyau régulant des gènes impliqués dans la prolifération et la différenciation cellulaire
La PLC (RTK)
PLC est recrutée, elle hydrolyse PIP2 en IP3 et DAG
IP3 se lie aux canaux ioniques qui relâchent le Ca2+
DAG active la PKC qui phosphoryle des protéines cibles influençant la croissance cellulaire, la contraction musculaire et la sécrétion hormonale
Les règles de Chargaff
3 ponts d’hydrogène :A(adénine)=T(tymine)
2 ponts d’hydrogène : G(guanine)=C(cytosine C)
Si 20% A; 20% T 30% G 30% C
A et G sont purines, T et C sont des bases pyrimidiques
Structure de l’ADN
désoxyribonucléotide (sans groupement OH en 2’)
A T G et C
Structure de l’ARN
ARN- ribonucléotide (groupement OH en 2’)
A U G et C, U en place de T
génome
l’ensemble du matériel génétique d’un organisme qui comprend tout l’ADN contenu dans une cellule- les gènes et les séquences non codantes
Est-ce que toutes les cellules d’un même organisme ont le même génome?
Oui, lors du développement embryonnaire, toutes les cellules proviennent d’une seule cellule initiale qui se divise et transmet le même ADN à toutes ces cellules filles par mitose. Elles ne s’expriment pas tous de la même manière mais le génome est identique
génomes procaryotes
Dans le cytoplasme (nucléoïde)
Circulaire
Peu ou pas d’introns, gènes sont organisés en opérons
Très peu d’ADN non-codant
Présence de plasmides (ADN circulaire)
Une seule origine de réplication
Sans histones
Division par scissiparité
Échange des gènes par transfert horizontal
génomes eucaryotes
Dans le noyau
Linéaire
Gènes avec introns et exons, pas d’opérons
Majoritairement non-codant
Rare présence de plasmides
Plusieurs origines de réplication par chromosome
Compacté en chromatine grâce aux histones
Division par mitose et méiose
Évolution par mutations et recombinaison génétique
Nucléosomes
ADN enroulé autour d’un complexe de 8 histones
Chromatine
nucléosomes empilés pour une compaction plus forte
Domaines chromatiniens
boucles et structures plus grandes facilitant l’organisation dans le noyau
Chromosome
niveau ultime de condensation avant la division cellulaire
Interphase- condensation de la chromatine
chromatine peu condensée
(euchromatine et hétérochromatine facultative, ADN sous forme décondensée permettant l’expression des gènes et la réplication en phase S)
Prophase/Début de la mitose - condensation de la chromatine
condensation progressive en chromosomes, chromatine se compacte pour former des chromosomes visibles au microscope
Métaphase- condensation de la chromatine
condensation maximale
Anaphase- condensation de la chromatine
très condensée
Télophase- condensation de la chromatine
décondensation progressive, chromosomes commencent à se dérouler en chromatine, membrane nucléaire se reforme
Euchromatine
décondensée et accessible, forme active de la chromatine où l’ADN est disponible pour la transcription, gènes sont activement transcrits
Hétérochromatine
très condensée, forme inactive de la chromatine, protège l’ADN et maintient la stabilité du génome, gènes peu ou pas transcrits
les étapes de la réplication de l’ADN
1. ouverture de l’ADN par l’hélicase qui déroule la double hélice d’ADN en brisant les liaisons hydrogène entre les bases azotées
2. ADN gyrase(topoisomérase) diminue la tension entre les 2 brins
3. ARN primase ajoute des amorces d’ARN sur chaque brin, servant de point de départ de la synthèse d’ADN
4. ADN polymérase III allonge les brins en ajoutant des nucléotides complémentaires dans le sens 5’-3’ (Brin directeur est une synthèse continue et le brin discontinu se fait de manière fragmentée à l’aide des fragments d’Okazaki car elle ne peut travailler que dans la direction 5’-3’)
5. ADN polymérase I remplace les amorces d’ARN par de l’ADN
6. L’ADN ligase relie les fragments d’Okasaki
télomères
séquence de 6 nucléotides non codante
télomérase
enzymes qui maintiennent la séquence
But des télomères et télomérase
Les brins discontinues raccourcissent à chaque réplication alors la télomérase ajoute des séquences répétitives aux télomères pour prévenir la perte d’information génétique
correction d’epreuve
(réparation de l’ADN quand il y a un mésappariement de nucléotide pendant la réplication)
Pendant la réplication de l’ADN Corrige les erreurs de mésappariement des nucléotides
ADN polymérase III ajoute le mauvais nucléotide et détecter l’erreur à cause de la distorsion dans la double hélice
Elle recule de sens 3’ – 5’ pour remplacer le nucléotide avec le bon
excision de nucléotides
(réparation de l’ADN quand il y a une mutation dans la séquence de l’ADN)
Après la réplication ou en réponse à des dommages sur l’ADN
Corrige des mutations causées par les UV, produits chimiques ou erreur non réparées
Détection du dommage
Endonucléase coupe l’ADN
Hélicase enlève le fragment endommagé
ADN polymérase I comble la brèche avec les bons nucléotides
ADN ligase relie le tout pour refermer l’ADN
conséquences d’une perturbation des mécanismes de réplication et de réparation de l’ADN
1. Accumulation de mutations- erreurs non corrigés
2. Développement de cancers
3. Maladies génétiques et syndromes associés
4. Vieillissement prématurée
Interphase
90% du cycle cellulaire
Phase G1
Croissance et préparation
Phase S
Duplication complète de l’ADN pour assurer que chaque cellule fille reçoive une copie exacte du génome
Phase G2
Vérification et préparation finale, synthèse des protéines nécessaires pour la mitose tel que la tubuline pour former le fuseau mitotique
Phase M
Mitose (divison cellulaire)
Prophase
condensation de l’ADN en chromosomes et formation du fuseau mitotique par les centrosomes, disparition de l’enveloppe nucléaire
Metaphase
alignement des chromosomes à la plaque équatoriale, fixation des microtubules du fuseau aux centromères des chromosomes
Anaphase
séparation des chromatides sœurs vers les pôles opposés de la cellule, les microtubules raccourcissent, tirant les chromatides
Télophase
décondensation des chromosomes, réapparition de l’enveloppe nucléaire autour de chaque groupe de chromosomes
Citocinèse
division finale du cytoplasme en deux cellules fille identiques
Animales- sillon de division grâce à un anneau d’actine et de myosine
Végétales- plaque cellulaire qui devient la nouvelle paroi
Somatique
cellules qui appartiennent au corps d’un organisme qui ne sont pas impliqués dans la reproduction (peau, muscles, neurones)
Germinal
cellules qui sont impliqués dans la reproduction et donnent naissance aux gamètes
Quiescent
une cellule en pause ou état de non-division, souvent en G0
Fission binaire
mode de reproduction asexué chez les procaryotes, cellule se divise en deux cellules filles génétiquement identiques après la réplication de l’ADN
Bourgeonnement
mode de reproduction asexué où un nouvel individu se forme à partir d’une excroissance/bourgeon sur l’organisme parent
Segmentation
premières divisions cellulaires rapides d’un embryon après la fécondation sans augmentation de taille, formant une morula
Plaque cellulaire
structure formée au centre d’une cellule végétale en division lors de la cytocinèse, évolue en une nouvelle paroi cellulaire
Point d’ancrage
structure ou molécule qui permet aux cellules de s’attacher à un substrat ou à d’autres cellules
Inhibition du contact
mécanisme de régulation cellulaire empêchant les cellules de se diviser lorsqu’elles sont en contact avec leurs voisines, son absence peut conduire à la formation de tumeurs
Point de contrôle G1/S
vérification que l’ADN est intact, que la cellule a une taille suffisante
Point de contrôle G2/M
vérification que l’ADN est complètement répliqué et que la cellule est prête à enter en mitose
Point de contrôle en métaphase (M)
vérification que tous les chromosomes sont correctement attachés aux microtubules du fuseau mitotique
Cyclines et kinases dépendantes des cyclines (CDK)
Contrôlent la transition entre les phases du cycle cellulaire
Association d’une cycline à un CDK forme le complexe protéique MPF nécessaire pour passer de point de contrôle G2 et stimuler la mitose
l’apoptose
Mort cellulaire programmée, élimination des cellules inutiles ou endommagées, détruit les cellules infectées par des virus, contrôle le nombre de cellules dans un tissu, empêche la prolifération excessive
la nécrose
une mort cellulaire accidentelle causée par un dommage externe
(l’apoptose est un mécanisme de mort cellulaire programmée bénéfique pour l’organisme)
Mécanisme générale de l’apoptose
Contraction de la cellule dû à la condensation de la chromatine et la protéolyse du cytosquelette
Intégrité de la membrane cellulaire n’est jamais compromise
La membrane peut bourgeonner et se détacher de la cellule
La cellule est ensuite phagocytée et dirigée par une cellule phagocytaire du système immunitaire