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la pilarisation
le caractère cloisonné d’une société composée de communautés distinctes mais capables de soutenir, à la manière de colonnes d’un temple grec, la voûte de l’état grâce aux compromis conclus entre leurs élites respectives. En Belgique, ces piliers sont entre autres, l’appartenance religieuse, le rapport aux partis politiques et l’appartenance linguistique
la notion de “culte reconnu”
héritage du concordat passé en 1801 entre Napoléon et le pape Pie VII. Il s’agit des cultes dont les ministres sont rémunérés par l’état. Au départ, il s’agissait des cultes catholique, protestant et israélite
le pacte scolaire
conclu en 1958 et censé mettre fin aux guerres scolaires. Pacte visant à garantir les libertés individuelles, en matière de convictions, en offrant aux familles le choix entre écoles publiques et confessionnelles et au sein des écoles publiques, le choix entre plusieurs cours de religion correspondant aux différents cultes reconnus ainsi qu’un cours alternatif de morale
modèle de Kelly
partialité exclusive
impartialité engagée
impartialité neutre
neutralité exclusive
impartialité engagée
Kelly: l’enseignant est explicitement invité à donner son avis mais seulement après que les élèves ont débattu et envisagé différentes options et leurs arguments. Il est encouragé à livrer des témoignages personnes et à rendre visible la cohérence entre ses comportements et ses convictions
partialité exclusive
Kelly: le fait pour un enseignant de tenir des propos clairement orienté en faveur d’une position déterminée
impartialité neutre
Kelly: l’enseignant incite les élèves à débattre de différentes positions et de leurs arguments respectifs par rapport à un problème donné, mais il ne donne pas son avis sauf de manière très prudente si il y est plus ou moins contraint
neutralité exclusive
Kelly: l’enseignant tente d’éviter qu’il y ait en classe des débats sur des sujets sensibles et, s’il devait y en avoir, d’éviter soigneusement de donner son avis
neutralité active
l’enseignant peut prendre position, mais sans tenir des propos “partisans”, se situe entre l’impartialité neutre et engagée. Désigne aussi toute une série d’initiatives que peuvent prendre les profs pour favoriser la pensée critique, la réflexivité l’écoute active, le traitement de QSV, etc. La neutralité procédurale d’Herman (2008) en est une modalité particulière
QSV
QSV sont des questions vives à 3 niveaux: recherche, société et classe. Ne portent pas que sur des savoirs mais aussi sur des valeurs et des représentations sociales. Elles requièrent d’autres modes de traitement que la forme scolaire “classique”: débats, travaux de recherche, etc.
sécularisation
au sens premier, la sortie d’un bien/d’une personne/d’une fonction du domaine clérical vers un domaine non clérical (église devient hotel). Au sens sociologique, cela renvoie à la notion de modernité
laïcité
vient de laos = peuple. Terme repris par l’église pour distinguer les membres du clergé, des croyants non-membres du clergé. Le sens philosophique et politique arrive plus tard. On peut distinguer un sens faible (respectent les grands principes mais religion est centrale) et un sens fort (séparation claire et nette de l’état par l’église). Au sens politique, c’est l’indépendance entre pouvoirs politiques et religieux
définition laïcité CAL 2016
principe humaniste qui fonde le régime des libertés et des droits humains sur l’impartialité du pouvoir public démocratique dégagé de toute ingérence religieuse. Il oblige l’état de droits à assurer l’égalité, la solidarité et l’émancipation des citoyens par la diffusion des savoirs et l’exercice du libre examen.
Neutralité
approche terminologique: neuter= ni l’un ni l’autre. la neutralité au sens absolu n’existe pas: ne pas choisir est aussi un choix
approche juridique: l’autorité se doit d’être neutre= traiter tout le monde de manière égale sans discrimination basées sur la religion, conviction ou préférence politique. 2 idées clés: garantir la liberté de conscience et les droits de la personne et garantir l’égalité de traitement et la non-discrimination
approche épistémologique: cf. neutralité et engagement en sciences
approche pédagogique et didactique: plusieurs manières de se situer par rapport à des sujets de controverse en classe
tension entre 2 modèles de société
pilarisée avec une conception passive et abstentionniste de la neutralité
plus universaliste, inclusive et laïque: neutralité active et porteuse de valeurs définissant un cadre commun
Conceptions idéales-typiques du vivre ensemble
assimilation
universalisme d’indifférenciation
universalisme inclusif
pluralisme inclusif
pluralisme différentialiste
communautarisme
assimilation
survalorisation du commun et dévalorisation de la diversité
universalisme d’indifférentiation
différences culturelles admises au sein de la communauté mais ne peuvent pas être exprimées au sein de l’espace public institutionnel
universalisme inclusif
favoriser le commun et l’inclusion par la recherche de principes suppérieurs qui unissent les êtres-humains, au delà des différences
pluralisme inclusif
valorisation du pluralisme et de la diversité au sein d’un monde commun
pluralisme différentialiste
au vu des différences, il vaut mieux séparer que réunir (pilarisation, multiculturalisme)
communautarisme
(auto)-enfermement dans une communauté particulière, peu d’intérêt pour ce qui est commun
Stratégies pour faire face aux difficultés relatives à la neutralité
phase d’écoute de l’expression des élèves
incitation à prendre du recul par une démarche rationnelle
référence à un cadre normatif
faire appel à des acteurs extra-scolaires
Conceptions sécularisées/non-sécularisées de la science
rejet total ou partiel de contenus scientifiques au nom de conceptions de type “fidéiste”
le concordisme dit “classique”
le concordisme inversé
la recherche de complémentarité entre sciences et religion
l’autonomie de la démarche scientifique à l’égard des croyances religieuses
la critique rationaliste, au nom de la science, de conceptions religieuses
la critique rationaliste de forme scientiste
concordisme dit “classique”
La Bible et “le livre de la nature” que s’efforcent de déchiffrer les sciences ne sauraient se contredire, puisque tous deux trouvent leur origine en Dieu. La tentation est donc très grande de vouloir lire “le livre de la nature” en fonction des catégories conceptuelles de la Bible dans le but de confirmer par la science ce qui a été dit dans la Bible
concordisme inversé
établir des concordances entre sciences et croyances religieuses en partant d”une démarche qui se présente comme “scientifique”. vouloir chercher à trouver Dieu à travers la science, quitte à créer une pseudo-science
recherche de complémentarité entre sciences et religion
reconnaissance de la différence de nature fondamentale entre les deux et un respect clair de l’autonomie de la science. 2 variantes (NOMA et Lambert)
autonomie de la démarche scientifique à l’égard des croyances religieuses
la science cherche à expliquer le monde selon certaines règles méthodologiques spécifiques. Certaines questions, comme celle de l’existence de Dieu, ne relèvent pas de la science
critique rationaliste de forme NON-scientiste
la démarche scientifique s’est construite par rapport à des ruptures avec des explications religieuses
critique rationaliste de forme scientiste
la science est conçue comme un registre de pensée totalisant et excluant par rapport à d’autres, notamment religieux
Non-acquisition d’une conception sécularisée de la science chez de nombreux élèves
Initiatives:
mieux informer sur objet et limites de la science: incommensurabilité entre registres scientifique et religieux
faire comprendre de la diversité des lectures dont la Bible peut faire l’objet ‘(en visant un abandon des lectures littérales)
valoriser l’apport des différentes cultures au développement de la science pour qu’aucun élève ne se sente dévalorisé et ne rejette les contenus scientifiques