1/97
Looks like no tags are added yet.
Name | Mastery | Learn | Test | Matching | Spaced |
---|
No study sessions yet.
Introduction et la fabrication du papier
.
Origines de l’impression?
Chine et Corée bien avant le 15e siècle — exemple d’impression au 9e siècle
Soutra du diamant, 868 ap. J - C, British Museum, Londres.
Première impression en Europe?
Sur étoffe (industrie du textile)
Bois Protat, vers 1420 → scène d’annonciation et scène de crucifixion
Pourquoi estampe émerge au 15e siècle?
Emergence de l’estampe au 15e siècle coincide avec l’essor du papier à la même époque. Le papier russe et le parchemin n’étaient pas compatible avec la technique de l’estampe.
Avant le papier…
… papier russe mais très vite par soucis de coût, d’accessibilité et de durabilité, favorise le parchemin cependant son aspect trop lisse dut à la peau animale n’est pas bon pour l’estampe
Le papier
Invention chinoise sur base de fibre végétale — modèle et savoir-faire se diffuse dans tout l’Orient et bientot l’Europe = papier devient universelle autour du 18e siècle — arriver en Europe compliqué, première papeterie à Fabriano à la fin du 13e siècle avant de remonter petit à petit dans le Nord
Comment faire le papier?
Récolte de chiffons + fermentation (pourrisoir) + déchiquetage (dérompoir) + fomation des feuilles (la forme) + première presse + premier séchage à l’air libre + impreméabilisation (gélatine) + séchage finale
La forme
chassis rectangulaire munie d’un tamis composé dun réseaux de fils vergeurs et pontuseaux
Vente du papier par des unités…
… la main = 25 feuilles et la rame = 500 feuilles
Le filigrane
utilise un fils en laiton entremêler dans le fils de chaînette dans le réseau de la forme — inventé à but corporatifs
Charles-Moïse Briquet, Les filigranes, dictionnaire historique des marques de papier dès leur apparition vers 1282 jusqu'en 1600, 1907, 4 volumes
Technique d’impressions et de gravures
.
Encre en galle de chêne
Broie des noix de galle de chêne + sulphate de fer (pour le noir) + gomme arabique (liant) = reste assez liquide, favorisé pour gravure en taille douce sur cuivre
Encre noir de carbone
huile de lin bouillie (liant) + qql chose de carbonisé (suie…) = très visqueux, favorisé pour la taille d’épargne sur bois
Presse à bras/typographiques
vis centrale activé par un levier, monte et descend (favorisé pour l’impression de livre)
Presse à rouleaux/ taille douce
deux rouleaux entre lesquelles on passe la matrice et le papier (permet par son mouvement circulaire meilleur pression plus forte et uniforme)
Gravure en taille d’épargne
origine de Chine dès le 8e siècle — grave la matrice en relief dans le bois en épargnant les traits du modèle (dégage le négatif)
Albrecht Dürer, Matrice de Samson tuant le lion, 1497–98
Gravure en taille douce
émerge vers années 1430 dans le monde du métal — modèle graver en profondeur sur cuivre rouge, grave section par section en maillage
Rembrandt, Matrice en cuivre pour La lapidation de Saint Étienne, 1635
Gravure à l’eau-forte
émerge au 16e siècle dans le monde de l’armurerie — sur plaque de cuivre protéger de résine et asphalte est ensuite inscisser du modèle puis tremper dans une cuve d’acife quir onge le métal exposé
Lezsz premières images imprimés au 15e siècle
.
Epidémie de peste noire
1348-52 — se répercute jusqu’au debut du 19e siècle
Carl Heinrich von Heinecken, Idée générale d'une collection complette d'estampes, avec une dissertation sur l'origine de la gravure et sur les premiers livres d'images, 1771
→ explique affirme première gravure sont production allemande
Saint Christophe, Xylogravure coloriée, 1423
→ Carl Heinrich von Heinecken affirme gravure sur bois arrive avant la peinture à l’huile
Adam von Bartsch, Le peintre-graveur, 1818
→ élargie le corpus des maîtres allemands en reprenant conclusion de Carl Heinrich von Heinecken
Première phase de développement de l’estampe
1400 - 1440
environ 70 estampes aux figures allongés et nombreux plis avec composition spatiale inexistante
Développement de la Devotio moderna au 14e siècle avec une pratique religieuse plus personelle et quotidienne — la méditation passe maintenant par l’image → favorise les Passions du Christ plutôt que les Miracles du Christ pour rapprocher le croyant du Christ
Christ au Mont des Oliviers, Xylogravure coloriée, v. 1420
D’après Jean d’Ypres, Grande Passion, Xylogravure coloriée, fin du XVe siècle
→ en 4 registre où on suit la vie du Christ — repond à une pratique religieuse demandant immersion dans la visualisation — pas de dimension narrative car se concentre sur la contemplation
Deuxième phase de développement de l’estampe
1440 - 1470
oeuvre de plus grand format et de meilleur qualité — développement du paysage et de l’architecture et ligne plus anguleuse
premières gravures sur cuivre avec environ 60 gravures du Maîtres des cartes à jouer = émergence gravure sur cuivre crée des productions plus identifiable
Le Jugement dernier, Xylogravure coloriée, v. 1460
Maître des cartes à jouer, Dame de fleurs, Burin sur cuivre, v. 1435-1440
→ inspirer des bordures de manuscrits en circulation
Troisième phase de développement de l’estampe
1470 - 1500
changement majeur = l’estampes devient un art à par entière avec un développement futur de l’art de l’estampe
Les trois grands thèmes iconographiques
Le monogramme
Iconographie de La Pieta (douleur de la vierge plutôt que la mort du Christ)
Les enseignes de pélerinages (enseignes en série qui se transforme en estampes en série à fonction apothropaïque)
Pieta de Stift Lambach, Xylogravure coloriée, v. 1420-30
Enseigne en forme de coquille Saint-Jacques, du pélerinage de saint-Jacques de Compostelle, XVe siècle
Maître E.S., La Grande Vierge d'Einsiedeln, Burin et colorié à la main, 1461
→ commande de 1466 du monastère d’Einsieldeln pour commémorer les 500 ans de l’apparition de la Vierge au monastère
Coffrets d’estampes de Paris, 1490 - 1510
→ sobre à l’extérieur et décoré en son intérieur
Robert Campin, L’annonciation, 1420-1440
→ estampe comme décor de l’habitat
Satire de l’Empereur Frédéric III et du pape Paul II, Xylogravure colorié, v.1470-1480
Illustrer le livre au 15e siècle
.
Les scriptorium
aussi bien monastique qu’épiscopaux MAIS la glose qui sont des fautes faite par les moines copistes qui peu à peu change les textes
La Pecia
arrivé de l’Université de Robert de Sorbon et en 1260, création de la bibliothèque du collège de la Sorbonne = besoin de textes au 12e - 13e siècle + pour apprendre, répète les analyses de commentaires et la glose crée tellement de textes différents
Pecia solution à se problème = système de travaille (copie) en série spécifique aux université — Exemplar confie à des libraires (affilier à l’université) qui les louent à des étudiants qui les copient chapitre par chapitre puis en les assemblant on créer un nouveau Exemplar
= permet un diffusion plus rapide et unifomisé et reconditionne manière de faire les ivres (reprend formats des manuscrits)
Explosion des ateliers de libraire
aussi bien laïcs que cléricales, ils intègrent écrivain, enlumineurs, relieurs etc… = centralise la production — se regroupe en corporations
Thèmes des livres illustrés
Livres religieux : Bible, Livre d’heures, missel, psautier
Livre scientifique : livre à intention didactique, traité de médecine, mnémonique, traité d’astrologie, Bestiaire
Littérature courtoise : noblesse chevalière dit fin’ amor
Traité domestique : rassemble conseils urplusieurs dimensions (cuisine, chasse, sexualité, morales…)
Invention de l’imprimerie
par Johannes Gutenberg en 1450 — avant pour imprimer on gravait lettres par lettres la matrice et y ajouté l’image xylographique
Gutenberg crée le caractère mobile avec lesquelles il compose le texte
Albrecht Pfister, Der Edelstein, 1461
→ l’un des incunables — reprend format du manuscrit MAIS image simple où on mélange matrice en bois aux caractère mobiles = innove la production des livres
Quête de la couleur
Erhard Ratdolt : va à Venise installé son propre atelier — pour lui la couleur est indispensable pour la bonne compréhension de certains propos
Bernard von Breydenbach, Peregrinationes in Terram Sanctam, 1486
→ illustré par Reuwich — exprime toutes les possibilités de la gravure pour illustrer un texte + contient carte d’un mètre de Jérusalem = affirmation de la supériorité de la production allemande à l’italienne
Schedel, Les Chroniques de Nuremberg, 1493
→ presque plus d’images que de texte — Schedel souhaite raconter l’histoire de l’humanité jusqu’au chroniques = premier à rendre compte du potentielle du livre illustré et révèle potentielle artistique, culturelle et économique
De Schongauer à Dürer : l’estampe en Allemagne à la fin du XVe siècle
.
Ars Moriendi
Développement de Ars Moriendi après publication de L’Art du décès (dit Ars Moriendi), deux textes publié en 1415 et 1550 — évoltuion de la figure de l amort et nouvelle appréciation pour la vie
Maître ES
1450-1467
un des euls graveur à dater ses matrice — perfection du mimetisme, intention soigné des plis et grande qualité d’impression — developpe son propre marché auprès des collectionneurs
Pestbild
Développement de l’iconographie du martyr de Saint Sébastien durant la peste noire = essor économique de cette iconographie car bienfaits apotropaïques
Maître E.S., Le Martyr de Saint Sébastien, v. 1450
→ adopte physionomie antiquisante et exprime dévelopmment du paysage, du corps et de la postures — entaille plus profonde pour les contours et plus fin pour les détails — des problèmes dans l’utilisation de l’espaxe
Arché au centre visant le regardeur + graveur auto-portrait regardant le regardeur également
Maitre E.S., La vierge priant à genoux auprès d’un autel, 1467
→ commande de 1466 du monastère d’Einsieldeln pour commémorer les 500 ans de l’apparition de la Vierge au monastère
Martin Schongauer
v. 1450/53 - 1491
fils d’orfèvre et fera son apprentissage chez Isenmann vers 1466-69 — forme nouvelle manière de graver en offrant une intellectualisation de la construction des formes avec l’encre et ses effets = contrairement au maître ES (traduit lumière par des traits espacés et l’ombre par des traits serré, traits maladroit et travaille de texture moins appliqué), Schöngauer se sert de l’architecture comme d’un cadre et offre un travail plus texture avec une plus grande diversité des traits
= technique traite la composition et la lumière comme la peinture
Martin Schongauer, Le Christ portant la croix, 1475-1480
→ fort pathos dans expression du visage du Christ — multiplication des personnages — jeu de niveau de gris et noir pour traduire un camaïeu avec des sillons de plus en plus étroit
Albrecht Dürer
.
Albrecht Dürer
1471 - 1528
père orfèvre, né à Nuremberg (accès important au marché vénitien) — développe talent pour dessin dès 1484 (commence avec autoportrait) — rentre dès 1486 dans atelier de Michel Wolgemut — lien très tôt dans son apprentissage avec production artistique italienne — Votage en Europe entre 1490 et 1491
Dévellope un vrai savoir-faire technique, dévelloppe ses contact dans le milieu érudits de Nuremberg et grande ambition intellectuelle
Inclut son monogramme sur ses matrices pour affirmer l’autorité et l’originalité de sa production
Albrecht Dürer, Le Bain des hommes, v. 1496-1497
→ rassemble tous les érudits de Nuremberg (Conrad Celtis et Sixtus Tucher = membre de la Poetenschule [crée en 1496 par Hans Pircheimer])
Fondaco dei Teideschi
établissement vénitien accueilliant étudiats de Nuremberg = favorise commerce matière première et mobilité des hommes = échanges artistiques entre les deux ville
Choix du médium de la gravure en 1509 ?
est un choix financiers pour Dürer — utilise des colporteurs pour diffuse ses estampes dans toute l’Allemagne + gravure assur une certaine indépendance artistique rare à cette époque
Albert Dürer, Le Martyre de sainte Catherine, v. 1498
→ multiplicité des détails, ocntraposto et force expressive de l’estampe grâce à l’articulation des noires et blancs sur feuille
Albert Dürer, Hercule vainqueur de Cacus, v. 1496-1497
→ première gravure format folio d’un sujet non religieux
Expérimentation dans la production de Dürer
Utilisation de l’eau forte = curiosité etchnique et nouvelle façon de faire les images + explique dans Traité des règles de la peinture de 1525 que pour devenir peintre, nous devons copier les grands maîtres jusqu’à obtenir une main libre = Dürer intègre la technique d’autres maîtres dans sa production
Albert Dürer, Vierge à l’Enfant sur un croissant de lune, v. 1499
→ copie Vierge à l’Enfant à la pomme, v. 1475 de Martin Schongauer
Albert Dürer, Deux hommes nus portant deux femmes nues sur leurs épaules, 1495 Dessin à la plume
→ copie Combat d’hommes nus, v. 1470-75 de Antonio Pollaiuolo (graveur italien)
Albert Dürer, Saint Sébastien attaché à une colonne, v. 1499
→ synthèse de Saint Sebestien de Schöngauer et Mantegna = Fait la synthèse de la tradition italienne et germanique
Albert Dürer, Adam et Ève, 1504
→ système vitruvien de la figure humaine inscrits dans des formes géométrique
Albert Dürer, Adam et Ève, 1507
→ travaile plus important de la particularité du corps humains avec mathématiques moins présent
1528, Dürer publie des planches anthropométrique de 5 types de corps pour mieux traduire la variété des corp humains
Albert Dürer, Les Quatre cavaliers de l’Apocalypse, dans L’Apocalypse, 1498
→ vrai sensation de danger grâce au fond marqué par des lignes noires = fait ressortir 5 causes de l’Apocalypse (mort, faim, maladie…)
Dürer fait trois éditions de L’Apocalypse selon saint Jean dans lesquelles ils réalise des illustration en pleine page où il n’hésite pas à s’émanciper du texte
Albert Dürer, Le Chevalier, la Mort, le Diable, 1513
Albert Dürer, Melancolia I, 1514
L’estampe et la diffusion du modèle renaissant (Venise)
.
première presse à Imprimer du monde italien
Dans un monastère à Rome en 1464 — invite des imprimeurs allemands MAIS Rome n’adhère pas bien au médium du livre car la ville n’a pas de grande université ou de mécène intéresser
Méditation de la vie du Christ, Ulrich Han, 1467
→ premier texte imprimés italiens
Venise
Centre massive de l’imprimerie grâce immigration allemande — la moitié de la première génération de livres incunalbes en vénitienne CAR l’immigration byzantine amène un grand nombres de textes inconnu ou non traduit — grande diversité de production de livre à Venise
Dès 1490, devient importante de part la qualité de ses illustations humanistes
Grand centre de production d’estampe au 16e siècle avec essor de la gravure sur cuivre *
La Bible dite de Malermi, 1490, Venise
→ reprend codes du manuscrit avec des rapelle aux bibles illustrés
Humanisme et livres
Humanisme prône retour à l’antique et lisent donc livre qui diffuse pensées antique — Pétrarque développe travail philologique (cherche versions exactes des textes) = engendre nouvelle façon d’écrire
écritures “à la romaine” reprenant codes des bas-reliefs antqiues de Poggo
écriture “cursive” de Niccoli
Alde Manuce
développe une imprimerie à venise dit Presse Aldine — produit des livres modernes
Se spécialise dans les livres de poche moderne avec raffinement de la typographie — premier à produire livre en grec
Schodel
collectionneur d’estampes qu’il utilise pour décorer ses livres (à tirtre locale et curiosité)
Jacopo de Barbari, Vue de Venise, 1500
→ estampe sur 6 matracies — surpervisé par Anton kolb (éditeur de Nuremberg) qui obtient la perission du Sénat pour faire ce plan détaillé de Venise — vue atmosphérique — Venise au centre du lagune sous la protection de Mercure (dieu protecteur du marchand)
Dürer, L’arche de Triomphe de l’Empereur Maximilien, 1515-1517
→ 195 matrices — glorifie maison des Hasbourg et leur succès militaire
Alberti, De pictura, v. 1435
→ premier graveur italien s’inspirent des écrits de Vasari et Alberti — Alberti appuie l’importance du lisegnio, de la composition et de la couleur/lumière MAIS gravure n’a pas de couleur donc Schöngauer parle de “tonalité” pour modeler les fromes en gravure
Mantegna, en arrivant à Florence en 1470, suit la mode albertienne dans ses estampes
Mantegna, La Déposition, 1475
→ 2 types de lignes et plus de barbe
Raimondi et Raphaël
.
Marcantonio Raimondi
v. 1470 - 1534
pas beaucoup d’information, cité dans Les Vies de Vasari — série de gravure sur des thématiques diverses = expérimente
Exprime un goût profond pour la production de Dürer et s’en inspire pour s’améliorer — très vite, commence à copier Dürer à Bologne en reprenant absolument tout des originaux CPDT inversion de l’estampe
De 1506 à 1508, Raimondi se trouve à Venise — Raimondi copie de nombreuses série de Dürer (Grande Passion, Vie de la Vierge) et fini par trouver une solution à l’inversion et ainsi contourne le seul caractère qui témoigne d’une copie = attire les foudre de Dürer
Rencontre Raphaël et entame une collaboration de 1512 à 1520 — après la mort de Raphaël, Raimondi noue avec Giulo Romano et développe thématiques tourné vers la sensualité
Raimondi, Adam, 1505, d’après Dürer
La copie dans l’apprentissage artistique
Permet aux peintres d’apprendre avec plusieurs techniques comme le spoluero — à la Renaissance, reproduire les modèles antiques doit cpdt être coupler d’une interprétation prore à l’artiste
Carnet de dessin de Jérôme Durand (lyonnais)
→ comprend des copies de travaux de son père, de” rapahël, de Dürer ou encore une copie du Laocoon
Raimondi, Homme nu sur une berge, 1510
→ reactualise une figure tiré du carton de MA de la bataille de Cascina pour le Palais Vecchio = évolue dans sa manière de copier
Raimondi, Un triomphe, v. 1510, d’après Jacopo Ripanda
→ première collaboration — Raimondi comprend et maitrise la matrice et l’estampe — modifie quelques détails du dessin pour faire comprendre l’idée de Ripanda
Raimondi, Le suicide de Lucrèce, 1509-1514, d’après Raphaël
→ première oeuvre de sa collaboration avec Raphaël —
Raimondi, Le massacre des Innocents, 1512-1513, d’après Raphaël
Raimondi, I Modi, 1524-1527, d’après Giulo Romano