les attributions

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1
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Quels sont les deux types d’attributions existantes?

  • Attribution disposionnels : Ce qu’on attribue à la personne, ce qui nous définit

    • les traits de personnalités

    • nos valeurs et nos intentions ( ex: une pers peut être sympa à cause de la situation, ou bien la pers. l’est vrm)

  • Attributions situationnels: Ce qu’on attribue à la personne suite à une causalité externe.

    • ex: le chômage :

      • selon un pdv on dit que les chômeurs ne veulent pas travailler ( dispositionnel)

      • en réalité, il n’y a pas de travail ( situationnel)

2
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Jones et l’inférence correspondante

  • Comment une action, un comportement peut nous permettre de déceler l’intention de quelqu’un ?

3
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L’inférence correspondante, exemple du retard

  • Il y a trois éléments à prendre en compte

  • 1er: avons-nous conscience de notre comportement quand on arrive en retard?

    • Oui

  • 2e: L’individu est capable de réaliser l’acte, c’est à dire arrivé à l’heure?

    • Oui, il en est capable

  • 3e: certaines actions entraîne des conséquences mais certaines sont uniques et non commune

    • ex: une personne frappe quelqu’un dans un parking→ ce n’est pas normal, on a une disposition sur son agressivité.

4
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Désirabilité sociale des conséquences

  • Ex: quand une personne double dans une file mais que personne ne réagit, on peut inférer des caracts dispositionnels à cette personne.

  • Car, elle a un comportement non commun.

5
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La prise en compte du contexte

  • toujours le prendre en compte quand une action peut sembler anormal.

6
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J. Davis et Gergen

  • Entretiens d’embauche pour des astronautes et des sous-mariniers.

  • Qualités nécessaires pour être sous-marinier : extraversion et grégarité

  • Qualités nécessaires pour être astronautes: introversion et indépendance

  • Résultats: tout est inversé. Comme ces résultats sont anormaux , on peut s’orienter vers une attribution dispositionnelle

7
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Quels sont les deux cas où les attributions dispositionnelles sont favorisées ?

  • La perception de la pertinance hédonique : l’action va t-elle dans le sens ou contre le sens des valeurs de l’observateur.

    • pas dans notre de sens: pas content

    • Dans notre sens: on est content

  • La perception du personnalisme : la cible a t-elle tenté de faire du bien ou du mal à l’observateur? Dans quelle mesure je perçois une intention chez l’autre?

    • Mettre une bonne ou une mauvaise note , est-ce une bonne ou une mauvaise intention?

8
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Jugement mitigé

  • Quand le comportement est socialement désirable, difficile de connaître les véritables intentions d’une personne.

    • Est-ce dû à la situation ?

    • Est ce dû à la personne et à sa personnalité ?

9
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Jugement polarisé

  • Le jugement peut être polarisé lorsqu’une personne s’écarte du rôle attendu.

10
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Le modèle de Kelley, le concensus

  • Le concensus : les réactions des autres sont-elles similaires aux miennes ?

  • Si tout le monde possède les mêmes réactions, il est compliqué d’ avoir des informations sur les caractères de l’individu.

    • Peut-être fort: réaction identique pour tous → attribution au stimulus

    • Peut-être faible: réaction propre à l’individu→attribution à la personne.

11
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Modèle de Kelley, la distinguabilité

  • la distinguabilité: la personne différencie t-elle tout ou bien est ce que c’est toujours pareil.

    • peut être faible: quelque chose d’habituel →attribution à la personne

    • Peut être forte: quelque chose d’inhabituel →attribution au stimulus ( le comportement à changer)

12
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Modèle de Kelley, consistance

  • Consistance: la répétition d’un comportement à chauque fois

    • Peut être forte: régularité→attribution au stimulus

    • Peut être faible: occasionnel, lié aux circonstances

13
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Modèle de Kelley, cas 1: lié au stimulus

  • distinguabilité forte

  • consensus fort

  • consistance forte

→ Lié au stimulus ( ex: la marque Apple)

14
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Modèle de Kelley, lié à la personne

  • Consensus faible

  • Distinguabilité faible

  • Consistance forte

→ Lien avec la personne

15
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Modèle de Kelley, lié aux circonstances

  • Consensus faible

  • Distinguabilité forte

  • Consistance faible

→ lien avec les cirsonstances

16
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L’erreur fondamentale d’attribtion, définition de Ross ( 1977)

  • “ La tendance générale à surrestimer l’importance de facteurs personnels ou dispositionnels par rapport à des influences extérieures ou environementales”

17
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Jone et Davis ( 1967), l’inférence correspondante

  • Pour qu’il y a une inférence correspondante, l’acteur doit être libre de faire l’acte

  • Si il y a une contrainte, on ne peut pas connaître les véritables intentions de l’acteur

18
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Jones et Harris ( 1967)

  • Etudiants doivent lire un texte écrit par des étudiants pro ou anti Castro.

  • Un groupe à écrit le texte de leur plein gré et d’autres sous la contrainte.

    • A l’époque, il n’était pas favorable de soutenir Castro, donc attribution dispositionnelle.

19
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L’erreur fondamentale

  • On oublie la contrainte (= le contexte)

  • On oublie les intentions les intentions de la personne et qu’elle a osé aller à l’encontre de la norme

  • Il y aurait un accord entre ce que la personne a écrit et ce qu’elle pense vraiment, or ce n’est pas le cas.

20
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La tenue justifie l’agression.

  • Ross, Amabile, et Steinmetz

    • L’effet Julien Lepers, ou le biais d’attribution.

  • Le questionneur passe pour le savant et le questionné passe pour quelqu’un n’ayant aucune culture.

→ On confond le rôle et la personne, cause externe.

21
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Focus sur la personne

  • Une personne en pousse une autre : on pourrait croire qu'elle est violente et agressive : cause externe

  • Mais en réalité, la personne l’a poussé car veut l’écarter d’une voiture : cause interne

=> On surestime les facteurs dispositionnels, on ne prend pas en compte l’environnement.

22
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L’heuristique d’ancrage et d’ajustement - Le modèle des trois C

  • Gilbert, Pelham et Krull ( 1988), JPSP,54, 733-740

  • Le modèle des 3C :

    • catégorisation: Qu’est ce que la personne fait

    • Caractérisation: Qu’est ce que ce trait révèle de la personne? Inférence dispositionnelle

    • Correction: Prise en compte des situations →Ajustement qui est fait après coup.

23
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L’heuristique d’ancrage et d’ajustement-expérience-

  • L’objet ( fictif) de cette expérience est le rôle des discusstions dans la création des liens amicaux.

  • 47 étudiantes vont visionner des séquences où deux jeunes femmes parlent de 7 thèmes différents.

  • La caméra est placée à l’arrière de l’interlocutrice donc seule celle qui parle peut être vu.

  • Les sujets dont elles parlent sont sous-titrés, il n’y a pas de son.

24
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Heuristique d’ancrage et d’ajustement, deux conditions

  • 5/7 sujets sont des thèmes anxiogènes ( = condition anxieuse)

  • 7/7 = calme, les sujets sont non anxiogènes (= condition contrôle)

→ La personne interviewée à les mêmes comportements thème anxiogènes ou non.

  • Si le thème est anxieux, c’est normal car se sont des thèmes qui ne sont pas socialement évidents.

  • Si elle est anxieuse dans la condition contrôle, ce n’est pas normal car ce sont des sujets ordinaires. On va donc la considéré comme une personne anxieuse.

25
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Heuristique d’ancrage et d’ajustement, les deux autres conditions

  • Les étudiantes devront évaluer la “cible” sur des traits de personnalité (= tâche simple)

  • Les étudiantes devront évaluer la “cible” sur des traits de personnalité et rappelé les différents thèmes dont la cible a parlé.

  • On obtient donc 4 situations

    • situation calme+ une tâche

    • situation anxiogène + une tâche

    • situation calme + deux tâches

    • situation anxiogène + deux tâches

26
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Que vont mesurer les chercheurs ?

  • La perception de l’anxiété lié aux traits ( dispositionnels) et aux situations ( situationnelles)

  • Le nombre de thème rappelés

27
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Les résultats

  • Les individus a qui on a demandé de se rappeler des thèmes s’en rapelleront davantage que ceux a qui on ne leur a pas demander de se rapeller.

  • Ceux qui doivent assurer deux tâches doivent faire un effort cognitif supplémentaire par rapport aux autres.

→ Effet d’interaction.

28
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L’erreur de correction

  • Quand on ne peut pas se prononcer, les personnes vont être prudente

  • On va être en adéquation entre l’objet du jugement ( ex: une personne) et les infos reçues pour émettre un jugement.

29
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Leyens, Yzerbyt et Corneille ( JPSP, p. 219-229)

  • On a recruté des étudiants dans la rue et plusieurs variables sont ainsi crées.

  • Ceux qui sont pour ou contre l’euthanasie et ceux qui sont sous la contrainte d’être pour ou contre.

30
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Lien d’adéquation entre l’objet et le jugement

  • Le contrôle

  • Les traits de personalités

  • L’éducation

31
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Ce qui est mesuré

  • Est ce que le texte écrit par le sujet est concordant ou non avec la vraie attitude

  • Il existe cependant des biais dans les processus expérimentaux qui placent de fait le sujet à projeter chez les cibles fictives

  • On leur demande d’être de bons “diagnosticiens”, donc il est normal de faire des erreurs.

32
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Premiers résultats

  • Quand le texte est pro-euthanasie= le rédacteur semble pour

  • Et idem pour le texte anti-euthanasie= le rédacteur semble contre.

33
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Second résultats

  • Quand on a l’info du libre choix: le texte représente l’attitude réelle de l’auteur

  • Quand sous la contrainte: Il est difficile de se prononcer sur la véritable attitude de l’auteur.

34
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La condition personnalité

  • L’expérimentateur explique que la cible a participé à une étude où il a remplt plusieurs questionnaires de personnalités.

  • Les participants possèdent un faux questionnaire de personnalité afin qu’ils puissent avoir une idée des questionnaires répondus par la cible.

  • Exemple: “ il m’est difficile d’imiter les autres”, “ je ne crois pas qu’il soit possible de penser avec des images”

35
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La condition éducation

  • La cible a participé à un examen d’admission à l’université et on lui a demandé de remplir plusieurs formulaires.

  • Les participants vont avoir le faux formulaire qui portent sur des variables démographiques (ex: nom, adresse, aĝe,…) et le programme scolaire ( nombre années, école primaire,…)

  • Le formulaire est vierge comme pour la condition “trait de personnalité”

36
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Résultats

  • Comme on sait que la personne a fait des tests de personalité, on est tenté de faire des attributions mais ces dernières restent fausses.

  • Le test de personnalité = création d’illusion et de liens fictifs. On a donc oublié la contrainte donc on fait des biais d’attributions.

37
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Autre exemple: interrogatoire

  • C’est également une situation de contraite

  • On a pas la même liberté d’expression. On a l’illusion de savoir via les faits de l’accusé.

  • Mais ces attributions peuvent être fausses. Notre jugemement va donc être biaisé.

38
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Pas ddéquation lié aux traits de personnalité mais adéquation lié à la situation socio- économique

  • Thème: la fermeture des mines en Grande-Bretagne

  • Il n’y a pas de condition liberté. Les étudiants savent que les personnes ont été contraintes d’écrire pour ou contre.

  • Test de personnalité mais on a pas les réponses. On recommet donc une erreur d’attribution car on pense déduire des choses suite au fait que les personnes ont fait un test de personnalité. Mais encore une fois, on a oublié le contexte et la contraite.

39
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Le biais acteur/ observateur

  • C’est l’inégalité au regard et de la quantité d’information

  • Ex:

    • l’acteur ( étudiant), veut comprendre son cours et passe plusieurs heures a lire des oeuvres de références.

    • Observateur (le prof), voit l’étudiant qui baille, dort en cours.

  • On observe donc une inégalité car seul l’acteur sait ce qu’il en est

40
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Attribution défensive ou autocomplaisance

  • On a besoin de conserver une estime de soi.

  • “ j’avais bien bossé, c’est le sujet qui était impossible à faire”

41
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Attribution défensives, Weiner

  • Comportement spécifique: la performance

  • Dans une école secondaire supérieure à Los Angeles. Il y a majoritairement des hispano-américains.

  • Lors d’un test en mathématique, on constate que les scores sont plus élevé que dans les années précédentes et ces résultats sont également plus élevés que dans les autres établissement au niveau internationnal.

  • On fait une seconde session mais les résultats sont les mêmes.

42
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Comment on explique cela ? Le locus interne et externe

  • Locus ( quelque situé en nous donc interne ou bien en lien avec l’extérieur donc externe).

  • Stabilité ( peut on le faire ou non? )

  • Caractère contrôlable ou non.

    • L’aptitude: locus interne, stable mais incontrôlable

    • L’humeur: locus interne, instable et incontrôlable

    • L’effort: locus interne,instable, mais contrôlable

    • La chance, locus externe, instable et incontrôlable

    • Aide tiers : locus externe, contrôable et instable

    • Exigence enseignant: locus interne, stable et incontrôlable.

43
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Conséquence des attributions

  • On a besoin d’expliquer et de conserver une estime de soi.

  • Les hommes expliquent leur réussite par leur intelligence

  • Expliquent les succès féminins par la chance

  • Expliquent leur échecs féminins par leur manque de capacité

44
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L’attribution défensive

  • Pas de ma faute mais celle du groupe.

  • Les stratégies d’auto-handicap qui amènent à de l’anxiété et donc à une diminution de la performance

    • Les autres membres du groupe n’ont pas réussi un élément évalué, donc je stresse et je ne réussi pas. Mais, ce n’est pas moi qui ne réussit pas, mais c’est en raison de mon appartenance à un groupe.

45
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Attribution défensive et image positive de soi

  • Les attributions défensives peuvent devenir des outils pour maintenir une image de soi positive ou au moins maintenir une image de soi.

  • ex: “c’est de ma faute si je me suis fait agressé”, alors que ce n’est pas le cas.

46
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Le besoin de comprendre “ l’illusion de contrôle”

  • Nous faisons toutes ces attributions car nous avons besoin d’avoir l’impression de tout contrôler.

47
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Davinson et col. ( 1973)

  • Travail avec des personnes insomniaques.

  • On leur donne un médicament et des exos de relaxation à faire à des horaires fixes pour traiter l’insomnie.

  • Mais un groupe va en réalité avoir un placebo ( dosage impuissant)

  • Un groupe va avoir un dosage puissant

  • Un autre groupe va avoir un dosage impuissant.

48
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Résultats

  • Les personnes avec un “dosage puissant” n’arrivent plus a dormir quand ils n’ont pas pris le médoc

  • Les personnes avec un “dosage impuissant” = effet placebo. Le médicament n’a pas d’effet donc on a l’illusion que ça marche.

  • Mais on a tout de même un contrôle sur les exercices de relaxation et l’heure du coucher.

49
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L’illusion de contrôle et les jeux

  • On a la croyance que la force de notre lancer nous donnera un résultat plus au moins fort.

  • Or, cette force ne changera rien à notre résultat mais on a quand même cette croyance.