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Rôles biologiques du sodium, du potassium et du chlore
Maintien de la pression osmotique dans les compartiments extra- et intracellulaires et transit de l'eau
Rôle dans l'excitabilité neuromusculaire
Maintien de l'équilibre acidobasique
Rôle du sodium, du potassium et du chlore dans le Maintien de la pression osmotique dans les compartiments extra- et intracellulaires et transit de l'eau
Le chlore et le sodium sont responsables de 82 à 84 % de la pression osmotique dans les compartiments extracellulaires; le potassium est le principal cation intracellulaire.
l'ATP-ase sodium potassium de la membrane plasmique maintient le gradient sodium/potassium
les ions sont soumis à une réabsorption tubulaire réglée par différentes hormones
Ces régulations interviennent dans le transit de l'eau et dans le maintien des volumes respectifs des espaces intra et extra cellulaires.
Rôle du sodium, du potassium et du chlore dans l’excitabilité neuromusculaire
Les canaux sodium et potassium sont en quantité importante dans la membrane plasmique des cellules électriquement excitables
L'ouverture transitoire des canaux sodium permet la création du potentiel d'action et sa propagation au niveau des membranes cellulaires.
Les canaux potassium participent également à la régulation de ce mécanisme par l'activation de la restauration du potentiel de repos.
Rôle du sodium, du potassium et du chlore dans l’équilibre acidobasique
du fait de leur abondance relative et du fait qu'ils persistent à l'état d'ions pendant la totalité de leur transit dans l'organisme, ils jouent le rôle principal dans la régulation alimentaire de l'équilibre acidobasique (la balance cations- anions)
Carence en sodium chez les ruminants
La carence en sel est en réalité une carence en sodium.
Très fréquente chez les herbivores, surtout à cause de la pauvreté des fourrages en sodium.
Ruminants non laitiers :
Carence rare, car : Besoins faibles et excellente régulation rénale → excrétion urinaire minimale en cas de manque.
➤ Vaches laitières :
Pertes importantes par le lait.
Signes cliniques :
Pica : ingestion de substances non alimentaires (terre, bois) → aussi observé en carence de phosphore.
Faim de sel : ingestion excessive de sel quand disponible.
Si déficit prolongé :
Diminution de l’appétit et de la production laitière (taux de sodium dans le lait inchangé).
Amaigrissement, poil piqué.
Disparition rapide des symptômes après apport de sodium (NaCl ou bicarbonate de sodium).
Carence en sodium chez les monogastriques
Chez les Monogastriques (ex : poules pondeuses)
Signes :
Retard de croissance, diminution de la ponte, cannibalisme chez les pondeuses.
Chez le Cheval
Transpiration importante → pertes élevées en sodium → risque de carence accru.
Carence en sodium : prévention
Pays industrialisés : carences rares grâce à :
Apports systématiques dans les aliments composés.
Blocs de sel à lécher pour les ruminants.
Usage de bicarbonate de sodium chez les vaches laitières comme antiacide.
❗ Reste une question ouverte en élevage semi-extensif avec fourrages pauvres :
→ Quelle est la dose optimale de sodium à apporter ?
Perturbation de la nutrition sodique au cours de l‘insuffisance rénale chronique
s'accompagne d'hypertension artérielle systémique
la réduction drastique de rapport sodé est efficace
Cette restriction doit rester modérée, et que c'est davantage la suppression des apports excessifs que l'on peut avoir dans beaucoup de rations normales, que la réduction drastique de rapport sodé qui est efficace.
Intoxication par le chlorure de sodium
Causes diverses : erreur de dosage, privation entraînant une consommation excessive…
Circonstance aggravante : réduction ou arrêt d’abreuvement → empêche élimination renale
Qté mortelle : 2-4g/kg sauf cheval : 1-2g/kg
Eau dangereuse a partir de 10g/L et toxique a 20g/L
Excès de sodium : œdème cerebral mortel
Symptômes : soif ++ et signes nerveux
Diagnostic : avec un ionogramme
Carence en potassium
Carence spontanée : n’existe pas
Lors de regimes semi synthétiques sans potassium
Signes : baisse d’appétit, baisse de croissance, faiblesse
Carence par vomissements, diarrhées et occlusion
Carence lors de troubles endocriniens (ex : Cushing)
Carence lors de l’utilisation de diurétiques ou de chlorure d’amonium lors de traitements
Fréquente pendant une insuffisance renale chronique
Le magnésium : excitabilité neuromusculaire
Role important avec le sodium, potassium et calcium
Carence en magnésium→ tremblements et convulsions
Stabilisateur des membranes : complexes avec les phospholipides
Intervient dans la fluidité des membranes pour l’endo et l’exocytose (avec le calcium)
Le magnésium dans les métabolismes
Constitue des metalloenzymes
Complexes avec ATP, ADP (10× sup pour l’ATP)
Dans les kinases du métabolisme des glucides, lipides et protéines
Métabolisme du magnésium : absorption
Monogastriques : intestin grêle, diffusion passive
Ruminants : 80% dans le rumen
Digestibilité réelle : 50% veau, 25% adulte
Varie en fonction de la source de 5 a 55% chez l’adulte
MgO (oxyde de magnésium) = meilleur apport
Mg SO4 = digestible ++ mais faible en magnésium
Excès d’azote et de sodium → diminue absorption du magnésium
Carence d’apport en magnésium chez la vache laitière
? Favorisé par la fuite importante de mag dans le lait, par l’emploi fourrage pauvre en mag (ensilage de maïs), par l’emploi excessif d’engrais potassique (diminue teneur en mag des plantes fourragères)
? Diminution ces dernières années grâce au corrections systématique des rations par des compléments minéraux
? Cause : perturbation cycle de reproduction
- baisse de fertilité
- trbl de la parturition et du post-partum : métrites, ralentissement de l’involution utérine
- pathologie néonatale : augmentation de la mortalité néonatale
? Abaissement progressif de la magnésémie, hypocalcémie légère, hypoglycémie et anémie
Carence en magnésium : tétanie d’elevage
Perturbation complexe du métabolisme du Mg, favorisée par les carences
Signes : modif de l’excitabilite neuromusculaire (raideur, démarche ataxique, voire mort)
Gravité augmente avec l’age, le rang de lactation et le niveau de carence
Facteurs alimentaires : excès d’azote, de potassium, de calcium, de phosphore et d’aluminium
Facteurs autres : le stress, stress alimentaire
Traitement par perf d’un soluté magnésien
Prévention : apport de glucides fermentés ou antibios ionophores, régulation des engrais, distribution de MgO dans la ration, éviter stress
Role du souffre
Dans la structure de proteines et d’AA (cysteine, methionine)
Dans la structure de vitamines (B1, H, insuline)
Soufre inorganique dans le sang
Influence le coef digestif du Ca et Mg
Catalyseur dans les réactions enzymatiques
Carences et excès de souffre
Associé a une carence de proteines et de AA
Chez les rus lors d’une alimentation riche en urée, entraîne des troubles digestifs et un manque de AA
Excès :
Peut provoquer la diarrhée
Souffre excessif rapidement éliminé dans l’urine
Sources de souffre
Pas les herbes (0,5-1,8g/kg)
Les légumineuses en sont riches (3-4g/kg)
Les cruciferes (sulfocianate d’allyle)
Rapport N/S = 15/1 → ovins : 10/1
Alimentation équilibrée en protéines→ équilibrée en S
Si alimentation a urée ou a maïs : ajout de soufre nécessaire (2-3g si natif, 10-20g si sulfate de sodium)