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Pouvoir oxydo-réducteur
Catabolisme-anabolisme
ATP et CoASH
Oxydations
Réductions
NAD+
, FAD
NADPH,H+
Catabolisme
Anabolisme
ATP et CoASH
Glycéraldéhyde 3-phosphate déshydrogénase (GAPDH) Partie Questions
Quelle est la réaction catalysée par la glycéraldéhyde 3-phosphate déshydrogénase (GAPDH) ?
Quels sont les produits de cette réaction ?
Pourquoi cette étape est-elle clé dans la glycolyse ?
La GAPDH catalyse l’oxydation du glycéraldéhyde-3-phosphate (G3P) en 1,3-bisphosphoglycérate (1,3-BPG). Elle utilise le NAD+ comme accepteur d’électrons et un phosphate inorganique (Pi) comme source de phosphorylation.
Les produits sont :
1,3-bisphosphoglycérate (1,3-BPG), un intermédiaire riche en énergie,
NADH + H+, qui pourront alimenter la chaîne respiratoire en conditions aérobies.
Cette étape est clé car :
elle génère du pouvoir réducteur (NADH),
elle permet la formation d’un intermédiaire à haut potentiel énergétique utilisé pour la phosphorylation au niveau du substrat (via la phosphoglycérate kinase),
elle relie l’état redox cellulaire (rapport NAD+/NADH) à la progression de la glycolyse, jouant ainsi un rôle de régulation métabolique.
Pyruvate déshydrogénase (PDH) Partie Questions
Qu’est-ce que le complexe pyruvate déshydrogénase et quelle est sa fonction principale ?
Quelles sont les trois sous-unités enzymatiques du complexe ?
Quels sont les cinq coenzymes nécessaires à son activité ?
Quelle est la réaction globale catalysée par la pyruvate déshydrogénase ?
Pourquoi cette étape est-elle considérée comme une étape clé du métabolisme énergétique ?
Le complexe pyruvate déshydrogénase (PDH) est un complexe multiprotéique de plusieurs dizaines de sous-unités. Sa fonction est de convertir le pyruvate issu de la glycolyse en acétyl-CoA, permettant ainsi l’entrée du carbone glycolytique dans le cycle de Krebs.
Les trois sous-unités enzymatiques sont :
E1 : Pyruvate déshydrogénase (dépendante de la thiamine pyrophosphate),
E2 : Dihydrolipoyl transacétylase,
E3 : Dihydrolipoyl déshydrogénase.
Les cinq coenzymes requis sont :
Thiamine pyrophosphate (TPP) pour E1,
Acide lipoïque et Coenzyme A (CoA-SH) pour E2,
FAD et NAD+ pour E3.
Cette étape est clé car :
elle relie directement la glycolyse au cycle de Krebs,
elle produit du NADH, utilisé dans la chaîne respiratoire pour générer de l’ATP,
elle est irréversible et fortement régulée (par phosphorylation de E1, inhibition par ATP, NADH et acétyl-CoA, activation par pyruvate et ADP).
Pyruvate déshydrogénase et α-cétoglutarate déshydrogénase Partie Questions
Quelle est la réaction catalysée par la pyruvate déshydrogénase et quels sont ses produits ?
Quelle est la réaction catalysée par l’α-cétoglutarate déshydrogénase et quels sont ses produits ?
Quelles sont les similitudes structurales et fonctionnelles entre ces deux complexes enzymatiques ?
Pourquoi ces deux réactions sont-elles considérées comme des étapes clés et irréversibles du métabolisme énergétique ?
La pyruvate déshydrogénase (PDH) catalyse l’oxydation décarboxylante du pyruvate en acétyl-CoA.
Réaction globale :
Cette réaction assure le lien entre la glycolyse et le cycle de Krebs.
L’α-cétoglutarate déshydrogénase (α-KGDH) catalyse une réaction analogue : l’oxydation décarboxylante de l’α-cétoglutarate en succinyl-CoA.
Réaction globale :
Cette étape intervient au cœur du cycle de Krebs.
Les similitudes :
Ce sont deux complexes multiprotéiques organisés autour de trois types de sous-unités (E1, E2, E3).
Ils utilisent les mêmes cofacteurs : thiamine pyrophosphate (TPP), acide lipoïque, FAD, NAD+, CoA-SH.
Ils produisent tous deux du NADH et libèrent du CO2.
Leur mécanisme enzymatique suit une séquence analogue de transferts : décarboxylation → transfert d’acyle → régénération des coenzymes.
Ces deux réactions sont des étapes clés car :
elles sont irréversibles et fortement régulées,
elles génèrent du NADH, alimentant la chaîne respiratoire et donc la production d’ATP,
elles produisent des intermédiaires à haut potentiel énergétique (acétyl-CoA et succinyl-CoA) essentiels pour le cycle de Krebs et le métabolisme global,
elles représentent des points de contrôle métabolique intégrant l’état énergétique de la cellule (ATP, NADH, acétyl-CoA).