romantisme et realisme

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<p>La <strong>Nature morte à la tête de mouton</strong></p>

La Nature morte à la tête de mouton

La Nature morte à la tête de mouton

Description et analyse

            Sujet : une tête d’agneau fraîchement coupée, posée sur une table, souvent avec du sang visible.

            Atmosphère : sombre, dramatique, rien de décoratif

            Palette : tons terreux, bruns, rouges, noirs — renforcent le réalisme cru et la tension.

            Composition : absence de mise en scène élégante, effet de confrontation directe avec la mort.

Interprétations

            violence

            L'agneau évoque le sacrifice, l’innocence

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<p><strong>La Fusillade du 3 mai 1808</strong>,<strong> de Goya</strong> </p>

La Fusillade du 3 mai 1808, de Goya

 

La Fusillade du 3 mai 1808, de Goya :

 Description de l’œuvre

            Scène nocturne, dramatique, éclairée par une lanterne au sol.

            À droite : les soldats français, anonymes, de dos, alignés, mécaniques.

            À gauche : les prisonniers espagnols, terrifiés, désespérés, certains déjà morts.

            Figure centrale : un homme en chemise blanche, les bras en croix, éclairé — rappelle le Christ crucifié, symbole d’innocence et de sacrifice.

Analyse artistique et symbolique

            Contraste fort entre lumière/obscurité, victimes

            Déshumanisation des soldats : présentés comme une machine de mort impersonnelle.

            Hommage aux victimes anonymes

            Style : réaliste et expressif

            Message : dénonciation de la violence de guerre, de l’inhumanité

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<p>&nbsp;<strong>Saturne dévorant un de ses fils</strong>, <strong>de Goya</strong> </p>

 Saturne dévorant un de ses fils, de Goya

 

 Saturne dévorant un de ses fils, de Goya :

 Sujet et inspiration

            Mythologie : Saturne (Cronos dans la mythologie grecque), craignant d’être détrôné par un de ses enfants, les dévore à leur naissance

 Description de l’œuvre

            Saturne est montré dans un acte sauvage, les yeux exorbités, le corps voûté, dévorant ses enfants

            Le fils est déjà mutilé : il manque une tête, un bras — ce n’est plus un nourrisson, mais un corps adulte, ce qui renforce l’horreur.

            Couleurs : tons sombres, fond noir, contrastes forts avec le corps pâle de la victime.

            Style : expressif, brut, presque expressionniste avant l’heure.

 Interprétations

            Saturne représente un pouvoir destructeur, paranoïaque

            Reflet de l’état mental de Goya

            Peint dans l’isolement, âgé, sourd, Goya exprime ses angoisses, sa vision sombre de l’humanité et du temps.

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La Maja nue et La Maja vêtue

Analyse artistique

            Érotisme assumé : La Maja nue est une des premières représentations réalistes d’un nu frontal féminin sans justification mythologique ou religieuse.

            Dialogue entre les deux œuvres : l'une révèle, l'autre habille — même pose, mais deux lectures sociales opposées (intime vs public, désir vs décence).

4. Interprétations

            Ambiguïté : ni allégorie claire, ni portrait officiel, ce qui les rend modernes et troublants.

<p><span><strong>Analyse artistique</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span>•</span><span style="font-size: 7pt; font-family: &quot;Times New Roman&quot;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </span><span><strong>Érotisme assumé</strong> : <em>La Maja nue</em> est une des premières représentations réalistes d’un nu frontal féminin sans justification mythologique ou religieuse.</span></p><p class="MsoNormal"><span>•</span><span style="font-size: 7pt; font-family: &quot;Times New Roman&quot;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </span><span><strong>Dialogue entre les deux œuvres</strong> : l'une révèle, l'autre habille — même pose, mais deux lectures sociales opposées (intime vs public, désir vs décence).</span></p><p class="MsoNormal"><span><strong>4. Interprétations</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span>•</span><span style="font-size: 7pt; font-family: &quot;Times New Roman&quot;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </span><span><strong>Ambiguïté</strong> : ni allégorie claire, ni portrait officiel, ce qui les rend modernes et troublants.</span></p>
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<p><strong>Le Radeau de la Méduse – <em>Théodore Géricault</em></strong></p>

Le Radeau de la Méduse – Théodore Géricault

1. Le Radeau de la Méduse – Théodore Géricault

Sujet

            Naufrage de la frégate au large du Sénégal. 147 personnes abandonnées sur un radeau, seuls 15 survivront.

             témoignages réels

Caractéristiques

            Composition pyramidale, dramatique, espoir et désespoir.

             contraste lumière/ombre.

              accuse du gouvernement

            Transition entre classicisme et romantisme : rigueur de dessin mais émotion intense.

6
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<p><strong>&nbsp;La Mort de Sardanapale – <em>Eugène Delacroix</em></strong></p>

 La Mort de Sardanapale – Eugène Delacroix

 La Mort de Sardanapale – Eugène Delacroix

Sujet

 le roi assyrien Sardanapale, assiégé, ordonne la destruction de tous ses biens, animaux et concubines avant de se suicider.

Caractéristiques

Composition chaotique, diagonales dynamiques.

            Couleurs riches, violentes, exubérantes.

            sensualité et mort mêlées.

            Refus des règles classiques, exaltation de la passion et de la folie.

7
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<p><strong>La Liberté guidant le peuple – <em>Eugène Delacroix</em></strong></p>

La Liberté guidant le peuple – Eugène Delacroix

 La Liberté guidant le peuple – Eugène Delacroix

Sujet

            Représentation allégorique des Trois Glorieuses

            La Liberté, femme aux seins nus et au drapeau tricolore, mène le peuple vers la victoire.

Caractéristiques

            Mélange de réel (figures populaires, cadavres) et de symbolique (la Liberté

allégorique).

            Composition en pyramide, figures dans l’élan du combat.

            Palette chaude, gestuelle expressive.

            Symbole universel de lutte pour la liberté.

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<p><strong>Un Enterrement à Ornans (1849–1850)</strong></p>

Un Enterrement à Ornans (1849–1850)

Un Enterrement à Ornans (1849–1850)

            Caractéristiques :

            Très grand format normalement réservé aux scènes historiques ou religieuses.

            Paysans et notables représentés sans idéalisation, grandeur de la banalité.

            Frise horizontale, composition dense,

tons sombres.

            Message : Dignité des gens ordinaires ; critique implicite de l’hypocrisie religieuse et sociale.

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<p><strong>&nbsp;L’Atelier du peintre – Allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique (1855)</strong></p>

 L’Atelier du peintre – Allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique (1855)

 L’Atelier du peintre – Allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique (1855)

            Sujet : Courbet se peint lui-même en train de peindre, entouré de personnages représentant la société.

            Structure :

            À gauche : peuple, miséreux, marginaux (la réalité sociale).

            À droite : amis, artistes, intellectuels (la vie intellectuelle).

            Au centre : l’artiste, un nu féminin (la muse), un enfant (l’innocence).

            Sens : Autoportrait-manifeste —

Courbet s'affirme comme un peintre indépendant, à la croisée de l’art, du peuple et de la vérité.

10
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 L’Origine du Monde (1866)

 L’Origine du Monde (1866)

            Sujet : Gros plan frontal et réaliste du sexe d’une femme nue allongée.

            Caractéristiques :

            Pas de visage : pure représentation du corps, du désir, de la chair.

            Réalisme cru, absence de filtre mythologique ou allégorique.

            Réception :

            Œuvre longtemps cachée, jugée scandaleuse.

            Aujourd’hui considérée comme une révolution picturale et un acte de rupture avec l'académisme.

11
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<p><strong>&nbsp;Les Casseurs de pierres</strong></p>

 Les Casseurs de pierres

 Les Casseurs de pierres (1849 – détruit pendant la

Seconde Guerre mondiale)

            Sujet : Deux ouvriers brisant des pierres sur une route — un vieillard et un adolescent.

            Caractéristiques :

            Pas de romantisation : vêtements sales, gestes mécaniques.

            Composition frontale, neutre, sans perspective dramatique.

            Message :

            Dénonciation des conditions de travail misérables.

            Vision sociale de la réalité : ni idéalisation, ni héroïsation.

12
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<p><strong>Les Glaneuses (1857)</strong></p>

Les Glaneuses (1857)

 

Les Glaneuses (1857)

Sujet

Trois paysannes glanent (ramassent les épis oubliés) dans un champ après la moisson.

Caractéristiques

            Scène rurale, humble, silencieuse.

            Postures courbées, répétitives : fatigue, labeur.

            Arrière-plan : grandes meules, paysans au loin — contraste entre richesse et pauvreté.

            Couleurs chaudes et terreuses, lumière dorée du soir.

Interprétation

            Réalité sociale

            Dignité du travail manuel :

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<p><strong>L’Angélus (vers 1857–1859)</strong></p>

L’Angélus (vers 1857–1859)

 L’Angélus (vers 1857–1859)

Sujet

Un couple de paysans s'arrête de travailler dans un champ au son de la cloche du soir

pour prier (l’angélus).

Caractéristiques

            Composition simple : un homme, une femme, une brouette, un panier.

            Posture recueillie, calme.

            Ciel déclinant, atmosphère silencieuse.

            La spiritualité naît du quotidien, de la terre.

Interprétation

            Religiosité populaire : spiritualité sobre, enracinée dans le monde rural.

            Lien entre l’homme, la nature et Dieu.

            Réconfort dans la routine, malgré la dureté de la vie.

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<p><strong>Le Déjeuner sur l’herbe (1863)</strong></p>

Le Déjeuner sur l’herbe (1863)

Le Déjeuner sur l’herbe (1863)

Sujet

Deux hommes en costume contemporain déjeunent avec une femme nue dans un sous-bois, une autre femme se baigne au fond.

Caractéristiques

            Scène provocante pour l'époque : nu sans justification mythologique, regard frontal du modèle.

            Clarté des formes, contraste fort lumière/ombre.

            Perspective étrange, aplatissement des plans.

Réception

Rejetée par le Salon officiel, exposée au Salon des Refusés.

Scandale : confusion entre réalisme cru et immoralité.

15
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<p><strong>Olympia</strong></p>

Olympia

Olympia (1863, exposée en

1865)

Sujet

Femme nue allongée sur un lit, regardant le spectateur avec assurance ; servante noire apportant des fleurs.

Caractéristiques

            Référence au nu classique (Vénus d’Urbin de Titien) mais modernisé.

            Modèle réel (Victorine Meurent), nue sans idéalisation.

            Signes explicites de prostitution (bracelet, orchidée, regard frontal, servante noire).

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<p><strong>L’Exécution de l’empereur Maximilien (1867)</strong></p>

L’Exécution de l’empereur Maximilien (1867)

L’Exécution de l’empereur Maximilien (1867)

Sujet

Exécution de Maximilien Ier du Mexique, soutenu par Napoléon III, abandonné à son

sort après un échec militaire.

Caractéristiques

            Composition inspirée de Goya (Fusillade du 3 mai).

            Mise en scène directe, dépourvue de pathos.

            Peinture engagée : dénonciation implicite de la politique française.

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<p><strong>Le Fifre (1866)</strong></p>

Le Fifre (1866)

Le Fifre (1866)

Sujet

Jeune musicien militaire en uniforme, isolé sur fond neutre.

Caractéristiques

            Absence de profondeur, fond plat gris-vert.

            Influence de la gravure japonaise (ukiyo-e).

            Hiératisme frontal, stylisation.

Message

Élévation d’un sujet simple au rang d’icône. Refus de la narration, concentration sur la forme.

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<p><strong>Le Chemin de fer (Gare Saint-Lazare) (1873)</strong></p>

Le Chemin de fer (Gare Saint-Lazare) (1873)

Le Chemin de fer (Gare Saint-Lazare) (1873)

Sujet

Une jeune femme assise avec un enfant près des grilles de la gare Saint-Lazare. Vapeur en arrière-plan.

Caractéristiques

            Contraste entre la quiétude du personnage et l’agitation invisible du train.

            Composition divisée (grille, vapeur, contraste robe blanche / bleu du fer).

            Modernité urbaine subtile : peinture de Paris en transformation.

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<p><strong>Un Bar aux Folies-Bergère (1882)</strong></p>

Un Bar aux Folies-Bergère (1882)

Un Bar aux Folies-Bergère (1882)

Sujet

Serveuse debout derrière un bar dans un café-concert parisien ; grande glace derrière elle reflète la scène.

Caractéristiques

            Jeu complexe de miroirs et reflets : ambiguïté spatiale.

            Mélancolie, solitude de la serveuse malgré l’ambiance festive.

            Détails modernes : bouteilles, fruits, client flou.