Perspectives psychopatho cog et fondamentales

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Approche essentialiste

elle veut voir comment les gens sont : comment ils sont organisés, chercher l’essence de la pers (comment elle s’organise dans sa structure). 

On la retrouve en psycha et dans l’approche catégorielle (symptômes qui déf comment est une pers). 

→ On explique qu’il y a une cause interne à des manif externes. 

ex : on diag un patient dép et après on étudie toujours son discours avec l’idée qu’il est dép. 

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Approche catégorielle essentialiste

DSM et CIM → présence et absence d’un diag. 

C’est une approche importée par la médecine : il faut que le diag ait une utilité clinique. Prendre en compte la détresse du patient (peut cocher un diag mais pas en souffrir) : prendre en compte les risques et bénéfices du diag. En sachant, qu’on peut donner traitement sans diag donc diag pas obligatoire. 

→ Cette approche dit qu’on a des symptômes qui manifestent un trouble.

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Vision essentialiste des troubles mentaux

Troubles se produisent naturellement, indépendamment de toute catégorisation. Frontières très délimitées entre les troubles et des carac observables (symptômes) sont produites par la maladie. 

On s’attend à avoir des infos sur l’étiologie, les processus de maintien et l’évolution du trouble = prédictif.

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Critique approche catégorielle essentialiste 

aucun marqueur bio ni psy unique a été identifié. Hétérogénéité très importante des profils symptomatiques. La comorbidité n’est pas une exception mais la règle : dans presque 50% des cas qd troubles anxieux, dép aussi. Énormément de troubles sont classés dans les troubles non spécifiés. On a essayé de combler les nb en aug le nb de catégorie. Mais tellement de profils que c’est difficile. 

Choix du traitement en fn des symptômes (au lieu du trouble) : on ne peut pas avoir un traitement par trouble. En réalité, un traitement traite une partie des symptômes et non l'entièreté des symptômes du trouble. 

ex pb TCC pour le trouble panique : les symptômes sont entretenus par plusieurs mécanismes. Donc, on va travailler sur les symptômes qui nous intéressent et que l’on relève. 

Donc les symptômes ne sont pas spé à un trouble (ex: insomnie, hallucination) ni à la maladie mentale (dans la popu normale on retrouve facilement les hallucinations, stress, insomnie etc.). → idée de continuum, c’est pas présent ou absent mais impact sur la vie de la pers. 

5
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Approche fnnelle :

Permet de prédire et d’aider les patients : on ne s'arrête pas à un état interne, on identifie les csq qui peuvent déclencher et prédire le cmpt. → on va travailler sur des choses qu’on peut modifier. 

On veut capturer des éléments dynamiques, le cmpt est un processus en action. → on va s'intéresser à pk la pers à fait ça ? On peut modifier ce que les gens font mais pas ce que les gens sont. 

Les symptômes sont des choses à résoudre et pour ça il faut trouver les causes (dans l’environnement). 

Deux éléments essentiels

  • Le cmpts doit TJR être compris en relation avec l’environnement et le contexte

  • Pour comprendre et influencer le cmpt, on doit étudier sa fn, cad ce qu’il vise = contextualisme fonctionnel. 

Donc analyse systématique entre les cmpt de la pers et le cadre environnemental

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Déf analyse fnnelle :

 “l’analyse fnnelle du cmpt a l’avantage de spécifier les causes du cmpt sous la forme des événements environnementaux explicites qui peuvent être identifiés de manière objective et qui sont potentiellement manipulables”

7
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Conditionnement opérant : modèle ABC :

Antécédent Behavior Csq. 

  • l’élément central c’est le cmpt. Il peut être observable ou privé (rumination, vérifier mentalement des choses etc.). Des événements qui arrivent dans un certain contexte et qu’on analyse fonctionnellement. Donc cmpt = tout ce que fait la pers que ça soit observable ou non. On ne considère pas ça comme des raisons mais comme des événements qu’il faut qu’on analyse. 

  • Les csqs arrivent après le cmpt et son impact va influencer la proba que le cmpt se reproduise. On veut savoir la csq attendu par l’émission d’un cmpt. Grâce aux csq on peut savoir le fn du cmpt

csq : Renforcement et punition / ⊕ ou ⊖. (cf cours dvlpt)

  • Même si on pense que les csq suivent le cmpt, elles viennent en réalité d’expé antérieures. En gros, la csq d’hier devient les antécédents implicite d’ajd. Les csq vont donner le sens fnelle au cmpt. L’antécédent = tout ce qui est présent dans l’environnement avant qu’un cmpt arrive. 

2 fn : discriminative (= agit comme un signal qui indique si un cmpt a une chance ou non d’être renforcé : stimulus discriminatif. Ces indices vont prédire la csqs. A quel moment je peux avoir un cmpt et à quel moment je peux pas) ou motivationnelle (peut influencer la V d’une csq. ex : si j’ai très faim, je vais adorer le sandwich mais si j’ai trop manger j’aurais moins envie du sandwich. Va modifier la force avec laquelle le repas va fonctionner comme un renforcement. Va moduler l’efficacité du cmpt. Plus la V renforçante est importante, plus la proba de reproduire le cmpt est forte).  

Ne pas négliger le contexte car avant l'antécédent il y a eu un contexte (on a déjà été renforcé avant). 

L’app peut être direct (ex: manger après avoir appris un truc) ou des relations émergentes, généralisation

8
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Contingence :

Une csqs doit être subordonnée à un cmpt donné. ex: pour renforcer un enfant, on le récompense tout de suite. → relation de dépendance ou sans elle on a pas de renforcement. 

9
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Conditionnement répondant :

le rôle des antécédents est de déclencher un cmpt indépendamment des csq passées. Certaines réactions de base n’ont pas à être apprises. → présent sans apprentissage. 

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Extinction, généralisation et discrimination : 

Extinction : opérante ou répondante. Extinction d’un cmpt particulier ne signifie pas qu’il a été désappris. 

Pic d’extinction : le cmpt s’intensifie et se diversifie. Puis il s'arrête. 

Généralisation : un certain stimulus fonctionne comme antécédent discriminant ou motivant, ou comme csq renforçante ou punitive, ne signifie pas qu'un nouvel événement doive être identique pour avoir la même fn 

→ il suffit que 2 stimuli soit à peu près similaires pour que ça se généralise. Capacité qu’un org a de réagir à des événement diff mais assez proches comme s’ils appartenaient à la même catégorie fonctionnelle. 

Discrimination : ≠ généralisation, restreindre la fn à des stimuli précis. Un cmpt ne se produit qu’en présence d’un environnement précis. ex : app à son enfant à faire un bisous qd il rencontre qlq1 de proche et pas qd qlq1 de pas proche. 

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Essentialisme ≠ fonctionnelle : 

Essentialisme

Fonctionnelle

structure normale vs pathologique 

processus normaux qui conduisent à la souffrance (continuum)

la cause est à l’intérieur de l’ind

la cause des cmpt est dans l’envi

Poser un diag qui devient la cause des symptômes

Interaction cmpt/contexte

Changer le patient

Changer l’environnement 

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Processus :

série de mécanismes d'app qui expliquent comment les cmpts sont façonnés, modifiés et maintenus par l'interaction avec l'environnement. → les sentiments, cmpts deviennent résultat des app. Se base sur ce qui est observable et ø ce qui est interne. 

DONC les processus sont certains cmpts (privés ou publiques) qui ont un carac transformateur et sont des mécanismes de changement sous-jacents qui conduisent à la réalisation d'un objectif thérapeutique souhaitable. → centrée sur la perspective cmptale. 

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Un processus psy est donc un mécanisme qui transforme

  • un élément psy en un autre élément psy (ex : un processus qui transforme une représentation conceptuelle en une image mentale).  

  • un élément-parent en un élément psy (ex : un mécanisme qui transforme un changement physiologique en une sensation corporelle).  

  • Un élément psy en élément-parent (ex : une représentation mentale est transformée en activités musculaires, comme lors de l’expression d’une pensée en discours). 

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Troubles mentaux selon approche processuelle : 

Conceptualisation des diff troubles mentaux (ou cmpts pb) à partir de processus normaux identifiés qui transcendent les catégories diag et deviennent problématiques dans certains contextes.

Participent au dvlpt et au maintien des difficultés psy & partagés par diff troubles, voir ne plus du tout parler de trouble. 

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Processus thérapeutique vs procédure thérapeutique :

  • Processus thérapeutique : ts les changements qui amène le patient à évoluer, alliance thérapeutique etc. = qu’est ce qui fonctionne dans notre prise en charge.

  • Procédure thérapeutique : ttes les tech utilisé par le thérapeute pour atteindre objectifs

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Approche transdiag en psychopatho : 

 Arrive avec la 3e vague et l’envie d’évaluer l’appraisal. Interperso ou intraperso (dépend du niveau de spécificité). 

  • Motivation,

  • émotion, 

  • cog, 

  • métacog : processus métacog : concerne notre fnment cog (croyance sur l'utilité de nos pensées, fiabilité de nos croyances etc.) ou nos représentations de soi (estime de soi, sentiment d’auto efficacité etc.). Modérateur important.  

  • cmpt 

→ sont les processus de maintien

3 niveaux de spécificité : 

  • rumination : niveau sur général 

  • mode cog abstrait évaluatif : niveau de mode cognitif de la pers (abstrait ou concret/évaluatif)

  • Déficit dans le contrôle exécutif de l’attention : difficulté à s’engager, niveau intérieur. 

Le processus doit être observable dans un contexte clinique; suffisamment concret pour être travaillé en intervention = possibilité de l'opérationnaliser → le niveau de spécificité doit être adapté à la dynamique. 

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But approche par réseau :

  1. étudier les relations entre les symptômes qui participent au dvlpt et au maintien d’un ou plusieurs troubles psychiatriques. 

  2. déterminer les symptômes centraux au sein du réseau qui pourraient déclencher le dvlpt d’autres symptômes et qui seront donc la cible des prises en charge : interconnectivité entre les symptômes donc besoin de trouver les symptômes centraux. 

18
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Comorbidité ds approche par réseau :

les associations entre les symptômes de diff troubles constitueraient la voie pour l’étude de la comorbidité. Des interactions mutuelles entre leurs symptômes. Csq naturelle de symptômes qualifiés de ponts (« Bridge »). 

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Nœud central (approche par réseau) 

Cible du traitement clinique : l’importance de ce nœud dans le réseau. Degré de connexion avec les autres nœuds/symptômes.

Au plan clinique : symptôme central qui aug le risque de développer un trouble. Symptôme clé pour le traitement. 

Deux types de réseaux

  • Réseaux de psychopathologie entre S (between-subjects)

  • Réseaux de psychopathologie intra sujets (within-subjects) : réseaux personnalisés pour chaque ind et tracer l’évolution des symptômes. 

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élément psy et élément parent

• Élément psycho : tout élément ou donnée impliqué dans les phénomènes psycho qu’ils soient implicites ou explicites (ex : souvenirs, jugement mentale, sensation etc.). → plus interne

• Elément parent : éléments très proches des éléments psy mais qui ne peuvent pas être considérés cmm des éléments psy à proprement parler (ex : changement au niveau des acti physio ou nerveuses). → réaction physio. 

21
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Processus (élément psy et parent)

Processus = qlqc qui transforme

  • un élément psy en un autre élément psy 

  • un élément parent en élément psy (ex : on entend qlqc et on le transforme en pensée dans notre tête). 

un élément psy en élément parent (ex : transmettre une idée à autre voix : ce qu’on entend c’est un élément parent).

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Idée de chaine d’événement dans les processus 

  • nature dynamique : input → process → output 

  • nature transformationnelle : ce qui est à l'entrée est diff de ce qui sort à la sortie. (ex : rumination → pensée noire → humeur ⊖). 

  • Concept de malléabilité : peut être modifié, on peut agir sur ces processus (concept de la psychothérapie). 

⇒ DONC un processus est dynamique, transformant et malléable.

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Impulsivité (2 déf et notions importantes de la déf)

[1] tendance à exprimer des cmpts spontanés, excessifs et non planifiés. 

[2] Prédisposition à s’engager dans des actions rapides et imprévus en réponse à des stimuli externes et internes sans tenir compte des csqs ⊖ potentielles de ces actions. 

→ dans les 2 : notion de répétition des cmpts (“tendance à”) ; imprévisibilité (manque de planification dans les actions) et parle pas d’impulsivité que pour danger systématique, peut aussi parler d'impulsivité dans des actions sans dangers. 

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Construit en 4 facettes de l’impulsivité (Whiteside et Lynam) :

  • urgence ⊖ : tendance à agir de manière imprudente en réponse une émotion ⊖. Tendance à exprimer une émotion rapide et forte sous le coup d’affects ⊖. 

  • absence de préméditation : cmpts sans prendre en compte les csqs de ses actions.

  • recherche de sensations : lié à des troubles attentionnels, recherche de nouveauté. ex : conso de substances. Mvt d’approche plus qu’un mvt d’évitement. 

  • Manque de persévérance : tendance à abandonner une tâche sans la finir.

Puis 5e facette : 

  • urgence ⊕ :  tendance à exprimer une émotion rapide et forte sous le coup d’affects ⊕. Ex d’items : qd je suis heureux j’ai tendance à faire des choses que je regrette. 

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Impulsivité d’action (déf et défaults d’inhibition) :

tendance à l’action immédiate, imprévue, décontextualisée des conditions environnementales, et capacités réduite d’inhiber les réponses précoces. 

2 types de défauts d’inhibition

  • défaut de s'abstenir de déclencher une action : je n’arrive pas à empêcher l’action. 

défaut d'arrêter une action en cours : pdt que c’est en cours j’arrive pas à l'arrêter.

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Impulsivité de choix (déf et épreuve):

tendance à choisir des récompenses modestes et précoces plutôt que des récompenses plus importantes et tardives.

Épreuve du chamallow : doivent choisir entre une csq immédiate et modérée OU une csqs plus lointaine et plus élevée. Tendance à inhiber l’envie, les plus petits ont plus de mal. 

27
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Représentation de l’impulsivité dans les troubles :

addictions, trouble de la perso borderline (urgence des émotions ; automutilation avec absence de préméditation), trouble obsessionnel compulsif et TCA. 

28
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Prise en charge fnaliste de l’impulsivité

  • le craving : sentiment d’urgence de devoir consommer un prdt. D à des fumeurs de penser à une image mentale complexe qd envie de fumer : dim les rechute de conso → image de se voir fumer remplacée par une autre donc amène à une préméditation diff

  • Les accès de colère : D à des gens de faire tout ce qu’ils doivent faire avec leur main non dominante : dim l'impulsivité / les accès de colère → changer de main dominante permet de réduire les automatises. 

  • L’implémentation d’intention : fait de choisir à un moment où tout va bien, un plan d’action pour les moments difficiles et les conclusions hâtives.

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App dans évitement (avec ex)

Dans l’évitement : à la fois app classique (peur et parc), réflexe (j’ai peur et je peux pas changer le fait que j’ai peur) puis volontaire (on réagit pas tous de la même manière à la peur et on peut modifier comment on réagit face à la peur). 

ex : patient s’est fait agressé = cicatrice = médecin dit de mettre de la crème solaire pour qu’elle parte = malgré complexe, ne met pas de crème solaire. Pk ? = cicatrice lui fait vivre des émotions ⊖ donc face à sa peur, évite de toucher/regarder sa cicatrice → mettre de la crème implique d’apporter de l’attention à sa cicatrice donc peur DONC évite car permet de ne pas ressentir d’émotion ⊖ = cercle vicieux = évitement dysfonctionnel car lui empêche de faire des choses, bcp de csqs punitives.

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Cmpt d’évitement et d’échappement :

Cmpt d’évitement : avant. Tout cmpt qui empêche le stimulus aversif de se produire. 

Cmpt d’échappement : pendant. Tout cmpt dans lequel l’ind met fin au stimulus aversif. 

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évitement expérientiel (déf et pb)

 tendance à vouloir éviter ou échapper à ses exp privées (pensées, émotions, sensations, souvenirs, envies) en cherchant à modifier leur forme, leur f, leur intensité, leur durée ou leur importance situationnelle même qd cela est futile ou interfère avec les actions valorisées. 

Ce n’est pas éviter la sensation mais ce que la sensation nous fait vivre.

Pb : échapper aux expé internes réduit notre répertoire cmptal et on se focus sur comment éviter nos expé interne + prends de la place dans notre vie et mène à une inflexibilité

Au début on observe qlq petit échappements puis après évitement où on ne va même plus dans la situation = même plus de confrontation pour voir si stimulus aversif est toujours là. 

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Plusieurs formes d’évitement expé :

  • internes : rumination (un processus peut avoir la fn d’un autre processus = rumination cmm évitement), réinterprétation cog, relaxation, inquiétudes, distraction.   

  • manifestes : certaines acti, cmpts autodestructeurs, conso de substance, partage social, sommeil, jeux vidéos, scroller sur son tél, ne pas aller dans les situations, recherche de sensations fortes, nourriture. 

  • en séances/thérapie : changement de S, mutisme, trop parler, agressivité, passivité, banalisation /minimisation, mvts, ne pas venir/arriver en retard, aborder un S très important à la fin de la séance etc. 

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Evitement cmm fn de strat de régulation émotionnelle

  • rumination/inquiétudes 

  • suppression : tentative de supprimer, que ça fnne ou pas. Suppression de l’expression du visage (masquer ses émotions). 

  • réinterprétation cog 

  • partage émotionnel : peut constituer un évitement mais pas toujours. Co-rumination qui peut aug l’intensité des émotions. 

  • distraction 

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Difficultés supplémentaires à cause de l’évitement : 

  • croyances ⊖ : empêche de réfuter les croyances ⊖, on a des croyances ⊖ qu’on ne teste jamais car on se met jamais dans les situations. Ex: “je ne veux pas aller là car je vais ressentir ça”.  

  • aug attention centrée sur soi, rumination : le fait de vouloir échapper à ce qui se passe à l’intérieur, ça aug l’attention que l’on porte sur soi. Ex de l’éléphant rose. 

  • exposition : ne va pas s’exposer aux situations difficiles. Alors que c’est ce qui nous permet de nous habituer aux ressentis donnés par la situation. 

  • R+ : nous prive de R+. Donc nous prive de situation épanouissante. 

  • R- : pousse à généraliser les évitements. 

  • fnment : impact sur le fnment G. A l’extrême les cmpts d’évitement impact le fnment de la pers : se prive de plus en plus dans diff domaines. Donc se prive de diff R. Ex : je finis par accepter que c’est ok de ne plus sortir voir mes amies car ça m’évite de l’angoisse. 

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Lien entre évitement et troubles psy :

PTSD et trouble de stress aigu : évitement expé et évitement externe. 

TCA : bcp d’évitement. Éviter de manger certains aliments, consommer bcp d’aliments, éviter de se peser ou se peser bcp. 

Trouble de l’usage d’une substance : centré sur de l’évitement de ses pensées ou envie de contrôler ses pensées. Problématique car ça marche (à court terme). 

trouble panique : éviter les situations pour ne pas vivre les sensations ⊖ associée à ses situation. Attention très liée aux micro chgt (respiration, transpiration etc.) 

Phobie spé : peur, angoisse sur objet. Ne se confronte pas à ce qui nous angoisse. 

Phobie sociale : ne pas parler, s’échapper etc. 

TOC : compulsion (comm évitement)

2 types de cmpts : évitement internes (“si je compte jusqu’à 5, ma grd mère va pas mourir”) ou évitement externes (ex: rituels). 

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Piste de prise en charge de l’évitement :

  • exposition : pour app à deal avec des situations difficiles. 

  • jeux de rôle, imagerie mentale : app avec des jeux de rôle de situations sociales ou visualiser très précisément de situations sociales. 

  • acceptation : retrouvé dans le théorie ACT. Sur un continuum (entre évitement très rigide et acceptation). Accueil des émotions/sensations. Compliqué car peut choisir/accepter de ne rien faire : compétence volontaire. 

  • défusion cog : remettre les pensées dans leur statut de pensées et voir comment elle régissent le cmpt. Ne pas laisser certaines pensées diriger le cmpt. 

  • cmpts d’approche : améliorer le fnment G de la pers. 

37
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Attention :

prise de possession par l’esprit, sous une forme claire et vive, d’un objet ou d’une suite de pensées parmi plusieurs qui semblent simultanément possible. 

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Nbses composantes de l’attention :

  • attention soutenue : maintenir son attention sur une certaine durée et de manière continue. Difficile et fatigue. 

  • attention divisée, partagée : capacité à passer d’un stimulus à un autre. Capacité à diviser son attention. Bien car peut etre attentif à plusieurs stimuli en même temps mais attention moindre pour chaque stimuli.

  • attention sélective, focalisée : sélectionner précisément ce qu’on veut regarder. Peut chercher à assouplir le fait de porter notre attention sur seulement certains stimuli OU BIEN de demander de plus porter son attention sur certains stimuli : on ne peut pas traiter tous les stimuli. 

→ notre attention peut être déviée par des stimuli externes. 

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Catégorisations de l’attention : 

  • attention auto/involontaire : très difficile à contrôler. Rapide. Pas accessible à la conscience. Peut avoir des bénéfices car permet de dégager des ressources. Permet de nous intéresser à autres choses car puisque auto ça D pas d’effort. Très difficile à interrompre et à conscientiser : certain cmpt pb sont soumis à l’attention auto. Donc va devoir développer plus l’attention volontaire. 

vs attention contrôlée/volontaire : facile à interrompre mais D bcp de ressources. 

  • attention exogène : guidé par un stimulus externe = elle est tjrs rapide et automatique : pas accessible à notre contrôle. 

vs attention endogène : activation de l’attention par l’intérieur, c’est moi qui décide de porter mon attention sur qlqc en particulier. 

  • attention interne : ce sur quoi se porte l’attention : est ce que ça porte sur un stimulus interne. 

vs externe : sur quoi ce porte l’attention : pts de départ extérieur. 

  • Attention ouverte : je le fais de manière visible. 

vs attention couverte : je le fais de manière invisible. 

40
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Attention séléctive :

On est face à plein de stimuli et on ne peut pas tout traiter : on fait un choix sur les stimuli qu’on traite. 

sélection de certains stimuli internes/externes pour un traite ultérieur. 

41
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3 types de compétences de l’attention sélective

  • capacité de shifting : changer le focus attentionnel. 

  • capacité d’updating : mettre à jour le stimulus attentionnel en fn de nos objectifs. 

  • capacité d’inhibition : inhiber l’engagement de notre attention envers certains stimuli. 

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2 mesures de l’attention sélective et leur modification en tâche émotionnelle :

  • Tâche de Stroop : 

• Tâche de Stroop classique : mesure d’inhibition / interférence des stimuli les uns avec les autres. On observe de l'interférence en temps et en erreur qd on la couleur et le nom ne corresponde pas : car automatisme

• Tâche de Stroop émotionnelle : voir les effets de l’anxiété sur l’interférence. On va mettre des mots avec charge émotionnelle (neutre ou émotion). Si on fait passer ça à des pers avec trouble anxieux, observe latence plus longue pour les mots chargé avec émotions ⊖. → plus dure de choisir sur quoi porter notre attention qd émotions ⊖ interviennent. 

  • Recherche visuelle

Recherche visuelle classique : mesure de temps de réponse pour détecter au sein d’un tableau, un stimulus en particulier. 

Recherche visuelle émotionnelle : même chose avec des visages d’émotion. 2 tâches : détection (repérer la cible le plus rapidement possible : + rapide pour détecter la cible ⊖ dans des visages neutres = biais attention pour les visage ⊖) et distraction (même principe mais fait varier la valence émotionnelle des distracteur et non de la cible. + rapide pour trouver la cible qui sourit parmi les distracteurs neutres. Les stimuli ⊖ captent l'attention donc parasite la recherche de la cible ⊕). 

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Biais attentionnel (déf et quels types de stimuli ?)

allocation différentielle des ressources attentionnelles envers un certain type de stimulus en comparaison à des stimuli émotionnellement neutres. 

Quels types de stimuli ? : propriétés physiques (stimulis qui bougent, brillent, gros etc.) et préoccupations actuelles (émotions). 

= un biais attentionnel peut survenir pour tout stimulus qui est d’une pertinence perso immédiate et qui suscite une envie d’agir, que cette envie soit liées à une approche (cog ou motrice) ou à un évitement (cog ou moteur). → manière de porter notre attention sélective sur une certaine place de stimuli. 

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Evitement attentionnel : 

( ≠ évitement expérientielle) = volontée à vouloir décaler son attention d’un stimuli.

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Hypervigilence

vouloir regarder tous les stimuli en lien avec ce que je crains

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3 composantes des biais attentionnels :

  • engagement : je mets mon attention sur un stimulus.  

  • désengagement : dans quelle mesure j’arrive à me désengager d’un stimulus pour en regarder un autre. Difficulté à enlever le projecteur : difficulté de désengagement. 

  • évitement : évitement attentionnel. 

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Ex anxiété et biais attentionnel (3 composantes)

  • Engagement : + facile face à la menace : attention captée plus facilement. 

  • Déficit de désengagement de l’attention des stimuli liés à la menace : - d’attention portée aux autres indices (d’autres choses dans l’environnement nécessiterait mon attention. Il pourrait y avoir des stimuli de sécurité que je loupe) et maintient les pensées/ruminations (prends de l’e- et n’arrive pas à penser à autre chose). 

  • Évitement attentionnel du stimulus : évitement de la menace. Strat de détournement de l’attention. Plutôt contrôlé mais peut être auto. 

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Attention centrée sur soi (+ auto absorbtion et auto amplification & descriptive et évaluative) :

allocation des ressources attentionnelles vers une cat de stimuli particuliers (généré par le S lui-même), opposées aux stimuli qu’on retrouve à l’extérieur. → plus endogène, interne et volontaire. 

→ attention sur nos sensations, souvenir, expé privées qu’on est entrain de vivre etc. 

  • Auto-absorption : trop d’attention centrée sur soi. Attention devient trop rigide. Surtout envers nos stimuli internes (ex: rumination). 

  • Auto-amplification : ex attaque de panique, tu te centres sur tes sensations et aug le ressenti / porte attention sur nos bouts des doigts puis ça amplifie la sensation de fourmillements.  

Attention centrée sur soi descriptive : contemplation = observation assez concrète, neutre, sans éval de ce qui se passe : je vois ce qui se passe à l’intérieur de moi et c’est tout . → pas forcément problématique. 

Attention centrée sur soi évaluative : rumination = observation pas neutre, je porte un jugement sur ce que je ressens : domination sur ce que je ressens à l’intérieur de moi. → problématique. 

→ souvent chez les gens pas bien, attention centrée sur soi évaluative avec jugement. 

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Problématique attentionnelle et psychopatho : 

  • TDAH : attention exogène, auto. Trouble attentionnelle au cœur des difficultés. 

  • Conduites auto mutilation : cherche soulagement de sensations internes, veut changer le projecteur pour qu’il se centre sur des ressentis externes. Aller vers des stimuli externes. 

  • TSA : attention sélective sur certaines classes de stimuli et attention qui exclut d’autre type de stimuli. 

  • Schizophrénie : tous les stimuli ont le même v attentionnel, difficulté à mettre le projecteur sur ce qui est utile : difficulté à hiérarchiser et à placer. 

  • TOC : interne (obsessions). 

  • Troubles anxieux : PTSD (interne et auto + difficulté à se désengager des souvenirs), trouble panique (externe ? sensations corporelles), anxiété sociale (expressions du visage, éléments de la situation sociale : externe), phobie spé (stimuli qui font l’objet de ma phobie).  

  • Dépression : focalisation sur des pensées ⊖, attention très interne, plutôt auto.  

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Ex attention centrée sur soi et trouble anxiété sociale

toute notre attention est centrée sur nos stimuli internes donc D bcp d’e- est devient très dure d’interagir avec les autres. Peut aussi commencer avant (anticipation) et continuer après (rumination post-évitement). ⇒ peut nous rendre moins fort dans les relations sociales et donc alimenter les ruminations.

<p><span style="background-color: transparent;"><span>toute notre attention est centrée sur nos stimuli internes donc D bcp d’e- est devient très dure d’interagir avec les autres. Peut aussi commencer </span><strong><span>avant</span></strong><span> (</span><strong><span>anticipation</span></strong><span>) et continuer </span><strong><span>après</span></strong><span> (</span><strong><span>rumination post-évitement</span></strong><span>). ⇒ peut nous rendre moins fort dans les relations sociales et donc alimenter les ruminations.</span></span></p>
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Ex attention centrée sur soi et trouble dép :

Commence par des pensées auto critiques ⊖ → cherche à comprendre comment on a contribué au pb → soit fnment normal/adapté (trouve solution au pb OU régulation de nos émotion : désengage notre attention de ces pensées si on ne trouve pas de solution. Comment ? pensée ⊖ auto critiques amène à conflit cog important : normalement je me vois cmm qlq1 de bien : doit régler ce conflit donc va désengager l’attention des pensées ⊖ = humeur ⊕ aug)  ≠ soit pas de conflit cog car déjà vision ⊖ de soi même, attention reste centrée sur les pensées ⊖ = trouve pas de solution et alimente le trouble dép.

<p><span style="background-color: transparent;"><span>Commence par des </span><strong><span>pensées auto critiques ⊖</span></strong><span> → cherche à comprendre comment on a contribué au pb → soit </span><strong><span>fnment normal/adapté</span></strong><span> (trouve solution au pb OU régulation de nos émotion : désengage notre attention de ces pensées si on ne trouve pas de solution. Comment ? pensée ⊖ auto critiques amène à conflit cog important : normalement je me vois cmm qlq1 de bien : doit régler ce conflit donc va désengager l’attention des pensées ⊖ = humeur ⊕ aug)&nbsp; ≠</span><strong><span> soit pas de conflit cog car déjà vision ⊖ de soi même</span></strong><span>, attention reste centrée sur les pensées ⊖ = trouve pas de solution et alimente le trouble dép.</span></span></p>
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3 prise en charge des pbtiques attentionnelles :

  • pleine conscience

  • coping with voices

  • video feedback

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Pleine conscience 

= une manière particulière de prêter attention au moment présent, carac par une attitude réceptive et non jugeante. 

Un type particulier de pratiques de méditations, carac par un suivi ouvert des expé du moment présent qui sont généralement séparées, et considérés cmm un dvlpt possible de méditations d’attention focalisée. 

Principe : ne pas sélectionner mais aug son attention ! → Passer d’une attention auto, exogène à une attention volontaire, endogène. Doit avoir conscience de ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur ainsi que notre capacité à revenir dans le présent. Doit app à détecter qd notre attention redevient auto et exogène. 

→ le but est d’éviter que notre attention soit embarquée dans des analyses. Ex : pleine conscience avec pensée, j’observe la pensée mais je ne la traite pas.  

Art déf pleine conscience : déf en 2 composantes : 

  • auto-régulation de l’attention : savoir maintenir son attention sur l’expé présente du moment présent. Nécessite capacité d’attention soutenue; capacité de switch de l’attention (changer cible, ramener le focus attentionnel) et nécessite inhibition d’un traitement plus élaboré (observé expé privées sans les traiter). 

  • Orientation vers sa propre expé : attitude d’orientation vers soi-même, de curiosité (où va mon esprit qd mon attention bascule ?). Notion d’acceptation et d’ouverture : tout ce qui arrive à notre attention est accueilli sans jugement. 

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Prédiction de prise en charge par la pleine conscience : permet de : 

  • réduire les strat d’évitement 

  • développer des compétences qui permettent best tolérance à des sensations/émotions 

  • aug compétence d’observation de ses propres expé privées : savoir repérer ses émotions, les comparer, reconnaître, identifier etc. Repérer les lien entre pensées/cmpts, reconnaître les déclencheurs, savoir que c’est temporaire

  • patience

  • non réactivité

  • connaissance de soi 

  • auto compassion. 

Faire attention à la fn car si pers très centrée sur évitement, développer des compétence pour app à décaler son attention sur autre chose. 

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Coping with voices

  • programme pour des jeunes pers qui entendent des voix. 

Programme transdiag (ne s'intéresse pas à si pers a trouble ou pas). Développé car entendre voix engendre des risques (TS, mutilation etc.). 

A été réadapté pour analyse fnnelle pour explorer les déclencheurs et les réponses aux voix. 

4 séances : 

  • séance 1 : identifier antécédents et csqs (je vais répondre au voie, faire qlqc ? etc.). Évaluer l'efficacité des réponses et le risque. → permet d’évaluer les strat et leur efficacité. 

  • séance 2 : sélectionner des strats d’adaptation que la pers a déjà mis en place et décider de la modifier pour la rendre plus efficace. → buit : mettre en place ces strats entre les séances

  • séance 3 : évaluer les new strats. Est ce qu’il y a eu des obstacles et est ce que ça a été efficace ? 

  • séance 4 : les strats sont efficaces donc on les consolide et conclut sur les app qu’on a fait pdt ces interventions là.

→ programme très fnnelle. 

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Video feedback

Peut aider à dvlper une image plus réaliste de la manière dont les autres nous perçoivent. Ils participent à des intéractions puis on revisionne la vidéo

Mesure avant et après : à quel pts vous pensez que vous allez être anxieux? Comment vous évaluez votre perf? → après vidéo : impression plus favorable de ce qu’ils avaient prédis. Anxiété sociale dim

Le retour vidéo permet de corriger l’image ⊖ qu’on a de nous même et avoir best idée de comment on agit et comment les autres le perçoivent. 

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Video feedback affiné en fn des biais : 

  • fait de revivre les mêmes émotions risque de nous faire interpréter de la même manière que dans la situation → donc pour ça, on D avant de regarder la vidéo, d’adopter le mieux possible une perspective d’observateur neutre. 

  • risque de rechercher spé les cmpts mal perçus socialement = biais de sélection → avant, doivent faire prédiction de qu’ils pensent observer de ⊖ pdt la vidéo. 

  • remise en question de la fiabilité de la vidéo 

  • confondre cmpts de sécurité et déficits de compétences sociales → cmpt de sécurité peuvent ressembler à des déficits de compétences sociales mais c’est pas le cas ! Va D en amont du visionnage, est ce que pdt la conversation ils étaient concentré avec autre chose = comprendre que les strat étaient volontaires. 

  • réactiver les pensées autocritiques : peut relancer les pensées qu’on a avant les interactions sociales → défusion cog.