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fascisme
Mouvement et idéologie politique autoritaire, ultranationaliste, caractérisée par un leader dictatorial, une autocratie centralisée, le militarisme, la suppression de l’opposition par la force, la croyance dans une hiérarchie sociale naturelle, la subordination des intérêts individuels pour le bien apparent de la nation ou d’une race, et une société ainsi qu’une économie fortement régimentées.
liberalisme classique
Idéologie politique et économique qui a émergé aux XVIIe et au XVIIIe
siècles, mettant l’accent sur la liberté individuelle, un gouvernement limité
et des marchés libres. Mouvement né du siècle des Lumières et aux tout
débuts de l’économie capitaliste
conservatisme
Une idéologie politique et sociale qui croit dans la préservation des valeurs traditionnelles, des institutions et des modes de vie. Elle valorise la liberté individuelle, l’autonomie, la responsabilité individuelle, les marchés libres et un rôle limité de la part du gouvernement dans la vie du peuple, les normes sociales et culturelles traditionnelles
conservatisme classique
Une idéologie politique qui défend l’importance de la tradition, de la
hiérarchie sociale et la préservation des institutions établies pour maintenir l’ordre et la stabilité dans la société. Elle croit en des institutions durables et des traditions favorables aux idéaux abstraits comme la liberté pure et l’égalité.
liberalisme moderne
Idéologie politique et économique qui adapte ses principes pour répondre aux défis de l’industrialisation, l’inégalité économique et la justice sociale. Bien que son objectif principal soit la liberté individuelle, le libéralisme moderne met l’accent sur le rôle du gouvernement pour garantir la justice, l’équité et la sécurité économique
communisme
Idéologie politique et économique qui défend une société sans classe et sans état où les moyens de production comme la terre, les usines et les ressources sont possédées collectivement. Le but central du communisme est d’éliminer l’inégalité économique et d’abolir la propriété privée, en la remplaçant par un système où la richesse et les ressources sont distribuées selon les besoins
socialisme
Système politique, économique et social qui met l’accent sur la propriété collective et la gestion des moyens de production, la distribution et l’échange pour promouvoir l’égalité sociale et réduire les disparités économiques. Il défend une société et une économie conçue pour rencontrer les besoins de tous, plutôt que de prioriser le profit et l’accumulation de la richesse individuelle
capitalisme
Système économique dans lequel les moyens de production (les usines, la terre, les ressources) sont privés et gérés de sorte à faire un profit. Il se caractérise par les marchés libres, la concurrence et la poursuite de l’intérêt personnel et de la richesse individuelle. L’intervention du gouvernement est limitée au strict minimum
illiberalisme
Pensée qui n’est ni totalement démocratique, ni totalement totalitaire. Le pouvoir exécutif domine largement les libertés individuelles. Le gouvernement contrôle les médias. Il s’oppose aussi à la société civile comme l’action des ONG. L’indépendance de la justice est limitée.
Exemples : Les E-U de Trump, la Hongrie avec V. Orban, la Turquie avec Erdogan, Israël avec Netanyahu
reactionnaire
contraire de progressiste. souvent à droite du spectrum avec les populistes et libertariens
radical
souvent associé à l’extrême gauche. tendance révolutionnaire
utilitaire
recherche du profit immédiat et au-delà des principes moraux et du bien être collectif
individualisme
attitude favorisant l’initiative individuelle, l’indépendance et l’autonomie de la personne au regard de la société
collectivisme
système économique fondé sur la propriété collecitve des moyens de production à l’échelle locale, régionale, nationale ou mondiale
revolutionnaire
qui a des conceptions novatrices et radicales, propres à modifier profondément un état de choses
totalitarisme
système politique dans lequel l’état, au nom de l’idéologie, exerce une mainmise sur la totalité des activités individuelles
anarchie de droit
réduire l’influence de l’état pour le marché libre
anarchie de gauche
communisme enforcé pour que l’état peut disparaître naturellement
oligarchie
régime politique où l’autorité est entre les mains de quelques personnes ou familles puissantes
jansenisme
austérité extrême, rigorisme inflexible dans la piété, la morale, les principes et dans leur applications; chrétien hérétique; associé avec l’opposition des politiques (droit), mais a des racines historiques qui ne peut pas être placê sur l’êchiquier
colbertisme
système économique reposant sur un strict protectionnisme et le développement de l’industrie et du commerce extérieur
libertarianisme
doctrine politique prônant un libéralisme fondé sur droit naturel, valorisant la liberté individuelle et la principe de non agression comme principes moraux fondamentaux; droit du spectrum
populisme
mouvement idéologique prônant la défense des intérêts du peuple contre ceux des élites, caractérisé par une rhétorique opposant fréquemment les classes défavorisées aux dirigeants perçus comme corrcompus; droit du spectrum
ecologisme
courant idéologique prônant la protection, la préservation et la restauration de l’environnement, associé aux mouvements et partis politiques écologistes; associé avec la gauche du spectrum
thomas hobbes
philosophe du contrat social autoritaire. vision pessimiste de l’homme (guerre de tous contre tous). nécessité d’un état fort, absolu pour maintenir l’ordre et éviter le chaos (droit extrême)
john locke
père du libéralisme classique, défenseur des droits naturels (vie, liberté, propriété). gouvernnement limité, consentment des gouvernés. idées à la base des démocraties libérales modernes. (centre-droit)
jean jacques rousseau
philosophe du contract sociale. il croit que l’homme est bon par nature mais corrompu par la société. la souveraineté appartient au peuple (volonté générale). défend une démocratie directe, égalitaire, mais parfois perçue comme un peu autoritaire si la volonté général exige la conformité (centre gauche)
adam smith
père du capitalisme/libéralisme économique. idée de la “main invisible”: si chacun pousuit son intérêt individuel, cela profite à la société. favorise le libre-échange, concurrence, état minimal (centre droit)
montesquieu
défenseur de la séparation des pouvoirs (éxécutif, législatif, judiciaire) pour éviter la tyrannie. favorise une monarchie constitutionnelle libérale. (droit)
john stuart mill
promoteur du libéralisme utilitariste. défend la liberté individuelle tant qu’elle ne nuit pas aux autres (harm principle). plaide pour l’égalité des sexes, l’éducation et certaines reformes sociales. (centre)
robert owen
précurseur de socialisme utopique. promoteur de communautés coopératives, meilleures conditions de travail, éducation gratuite. plus réformiste que révolutionnaire. (gauche)
karl marx
fondateur du communisme/matérialisme historique. croit que l’histoire est une lutte des classes. appelle à la révolution du prolétariat, abolition de la propriété privée des moyens de production. vision d’une société sans classes. (extrême gauche)
edmund burke
père du conservatisme moderne. défend la tradition, la religion, les hiérarchies sociales. s’oppose aux révolutions radicales (comme la Révolution française). préfère l’évolution graduelle. (droit)
voltaire
défenseur des libertés civiles (liberté d’expression, de religion etc). critique féroce de l’église et du fanatisme. favorise une monarchie éclairée avec tolérances et réformes. (droit)
john maynard keynes
croit que les marchés ne s’autorégulent pas toujours (contraire d’ Adam Smith). l’état doit intervenir activement dans l’économie, surtout en période de crise. défend un capitalisme régulé avec dépenses publiques, investissements dans l’emploi et politiques sociales. (centre gauche)
autoritarisme
système politique où le pouvoir est concentré dans les mains d’une seule personne (dictateur, monarque absolu) ou d’un petit groupe (parti unique, élite militaire) sans réel contrôle par le peuple ni véritable opposition.