personality

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Les troubles de la personnalité figurent dans deux sections distinctes du DSM5, les sections II et III. Figure dans la section II une mise à jour du texte correspondant aux critères présents dans le DSM-IV-TR, alors que la section III contient le modèle de recherche proposé pour le diagnostic de trouble de la personnalité et la conceptualisation développée par le groupe de travail sur la personnalité et les troubles de la personnalité.

Approche catégorielle = les troubles de la personnalité sont des syndromes cliniques qualitativement distincts.

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Approche catégorielle

Critères du Trouble général de la personnalité

A. Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu. Cette déviation est manifeste dans au moins deux des domaines suivants :

1. La cognition (c.-à-d. la perception et la vision de soi-même, d’autrui et des événements).

2. L’affectivité (c.-à-d. la diversité, l’intensité, la labilité et l’adéquation de la réponse émotionnelle).

3. Le fonctionnement interpersonnel.

4. Le contrôle des impulsions.

B. Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses.

C. Ce mode durable entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Ce mode est stable et prolongé et ses premières manifestations sont décelables au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.

E. Ce tableau n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou les conséquences d’un autre trouble mental.

F. Ce mode durable n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. drogue donnant lieu à un abus ou médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. un traumatisme crânien).

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Plus d'engagement dans les soins (Lester & al., 2020) dans les troubles de personnalité

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La stabilité des symptômes de TP varie-t-elle beaucoup pendant l’enfance et l’adolescence ?

Pas plus qu’à l’âge adulte (d = .42 et .65 dans les études longitudinales, ce qui indique une stabilité modérée à élevée). (Kongerslev et coll., 2015)

Stabilité des traits de personnalité inadaptés et des symptômes de TP

  • Modérément stable à l’enfance

  • max. autour de 30 ans.

Réticence légitime ? Peut-être pas en ce qui concerne la question de l’ évolution temporelle des symptômes

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<p>Prévalence européenne des TP En population générale : </p>

Prévalence européenne des TP En population générale :

2,40% à 4,44%

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Prévalence des TP En population psychiatrique :

30% à 70% (Borderline = plus prévalent)

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Comorbidités récurrentes

  • Trouble de l’usage d’une substance

  • Trouble du comportement alimentaire

Risques notables des TPs

  • Rechutes : Réhabilitation plus compliquée concernant les comorbidités

  • Risque suicidaire : Borderline (plus impulsif), Narcissique (moins impulsif, plus létal)

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Approche catégorielle : Psychométrie

Personality Diagnostic Questionnaire

The items included in the PDQ-4 were adapted from the diagnostic criteria for personality disorders of the American Psychiatric Association's Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, fourth edition, (DSM-IV)

Un diagnostic disparu depuis le DSM-IV

Personnalité passive-agressive

  • Trouble situation-dépendante ?

  • Pas assez d’étude à ce sujet

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Approche catégorielle : Psychométrie

Avantages du PDQ4+

  • Modalités de réponse dichotomiques → score global, indice d’une symptomatologie problématique (un ou plusieurs troubles de la personnalité).

  • Discrimine avec efficacité les personnes ne présentant pas de trouble de la personnalité. Résultats négatifs = pas de trouble de la personnalité.

Inconvénients du PDQ4+

  • Il ne se suffit pas à lui-même lorsqu'il utilisé dans le cadre d'une évaluation poussée de ce type de difficultés.

  • Génère un pourcentage modéré de faux-positifs : il diagnostique des troubles de la personnalité que la personne ne présente pas.

Avantages du SCID

  • Permet de négliger toutes les réponses négatives des sujets pour se focaliser sur les réponses positives au cours de l'entretien → pertinent de l'utiliser après une première évaluation avec le PDQ4+ par exemple, qui s’intéresse également aux cotations négatives.

  • Bonne fidélité interjuge

Inconvénients du SCID

  • Attention aux diagnostics différentiels.

  • → 55 % des patients diagnostiqués dans le spectre de la schizophrénie présentaient également un TP (surtout borderline), selon le SCID-5-PD (Boberg & 2020).

<p>Avantages du SCID</p><ul><li><p>Permet de négliger toutes les réponses négatives des sujets pour se focaliser sur les réponses positives au cours de l'entretien → pertinent de l'utiliser après une première évaluation avec le PDQ4+ par exemple, qui s’intéresse également aux cotations négatives. </p></li><li><p>Bonne fidélité interjuge</p></li></ul><p>Inconvénients du SCID</p><ul><li><p>Attention aux diagnostics différentiels. </p></li><li><p>→ 55 % des patients diagnostiqués dans le spectre de la schizophrénie présentaient également un TP (surtout borderline), selon le SCID-5-PD (Boberg &amp; 2020).</p></li></ul><p></p>
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<p>Approche catégorielle : Critiques</p>

Approche catégorielle : Critiques

Le DSM5 souligne 2 limites

  • « un patient qui répond aux critères d’un trouble spécifique de la personnalité, remplit fréquemment aussi les critères de plusieurs autres troubles de la personnalité. » (APA, 2022,)

  • « [...] diagnostic correct mais il s’avère en grande partie non informatif [...].

    • « les patient·es n’ont pas tendance à se présenter avec des configurations symptomatiques correspondant à un – et un seul – trouble de la personnalité. » (APA, 2022).

    • Importance de l'Analyse Fonctionnelle pour réaliser la psychothérapie.

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<p>Approche catégorielle : Critiques</p><p>Limites supplémentaires dans la littérature</p><ul><li><p>Environ 21 à 49% des personnes pour lesquelles un trouble de la personnalité semble être le bon diagnostic, sont diagnostiquées « Trouble de la personnalité non spécifiée ». (Verheul et Widiger, 2004). Les clinicien·nes utilisent cette catégorie pour désigner un trouble de la personnalité « mixte » = plusieurs symptômes de différents TP sont présents… mais pas entièrement.</p></li><li><p>Les seuils diagnostiques (nombre de critères recensés) ne permettent pas d’apprécier la sévérité de la souffrance de l’individu → tous les critères ont le même poids. (Monaghan et Bizumic, 2023)</p></li><li><p>Les données des recherches sur les différents TP selon l’approche catégorielle sont limitées ou semblent trop disparates. (Wright, 2022)</p></li></ul><p></p>

Approche catégorielle : Critiques

Limites supplémentaires dans la littérature

  • Environ 21 à 49% des personnes pour lesquelles un trouble de la personnalité semble être le bon diagnostic, sont diagnostiquées « Trouble de la personnalité non spécifiée ». (Verheul et Widiger, 2004). Les clinicien·nes utilisent cette catégorie pour désigner un trouble de la personnalité « mixte » = plusieurs symptômes de différents TP sont présents… mais pas entièrement.

  • Les seuils diagnostiques (nombre de critères recensés) ne permettent pas d’apprécier la sévérité de la souffrance de l’individu → tous les critères ont le même poids. (Monaghan et Bizumic, 2023)

  • Les données des recherches sur les différents TP selon l’approche catégorielle sont limitées ou semblent trop disparates. (Wright, 2022)

Beaucoup de recherche sur le TP Obsessionnelle-Compulsive alors que ce TP est moins associés à une détérioration psychosociale (travail et relations sociales). (Skodol et coll., 2022)

Peu de recherche sur les TP Schizoïde, Paranoïaque, Dépendante et Narcissique… en comparaison au TP Borderline. (Skodol et coll., 2022)

<p>Beaucoup de recherche sur le TP Obsessionnelle-Compulsive alors que ce TP est moins associés à une détérioration psychosociale (travail et relations sociales). (Skodol et coll., 2022)</p><p>Peu de recherche sur les TP Schizoïde, Paranoïaque, Dépendante et Narcissique… en comparaison au TP Borderline. (Skodol et coll., 2022)</p>
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<p>Le TP histrionique devrait disparaître dans les prochaines versions du DSM (Dawood et coll., 2020) : </p><ul><li><p>superposition des critères avec le TP borderline,</p></li><li><p>Il s’agirait d’un « trouble culturel » (Gould, 2011),</p></li><li><p>manque d'intérêt en tant que domaine de recherche</p></li></ul><p></p>

Le TP histrionique devrait disparaître dans les prochaines versions du DSM (Dawood et coll., 2020) :

  • superposition des critères avec le TP borderline,

  • Il s’agirait d’un « trouble culturel » (Gould, 2011),

  • manque d'intérêt en tant que domaine de recherche

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