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que recouvre le concept de culture ?
selon tylor : un tout complexe qui englobe les connaissances, les croyances, l’art, la morale, la loi, la tradition et toutes autres dispositions acquises par l’homme en tant que membre d’une société.
la culture est à la fois
universelle, stable et importante, mais aussi unique, dynamique et peu consciente.
universelle >< unique
il n’existe aucune société humaine qui n’a pas de culture, mais chaque culture est propre à un groupe et elle est spécifique et unique dans son genre.
stable >< dynamique
la culture se transmet de génération en génération, mais elle évolue également : les seules qui n’évoluent pas sont les cultures mortes.
importante >< peu consciente
la culture englobe tous les aspects de la vie, de la morale et de l’art. mais on n’a pas conscience que notre culture joue un rôle sur nos choix de vie, cependant on peut aussi s’en rendre compte quand on est immergé dans une culture totalement différente, quand on voyage, on voit que les facteurs culturels jouent un rôle important dans le choix de vie des individus.
conception essentialiste
considérer que certains traits sont inhérents (liés de manière inséparable et nécessaire) à la culture.
enfermement de soi ou de l’autre dans une culture
un individu se définit par une seule culture et rejettent toutes les autres. ou un individu enferme l’autre dans une culture, refusant de le voir comme un individu à part entière.
culture à domination communautaire
importance primaire du groupe, les valeurs sont la cohésion et la solidarité. les normes y sont plus strictes et fortes, il y a des hiérarchies et des rôles codifiés.
culture à domination individuelle
importance primaire de l’individu et les valeurs sont l’autonomie et l’épanouissement. les normes et les rôles y sont généralement plus souples.
enculturation
culture au sein d’une famille.
acculturation
culture imposée (ex : colonisation) ou désirée (ex : gothiques).
construction de l’identité culturelle : gen #1
référence au pays d’origine
sentiment de dette morale : les nouveaux immigrants doivent souvent verser de l’argent en continu, à leurs familles restées dans les pays d’origine.
construction de l’identité culturelle : gen #2
référence à la société dominante.
sentiment de discrimination : les jeunes vont se comparer aux jeunes du nouveau pays, et non pas aux jeunes de leur pays d’origine, trouvant donc des différences entre eux et les autres.
construction de l’idée culturelle : conséquences possibles
ambivalence, difficultés : appréciation de certains aspects de la nouvelle culture, mais pas d’autres.
rejet de la société dominante, du pays d’origine ou des deux cultures (le jeune ne se reconnaît donc dans aucune des cultures).
marginalisation ou création de contreculture.
stratégies d’acculturation
communautarisme
organisation sociale à partir des groupes.
universalisme
organisation sociale visée « universaliste », bien commun, espace commun « neutre ».
implication des différentes conceptions du vivre ensemble
il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises postures, mais chacune s’inscrit dans un des deux modèles.
le cadre commun
signé par 47 états, il s’agit de la convention européenne des droits de l’homme.
la diversité culturelle est considérée comme
une richesse, incluant la diversité des convictions religieuses et non religieuses, pour autant qu’elles respectent les droits de l’homme.
le conseil de l’europe rejette
l’assimilation car cela empêche la reconnaissance des identités culturelles et le modèle communautariste car il ne prend pas en compte l’humanité commune.
le conseil de l’europe prône
le modèle alternatif, donc intégration et gestion de la diversité, utilisant donc le cadre commun de la déclaration des droits de l’homme.
au niveau éducatif, le conseil européen :
formation aux droits de l’homme, apprentissage de compétences interculturelles (dialogue et compréhension de l’autre), enseignement de l’histoire (sans manipulation idéologique, propagande, ultra nationalisme ou xénophobie) ainsi que découverte de conceptions du monde différentes.
diversité des convictions : contextes historiques différents
danemark (religion d’état), belgique (neutralité), france (laïcité) ou encore angleterre (roi gouvernant l’état ET la religion).
défis actuels .
le double mouvement de sécularisation et de montée du religieux, la globalisation et enfin l’immigration.
les origines de la sécularisation
remonte à la renaissance, au 17ème, à l’émergence d’uns science dégagée du contrôle religieux. création du protestantisme, révolution française, idée d’un peuple souverain et théorie du contrat social.
sécularisation
mouvement de rationalisation des représentations du monde, sur le plan scientifique. différenciation fonctionnelle des institutions et des activités, ce qui est propre au religieux et ce qui ne l’est pas. donc séparation des différentes formes de pouvoir et pluralisation des systèmes de sens et d’explication.
montée du religieux
depuis les années 80, radicalisations évangélistes, islamistes, etc … qui va s’opposer à la sécularisation.
initiative de la norvège en 2001
à partir des années 70, l’immigration augmente et la société norvégienne va remettre en question la place du christianisme. elle va donc d’abord proposer un cours de morale soit un cours de religion, mais cela va différencier les élèves. au final, elle va fusionner les deux dans un cours appelé « connaissances du christianisme, des religions et de la morale ».
initiative de la france en 2005
il y eut d’abord une séparation de l’église et de l’état, amenant à une élimination totale de la religion dans l’enseignement publique, mais il y eut alors un problème de connaissances religieuses. ils introduiront donc un cours appelé « enseignement de faits religieux ».
initiative de l’angleterre en 1988 & 2004
au début, les autorités locales décidaient de l’existence de classe de religion dans leurs régions, puis le gouvernement décida de standardiser les cours de religion, maintenant chaque enseignant doit aborder les religions représentées au sein de la classe « multifaith education). en 2004, ça devient le national framework.
initiative du québec en 2005 et 2008
d’abord, ils devaient choisir entre religion protestante et chrétienne, donnant des cours alternatifs, puis ils réalisèrent que séparer les étudiants par religion était négatif, amenant au développement d’un cours de « éthique et de culture religieuse ».
points communs de ces initiatives
volonté de favoriser le vivre-ensemble dans une société pluraliste (meilleure connaissance mutuelle), soucis de transmission du patrimoine culturel et rejet de toute forme de prosélytisme.
prosélytisme
attitude des personnes cherchant à susciter l’adhésion à la foi.
comparaison france >< angleterre
fait religieux >< éducation multiconfessionnelle
compréhension externe >< interne
mise à distance >< apprendre à partir des religions
apprendre sur les religions >< religions vivante et matériel ethnographique
approche historique >< pluralité
risque de l’approche française
réduction positiviste : on ignore le symbolique et la dimension affective.
risque de l’approche anglaise
vision idéalisée des religions, les élèves aiment leur religion et en transmettent donc une vision idéalisée, sans parler d’aspects négatifs.
recommandation du conseil de l’europe
approche décentrée et aconfessionnelle de l’enseignement du religieux.
analyse du cas belge francophone
voir ligne du temps cours !!!
regard de la france sur les notions d’égalité, non-discrimination et diversité
principe est de créer une égalité de traitement : la lutte des discriminations est aussi une compétence européenne (traité d’amsterdam, 1997, avec 19 critères de discrimination interdits). le diversité est une notion assez récente (genre, âge, handicap et origine ethnique).
regard anglo-saxon sur les notions d’égalité, non-discrimination et diversité
conception universaliste, mais avec deux courants assez différents.
courant #1 : affirmative action
mesures volontaristes pour bannir toute discrimination et assurer les opportunités d’emploi pour tous.
courant #2 : diversité
mise en avant de cette notion, glissement sémantique de la notion de non-discrimination à celle de gestion de la diversité.
en belgique,
les notions d’égalité et de non-discrimination sont liées à l’idée de neutralité d’état et de la fonction publique (voir texte). deux idées clés sont retenues :
1) garantir la liberté de conscience et les droits de la personne et 2) garantir l’égalité de traitement et la non-discrimination.
effet pygmalion
si l’on communique une information plus favorable, cela influencera les pratiques d’évaluation et les attitudes des enseignants vis-à-vis de leurs élèves et inversement. ainsi, l’effet « pygmalion » est la prophétie auto-réalisatrice. en effet, si le professeur attend peu d’un de ses élèves, il sera normal que cet élève fournisse peu d’efforts à la réussite. à l’inverse, si le professeur attend beaucoup d’un de ses élèves, il sera fort probable que cet élève réussisse facilement.
impact de la composition académique et sociale des établissements
plus un système éducatif dualise ses écoles, c’est-à-dire plus il tend à réduire l’hétérogénéité intra-écoles et à augmenter l’hétérogénéité inter-écoles, plus les écarts entre élèves et entre écoles seront importants aux épreuves internationales pisa.