SI - Séance 2 : Knowledge Management

Def knowledge management

Manager des activités qui créent et qui utilisent des connaissances

Quelle ambivalence existe dans l’information?

Ambivalence ds l’info en tant qu’agent interprétant dans les entreprises => Q° de l’interprétation

C’est quoi les Systèmes a base de connaissances (SBC)?

Systèmes a base de connaissances (SBC), 1990: programme informatique capable de reproduire des raisonnements humains

Que permet le développement des SBC pour chaque projet?

• Formaliser une partie du savoir-faire

• Améliorer activités coutumières des personnes

A quoi amène un travail collectif de modélisation (qui est nécessaire)?

• Améliorer l’aptitude à appréhender la complexité

• Accroître la capacité d’innovation

Quelles limites les SBC peuvent-ils avoir? Répondre à l’aide d’un exemple.

Ex. : Mycin, années 70 – Système expert médical créé à Stanford, un des premiers logiciels on met en input des symptômes, base connaissance et ainsi que des moteurs d’inférences => en f°, il affiche des médocs et des posologies

Limites:

• Perte aspect humain

• Nouvelles maladies

• Difficile + cher à faire évoluer

Quels sont les trois postulats ?

• La connaissance n’est pas un objet

• La connaissance est reliée à l’action

• Dans l’organisation, il existe deux catégories de connaissances

1. La connaissance n’est pas un objet

Explique «We can know more than we can tell» (Polanyi, 1958)

a.        Posséder le sens d’un texte sans connaître le texte lui-même (sense-reading)

b.        Présenter cette connaissance inarticulée sous formes de mots (sense-giving)

Explique le schéma de sense-giving et sense-reading

A a une connaissance tacite

• A structure sa connaissance tacite

• A transmet cette connaissance tacite a B

• B absorbe cette connaissance

• B interprète cette connaissance tacite

De quoi dépend la façon dont on interprète une information ?

On ne le sait pas encore mais par exemple : niveau de connaissances antérieur, clarté communication, expériences passées, personnalité, culture, bagage académique, intentions, contexte

Ex.: «entretien» peut être interprété différemment => garagiste : entretien voiture ≠ étudiant : entretien d’embauche

Quel modèle existe pour le postulat 1 (la connaissance n’est pas un objet)?

Modèle DIKW

Data : Faits bruts, sans signification propre.

Information : Données mises en contexte, organisées pour avoir un sens.

Knowledge : Compréhension issue de l’analyse et de l’expérience : savoir utiliser l’information.

Wisdom : Capacité à juger, décider et agir avec discernement à partir de la connaissance.

Explique et conclu sur la connaissance n’est pas un objet

Connaissance = interprétation par un individu d’une info => elle peut différer d’un individu à l’autre en f° de leurs schémas d’interprétation

MAIS si connaissance explicitée, stable, bien définie qui est reconnue pr une pop° donnée, elle peut être assimilée à objet (ex. : si on donne encyclopédie médicale à médecins c’est comme si on leur donnait directement connaissances prcq on sait comment ils vont l’interpréter)

Explique le deuxième postulat

La connaissance est reliée à l’action

Vient de tradition philosophique japonaise de formation de samurais : pr apprendre il faut sortir

Il existe des connaissances dites « cruciales » nécessaires à chq processus de l’activité d’une entreprise

1.        On a besoin de connaissance pour agir

2.        Quand on agit on crée de nouvelles connaissances

Explique le troisième postulat

Dans l’organisation, il existe 2 catégorie de connaissances

Nonaka et Takeuchi, 1995: ds entreprise il y a tjrs connaissances explicitées (= informations) ≠ connaissances tacites (ex. : faire du vélo, jouer instrument)

Explique les savoirs ≠ savoirs-faire

Savoirs: éléments tangibles

• Connaissances explicités, formalisées, codifiées

• Manuels, directives, guides etc.

• Fortement marqués par les circonstances de leur création

Savoir-faire: éléments intangibles

• Connaissances tacites, explicables ou non

• Secrets de métiers, habitudes, talents etc.

• Acquis selon la pratique

Que permettent les connaissances tacites (Nelson et Winter, 1982)?

Nelson et Winter, 1982 : connaissances tacites permettent de faire processus efficacement (ex. : faire burger mécaniquement, au bout d’un certain nombre on trouve techniques pr être plus efficace)

Ccl postulat 3 - Def connaissances explicitées

Connaissances explicitées : éléments tangibles qui pvt être formalisés sur supports physiques (info source de connaissance pr qql)

Ccl postulat 3 - Def Connaissances tacites 

Connaissances tacites : éléments intangibles portés par individus & qui ne pvt pas tjrs être explicités (« we know more than we can tell »)

Quelles approches au KM?

Approche technologique

• On regarde KM comme un objet: on ne regarde pas l’individu mais juste les technologies

• Même info donne mêmes connaissances

Approche managériale et sociotechnique

• Fait de gérer groupes d’individus et façon dont ils interagissent avec technologie

Quelles finalités au KM?

• Finalité patrimoniale: conserver connaissances

• Finalité d’innovation durable: créer connaissances et les assimiler

Quels sont les 3 modèles du KM?

• Modèle SECI

• Modèle de «ba»

• Mode de fonctionnement semi-ouvert (SopIM)

Explique le modèle SECI

Modèle SECI, Nonaka et Takeuchi (1995): décrit le processus de création de connaissance organisationnelle à travers la conversion entre connaissances tacites et explicites

Voir schéma

Les entreprises ont différents comportements mais celles qui arrivent à conserver les connaissances et à en créer de nouvelles ce sont celles qui font les 4 conversions

Explique le concept de «Ba»

Concept de «Ba» Nonaka et Takeuchi (1998)

Lieu non formalisé, propice au partage et à la création de connaissances; lieu de rencontre et d’interaction entre personnes, connaissances et informations

Ex. : Disney, technical breakfast ; Toyota «Ba”» de 30 min/jour pr échanger librement → innovation progressive

Explique le mode de fonctionnement semi-ouvert (SopIM)

SopIM, Grundstein 1988

Comme Ba mais + hierarchisé, structuré → lieu défini

• Met en avant la coopération pluridisciplinaire au sein d’un noyau de compétences.

• Encourage la confrontation des points de vue et la co-construction de solutions.

Ex. : Renaut : un ingé, un ergonome, un ouvrier, et un marketing

Quel est le point commun entre les 3 modèles?

Modèles managent actions, activités qui créent + utilisent connaissances

Qu’est-ce que des relations de «bonne intelligence» et quels sont ses critères?

Pr partager connaissances, il faut être en confiance

Comment faire confiance dans une société menée par le pouvoir et l’argent ?

=> Confiance s’établi sur bases de relations de « bonne intelligence » selon 4 critères

1. Respect de soi et des autres

2. Complémentarité : si on gère plusieurs personnes, il faut que leurs connaissances soient complémentaires

3. Réciprocité : si A explique connaissances à B, B doit expliquer ses connaissances a A

4. Transparence des décisions (qui concernent l’objet commun du travail)

 

Voir l’étude de cas

Voir l’étude de cas

Explique la différence entre connaissance et compétence.

• Compétence : se mesure, de plus en plus capable d’utiliser des connaissances pr agir, c’est une capacité

• Connaissance : ne peut pas se mesurer