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Albert Mabileau, Les génies invisible du local (1997)
• analyse des conséquences de la décentralisation initiée en 1982
• il y a toujours eu une forme d’autonomie locale même avant 1982
→ génies invisibles: maires, notables, chefs de réseaux associatifs
“invisibles” car leur action ne passe pas par les circuits institutionnels de la représentation nationale
Romain Pasquier, La régionalisation française revisitée (2003)
lecture critique et historique du processus de régionalisation en France:
• régionalisation = pas du tout un processus linéaire (centralisation, déconcentration, décentralisation)
• régionalisation n’a pas de légitimité historique forte
= fruit d’une construction institutionnelle lente, encadrée par le centre
• régionalisation bridée par la culture jacobine française, méfiante à l’égard du pouvoir local
• compromis instable sans autonomie politique car créée pour servir l’État avant les citoyens
JP Worms, Le préfet et ses notables (1966)
thèse: le pouvoir du préfet dépend dans la pratique de sa capacité à composer avec les élites locales (notables)
Fabien Desage, L’institutionnalisation des communautés urbaines (2010)
analyse des comunautés urbaines crées en 1966
• volontarisme réformateur de l’État, contre le gré du local
• forte résistance des élus locaux
“l’institutionnalisation des communautés urbaines prend la forme d’un bricolage institutionnel et d’un compromis bancal”
thèse= la création des communautés urbaines dans les 60s illustre l’échec d’un volontarisme technocratique de réforme territoriale car elle repose sur une logique top-down sans appropriation locale