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Une baignade à Asnières (1884)
Une baignade à Asnières (1884)
Sujet : Jeunes hommes se baignant ou se reposant au bord de la Seine, à Asnières, une banlieue ouvrière de Paris.
Style : Début du style pointilliste — pas encore pleinement développé, mais déjà très structuré.
Caractéristiques :
Composition très ordonnée, figures figées comme des statues.
Couleurs claires et lumière d’été vibrante.
Message : Scène paisible mais aussi sociale — Seurat montre la classe ouvrière avec dignité, sans misérabilisme.
Fait intéressant : En contrepoint à son chef-d’œuvre suivant, qui représente la bourgeoisie au loisir.
Un dimanche après-midi à l’Île de la Grande Jatte (1884–1886)
Un dimanche après-midi à l’Île de la Grande Jatte (1884–1886)
Sujet : Bourgeois parisiens en promenade dominicale sur l’île de la Grande Jatte, au bord de la Seine.
Technique : Pointillisme abouti : des milliers de petites touches de couleurs pures juxtaposées.
Composition : Très structurée, presque mathématique. Les figures sont figées, créant une atmosphère solennelle malgré la légèreté du sujet.
La Tour Eiffel (1889)
La Tour Eiffel (1889)
Sujet : Vue de la Tour Eiffel en construction, ou juste après son inauguration pour l’Exposition universelle de 1889.
Technique : Toujours dans le style pointilliste.
Lecture :
Symbole de la modernité, traité avec la même rigueur scientifique que les paysages et scènes de la vie quotidienne.
Moins connue que ses œuvres figuratives, mais elle marque l’intérêt de Seurat pour les formes modernes et l’urbanisation.
Esthétique : Contraste entre la rigidité industrielle de la tour et la légèreté des touches colorées.
Japonaiserie : Arbre en fleurs (d’après Hiroshige) (1887)
Japonaiserie : Arbre en fleurs (d’après Hiroshige) (1887)
Sujet : Reprise d’une estampe japonaise d’Utagawa Hiroshige, avec un amandier en fleurs.
Style : Aplats de couleurs, contours marqués — inspiré de l’ukiyo-e.
Objectif : Van Gogh voyait le Japon comme un paradis artistique — simplicité, nature, harmonie. Il voulait s’imprégner de cette vision.
Intérêt : Montre son appropriation personnelle de l’esthétique japonaise pour nourrir son langage expressif.
Le Père Tanguy (1887)
Le Père Tanguy (1887)
Sujet : Julien Tanguy, marchand de couleurs et ami des impressionnistes.
Contexte : Le fond du tableau est couvert de reproductions d’estampes japonaises.
Sens : Tanguy devient un médiateur entre les cultures (Occident et Japon) et les artistes. L’œuvre devient un manifeste visuel du goût japonisant de Van Gogh.
Terrasse d’un café, place du Forum à Arles (1888)
Terrasse d’un café, place du Forum à Arles (1888)
Sujet : Une terrasse éclairée la nuit, ciel étoilé visible au-dessus.
Caractéristiques : Pas de noir, couleurs complémentaires (jaune/bleu), lignes dynamiques.
Message : Il expérimente la lumière artificielle et la nuit comme lieu d’émotion et de mystère.
un café, la nuit (Le Café de nuit, 1888)
Un café, la nuit (Le Café de nuit, 1888)
Sujet : Intérieur d’un café vide, à Arles.
Ambiance : Couleurs criardes, espace oppressant.
Symbolique : Lieu de solitude, d’angoisse — Van Gogh y voyait une scène de misère humaine
Quinze tournesols dans un vase (1888)
Quinze tournesols dans un vase (1888)
Sujet : Bouquet de tournesols dans un vase jaune.
Symbolique : Vie, lumière, chaleur — aussi un hommage à la beauté éphémère.
Technique : Matière épaisse, coups de pinceau tournoyants.
Contexte : Fait pour décorer la chambre de Gauguin à Arles.
Les Cyprès (1889)
Les Cyprès (1889)
Sujet : Arbres sombres montant en spirale vers le ciel.
Style : Pâte très épaisse, mouvement énergique, ciel turbulent.
Sens : Symbole de mort, d’éternité — Van Gogh les trouvait aussi beaux qu’un obélisque égyptien.
Iris (1889)
Iris (1889)
Sujet : Champs d’iris dans l’asile de Saint-Rémy.
Lecture : Calme apparent, mais vibration intense dans le mouvement des pétales. Peut être lu comme une métaphore de la folie et du besoin d’ancrage
Champs de blé avec corbeaux (1890)
Champs de blé avec corbeaux (1890)
Sujet : Ciel sombre, champ de blé agité, corbeaux en vol.
Interprétation : Souvent vu comme l’un de ses derniers tableaux, porteur d’angoisse, voire de présage de mort.
Style : Très expressif, couleurs violentes, coups de pinceau rapides.
La Chambre de Van Gogh à Arles (1888)
La Chambre de Van Gogh à Arles (1888)
Sujet : Sa propre chambre, vue très simple.
Style : Perspective volontairement faussée, couleurs claires et symboliques.
Sens : Recherche de paix, d’ancrage. Van Gogh voulait évoquer le repos de l’esprit.
La Nuit étoilée (1889)
La Nuit étoilée (1889)
Sujet : Ciel nocturne vu depuis la fenêtre de sa chambre à l’asile.
Style : Spirales célestes, étoiles surdimensionnées, cyprès sombres.
Interprétation : Mélange de vision réelle et imagination. Montre la puissance émotionnelle de la nature cosmique.
Citation : « Pourquoi, me demandais-je, les points lumineux du ciel nous semblent-ils si proches de l’infini ? »