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Flashcards couvrant les chapitres Addiction, Ethique (don d’organes et secret médical) et Théories de l’évolution, incluant des questions QCM pour révision.
Name | Mastery | Learn | Test | Matching | Spaced |
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Définition de l'addiction selon les notes
Perte de la liberté de s'abstenir: impossibilité répétée de contrôler un comportement ou de consommer une substance malgré la connaissance des conséquences négatives.
Étymologie de « addiction »
Origine latine ad-dicere (« être dit »), évoquant la notion d'esclavage dans la civilisation romaine.
Où se situe le système de récompense impliqué dans l'addiction?
Système dopaminergique allant de l’aire tegmentale ventrale au nucleus accumbens, dans le système limbique; fortement sous-cortical chez l’addict.
Qu'est-ce que l'internalisation dans le cadre de l'addiction?
Diminution du nombre de récepteurs post-synaptiques suite à un flux important de dopamine, contribuant à la tolérance.
Les quatre modalités du continuum usage/dépendance
Usage, usage à risque, usage nocif, dépendance.
Définition de craving
Besoin irrépressible de consommer; premier facteur de rechute dans l’addiction.
Définition de l'usage à risque
Consommation pendant 12 mois avec au moins une conséquence psychosociale (obligations non remplies, prise de risque, transgression de la loi, problèmes relationnels).
Définition de l'usage nocif
Consommation répétée induisant des dommages physiques, psychoaffectifs ou sociaux sans nécessairement un manque au repos.
Définition de la dépendance
Incapacité de s’abstenir; tolérance et syndrome de sevrage; présence d’un craving psychique et physique; dérégulation corticale et mémoire du comportement.
Le modèle biopsychosocial
Addiction comme maladie biologique, psychologique et sociale avec poids égal des trois facteurs (individu, produit, environnement).
Facteurs génétiques et individuels
Facteurs génétiques, traits de personnalité et maladie psychiatrique préexistante comme facteurs de risque ou de gravité.
Facteurs liés au produit
Pouvoir addictogène, disponibilité, précocité de la consommation, auto‑thérapeutique et modalités (festive, excès, répétition).
Facteurs environnementaux et sociaux
Famille, représentation des substances, marginalisation, précarité et influence des pairs, surtout chez les jeunes.
Cadre général du don d'organes vivant
Donneur majeur; dans le cadre général, le donneur doit être le père ou la mère du receveur; consentement informé par un comité et exprimé devant le Président du Tribunal judiciaire sauf urgence.
Cadre dérogatoire du don vivant
Don d’organes possible chez proches (conjoint, frères/sœurs, fils/filles, grands‑parents, oncles/tantes, etc.) avec lien affectif stable; rôle du comité d’experts pour consentement et évaluation des risques.
Don d'organes croisé
Donneurs et receveurs compatibles échangés pour surmonter une incompatibilité.
Don d'organes à partir d'un donneur décédé
Le donneur type est une personne en mort cérébrale; le cœur est battant et les organes bénéficient d’une bonne oxygénation.
Consentement présumé (opt-out)
Consentement présumé via registre national automatisé, prélèvement possible sur majeurs qui n’ont pas exprimé de refus de leur vivant.
Maastricht et les 4 stades
Classification pour le don chez le sujet après arrêt cardiaque afin de vérifier la viabilité des greffons.
Don du corps et distinction avec don d’organes
Don du corps destiné à l’enseignement et à la recherche; conformité au Code des Communes; consentement écrit; après dissection, corps enterrés ou rendus à la famille.
Avantages économiques et techniques du don d’organes vivant
Réduction des coûts (ex. rein vs hémodialyse); suivi annuel des donneurs; remboursement des frais et prise en charge des recours (coelioscopie, arrêt de travail).
Textes et étendue du secret médical
Secret médical = secret professionnel protégé par la loi; couvre tout ce qui est vu/entendu ou compris par le professionnel dans l’exercice de sa profession.
Les trois raisons d’être du secret médical
Intérêt privé (vie privée et intimité du patient), intérêt public (confiance dans la relation médecin-patient), et dimension contractuelle synallagmatique dans la pratique libérale.
Éthique: différence entre éthique, étique et hectique
Éthique: morale générale; étique (maigreur extrême) et hectique (fièvres hectiques) sont des termes distincts et non interchangeables.
Éthique de la vertu chez Aristote
Phronesis (sagesse pratique); adaptation à la situation; action bonne si elle vise le bien et utilise les moyens adaptés; perfectionnement moral de l’agent.
Kant et la déontologie
Action morale autonome et universelle: l’action est bonne si elle respecte l’obligation morale que l’on se dicte et suit un impératif catégorique.
Contractualisme moral (Rawls)
Éthique des règles fondées sur un contrat social; justice comme égalité des chances et distribution des ressources.
Habermas et l’éthique de la discussion
Bonne solution éthique issue du dialogue; sincérité et symétrie; bases déontologiques (règles du discours).
Éthique conséquentialiste et utilitarisme
Action morale si ses conséquences maximisent le bonheur global; calcul des coûts et bénéfices; critiques liées à la complexité morale.
Principlisme en éthique médicale
Quatre principes: autonomie, bienfaisance, non‑malveillance et justice; cadre opératoire des décisions éthiques en médecine.
QCM n°1 (addiction) – propositions vraies
B: La poursuite d’un comportement malgré les conséquences est caractéristique; D: Le craving est le premier facteur de rechute.
QCM n°2 (don vivant) – propositions vraies
B: Autorisation d’un comité d’experts requise; C: Le don peut provenir du conjoint du père ou de la mère; E: Aucun prélèvement sur mineur vivant.
QCM n°3 (don du corps) – propositions vraies
A: Don du corps après décès à un établissement d’enseignement; C: Consentement écrit; D: Règles du Code des communes; B et E fausses.
QCM n°4 (l’adjectif « étique »)
B: Étique désigne une maigreur extrême; C: Peut qualifier un vieillard; A et D faux; E faux.
QCM n°5 (principlisme)
D: Autonomie, bienfaisance, non‑malveillance et justice comme principes clés.
QCM n°6 (secret médical)
A: L’article 378 de l’ancien code pénal a instauré la notion de secret; D: Protéger ses documents est une obligation.
QCM n°7 (théories de l’évolution)
B: Lamarck soutenait la fonction crée l’organe; D: Darwin a développé la sélection naturelle; E: Transformation des espèces liée au hasard (variance et sélection).