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Droit privé
Garantir une égalité entre individus, entreprises et associations
3 pilliers : famille, propriété, contrat
Plusieurs branches : droit commercial, du travail, de la famille, des contrats
Droit public
Entre les gouvernants (état, collectivité territorial) et les gouvernés (particuliers, entreprises) → relation inégalitaire
Double objectif : préserver l’intérêt général (privilégier l’état pour la communauté) et contenir le pouvoir de l’état pour ne pas atteindre les droits des individus
Droit constitutionnel (institutions supremes : gouvernement, parlement), droit administratif (plus quotidien, entre les entreprises/particuliers et les administrations), droit budgétaire (finances publiques)
Constitution
Formelle : texte
Matérielle : son application
Différences entre les 2 : le pm est obligé de démissioner seulement en cas de perte de confiance de l’assemblée nationale selon la constitution mais en pratique, lorsque le président demande la démission du premier ministre, celui-ci est « obligé » d’obéir (élizabeth borne)
Régime parlementaire
Dans des états constitutionnels
Séparation souple des pouvoirs : législatif et exécutif
Quand le gouvernement est politiquement responsable devant une assemblée élue
moniste : seulement devant une assemblée élue
dualiste : devant une assemblée élue ET devant le président
Cas de la IIIe (article 6 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875 stipule la responsabilité politique des ministres devant les chambres), IVe et Ve Républiques
=/ USA (président pas politiquement responsable)
Parlementarisme absolu
Assemblées > éxecutif
Président a des pouvoirs réduits et le gouv est fréquemment renversé
Donc, instabilité gouvernementale et peu de décisions prises (faible)
Régime parlementaire moniste : chambres = centre de gravité du pouvoir
Cas de la fin des IIIe et IVe Républiques
Crise du 16 mai 1877 (passage au parlementarisme absolu lors de la IIIe rep)
conflit entre président monarchiste Mac Mahon et les républicains de la chambre des députés
chef du gouvernement de droite nommé par Mac Mahon est renversé par les députés
Républicain Jules Simon est nommé mais Mac Mahon le renverse
Mac Mahon défend un régime parlementaire dualiste et les républicains de la chambre des députés un régime parlementaire moniste
Manifeste des 363 : républicains refusent la démission de Simon ce qui amène Mac Mahon à dissoudre la chambre des députés (avec l’accord du sénat)
Elections législatives donnant la majorité aux républicains (comme le sénat)
Démission de Mac Mahon et élection de Jules Grévy en 1879 (s’engage à ne pas rentrer en conflit avec les assemblées + refuse son pouvoir de dissolution, accepte un régime moniste)
Dates IIIe et IVe Républiques (naissance, constitution, chute)
IIIe République
début : 1870 : après la chute du second empire et l’armistice avec la Prusse
constitution : 3 lois constitutionnelles de 1875 (désaccord monarchie/rep)
chute : 1940 : régime de Vichy, SGM
IVe République
début : 1946 : après la SGM
constitution : 27 octobre 1946 : adoptée par référendum
chute : 1958 : guerre d’Algérie
Amendement Wallon
Sous la première partie de la IIIe rep, république orléaniste
Proclame un “Président de la République” (en faveur d’une république)
Mais celui-ci a des pouvoirs de roi dans une monarchie constitutionnelle : pouvoir de dissolution + nommer les ministres
Bicaméralisme
Chambre haute : héréditaire sous monarchie (House of Lords), suffrage indirect sous république (sénat)
Chambre basse : élection, suffrage universel direct
Parlementarisme rationalisé (début IVe Rep)
Par Mirkine-Guetzévitch
Constitution formelle plus détaillée / règles juridiques avec pour objectifs de préserver la stabilité du gouvernement dans un régime parlementaire
majorité absolue (la moitié + 1) nécessaire pour renverser le gouvernement
pouvoir de dissolution de la chambre des députés (si en 18 mois, l’assemblée renverse 2 fois le gouvernement, le gouvernement peut demander sa dissolution)
MAIS
majorité simple utilisée pour renverser le gouvernement → celui-ci “ne peut pas” dissoudre la chambre et se soumet à la chambre - idéologie du parlementarisme absolu de la IIIe république
Chute de la IVe République
Président de la République : René Coty
Président du Conseil (1er ministre) : Pierre Pflimlin
Putsch d’Alger : 13 mai 1958 : coup d’état militaire à Alger contre le gouvernement Pflimlin et pour garder l’Algérie française
Dernier recours : De Gaulle devient président du conseil (dernier de la IVe république) sous conditions de l’élaboration d’une nouvelle république dont il sera le président
Loi constitutionnelle du 3 juin 1958
Autorise les conditions suivantes quand à la constitution
2 conditions de forme/procédure
gouv De Gaulle prépare la constitution formelle
constitution votée par référendum
5 conditions de fond
suffrage universel comme source du pouvoir (bloque empire + monarchie)
séparation pouvoirs exécutif et législatif (parlement et gouvernement au même rang)
gouvernement politiquement responsable devant le parlement (régime parlementaire)
autorité judiciaire doit demeurer indépendante
aménagement des rapports France-peuples associés (colonies)
Ordre juridictionnel administratif
Juridiction suprême : Conseil d’Etat
Cour administrative d’appel
Ordre juridictionnel judiciaire
De première instance : juridiction civile (désaccord) ou pénale (infraction) avec des conseils/cours/tribunaux spécialisées : Prud’hommes = secteur du travail privé par exemple
De second instance : juridiction de recours : cour d’appel + cour de cassation (juridiction suprême)
applique le droit privé
Quelles sont les étapes de préparation du projet de constitution de 1958?
avant projet (juin-juillet) : par le comité interministériel (De Gaulle, Debré, ministres et grandes figures) - contenu + comité d’expert (Debré) - forme juridique
avis secondaire : comité consultatif constitutionnel (2/3 parlement + 1/3 gouv) + conseil d’état (sur la rédaction juridique) → favorable mais facultatif
projet de constitution par le conseil des ministres (3 septembre)
Quels sont les résultats des premières élections de la Ve République?
Elections législatives : fin novembre 58 : majorité de Gaullistes (au scrutin majoritaire uninominal à deux tours)
Elections présidentielles : décembre 58 puis fonction en janvier 59 : Charles de Gaulle (suffrage universel indirect : parlement, généraux, conseillés municipaux)
Elections sénatoriales : fin avril 59 : majorité d’opposants à De Gaulle - comme sous la IVe rep (suffrage universel indirect)
Quelles sont les sources anciennes de la Constitution de 1958?
création d’une institution séparée pour contrôler la constitutionnalité des lois : conseil constitutionnel
donner la voix au peuple : référendum
rationaliser le parlementarisme (après parlementarisme absolu des IIIe et IVe rep)
président élu au suffrage universel, indépendamment du parlement
POUR affaiblir le parlement + renforcer le pouvoir du président
Quelles sont les sources contemporaines de la Constitution de 1958?
De Gaulle : renforcer l’institution présidentielle pour former une unité au delà des divisions des partis politique
Michel Debré (+ ministres d’Etat) : renforcer le gouv et pm pour rationaliser le parlementarisme (inspiration du reg parlementaire britannique)
Comment De Gaulle veut restaurer les pouvoirs du PR?
Re pouvoir de dissolution de l’assemblée nationale (abandonné par Grévy)
Pouvoir de soumettre des lois par référendum
→ appeler directement au peuple
Comment utiliser l’article 89 de la Constitution pour la révision? + application
Initiative du président (avec accord du pm) ou du parlement
vote à majorité simple par le parlement sur le nouveau projet de loi
adoption par référendum (obligatoire si initiative parlement) ou par le parlement réuni en congrès à 3/5 des suffrages
Exemples
instauration du quinquennat, 2000 (initiative présidentielle, par référendum)
institution de l’IVG, 2024 (initiative présidentielle, congrès)
Utilisation de l’article 11 pour la révision par De Gaulle
objectif : réviser art. 6 : PR élu au suffrage universel direct (pour + de légitimité)
article 89 → vote par le parlement MAIS sénat non favorable à De Gaulle + assemblée veut protéger ses pouvoirs (président serait = en légitimité)
donc, De Gaulle déforme l’article et propose un référendum contre l’avis du conseil d’état et constitutionnel MAIS vote du peuple couvre son anti constitutionnalité
re en 1969 pour la régionalisation + remplacer le sénat par une assemblée mais échec (mai 68) → entraine sa démission
Procédure de destitution du PR
article 68
condition → manquement aux devoirs
procédure
proposition justifiée du sénat ou assemblée nationale
examinée par une commission permanente (députés + sénateurs)
vote à la majorité aux 2/3 par la chambre concernée puis par l’autre
Haute cour (tous députés + sénateurs) → débat + vote (2/3) - absence d’un membre = vote contre
MAIS en pratique : procédure longue, stricte et difficile (jamais utilisée depuis sa réforme en 2008)
Inviolabilité pénale du PR
Article 67
pas de poursuite en justice en cas de “crime ou faute pénale” pendant le mandat
délai de prescription (procès antérieurs suspendus)
première dame ne peut pas demander le divorce (président oui)
→ préserver sa fonction
MAIS article 53.2 : jugement devant la CPI (cour pénale int) en cas de crime contre l’humanité (fautes graves)
Session extraordinaire du parlement
articles 29 : demandée par le PM ou majorité parlementaire
en dehors de la session ordinaire (début octobre-fin juin) : cas d’urgence
article 30 : actée par le président (doir l’accepter)
Responsabilité du contreseing et créations de pouvoirs propres
article 19
reglements/actes/décisions du gouv sont signés par PR + PM (+ministres responsables) MAIS la responsabilité est sur le contresignataire (PM)
crée des pouvoirs propres : actes signés seulement par le PR
Quels sont les pouvoirs propres du PR?
nomination du PM (article 8 alinéa 1)
soumission au référendum d’un projet de loi (article 11) → SAUF si utilisé avec l’article 89 car vote du parlement nécessaire
droit de dissolution de l’assemblée nationale (article 12)
droit de message aux deux assemblées du parlement (article 18) → discours pour des occasions solennelles
actes relatifs aux rapports entre le chef d’Etat et le conseil constitutionnel
(article 56) → PR nomme 3/9 membres du conseil (autres par les présidents de parlement) + choisi le président
(article 54)
(article 61)
pouvoirs exceptionnels de crise (article 16)*
Droit de dissolution de l’assemblée nationale (conditions et pratique)
article 12
abandonné par Grévy après l’échec de Mac Mahon mais repris par De Gaulle
procédure simple (seul le PR)
au - 20 et au + 40 jours pour organiser les élections
réunion de plein droit de la nouvelle assemblée (ord ou extra)
assemblée intouchable pdt 1 an
En pratique : 6 dissolutions sous la Ve
2 par De Gaulle
1962 : réponse à la censure du gouv pompidou par l’assemblée face au recours de l’article 11 jugée anticonstitutionnel : De Gaulle “gagne” avec une maj de gaullistes
1968 : crise de mai 68 → repasser des manifs aux institutions → campagne des députés pour contrer les manifs (pompidou)
2 par Mitterrand
1981 : début du mandat : majorité droite → majorité absolue à gauche (win)
1988 : début du mandat : cohabitation avec la droite → majorité relative à gauche
Chirac en 1997
majorité absolue à droite mais pas dans son sens → stratégie pour une maj de son parti MAIS échec et maj de gauche donc cohabitation
Macron en 2024
majorité relative mais élections euro avec victoire extreme droite (clair qu’il n’allait pas avoir de majorité) → assemblée divisée (majorité relative bloc de gauche)
Pouvoirs exceptionnels de crise (conditions et pratique)
article 16
héritage de 40
2 conditions : institutions menacées + fonctionnement des pouvoirs public interrompu
Mise en place : avis simple du PR
CC consulté, puis après 30 jours, accord/désaccord public, puis après 60 jours, avis de plein droit du CC
pour bloquer la dictature : dissolution de l’AN impossible, réunion de plein droit, pas de rév de la constitution
Pratique : en 1961, après le putsch d’Alger (militaires tentent un coup et vont contre les ordres de De Gaulle)
Pouvoir partagés
= signés par le PR et contreseing ministériel
= tous les pouvoirs du titre II sauf pouvoirs propres (article 19)
qq exemples
article 8 alinéa 2 : nomination et renvoi des ministres
article 17 : droit de grâce
article 89 : initiative du PR pour réviser la constitution
article 30 : convoque et clôt les sessions extraordinaires du parlement
Hiérarchie des normes
Constitution > traités internationaux (UN, UE) > lois > actes réglementaires (de portée générale) > actes individuels
Nomination du PM et Gouvernement
article 8
alinéa 1 → PM nommé par le PR (pouvoir propre)
alinéa 2 → PR nomme les ministres sur proposition du PM + contreseing
Cessation de fonctions du PM et Gouvernement
Par l’AN
article 50 → PM doit démissionner si AN adopte une motion de censure OU réponds non à une question de confiance
Par le PR
constitution formelle = régime parlementaire moniste MAIS constitution matérielle = PR peut demander la démission du PM (même s’il a la confiance de l’assemblée)
Pompidou, 1968 = De Gaulle refuse de le renommer (“trop d’autorité”)
Chaban-Delmas, 1972 = obtient la confiance de l’AN mais Pompidou demande sa démission (déçu du référendum pour élargir la commu euro)
Demande du PM mais PR peut refuser
Que se passe-t-il après?
gouv démissionnaire = gouv des affaires courantes en attendant s’occupe des crises + affaires courantes (et conseil d’état se charge du reste)
exemple gouv Attal en 2024 : reste en charge pendant les JO (mais décisions très importantes donc + gouv normal)
Statut du PM et membres du Gouv
article 23 → ministres ne peuvent pas être députés/sénateurs (indépendance du parlement, spec française)
si parlementaire désigné au gouv, suppléant prend sa place puis le ministre retrouve son siège après 1 mois (révision de 2008)
article 68.1 et 68.2 → responsabilité pénale
complete