Présenté par Sébastien Lachambre
Qui suis-je ?
L'organisation de la session
Qu'est-ce qu'une victime et qu'est-ce que la victimologie ?
Diplômes : Baccalauréat, M.A. et PhD en criminologie à Ottawa
Expérience au Centre d’aide aux victimes d’actes criminels de l’Outaouais
Rôle d'agent à l’intervention
Travaille sur un programme destiné aux témoins mineurs
Directeur général du Centre d’intervention en abus sexuels pour les familles
Discussion du plan de cours dans le cadre de la session
Comprendre les expériences concrètes des personnes affectées
Conséquences et besoins des victimes
Objectif : Élaborer des politiques plus efficaces
Au niveau policier
Au niveau judiciaire
Explorer les formes de justice réparatrice
Apporter satisfaction aux victimes
Peut compléter ou remplacer le droit formel
Nouveaux phénomènes nécessitant des solutions innovantes
Cybercriminalité : partage d’images intimes, intelligence artificielle (ex. pornographie juvénile)
Contextes de victimisation incluent :
Accident de la route
Maladie
Licenciements dus à la relocalisation d’usine
Catastrophe naturelle
Victime : personne subissant un préjudice, un tort, ou les effets néfastes d’une situation
Types de criminalité :
Vol, fraude
Accidents dus à conduite en état d’ébriété ou négligente
Meurtre
Victime : personne subissant des dommages matériels, corporels ou moraux, ou pertes économiques suite à une infraction
Personne qui subit le préjudice ou le tort
Proches ou membres de la famille ressentant des répercussions
Groupe touché par le préjudice
Exemple : génocide, catastrophe naturelle, vol à l’étalage
Étudie les processus de victimisation
Causes et conséquences
Prévention et réparation
Interactions entre victimes et systèmes sociaux (droit criminel, politique)
Examine les expériences et les besoins des victimes
Construction sociale des victimes par divers domaines :
Science, droit, médias
La victimologie n’est pas une discipline autonome
Pas d'objets ou méthodes uniques
Liée à la criminologie, droit, psychologie, santé publique
S'appuie sur des données empiriques, mais pas toujours fiables
Mouvements sociaux intéressés aux questions de victimes
Question de savoir si la victimologie est réellement une discipline scientifique
Fattah (2010) : montre l'écart entre victimologues scientifiques et ceux guidés par l'idéologie
Cressey (1985) : conflit entre orientations humanistes et scientifiques concernant la souffrance humaine
La science est souvent dépréciée pour son manque d’orientation sociale
Victimologie traitée comme un discours scientifique
Capacité à formuler des énoncés falsifiables
Victimes comme sujet de contestation sociale
Influence de divers groupes de pression (féministes, droits civiques, mouvements spécifiques)
Importance de distinguer ces discours pour éviter les limites inhérentes à chacun.