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Psychologie affective

24.09.2021

Psychologie affective : Vygotsky, Freud, Brunner

L’axe de ce cours est psychologique. Il y’a un axe sur l’attachement. Sa thématique est ancienne. D’une part, c’est assez simple à comprendre. Les outils de l’attachement son assez simple à expliquer. C’est un langage assez compréhensible, simple et utilisé. Et un deuxième attachement, malgré sa simplicité, ça parle de choses assez centrales et parfois de ce qu’il y a plus d’inconscient. L’attachement joue un rôle important les 2 premières années de la vie. Surtout les premiers 8 mois.

Avant 2 ans, amnésie enfantine.

C’est qu’on ait des souvenirs en dessous des 3 ans. Les éléments essentiels de notre personnalité est inaccessible à nos souvenirs.

Psycho-logie = ?

  • Être spécialiste de ce dont tout le monde doit être spécialiste pour lui-même (Freud)

Psycho-logie = c’est de la logie de la psycho. C’est une science du psychisme. La psychologie est impossible à résoudre pour une raison particulière, c’est l’objet dont on parle ; c’est aussi l’objet qu’on parle. Tout le monde se fait une idée intuitive. Pour être un être humain, il faut si possible avoir développer un psychisme, avoir développer un logiciel d’interprétation de son corps, de ses émotions, un logiciel d’interprétation du monde et ce qui fait le bébé dès la naissance. On commence à construire des logiciels. Tout bébé a déjà une psychologie quelque part. Il se fait son propre psychisme. Y a une réflexivité précoce qui se met en place. Mais qu’est-ce qui m’arrive, pourquoi ça. C’est un moment d’interrogation sur son rapport au monde et nous, nous devons en faire une théorie.

Image :

Quelle gestion des angoisses ?

Comment faire pour calmer un enfant ? quel sont les ressources psychiques à cet enfant pour résoudre ce monstre qui est sous son lit ?

  • Il appelle ses parents. Ses parents sont importants car dans des situations détresses ils ont la capacité de résoudre le problème. L’enfant sait que le parent a un logiciel meilleur que le sien et il va pouvoir lui demander quoi faire. On parle d’un enfant qui a compris que ses parents sont détenteur dans sa voix important, assez centrale puisque dans des situations de détresses sont supposée à des idées pour savoir comment s’en sortir. Longue construction pour arriver à ce constat-là. Partage d’émotionnelle qui permet à l’enfant de se calmer.
  • Allumer la lumière. C’est qqch que les monstres n’aiment pas. Ils détestent le soleil. Lumière🡪 bonne anti-monstre. C’est déjà une bonne sécurité.
  • Installer un rituel, raconter une histoire, ressource positive. Le rituel permet de faire fuir les monstres. Il est important d’installer un rituel avec des enfants. Dans le moment de la ritualisation, il y a le moment d’échange. L’enfant est accompagné, il n’est pas seul.
  • Imaginer le monstre avec des aspects ridicules. Ridiculiser le monstre.
  • Chemin assez long, on doit demander à l’enfant ce qui t’as fait peur et il doit réfléchir, retrouver la peur. Mécanisme de défense. Il faut détourner ce mécanisme de défense. Quand le traumatisme revient, le retour du traumatisme, est vécu comme le traumatisme. Si l’enfant peut ressortir que le parent lui comprend, qu’ils sont deux à être dans ce moment horrible, ça remet ce truc traumatique dans une liaison grâce à l’échange émotionnelle de bonne qualité.
  • Pourquoi ça marche ces objets transitionnels ? pourquoi cet objet-là, acquiert cette capacité-là ? la notion de la sensorialité et le fait que ça soit connu, qqch de familier et de confortable. Aspect sensoriel, on le reconnait par l’odeur. Le fait de laver sa peluche, perd l’odeur. Ça le rend étranger. Le fait que le doudou soit détruit mais pas trop fait que c’est mon doudou. Cette notion de créer du familier est essentiel pour faire la sécurité.
  • Relation sécurisante.

Pourquoi a-t-on peur ? 2 rapports :

  • Rapport au prédateur, vieil héritage. Lorsqu’il y a un prédateur, soit on fuir, soit on bouge plus pour ne pas se faire repérer.
  • L’angoisse de la relation de séparation.

L’objet de substitution : est objet qui reflète une relation.

Angoisse comme valeur d’appel. J’espère que tu vas venir pour m’aider. Ce qu’on peut dire, c’est que lorsque l’angoisse est comme ça, elle est organisée. Signal d’alerte adressé. Est-ce que tu peux être là pour m’aider ?

L’objet persécutoire peut évoluer.

L’enfant est petit et vulnérable. C’est un fait que l’enfant est en danger. Il est incapable de survivre. Le bébé est incapable de survivre seul.

L’histoire de l’évolution 🡪 l’homme s’est construit des sécurités fortes. Cette conscience de proie reste. Les petits rats, lorsqu’ils sentent l’odeur du chat alors qu’ils ne l’ont pas vu, ils ont peur. 🡪 Intelligence neurobiologique

J’ai besoin d’être sure qu’un autre être humain est là en situation de détresse sinon je vais mourir. Je crie tu viens ça se calme

Lorsque je peux exprimer une connexion et qui est reçu par qqn, ça veut dire qu’on est connecté. L’installation d’une communication émotionnelle est importante. Et si on est connecté, c’est bon. L’idée c’est que comment cette connexion de sécurité s’installe, avec qui ? communication avec un partenaire bien identifié. Même s’il y a de la distance, ça nous calme. Communication émotionnelle à distance.

Le « souci de soi » Foucault

  • Pour Descartes, l’individu peut se connaitre lui-même sans se transformer.
  • Pour Epicète : la spécificité de l’homme : prendre soin de soi (epimelia heautou)
  • C’est un travail qui prend du temps. Notion de temps réguliers d’attention à soi.

Je pense donc je suis (Descartes).

Il faut penser pour assurer son existence. La prise de conscience en soi. 🡪 Passe par

Connaissance de soi passe par le cognitif, rationnel.

Prise de soi ça passe par autre chose.

Il faut que je prenne soin de moi au signe de détresse. 🡪 Socrates

Le philosophe serait meilleur à 2. Je pense donc je suis. Il n’y a personne d’autre que moi.

  • Ajustement du rapport entre le corps et âme (les excès du corps troublent l’âme, les défauts de l’âme se manifestent dans le corps.
  • L’auto-examen n’est pas moral, être spectateur de soi vise à s’ajuster aux situations.
  • Pour Sénèque, la conversion à soi conduit notamment à se tourner vers son propre passé, partie sacrée et inviolable

Exemple de mal au ventre. Si j’ai mal au ventre, c’est que je suis angoissée. J’ai mal au ventre parce que j’ai peur d’aller à l’école. Ça l’inscrit dans une histoire, à une émotion. On est soumis à des émotions incorporelles. C’est en rapport avec une signification.

Observer soi-même permet de devenir un meilleur psychisme. Tourner vers son propre passé. Ce passé est une chose que personne ne peut m’enlever -🡪 Sénèque. C’est un trésor sacré et inviolable. Se pencher sur son propre passé.

Aller dans son passé aider à nous aimer. Ça nourrit notre narcissisme en prenant conscience des choses qu’on a surmonter. Ça montre la richesse de notre patrimoine identitaire.

L’entretien d’attachement

01.10.21

Pour l’entretien :

  1. D’aller lentement et de ralentir. La responsabilité de l’interviewer doit mener le travail, de ralentir.

Entrée en contact. Entre 2 ou 10 minutes

  1. Et 3) le cœur de l’entretien

FREUD

Freud : le psychisme, ça n’est pas conscient

On va s’intéresser autour du rêve et la sexualité

Inconscience : c’est intuition. Indication intime. Peur qu’on ne sache pas pourquoi.

Le psychisme n’est pas seulement inconscient mais c’est aussi une dimension inconsciente qui sont actives dans l’esprit humain. Ça continue d’être qqch d’inadmissible.

Je pense donc je suis 🡪 suppose que c’est la pensée consciente qui donne la stabilité de l’identité. A partir du moment où on dit qu’il y’a des éléments inconscients qui sont non seulement présent mais qui sont organisateurs et bien ça fait une révolution mentale. Élargissement nécessaire

La conscience : intuition. Elle n’est pas dans l’ordre de la conscience rationnelle 🡪 inconsciente.

Notion de peur rationnelle. 🡪 Cette situation est dangereuse. Ça ne pas passe pas par le mécanisme de la conscience.

L’inconscient fonctionnel :

  • Souvenirs activables 🡪 inconscient mais activable. Si je veux la chercher, je peux la trouver
  • Modèles comportementaux utilisables 🡪 utilisation du couteau et de la fourchette. 🡪 Schème de comportement qu’on active sans passer par la conscience.
  • La « nuit porte conseil ». Pendant la nuit on a fait un coloc. Y a des avantages et des inconvénients. On laisse décanter. Y a tout un travail d’intelligence qui peut passer pendant la nuit et nous aider à nous positionner dans une position dans laquelle on était confus. Il y a un travail de notre psychisme qui passe sur notre conscience qui nous aide à nous mettre au cœur de notre psychisme 🡪 fonction organisatrice d’un travail inconscient. C’est quand même nous qui faisons quelque chose. Ce n’est pas magique. Nous sommes tout de même conscients.
  • La mémoire travaille 🡪 test piagétien. On demande à un enfant de 6 ou 7 ans de nous raconter son test et souvent il le réussit, or il n’avait pas réussi à 4 ou 5 ans. La mémoire n’est pas statique mais activée. À chaque période de notre vie, on aura un autre passé et on va transformer notre passé en le reliant. On va pouvoir remodeler le passé en fonction de ce qu’on comprend de la vie et ça va enrichir notre personnalité.

Les émotions ce n’est pas forcément avec des mots mais une représentation. Qqch qui vient se mettre en forme par l’émotion. L’émotion est souvent indicatrice de qqch, elle nous aide souvent à nous organiser. L’émotion a une signification. Elle vient pour nous donner des indications ex ; ça s’est dangereux, attention. Elle vient nous indiquer qqch sans passer par la prise de conscience rationnelle. Proche de l’inconscient.

Dans La lecture, il faut savoir identifier un son 🡪 conscience chronologique. Ensuite il faut pouvoir mettre 2 son pour faire une syllabe etc… ça devient un inconscience cognitif

En quoi les émotions sont perturbatrices et organisatrices ?

Les émotions sont organisatrices. Si on a des émotions, c’est pour nous aider à nous guider dans la vie. Même une émotion dérégulée était une émotion d’abord qui avait une bonne fonction et pour une raison x a pris trop d’ampleur ou s’est dérégulée. Mais dans le fond, une émotion a tjrs à la base une fonction positive.

L’inconscient refoulé.

¤ Anna O.: 21 ans, elle tombe malade suite à la mort de son père

¤ Elle se souvient de sa dame de compagnie qui fait boire son petit chien dans un verre d’eau, 🡪 Sentiment de dégout. Mais ce qui est frappant, c’est que son symptôme disparait. Ensuite elle peut reboire de l’eau dans un verre. Il y a un symptôme, je n’arrive pas à boire, il y a un souvenir, j’ai été dégouté de voir un chien qui boit de l’eau dans un verre et l’état hypnoïde qui va retrouver ce souvenir et lorsque ce souvenir devient conscient, c’était horrible. Souvenir inconscient 🡪 le chien qui boit de l’eau dans un verre. Émotion autour du dégout. Ce souvenir a 2 aspects :

  • Représentation imagée. Dans la présentation, il met des images et ça peut aller jusqu’au mot.
  • Émotion

¤ … et n’est plus hydrophobe.

¤ Breuer : > un état « hypnoïde », de faiblesse de la synthèse du moi. Le souvenir n’est pas relié.

Hypnoïde : état dans lequel on est lorsqu’on est en état d’hypnose, c’est-à-dire qu’on a un relâchement de tension et donc de faiblesse de la synthèse du moi. Le moi est plus sensible, plus affectable et à moins de filtre.

¤ Freud trouve ce mécanisme trop passif, et lui préfère le mécanisme actif du refoulement. Ce n’est parce que le moi est trop faible pour supporter l’impression mais c’est parce qu’il défend contre cette impression. On va constituer une barrière qui va faire que le souvenir ne va pas revenir. Mécanisme de défense = lorsqu’on a un mauvais souvenir, on va tenter de ne pas s’en souvenir. L’inconscience Freudienne est lié à un mécanisme de défense, maintenir ce souvenir dans l’inconscient.

Anna avait un symptôme, elle était hydrophobe.

On a un souvenir inconscient 🡪 le chien qui boit de l’eau dans son verre.

C’est un mécanisme de défense qui va faire qu’on ne va réussir à souvenir.

La voie royale : le rêve 🡪 premier travail de Freud

¤ Note : en 1976, l’APA (Association psychiatrique américaine déclare que le modèle scientifique freudien ne tient pas.

¤ Hobson lie le rêve et sommeil paradoxal > cerveau reptilien. Le ‘prosencéphale’ « fait du mieux qu’il peut » 🡪 différence entre sommeil long (pas de rêve) et sommeil paradoxal (rêve). Les rêves sont la conséquence d’une activation neurobiologique du cerveau puisque lorsqu’il est désactivé, il n’y a pas de rêve. La source du rêve vient de la neurobiologie et donc le rêve n’a pas de sens. Le rêve n’est pas une activité supérieure mais c’est une sorte de produit qui s’active dans la neurobiologie.

¤ Freud lui voulait que le rêve ait un sens 🡪 mais c’est faux.

¤ En fait, on rêve aussi en sommeil lent. Mais pas quand les zones visuelles intégratives sont touchées !! 🡪 Mais il faut que les zones visuelles soient intactes pour qu’on puisse rêver. Et dans les zones visuelles, il y a une première zone visuelle qui est simplement à l’arrière du cerveau, l’image que notre œil envoie sur une sorte d’écran de la représentation de ce qu’on voit. Et y a des zones visuelles plus développées, plus intelligentes qui relient la première image avec des images qui sont logées dans notre stock d’image inconscient. Lorsqu’il y a des atteintes dans ces zones visuelles, ça veut dire qu’il faut avoir une intelligence pour rêver. Il faut avoir une intelligence où on intègre la perception immédiate avec des anciennes perceptions où on fait un travail d’intégration. C’est ça qui reproduit le rêve.

Le rêve sera l’escalier qui va à la cave. Le fait de retrouver des informations qui n’est plus accessible facilement par la conscience.

Le rêve n’a pas de sens.

Lorsqu’on fait rêve, on a la narration principale et la narration annexe.

On sait qu’Hobson avait tort, le rêve a un sens.

Die Traumdeutung, 1900

¤ Coupure motrice et régression. Ça intensifie le visuel.

¤ Vers le perceptif

P : perception 🡪 première arrière de perception

S1/S2 : souvenir 1 et souvenir 2 🡪 niveau de perspective plus élaborée

Inc : inconscient

Préc : préconscient 🡪 travail d’élaboration

M : motricité, un geste moteur.

Ce tableau symboliserait le psychisme

Il y a des éléments qui sont mis ensemble totalement cohérentes. Élaboration secondaire. On va mettre des choses ensembles qui n’ont rien à faire ensemble. Est-ce que ça produit quand même de la signification ?

Y a des éléments qui sont des collages mal fichus. Et d’un autre côté, il y a une intelligence qui se manifeste.

L’idée du rêve, est que la motricité est coupée et donc ça reproduit une flèche regrignant de gauche à droite et pas de droite à gauche. Lorsqu’on dort, on a des expériences fortes. On ne peut plus faire des actions alors l’énergie reste à l’intérieur.

Avant de faire une action, on va mobiliser la motricité. L’acte moteur va être mobiliser par la conscience. On ne peut pas résoudre l’acte par une action.

¤ Processus primaires : énergie libre cherchant à se décharger selon le principe de plaisir. 🡪 Elles sont caractérisées par le fait qu’il y a une énergie libre qui se circule sans barrière. Le rêve va nous offrir des choses plaisantes même si elles ne sont pas possibles dans la réalité. Processus instinctif, spontané qui recherche le plaisir.

¤ processus secondaires : énergie liée, inhibition : « la pensée s’intéresse aux liaisons entre représentations et non à leur intensité ». Principe de réalité 🡪 début de réflexion qui se fait dans le travail de l’intention en fonction de ce qu’il appelle le principe de réalité. On va juger une présentation et dire que, est ce que là c’est possible que j’aie une Porsche ou une Ferrari. Ça va être connecté avec la réalité.

¤ Le décrochage des affects et des représentations 🡪 décrochage entre la présentation et les affects🡪 le chien qui aboie un verre d’eau et l’idée du dégout. Ce dégout se déplace d’une scène à une autre.

Rêve d’acheter une Porsche (processus primaire) mais ça coute cher (processus secondaire) on revient à la réalité

Le processus secondaire se passe dans le réel.

Le matériel et les sources du rêve

¤ Les « restes diurnes ».

¤ Les « sources somatiques » 🡪 le réveil le matin. En une seconde, on rêve autour de cette alarme. Besoin d’aller aux toilettes. Source somatique qui produit des images.

¤ Les sources infantiles. Critère : si c’est récurrent 🡪 certains rêves, il y’a des traces d’éléments de souvenir d’enfants. Ce sont des rêves récurrents, des rêves qui reviennent de loin. C’est aussi des rêves traumatiques où on cherche à élaborer qqch

La source infantile : voir Rome

¤ Voit une gravure de Rome, et rêve la nuit suivante de Rome à moitié cachée par la brume : anodin ?!

¤ Cela rejoint un problème/désir actuel : aller à Rome

¤Adolescent, son héros était Hannibal🡪 Hannibal grand guerrier

¤Un sémite défie la Rome qui deviendra chrétienne

¤ À 11 ans, son père lui explique qu’avant 1848, les Juifs étaient humiliés

¤ Hamilcar fait jurer à son fils qu’il se vengera des Romains

Hamilcar père d’Hannibal

Il s’identifie à Hannibal le guerrier. Un souvenir qu’il lui revient : son père lui avait expliqué que avant 1848 (avant la naissance de Freud 1857), les juifs étaient dans une situation extrêmement pénible. Le fait que son père ait ramassé ce bonnet qui était dans la boue car il était juif, l’a humilié. Donc Freud pense que n’importe qui pouvait l’humilier. Freud : j’aurais voulu que mon père se défende.

Donc lui, il s’identifie au guerrier qui va faire tomber cette humiliation.

Rome dans la brune, c’est Rome qui est difficile à saisir.

Mais tous les rêves ne sont pas pareils.

08.10.2021

Entretien entre un psychologue et une patiente. La patiente fait des hallucinations. Le psy répète les phrases. On entend résonner ce que la patiente a dit. Elle enchaine ce qu’elle a fait et le psy reprend ce qu’elle a dit. Ah ouais vous aveu fait… le thérapeute demande des clarifications pour bien de ce qu’il s’agit.

Reformuler pour ensuite approfondir

Renforcer

Recontextualiser

Résumer

Les attitudes non verbales, corporel. Le hochement de la tête. Il reprend les termes du patient en les dramatisant. Notion d’hypocrisie.

On peut rattacher au dialogue d’une maman et de son bébé. L’enfant a besoin de ressentir qu’il n’est pas seul, qu’on lui montre qu’on est là, qu’on le comprenne. Donc la mère va parler sur le même ton que lui pour le rassurer, elle rajoute qqch qui est son filtre à elle et montre à l’enfant qu’elle est présente. Les parents soulignent, rajoutent l’intensité. Ah mais qu’il est BEAU woaw. L’enfant peut entrer en communication avec ses parents. Mais c’est une question de dosage. Être avec lui mais pas trop.

Le sens du rêve

  • Le rêve est ‘égoïste’ (projectif, et parfois introjectif)

Le rêve est projectif. Je projette tous les autres en parlant de moi. Introjectif. Je me présente moi dans l’accident mais en voulant parlant de ma mère.

Il peut arriver que le rêve représente une partie de moi. Je représente ma mère sous mes traits de personnalité.

  • C’est une « réalisation de désir » : l’image désirée (dans la mémoire) est réveillée. Réinvestir des images dans la mémoire. Réinvestissions du désir.
  • Travail d’intégration au service de la régulation de l’organisme !

Comment devenir moi-même. Le rêve peut parfois nourrir ce trait fondamental pour trouver qui nous sommes, en nous montrant des problèmes et nous montrer des solutions à ces problèmes.

Le travail du rêve : 4 mécanismes

  1. L’élaboration secondaire. Mise en mot. Elle marche souvent mal.

L’absurdité intentionnelle du rêve. Cette absurdité a quand même du sens. Pour lui, l’absurdité du rêve peut être voulu. Mon père est absurde. C’est une façon de disqualifier cette figure. Détériorer intentionnellement qui a une emprise sur nous, sorte de revanche.

  1. La condensation (combinaison). Une figure peut-être mixte. On combine deux personnages en un seul mais aussi de situation.
  2. Le déplacement (censure). Un personnage auquel est associé une émotion. On a chien qui est associé au dégout. On peut voir un chien qui est associé à joyeux. On aura déplacé une image. Le dégout va reporter sur une autre image. Voir sa grand-mère manger qqch d’affreux
  3. La mise en forme visuelle
  • La censure diminue
  • Les « excitation » inconscientes réémergent et sous exprimées sous une forme imagée et affective
  • Cela « éveille la conscience* et endigue l’excitation par l’image. Je vis cette scène avec ce qu’il fait. Dompter le souvenir difficile. On a été blesser mais on ne sait pas comment 🡪 sentiment de désécurisé. On donnant des images, des émotions, la conscience se réveille. Cette conscience involontaire à notre réveille nous fait penser.
  • C’est le « pouvoir de la représentation ». Au sein du psychisme. Nous donne à nous même ce qu’on a vécu. Survivre au cauchemar. Lorsqu’on se réveille, on arrête le cauchemar qui faisait trop peur. Comment tu peux faire pour exister.

« Non vixit »

Brücke est le professeur qui a engagé le jeune Freud. Pour Freud, c’est un protecteur. Brücke est un neurologue.

Fleischl est décédé durant le rêve. 1er assistant de Brücke avant Freud.

Paneth : assistant après Freud

2ème

Fliess : Ami très intime de Freud. Commun : jeune scientifique très ambitieux et très créatif. Pour Freud cet échange est très précieux.

Paneth : aussi décédé.

Non vixit : il n’a jamais vécu faute d’orthographe en latin

Non vivit : il ne vit plus.

Freud dissout Paneth. Il suffit que je désire qu’ils disparaissent, il disparait.

Repérer les affects

1er affect : émotion de réjouissement.

2ème infectes : désir

Rendre insignifiant qqn.

Si c’est un vrai ami, tu en parles à tes autres amis.

Deux personnages morts. Il est entrain de travailler son deuil.

C’est angoissant de revoir les personnes décédées. Il soit rassuré quand ils sont partis et angoissé lorsqu’ils sont là.

Un affect est une émotion qui est lié à une situation. Ça peut avoir un contexte. La faim c’est associé à un personnage très spécifié. On peut avoir plusieurs niveaux d’affects. Ça s’élabore en s’adressant à des personnages. Y a qqch qui se déborde qu’on ne sait pas. Et c’est ça qui forme l’affect. Le rêve va essayer d’élargir son champ. Situation étrange le remord.

Non vixit : scène 1 (explicite)

  • Laboratoire de Brücke, protecteur de Freud. Un jour, le regarde avec sévérité quand il arrive en retard
  • Prof. Fleischl (décédé en 1891, a pris de la cocaïne sur conseil de Freud)
  • Freud est dans ce laboratoire entre 20 et 26 ans (1876-1882)
  • Paneth (décédé en 1890), prend la place de Freud après son départ

Scène 2 : Fliess va mourir ? (Enjeu relationnel et inconscient actuel)

  • Fliess, l’ami berlinois intime de Freud de 1894 à 1901
  • En 1898, Fliess doit subir une nouvelle opération, dangereuse
  • Freud… est en colère (« je suis fâché contre toi parce que tu vas mal »
  • Freud ne peut se déplacer à Berlin après l’opération a peur d’arriver ‘trop tard’

Scène 3 : John et Julius (infantile) père de Freund qui raconte cette scène

  • Camarade de jeu de l’enfance : John. « Je l’ai frappé parce qu’il m’a frappé » (se battre: wichsen)
  • Brutus : « parce que César m’aimait, je le pleure, parce qu’il était heureux, je me suis réjoui, parce qu’il était brave, je l’honore. Mais parce qu’il voulait le pouvoir je l’ai tué́ »
  • Quand il a 17 mois, il perd son petit frère Julius
  • Ses deux ex-collègues sont décèdes
  • Ils étaient liés par des relations de rivalité ambitieuse (« prendre ta place »)
  • Paneth a exprimé́ son désir de prendre la place de Fleischl, alors malade
  • Il est mort avant Fleischl: à cause de ses vœux déplacés?!
  • Cérémonie pour un buste de Fleischl: « le monde ne peut survivre sans lui »?
  • Peur de ne pas survivre à Fleischl à cause de vœux de mort coupables
  • Les affects étranges : la mort dans le même monde ?
  • Angoisse inconsciente : peur de mourir comme un proche (par culpabilité d’avoir voulu prendre sa place)
  • Riposte : non ! Il n’a pas vécu du tout ! (cf. Aussi le plus du tout en vie…)
  • Il le fait disparaitre par le regard Renversement du regard de Brücke fâché de son retard.
  • Solution de l’inconscient : « ce n’est pas moi qui meurs mais toi »

15.10.2021

Scène du cabinet de Brücke

Scène du rapport de Frish à Freud

Analyse ramène qqch de plus que dans le rêve.

Arrière fond de ça : Freud a perdu un petit frère lorsqu’il avait 17 mois.

On est confronté à des mamans qui doivent vivre extrêmement violentes.

Paneth mort avant Fleischl 🡪 est-ce qu’une revanche du destin car il voulait prendre sa place ?

L’ambivalence

  • « Une antithèse », un rapprochement de réactions opposées à l’égard de la même personne.
  • Toutes deux biens fondés et qui cependant ne s’entredétruisent pas. Je l’aime, je veux prendre sa place. 2 mouvements qui ne se détruisent pas. Je l’envie, il m’énerve qu’il fasse les choses si bien.
  • Choque par l’annonce de l’opération de Fliess. 🡪 j’avais pas prévu que tu pouvais mourir.
  • Idée que Fliess n’est pas plus solide que sa sœur
  • Qu’il arrivera trop tard à son chevet🡪 quand on arrive en tard, on se sent coupable.
  • Cf. la panique d’être sous le regard de Brücke quand il arrive en retard
  • Cela met en forme le sentiment fugace d’être brutalement abandonné par son ami

L’envie de prendre sa place.

Freud était en colère, car il était en panique d’être abandonné par son ami. C’est très dangereux de s’attacher à qqn. Notre identité est fragile.

La colère, signe de l’attachement

  • Le sujet dit à l’objet : « je t’ai détruit », et l’objet est là, qui reçoit cette communication. A partir de là, le sujet dit : Hé ! l’objet, je t’ai détruit. Je t’aime. Tu comptes pour moi parce que tu survis à ma destruction de toi.

Freud a peur de dire qu’il se réjouirai s’il meurt. Ça va créer leur rupture. Fliess ne supporte pas ce qu’il dit car Freud dit qu’il serait capable d’être indépendant sans lui. Je ne suis pas dépendant de toi et je pourrai survivre à la fin de notre relation.

Fliess en revanche, lui dit qu’il va mourir. Fliess surmonte cette opération. Fin brutale de leur relation.

Le rêve met en scène la peur de mourir mais ça se thématise à l’affect. Ça me donne accès au problème.

  • Condensation : Panethe représente aussi Fliess 🡪 2 scènes qui se jouent en même temps. Scène de laboratoire et scène de fliess. Donc Fliess et Paneth dans la même scène
  • Déplacement : la peur de Paneth est peur de perdre Fliess 🡪 même affects mais pas avec Paneth fantôme mais Fliess fantôme
  • Mise en forme visuelle du sentiment fugace d’être brutalement abandonné. Avec une scène et des affects 🡪 une scène visuelle avec qqch qui peu se raconter.
  • « Réalisation de désir » par renversement : je ne suis pas abandonné, terrorise d’être en retard, c’est moi qui te fais disparaitre, à l’aide de mon regard pénétrant. 🡪 Mécanique de renversement. C’est moi qui suis maître du destin. C’est moi qui deviens acteur. Rétablir la maitrise de son destin.

La sexualité humaine n’est pas l’instinct

  • Théorie de l’étayage
  • Besoin d’autoconservation
  • Prime de plaisir
  • Autonomisation de l’expérience pulsionnelle dite « sexuelle »
  • Cf. … la masturbation

Vidéo d’un bébé 🡪 moment d’allaitement

  • Frustration, il tire fort mais il n’y pas de lait qui vient
  • La situation sensorielle physique étant la même.
  • Excitation sensorielle qui réactive une mémoire. Une mémoire d’être dans bras de sa maman
  • Ça produit du plaisir, de l’apaisement.
  • L’enfant a besoin de manger, pendant qu’il mange, il y’a une prime de plaisir et ça va nous intéresser. Et puisqu’il y a du plaisir, il va avoir envie de reproduire le même plaisir. 🡪 Théorie d’étayage.
  • Chacun a une histoire différente du plaisir de son voisin
  • Le désir au moment où je suce mon pouce, je réactive cette scène.

Le besoin et le désir

  • Le besoin (Bedürfnis) de se nourrir (autoconservation) est instinctuel, préprogrammé.
  • Le désir (Wunsch) est organisé par des images, il a une histoire spécifique
  • Sexualité infantile comme lieu d’exploration et non de soumission à l’instinct
  • La pulsion « sexuelle » se construit librement en fonction des expériences.
  • L’enfant est un « pervers polymorphe ».

22.10.2021

Rappel – questions

Le psychisme se connecte à lui-même, l’humain se connecte à lui-même.

Le sexuel s’étaye sur l’autoconservation. S’étayer, c’est s’appuyer sur. Le besoin de voir, le besoin de survivre. Et le sexuel serait une sorte de 2ème étage qui s’étaye sur le premier et qui vient se construire latéralement par ce prime de plaisir.

Ça réveille la curiosité intérieure sur ce plaisir oral. L’idée que le plaisir va éveiller un intérêt permet de déployer justement, y a des images, y a des sensations. Y a des images qui viennent du corps, y a des images qui viennent de l’extérieur et on va faire tout un travail de mise en correspondance de toutes ses choses. Le psychisme est entrain d’apparaitre.

Deux sous-stades oraux (Abraham)

  • Stades oral passif
  • Sucer, déglutir, respirer
  • Stade oral « cannibalique » (dès 6 mois)
  • Longue, lèvres, mâchoires s’autonomisent
  • Fantasmatique très puissante % rapprochement relationnel

🡪 Ce sont les différents stades du développement. A ce premier stade, l’enfant organise la représentation de lui-même et de son imaginaire autour du plaisir oral. Stade psychologique encrée dans un plaisir physiologique. L’intérêt est de se dire que c’est l’occasion de développer un espace mental au centre duquel il y a un plaisir qui est celui de manger.

Registre de la dévoration

On est menacé par son besoin de manger.

La première séquence qu’existe et que le bébé doit structurer, c’est sucer, déglutir et de respirer. Ces 3 actes doivent se coordonner l’un à l’autre pour qu’ils puissent exécuter la tété. L’enfant sait le faire vers la fin de la grossesse. Mouvement qui se passe sans mordre.

Différenciation de la bouche, la lèvre, la mâchoires… 🡪 mouvement bcp plus fin et mouvement de morsure qui n’existait pas au début.

Menace de la dévoration. Il y qqch dans le rapprochement relationnel qui peut être vu dans la dévoration. Y a la communication émotionnelle, y a la communication d’instinct. Y a l’univers fantasmatique qui se déploie.

Abraham propose de se connecter à ses différentes anatomies.

1er stade : plénitude du plaisir de manger

2ème stade : plus actif, on peut avoir l’envie de manger celui qui nous nourrit. (mordre le seins)

La pulsion n’est pas seulement un ami. Ça peut être aussi violentes, désorientés.

Le stade anal

  • Conquérir l’autonomie et la maitrise
  • Renverser le rapport de dépendance à l’« objet » maternel : la possibilité de s’opposer
  • « Quand je serai grand, tu seras petit. » « Je suis bcp plus fort que toi » 🡪 logique de renversement.

Le stade anal succède au stade oral. Le petit fait caca dès qu’il est né. Sur le fonctionnement anatomique, des expériences chimiques viennent se structurer. Sort de conscience de ce qui se passe au niveau intestinal qui permet à l’individu de s’organiser, de savoir comment il fonctionne. Devenir propre. L’enjeu c’est de maitriser son corps par soi-même et ne plus être longer par l’autre. Je suis capable de prendre de mon corps moi-même. Je dois maitriser ça progressivement. Moins dépendant de mes parents.

Opposition 🡪 vers 2 ans. Capacité de s’opposer à l’adulte. Quand l’enfant sera grand, les parents seront petit. Reversement. C’est moi qui décide.

Compliqué, car le déclenchement n’est pas maitrisé.

🡪 Dès la naissance, le système intestinal se met en place. Au niveau de la maitrise consciente, ça prend du temps. (Être propre) Cela est plus long de nos jours. En devenant propre, je deviens plus autonome, je deviens grand.

🡪 L’enfant à le pouvoir de ne plus « donner son caca », il peut s’autonomiser et s’opposer à cela.

🡪 Cela se passe par étape intermédiaire. (Doit se faire changer, peut le faire seule mais doit être essuyé, puis finalement se débrouille seul)

🡪 Il y a des logiques de renversement vers cet âge-là (2 ans). Ils pensent qu’en grandissants, nous serons plus petits. Ils seront plus forts : sorte d’illusion

🡪 Dans les insultes, on utilise beaucoup le vocabulaire anal : langage solliciter dans un langage d’opposition. C’est soit moi, soit toi qui l’emporte. Occuper le trône et expulser l’autre (sentiment de puissance)

S’occuper du danger 🡪 difficulté à retenir

Difficulté de lâcher. Tant qu’on n’est pas sûre qu’il y a plus de danger, on retient

Le stade phallique

  • Après la propreté anale, la propreté urétrale
  • Répond aux défauts du stade anal : dépendant de rythmes corporels, pas maitrisable par la vue et par la main
  • Plaisir toujours disponible, portatif
  • Mais :

Capacité à être pudique.

Dans la catharsis, il y a un mouvement émotionnel auquel, le psychisme survit. Mettre à l’extérieur ce qui est mauvais à l’intérieur. 🡪 Logique anale.

On maitrise mieux le stade urétral qu’anal car le stade anal est plutôt corporel. On apprendre à maitriser à son rythme. Le stade urétral est un peu devant. On peut comprendre ce qu’il se passe.

Passivité anale🡪 manque de maitrise.

Ce que Freud disait qu’un certain nombre d’enfant se représente cette différence sur le modèle de « y’en a qui en ont et d’autres pas. »

Le sexe féminin est plus difficile à se représenter.

  • Ce stade améliore certains défauts du stade anale. C’est plus facile par devant que derrière.
  • Ici aussi il y a eu prime de plaisir à bien s’occuper de cela. (Fonction biologique et prime de plaisir.)
  • Plaisir d’uriner mais en même temps, plaisir sexuel qui arrive.

L’angoisse de castration

  • Investir le phallus. C’est investir une différence menaçante
  • Ça va pousser
  • C’est une punition : la castration
  • Version féminine : l’envie de pénis ?
  • L’angoisse de pénétration (Ferrant)
  • Couple exhibitionnisme-voyeurisme
  • Fierté d’attirer le regard
  • Le jeu du docteur : manifestation de la curiosité
  • Phallus vs ? Pleine complémentarité se développe au « stade génital »
  • Zone d’intimité partagée dont les autres sont exclus
  • Donc : du bon usage des différences.

🡪 on se rend compte que à ce niveau, il y a beaucoup de différences. (prise de conscience et angoisse)

Angoisse violente 🡪 angoisse d’être pénétré.

Quel est l’usage de cet espace interne ?

On se construit bcp en miroir. La représentation de soi passe par la représentation de l’autre. Ça interroge narcissiquement.

C’est aussi un objet de curiosité.

Exhibitionnisme chez les filles et voyeurisme chez les garçons. Pour les filles, la fierté d’attirer le regard de l’autre.

Scène sexuelle au sens urétral. L’enfant est capable de représenter le sexe féminin. Il y a une représentation du sexe féminin précocement.

La pudeur se joue aussi par rapport au sexe. Activité à 2. Dans cette intimité partagée, y’a que nous 2. Capacité à mettre les autres dehors. Monde à 2.

La génitalité se jouent entre 2 hommes ou entre 2.

La complémentarité ?????????

  • « Ça va pousser »

🡪 Il est plus facile de se représenter le sexe masculin : idée d’un petit garçon pour une fille. Il essaye de se construire une représentation du corps.

  • Une autre représentation possible est de dire que : C’est une punition: la castration
  • Version féminine : l’envie de pénis

🡪 La fille aussi se représente plus facilement le pénis et peut alors envie d’en avoir un : idée de Freud.

🡪 erreur classique: soit il y a un sexe soit il n’y en a pas : erreur possible de la conception de l’enfant

  • Couple exhibitionnisme-voyeurisme

🡪 Le plaisir des filles serait plutôt d’être vu et chez les garçons de regarder.

  • Fierté́ d’attirer le regard

🡪 les filles ont le plaisir d’être vue et les garçons ont plutôt le plaisir de voir. Intérêt du sexe féminin (montrer/cacher) Le sexe féminin éveille une curiosité dans les deux sexes. Il y a un pouvoir féminin d’intéresser l’autre.

  • Le jeu du docteur: manifestation de la curiosité́
  • Phallus vs ? Pleine complémentarité́ se développe au « stade génital »

🡪 Freud développe l’idée que la capacité de représenter le sexe féminin ne se développe que tardivement, mais c’est faux.

  • Zone d’intimité́ partagée dont les autres sont exclus !

🡪 Si on est différent, cela nous permet aussi de nous rencontrer. Les sexes ont une complémentarité.

🡪 A ce stade, on est deux et les autres sont exclus. Création de secret et confiance à deux. (Docteur) (même scène où l’on est aux toilettes et les autres sont dehors, mais à deux)

  • Donc : du bon usage des différences

🡪 Quand on a pu surmonter l’angoisse des différences, on peut construire qqch autour de la possibilité de la rencontre.

Les théories sexuelles des enfants

  • Découvertes du corps + effroi d’être remplacé par un nouveau bébé
  • L’enfant se préoccupe du « premier et plus grand problème de la vie »: d’où viennent les enfants?
  • Les erreurs sont les signes d’une réflexion interne propre

Y a du sexuel chez les enfants. Encrage biologique. Plaisir de la bouche, de différents organes.

Freud qui voit sa petite fille. Qqch de similaire dans le plaisir et la satisfaction. Et qqch d’abusif, d’adulte.

Comment ce bébé est arrivé ? comme chez Piaget, les erreurs sont les signes d’intelligence chez l’enfant. Il essaie de mettre des choses en places. Mauvaises réponses, erreurs = signe d’intelligence.

Travail mental assez important.

Dans les erreurs typiques, on trouve :

  1. Tous les humains ont un pénis
  2. L’enfant sort du corps comme une selle. Il est conçu en mangeant ou en embrassant.
  3. Le coït est violent. Violence du sexuel adulte.

D’où vient le bébé 🡪 question compliquée. On fait un bébé en s’embrassant. Proximité affective. L’enfant gamberge avec ces théorie et essaie de mettre dans le bon ordre.

Violence du sexuel adulte. Danger

L’idée de Freud c’est que tous les enfants font des théories semblables. Sorte de détrôner par un enfant, le pousse à essayer de comprendre d’oû vient le bébé.

Le complexe d’Œdipe

  • La mère donne une place au père. Il était là avant
  • Le couple des parents : sentiment d’exclusion
  • La différence des sexes et des générateurs
  • Solution : faire couple avec le parent de sexe opposé. Rivalité œdipienne.

L’enfant en grandissant comprend que maman a dû faire ce bébé avec qqn. Avant moi, y’avait papa. Avant de m’aimer, elle a aimé qqn d’autre (papa). Trahison absolue. Comment le 3ème trouve sa place devant cette configuration. Scène privilégiée.

Freud a dit « le garçon désire épouser sa mère et tuer son père » (mythique).

Terme d’autre génération.

Stade oral : moi et maman.

Stade anal : opposition à papa et maman. Scène à 2 sans génération.

Le fait de s’allier avec l’un des parents pour exclure l’autre.

Plusieurs configurations possibles.

  • Revendiquer éternellement vs se soumettre
  • -> Identification (ambivalente) au parent de même sexe
  • Renoncement à l’inceste, à la régression
  • Je serai comme lui-elle (plus tard): intégration différence des générations
  • Ce que je ne peux faire, je peux le penser
  • Donc: un réseau d’identifications enrichi (à trois).

Revendication de la primauté de soi 🡪 exclure l’autre parent. Complexe d’Œdipe à 6 ans. Peut rester à vie.

J’admets la perte. Je ne suis pas le privilégié de papa ou maman.

S’identifie 🡪 il ramène qqch à maman. Faire comme lui plus tard.

Renoncer : éternellement à l’enfant.

Déployer un espace de représentation. J’ai un avenir mental, un avenir psychisme. Projection de qui je serai plus tard.

Le cœur de leur lien c’est moi. Le fruit du rapprochement est le bébé.

Phallique/châtré?

  • La femme n’aurait qu’un petit pénis
  • Anne Koedt, 1968: « le mythe de l’orgasme vaginal »: selon Freud, l’orgasme clitoridien est infantile. Cette phrase est devenue un mythe…!
  • Rigoureusement, Freud encourage l’investissement tardif du clitoris « die Funktion des virilen Klitoris fortsetzt in das spätere weibliche Geschlechsleben » (1931).
  • Mais il ne peut déployer la scène de l’investissement génital féminin.
  • Féminité comme « continent noir ». Féminin comme la partie « inanalysable » chez l’homme comme chez la femme.
  • Le « petit Hans » (enfant de 4 ans et demi) intéressé par le « wiwimacher »
  • Freud conseille de lui expliquer que la femme n’a « pas du tout » de wiwimacher
  • Or, Hans observe sa sœur et rigole parce que son wm est « joli ». Beauté du sexe féminin à la source de son investissement visuel et du couple exhibitionnisme/voyeurisme
  • Puis il joue avec une poupée dont il déchire l’entrejambe et introduit un couteau
  • À l’angoisse de castration doit correspondre une « angoisse de défloration »
  • Mélanie Klein, Hélène Deutsch (1924): il y a une représentation précoce d’un creux féminin.
  • Blessé-dévorateur

Il a de la peine à déployer la spécificité du creux féminin. Univers à explorer. Freud a utilisé ce texte pour montrer l’angoisse de castration.

Hans est entrain de faire sa propre théorie sur le sexe féminin or on avait dit qu’il n’existait pas.

Blessure 🡪 qui peut saigner.

Dévorateur 🡪 le vagin. Capacité active

Sexuel infantile/sexuel adulte

  • Refoulement du sexuel ou surexposition du sexuel ?
  • À préciser : différence entre sexuel infantile et sexuel adulte
  • Cf. la confusion des langues de Ferenczy (1933) : langage de la tendresse vs langage de la passion
  • Intégrer le traumatisme de la puberté (cf. cas 12 ans)
  • Cyrulnik (2017) : sexualité est une force concurrente assez puissante pour faire contrepoids aux attachements tendres de l’enfance
  • Il y a du sexuel dans l’enfance : cf. érections de l’embryon (les « chemins » futurs sont préparés)
  • Le sexuel peut être surinvesti dans l’enfance, pour compenser le manque d’attachement (cf. patiente qui s’endort grâce aux stimulations sexuelles) (Winnicott, 1945).
  • Rapport d’emprise au corps ou à l’autre pour se donner la sécurité qui manque.
  • Le « sexuel infantile » freudien repère un équipement : le plaisir qui éveille l’attention
  • Et aide à construire l’imaginaire des scènes dans lesquelles je me sens exister

Sexuel adulte et sexuel infantile. Ancré dans du biologique. Comment le psychisme se constitue ? comment le psychisme se déploie à l’occasion de cette scène-là. De me présenter comment je suis dans mon corps, comment mon corps est construit ?

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