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Concepts à l'étude - examen final - Différenciations sociales

1. La différenciation sociale (cours 2-5)

Mécanismes de différenciation sociale

Différenciation sociale : processus qui établit, pour une pers. ou un groupe, sa position dans l’échelle sociale, selon une hiérarchie de valeurs propre à cette société → le fait de différencier les gens et de les placer dans des groupes (classification et hiérarchisation)

  • chq individu a une position sociale = influence les chances de réussite sociale

Les mécanismes de différenciation sociale :

  1. Auto-identification (« Nous ») → désignation de l’endogroupe

    • revendication de son appartenance à une catégorie sociale (à se donner des étiquettes à soi-même)

    • différencier qui est « nous » et de relever caractéristiques communes aux membres

    • biais de supoériorité de notre groupe

      3 types de groupes :

      1. Groupe d’appartenance : déterminé par circonstances de la naissance (ex : femmes)

      2. groupe d’élection : déterminé par choix (ex : équipe de sport, métier, religion, etc)

        1. groupe de référence : groupe auquel on s’identifie sans en faire partie → adoption de cmpt pour s’identifier à groupe que l’on voudrait faire partie

  2. Assignation (« Eux ») → désignation de l’exogroupe

    • imposer étiquette à autrui contre son gré

    • groupe n’est pas défini par lui-même, il est catégorisé par les autres (souvent stigmatisé, vu négativement) (ex : les Latinos → regroupé selon leur physique, mais terme stigmatisé car regroupe pleins de gens excluant leurs cultures uniques)

Critères de différenciation sociale

  1. critères biologiques : âge, peau, sexe…

  2. critères culturels : origine ethnique, langue, religion…

  3. critères normatifs : trouble de santé mentale, orientation sexuelle…

Mécanismes d’exclusion sociale

  1. stéréotypes (social) : image mentale figée et souvent caricaturale qu’on se fait d’un groupe social, chq groupe a un « modèle de cmpts » et un ensemble d’attributs → étiquette souvent véhiculée dans médias (pour renforcer stéréotypes)

  2. préjugés (individuels) : opinions/idées préconçues véhiculées socialement basées sur stéréotypes de son grp (positif ou négatif) → influencent nos cmpts, attitudes envers la personne et nous influencent nous (intérorisation des stéréotypes)

  3. discrimination : acte individuel ou collectif de rejet systématique et répété envers grp/personne → traitement inégal à cause d’une caractéristique personnelle → a pour effet la perte de droits (qd discrimination négative)

L’habitus

Définition : le culture (valeurs, normes, symboles, langage) incorporée et partagée par un même groupe social → structure inconsciente de schèmes cognitifs qui oriente notre manière d’être, de penser et d’agir (comportements) N’EST PAS INNÉ OU NATUREL MAIS ACQUIS ET INCONSCIENT ! (agents de socialisation nous socialisent de manière inconsciente aussi)

Les comportements observables de l’habitus :

  • pratiques des groupes sociaux et les significations (perceptions, appréciations) qu’ils accordent à ces pratiques

  • pratiques qu’ils n’aiment pas et les raisons pour appuyer ce rejet

  • jugements face aux diverses pratiques offertes sur le marché ET aux styles de vie des autres

Cishétérocentrisme

Système de croyance (idéologie) qui centre et naturalise l’hétérosexualité et un système binaire d’attribution de sexe/genre lorsqu’il existe deux manières rigides et distinctes : les hommes masculins assignés à la naissance et les femmes féminines assignées à la naissance

→ la société est ancrée dans ce système, même si les croyances de certains peuvent dévier : la structuration du monde, des processus, des systèmes et des cmpt favorisant la sexualité et les relations hétérosexuelles selon le sexe assigné à la naissance

La sociologie genrée

concepts :

  1. sexe génétique : défini par chromosomes sexuels

  2. sexe biologique : appartenance, vu notre constitution physique, à l’une des deux grandes catégories biologiques

  3. sexe hormonal : défini par hormones

  4. sexe social (genre) : construction, lors du processus de socialisation, de rôles ACQUIS propres aux hommes et aux femmes (on ne naît pas avec son genre, on l’apprend) → conception change selon la société

  5. sexe psychologique (identité de genre) : genre que la personne pense être dans sa tête

  6. expression de genre : manière d’exprimer les caractéristiques féminines et masculines (tenue, comportement, etc)

→ société socialise les genres de manière différente, ce qui affecte leur identité de genre puisque :

  • à 3 ans, conscience de leur genre

  • à 6-7 ans, permanence du genre

résultat : publicités agressives (jouets pour filles/garçons) renforce conventions sociales ce qui influencent les enfants grandement au-delà de leurs préférences personnelles

ex : identité de genre masculin → valorisation de la force, la réussite individuelle, l’indépendance personnelle, contrôle sur soi et son environnement = hommes auraient + ou - tendance à se conformer à cette identité masculine stéréotypée selon leur socialisation

Perception genrée des relations sexuelles

La sexualité est « bien » chez l’homme et « mal » chez la femme :

  • jeunes filles perdent 45% de leur réseau d’amitié apres première relation sexuelle VS garçons voient leur réseau s’étendre

  • sexualité active signe de virilité chez hommes VS comportement avilissant chez femmes

  • jeunes filles qui ne font qu’embrasser ont un plus grand réseau car elle effectue leur rôle de gardienne VS hommes qui ne font qu’embrasser perdent leurs amis car se montrer capable de se retenir cadre mal avec stéréotype libidineux

Attentes sociales des hommes et leur sexualité :

  • motivation sexuelle forte

  • prendre l’initiative des contacts hétérosexuels

  • multiplier les partenaires

  • rechercher le sexe plutôt que la romance

Attentes sociales des femmes et leur sexualité :

  • préférer la romance au sexe

  • désirer relations monogames

  • agir en « gardiennes » pour maintenir les pulsions des hommes dans les limites d’une relation sérieuse

La culture du viol

La culture du viol est la normalisation ou l’inaction contre le viol et toutes les habitudes qui y résultent → nourrie par stéréotypes sur les différences entre hommes-femmes

résultat : banalisation des agressions sexuelles par médias et porn → attitudes encourageant le mépris et la violence envers les femmes + agresseurs sont validés dans leur cmpt et victimes ont de la difficulté à se voir comme telles

  • enquête prouve qu’une bonne partie de la population déresponsabilise le viol selon les comportements de la femme (attitude « provocante », aller seule chez un inconnu, attitude séductrice, tenue très sexy, avoir relations avec le violeur auparavant)

Éléments de la culture du viol :

  1. négation/minimisation du viol (en état d’ébriété)

  2. négation du non-consentement (impossibilité de changer d’idée)

  3. blâme la victime (cmpts de la victime)

  4. obstacle à la dénonciation d’un viol

2. Pauvreté (cours 7)

L’habitus des milieux populaires

L’importance du quotidien:

  • à cause des conditions précaires

  • accent sur les plaisirs immédiats (création de dettes inutiles, sacrifice d’investissement à long terme, p.e quitter les études)

  • inconfortables avec le changement car possibilités d’avenir sont incertaines

La croyance au destin et la débrouillardise :

  • logique irrationnelle que le destin et la chance va améliorer leur situation

  • débrouillardise et la ruse permettet de tirer profit d’une situation limitée; problématique lorsque vient pas chercher l’aide quand en a besoin

L’importance relative accordée à l’instruction :

  • éducation/formation n’est pas une valeur primordiale, même si elle permet de s’intégrer dans marché du travail

Accent sur le concret et relations interpersonnelles

  • préférence pour les rapports directs et personnels

  • importance accordée aux émotions fortes

  • méfiance à l’égard des intellectuels

  • culture anti-intellectuelle; riches sont les plus intellectuels, qui pensent à l’avenir, etc

Méfiance à l’égard des autres et l’attachement au groupe

  • préférence pour relations directes et personnelles (famille et voisinage)

  • attachement au groupe accompagné d’une méfiance à l’égard des autres groupes

Le sentiment de dignité

  • malgré conditions de vie difficiles = sentiment de dignité très fort

  • n’aiment pas être considérés comme inférieurs dans société

3. Les théories sociologiques (cours 8)

Le fonctionnalisme

Principe de base : société doit maintenir cohésion sociale pour être fonctionnelle = rôle assuré par institutions sociales → cohésion jamais vrm atteinte psk problèmes sociaux → insitutions réajustent pr régler problèmes sociaux = préserver cohésion sociale

société = groupes sociaux + institutions sociales

institutions sociales : ensemble +- stable de règles et de normes qui structurent et encadrent les actions et interactions sociales en définissant ce qui est « normal » (ex : l’École avec E majuscule)

  • fonctions manifestes : rôles primaires des institutions

  • fonctions latentes : rôles secondaires/cachés

Comment société maintient cohésion → les institutions ont deux rôles :

  1. intégration sociale : définition du cadre de normalité, buts, valeurs, repères, modèles de cmpts → processus actifs et incessants par lesquels les individus participent à la vie sociale, culturelle, économique et politique

  2. contrôle social : assurent respect des normes (conformisme) via sanctions, menaces, récompense ou punition

**insitutions ne remplissent pas leur 2 fonctions ≠ cohésion = ajustement pr revenir à cohésion

  1. échec d’intégration sociale : institutions ne parviennent pas à inculquer le cadre ou inculquent un cadre dysfonctionnel ou contradictoire (ex : État encourage l’égalité, mais paye pas assez les femmes)

  2. échec de contrôle social : incapacité à contraindre les individus à suivre règles et moyens socialement déterminés

  3. pas déterminé normes/sanctions pour des cmpts particuliers ou sanctions pas appropriées

Régler problèmes sociaux (comment institutions se réajustent pr revenir à cohésion) :

  1. convaincre : sensibilisation, information, prévention ou éducation pour rétablir intégration sociale

  2. contraindre : lois, règlements, sanctions, droits, punitions pr renforcer contrôle

application du fonctionnalisme :

  1. quel est le problème ? identifier phénomène ou situation qui a conséquences négatives sur société et justifier pourquoi problématique et en précisant effets engendrés ds espace social

    • ex : pauvreté → conséquences : itinérance, consommation = problématique car omet droit à l’intégrité et prob. social si itinérant se met soi-même/autres en danger

  2. d’où vient problème ? identifier causes du problème → les institutions responsables de son apparition (préciser si prob produit par dysfonctionnement au niveau de intégration social ou contrôle social) faire chaîne causale

  3. comment régler problème ? identifier institutions qui peuvent régler problème en comblant lacunes des institutions fautives (les mêmes ou d’autres), expliquer comment elles comblent dysfonctions (convaincre ou contraindre?)

  4. quelle est la portée des moyens utilisés? font totalement disparaître prob. ou juste atténuer ? réfléchir sur possibilité que prob. réapparaisse et affaiblit cohésion encore ET la possiblité de réalisation de ces moyens (ressources, temps, humains nécessaires) bref, moyens sont-ils efficaces et réalisables?

La théorie du conflit social

classe sociale (cours pauvreté) : classes différenciées selon leur position dans structure sociale déterminée par statut socio-économique (combinaison ,de niveau de scolarité, emploi et revenu) et valorisation sociale

Principe de base : la manière dont société est organisée (organisation sociale) où individus sont divisés en différents groupes d’acteurs

comment on obtient statut : organisation sociale en fonction de la production économique (même principe depuis l’esclavagisme qui a évolué avec capitalisme → supériorité des banques centrales sur workers) → groupes d’acteur ont un rôle dans production = position dans organisation sociale hiérarchisée selon pouvoir qu’il possède instauration de rapport de pouvoir entre groupes

rapport de pouvoir : groupes au sommet bénéficient de la production au détriment des autres → en s’appropriant richesse/production, classe dominante s’assure emprise/pouvoir sur économie, politique, médias, idéologies

  • actions contre rapport de pouvoir : EN COLLECTIVITÉ → grèves, manif., revendication, pétitions, mouvement sociaux, regroupements, associations de défense de droit jusqu’à révolution, guerre civile et coup d’État (MAIS ces moyens sont présentement inefficaces = peuples dominés n’ont pas le pouvoir qu’ils sont sensés avoir)

instauration d’inégalités : rapport de pouvoir engendre inégalités = certains groupes avantagés au détriment des autres → pourquoi société comme cela : barrières systémiques

mécanismes de domination : groupes dominants mettent en place mécanismes leur permettant de conserver pouvoir face aux groupes dominés et perpétuer inégalités

  • ex : boss qui donne augmentation de salaire minime pour préserver profit

  • ex : création de problématiques sur les toilettes non-genrées (diversion) pendant que riches s’enrichissent (jamais addressé)

  • ex : livres d’histoire du point de vue des gagnants

  • ex : législation favorable (impôts, évasion fiscale)

  • ex : contrôle des médias (propriétaire et message)

  • ex : relations privilégiées (politiciens, etc)

  • ex : répartition des richesses (mécanisme de préservation de domination)

application de la théorie du conflit social :

Étapes :

  1. identifier acteurs présents dans situation d’inégalités et expliquer rapports de pouvoir (qui a pouvoir sur qui? comment?)

  2. expliquer les mécanismes de domination par groupe dominant (comment leur pouvoir est exercé) et expliquer conséquences et effets sur groupe dominé (inégalités)

  3. moyens d’action du groupe dominé pour changer situation d’inégalités et son efficacité

  4. terminer analyse avec évaluation de l’impact des moyens d’action (est-ce que les inégalités peuvent se reproduire ou non? changement social?), si inégalités peuvent reproduire = rapport de pouvoir n’a pas été modifié et inégalités pas durablement éliminées

4. le racisme (cours 9)

racisme : idéologie qui soutient que humains se divisent par races, dont certaines = supérieures en raison de différences biologiques, sociales, culturelles (différences ne sont pas absolument négatives pour appeler ça du « racisme », dès qu’on éprouve qu’il y a différence = raciste)

conséquences du racisme :

  1. conséquence de simplifier/définir la différence : ethnocentrisme, stéréotypes

  2. “ “ dévaloriser la différence : xénophobie, préjugés, harcèlement, discrimination

  3. “ “ exploiter la différence : racisme, ségrégation, génocide

la race une construction sociale :

→ racisme été inventé selon idée de « communauté » basée sur une identité tribale, nationale, culturelle et religieuse qui refuse le métissage extérieur → permettait de justifier des cmpts où on donnait un statut inférieur à certaine population et donner à des gens un statut d’objet permettant de les exploiter (esclavagisme)

pourquoi racisme n’a pas de fondement scientifique :

  1. bagage génétique commun (métissage, évolution, environnement → biologiquement humains n’ont pas de races différentes)

  2. différences ont le sens qu’on leur donne (construction sociale) → culturellement, racisme est dirigé envers groupes différents selon où on est

  3. assignation de caractéristiques à des groupes n’est pas naturelle ou objective = sociallement construite

pourquoi construire la « race », 2 fonctions :

  1. politique et sociale : permet de restreindre distribution de services, biens et statuts à ceux qui ont le pouvoir (créer du privilège)

  2. besoin d’estime de soi : se démarquer d’un groupe en le discréditant pour se valoriser

2 types de racisme :

  1. individuel (cmpts racistes d’un individu) : attitude et cmpt manifeste qui donne lieu à l’attitude, type qui a le plus d’attention dans les médias, conséquence est tout de même discrimination et exclusion

    • parfois explicite : intolérance, commentaire à haute voix, indifférence (invisibilité)

    • souvent implicite : pas exprimé ouvertement car mal vu

    • inconscient/intériorisé : place à côté d’un Noir prise en dernier dans un bus, attention trop portée vers client noir ds magasin, blagues racistes, prendre pr acquis que Blancs sont en charge

  2. institutionnel/systémique : véhiculé par politiques, pratiques, procédures d’une institution et qui crée une situation désavantageuse, directement ou non, pour groupes minorisés (bcp plus subtile et difficile à vaincre)

    • ex : ne pas reconnaître compétences à l’étranger, obligation de formation bcp plus poussée que nécessaire pr poste, politiques qui ne reconnaissent pas différence (certains groupes ont besoin de politiques afin d’atteindre niveau de vie des autres = équitabilité), attitudes individuelles auxquelles organisation ne réagit pas sérieusement (discrimination à l’embauche, tolérance de commentaires déplacés, non-respect des politiques d’équité, etc)

Le Code

le code c’est « l’ensemble des attitudes et des comportements que les personnes racisées et les personnes autochtones doivent adopter pour se fondre dans la majorité québécoise ». Il semblait être majoritairement question de bien connaître le français pour pouvoir être accepté au Québec, ainsi apprendre le français et éliminer son accent sont des comportements reliés au code adoptés par les personnes racisées. De plus, omettre ses pratiques religieuses, comme ne pas porter le voile en tant que musulmane, est un autre comportement adopté par les minorités ethniques parmi tant d’autres.

solutions : inciter les jeunes de minorités à ne pas se changer pour se fondre avec le reste, ou encore inviter les conversations sur le sujet en incluant les blancs pour bien sensibiliser tout le monde

enjeu : les lois sur l’apprentissage du français obligatoire paraissent légitimes à première vue, mais elles établissent un climat où les personnes racisées savent qu’ils doivent se conformer à la majorité. Ainsi, il y a lieu à une réflexion par rapport aux solutions (fonctionneraient-elles vrm?), non seulement sur les comportements des individus, mais aussi sur le système.

5. l’immigration

But de l’immigration

  1. raison principale de l’immigation : contrer la baisse du taux de naissances dans nations industrialisées

  2. outil pour palier au taux de chômage

    → pour maintenir l’économie croissante et éviter baisse de main d’oeuvre (à l’avantage des figures d’autorité)

Réalité des différents immigrants

  1. migrants économiques (+ grande proportion)

    • viennent ici par choix, ou dans le but d’avoir une meilleure vie

    • recrutement par compagnies d’ici pour combler manque de disponibilité des travailleurs (travailleurs saisonniers, expert en informatique, manufacture, etc)

  2. réfugié

    • à cause de calamités environnementales, guerre, fuire la persécution (idéologie) ou la tyrannie (ex : Ukrainiens, homosexuels du Moyen-Orient, nord-coréens, etc)

    • demandeurs d’aisle

Enjeux de l’immigration

défis principalement liés au pays d’accueil :

  1. conflits idéologiques

  2. clash des cultures

  3. vivre-ensemble difficile

  4. xénophobie/racisme

  5. nationalisme extrême

  6. logements des immigrants (et pour tout le monde)

  7. françisation

  8. instabilité économique

Application du fonctionnalisme à l’immigration

Normes établies envers les immigrants : ex→vous devez apprendre le français

Normes établies envers les citoyens : ex → respecter la diversité culturelle

Ces normes sont respectées par le contrôle sociale (ex : lois qui obligent l’apprentissage du français), et l’intégration sociale…

intégration sociale dans le contexte d’immigration : adhérer aux valeurs et aux normes privilégiées dans la société/groupe d’appartenance → l’interdépendance entre différents groupes sociaux entraîne la cohésion dans la société → intégration est bidirectionelle (intégration à la société et intégration de la société)

principales institutions en lien avec immigration : l’État (établissement de lois) et l’École (francisation)

exemples de problèmes sociaux : couper dans les cours de francisation = coupure de l’intégration venant de la société

Modes d’intégration

assimilationnisme

idéologie qui choisit d’ignorer les différences culturelles et qui favorise l’apprentissage rapide de la culture majoritaire de la société d’accueil

pratiqué surtout dans passé (pour Autochtones surtout → pensionnats et réserves), implique croyance en la supériorité de la culture d’accueil, mais ne fonctionne généralement pas

multiculturalisme
philosophie/système qui promeut et valorise les différences culturelles dans une société, sans prédominance d’une culture sur les autres (cohabitation sur pied d’égalité)

combat l’exclusion sociale et la radicalisation

interculturalisme

modèle de gestion de la diversité culturelle qui préconise l’échange entre les cultures et qui favorise la formation d’une identité commune tout en invitant à garder leur culture respective → pas de l’assimilation (mélange culturel)

utilisé au Québec

combat la discrimination

Dimensions des enjeux de l’intégration

dimension individuelle : ses forces, aptitudes, préférences, attitudes, affinités

dimension familial :

  • différents modèles familiaux (québec : famille nucléaire, ailleurs : famille multi-générationnelle)

  • migration avec famille (+ de monde) ou sans famille (rupture sociale → déstabilité face à vie quotidienne différente)

  • rôle sociaux et attentes différentes

  • clash entre valeurs des parents et valeurs enseignées à l’école

dimension linguistique (+++ importante pour intégration car culture = langue) : apprentissage du français

  • idéalement AVANT l’arrivée dans le cas d’une migration économique (services difficilement accessibles)

  • + ou - impossible dans le cas d’une migration réfugiée

  • enfants doivent aller à l’école en français (accès difficile à la francisation pour adultes)

  • disponibilité des services de francisation + ou - bonne selon région

  • sans apprentissage du francais, services essentiels difficile à obtenir

  • langue est porteuse de culture donc essentielle pour les parlances communes (sacre, régionalisme, expressions) et pour les points de connexions de culture populaire (musique, médias, émissions)

dimension socio-économique

  • ça prend de l’argent pour faire de l’argent (enjeux de logement)

  • transport nécessaire pour aller travailler (transport en commun $$, paperasse administrative pour permis, assurances, etc)

  • évaluation de la scolarité prolématique (retour à l’école à envisager)

dimension communautaire et politique

  • quartiers ethniques comme bouée de sauvetage ? ou empêche une réelle intégration?

  • santé, médecin… (méfiance? culture différente? barrière communication)

  • acclimatisation culturelle (p.e : hockey)

  • organismes d’aide comme le SANA (service d’accueil des nouveaux arrivants)

  • accomodements

  • l’examen pour citoyenneté (extrêmement difficile et irréaliste = enjeux)

autres obstacles à l’intégration des immigrants

  • préjugés et discrimination (surtout pr minorités visibles)

  • inégalités d’emploi (taux de chômage en hausse)

  • profilage racial (des policiers)

  • déportation des délinquants et des criminels

NL

Concepts à l'étude - examen final - Différenciations sociales

1. La différenciation sociale (cours 2-5)

Mécanismes de différenciation sociale

Différenciation sociale : processus qui établit, pour une pers. ou un groupe, sa position dans l’échelle sociale, selon une hiérarchie de valeurs propre à cette société → le fait de différencier les gens et de les placer dans des groupes (classification et hiérarchisation)

  • chq individu a une position sociale = influence les chances de réussite sociale

Les mécanismes de différenciation sociale :

  1. Auto-identification (« Nous ») → désignation de l’endogroupe

    • revendication de son appartenance à une catégorie sociale (à se donner des étiquettes à soi-même)

    • différencier qui est « nous » et de relever caractéristiques communes aux membres

    • biais de supoériorité de notre groupe

      3 types de groupes :

      1. Groupe d’appartenance : déterminé par circonstances de la naissance (ex : femmes)

      2. groupe d’élection : déterminé par choix (ex : équipe de sport, métier, religion, etc)

        1. groupe de référence : groupe auquel on s’identifie sans en faire partie → adoption de cmpt pour s’identifier à groupe que l’on voudrait faire partie

  2. Assignation (« Eux ») → désignation de l’exogroupe

    • imposer étiquette à autrui contre son gré

    • groupe n’est pas défini par lui-même, il est catégorisé par les autres (souvent stigmatisé, vu négativement) (ex : les Latinos → regroupé selon leur physique, mais terme stigmatisé car regroupe pleins de gens excluant leurs cultures uniques)

Critères de différenciation sociale

  1. critères biologiques : âge, peau, sexe…

  2. critères culturels : origine ethnique, langue, religion…

  3. critères normatifs : trouble de santé mentale, orientation sexuelle…

Mécanismes d’exclusion sociale

  1. stéréotypes (social) : image mentale figée et souvent caricaturale qu’on se fait d’un groupe social, chq groupe a un « modèle de cmpts » et un ensemble d’attributs → étiquette souvent véhiculée dans médias (pour renforcer stéréotypes)

  2. préjugés (individuels) : opinions/idées préconçues véhiculées socialement basées sur stéréotypes de son grp (positif ou négatif) → influencent nos cmpts, attitudes envers la personne et nous influencent nous (intérorisation des stéréotypes)

  3. discrimination : acte individuel ou collectif de rejet systématique et répété envers grp/personne → traitement inégal à cause d’une caractéristique personnelle → a pour effet la perte de droits (qd discrimination négative)

L’habitus

Définition : le culture (valeurs, normes, symboles, langage) incorporée et partagée par un même groupe social → structure inconsciente de schèmes cognitifs qui oriente notre manière d’être, de penser et d’agir (comportements) N’EST PAS INNÉ OU NATUREL MAIS ACQUIS ET INCONSCIENT ! (agents de socialisation nous socialisent de manière inconsciente aussi)

Les comportements observables de l’habitus :

  • pratiques des groupes sociaux et les significations (perceptions, appréciations) qu’ils accordent à ces pratiques

  • pratiques qu’ils n’aiment pas et les raisons pour appuyer ce rejet

  • jugements face aux diverses pratiques offertes sur le marché ET aux styles de vie des autres

Cishétérocentrisme

Système de croyance (idéologie) qui centre et naturalise l’hétérosexualité et un système binaire d’attribution de sexe/genre lorsqu’il existe deux manières rigides et distinctes : les hommes masculins assignés à la naissance et les femmes féminines assignées à la naissance

→ la société est ancrée dans ce système, même si les croyances de certains peuvent dévier : la structuration du monde, des processus, des systèmes et des cmpt favorisant la sexualité et les relations hétérosexuelles selon le sexe assigné à la naissance

La sociologie genrée

concepts :

  1. sexe génétique : défini par chromosomes sexuels

  2. sexe biologique : appartenance, vu notre constitution physique, à l’une des deux grandes catégories biologiques

  3. sexe hormonal : défini par hormones

  4. sexe social (genre) : construction, lors du processus de socialisation, de rôles ACQUIS propres aux hommes et aux femmes (on ne naît pas avec son genre, on l’apprend) → conception change selon la société

  5. sexe psychologique (identité de genre) : genre que la personne pense être dans sa tête

  6. expression de genre : manière d’exprimer les caractéristiques féminines et masculines (tenue, comportement, etc)

→ société socialise les genres de manière différente, ce qui affecte leur identité de genre puisque :

  • à 3 ans, conscience de leur genre

  • à 6-7 ans, permanence du genre

résultat : publicités agressives (jouets pour filles/garçons) renforce conventions sociales ce qui influencent les enfants grandement au-delà de leurs préférences personnelles

ex : identité de genre masculin → valorisation de la force, la réussite individuelle, l’indépendance personnelle, contrôle sur soi et son environnement = hommes auraient + ou - tendance à se conformer à cette identité masculine stéréotypée selon leur socialisation

Perception genrée des relations sexuelles

La sexualité est « bien » chez l’homme et « mal » chez la femme :

  • jeunes filles perdent 45% de leur réseau d’amitié apres première relation sexuelle VS garçons voient leur réseau s’étendre

  • sexualité active signe de virilité chez hommes VS comportement avilissant chez femmes

  • jeunes filles qui ne font qu’embrasser ont un plus grand réseau car elle effectue leur rôle de gardienne VS hommes qui ne font qu’embrasser perdent leurs amis car se montrer capable de se retenir cadre mal avec stéréotype libidineux

Attentes sociales des hommes et leur sexualité :

  • motivation sexuelle forte

  • prendre l’initiative des contacts hétérosexuels

  • multiplier les partenaires

  • rechercher le sexe plutôt que la romance

Attentes sociales des femmes et leur sexualité :

  • préférer la romance au sexe

  • désirer relations monogames

  • agir en « gardiennes » pour maintenir les pulsions des hommes dans les limites d’une relation sérieuse

La culture du viol

La culture du viol est la normalisation ou l’inaction contre le viol et toutes les habitudes qui y résultent → nourrie par stéréotypes sur les différences entre hommes-femmes

résultat : banalisation des agressions sexuelles par médias et porn → attitudes encourageant le mépris et la violence envers les femmes + agresseurs sont validés dans leur cmpt et victimes ont de la difficulté à se voir comme telles

  • enquête prouve qu’une bonne partie de la population déresponsabilise le viol selon les comportements de la femme (attitude « provocante », aller seule chez un inconnu, attitude séductrice, tenue très sexy, avoir relations avec le violeur auparavant)

Éléments de la culture du viol :

  1. négation/minimisation du viol (en état d’ébriété)

  2. négation du non-consentement (impossibilité de changer d’idée)

  3. blâme la victime (cmpts de la victime)

  4. obstacle à la dénonciation d’un viol

2. Pauvreté (cours 7)

L’habitus des milieux populaires

L’importance du quotidien:

  • à cause des conditions précaires

  • accent sur les plaisirs immédiats (création de dettes inutiles, sacrifice d’investissement à long terme, p.e quitter les études)

  • inconfortables avec le changement car possibilités d’avenir sont incertaines

La croyance au destin et la débrouillardise :

  • logique irrationnelle que le destin et la chance va améliorer leur situation

  • débrouillardise et la ruse permettet de tirer profit d’une situation limitée; problématique lorsque vient pas chercher l’aide quand en a besoin

L’importance relative accordée à l’instruction :

  • éducation/formation n’est pas une valeur primordiale, même si elle permet de s’intégrer dans marché du travail

Accent sur le concret et relations interpersonnelles

  • préférence pour les rapports directs et personnels

  • importance accordée aux émotions fortes

  • méfiance à l’égard des intellectuels

  • culture anti-intellectuelle; riches sont les plus intellectuels, qui pensent à l’avenir, etc

Méfiance à l’égard des autres et l’attachement au groupe

  • préférence pour relations directes et personnelles (famille et voisinage)

  • attachement au groupe accompagné d’une méfiance à l’égard des autres groupes

Le sentiment de dignité

  • malgré conditions de vie difficiles = sentiment de dignité très fort

  • n’aiment pas être considérés comme inférieurs dans société

3. Les théories sociologiques (cours 8)

Le fonctionnalisme

Principe de base : société doit maintenir cohésion sociale pour être fonctionnelle = rôle assuré par institutions sociales → cohésion jamais vrm atteinte psk problèmes sociaux → insitutions réajustent pr régler problèmes sociaux = préserver cohésion sociale

société = groupes sociaux + institutions sociales

institutions sociales : ensemble +- stable de règles et de normes qui structurent et encadrent les actions et interactions sociales en définissant ce qui est « normal » (ex : l’École avec E majuscule)

  • fonctions manifestes : rôles primaires des institutions

  • fonctions latentes : rôles secondaires/cachés

Comment société maintient cohésion → les institutions ont deux rôles :

  1. intégration sociale : définition du cadre de normalité, buts, valeurs, repères, modèles de cmpts → processus actifs et incessants par lesquels les individus participent à la vie sociale, culturelle, économique et politique

  2. contrôle social : assurent respect des normes (conformisme) via sanctions, menaces, récompense ou punition

**insitutions ne remplissent pas leur 2 fonctions ≠ cohésion = ajustement pr revenir à cohésion

  1. échec d’intégration sociale : institutions ne parviennent pas à inculquer le cadre ou inculquent un cadre dysfonctionnel ou contradictoire (ex : État encourage l’égalité, mais paye pas assez les femmes)

  2. échec de contrôle social : incapacité à contraindre les individus à suivre règles et moyens socialement déterminés

  3. pas déterminé normes/sanctions pour des cmpts particuliers ou sanctions pas appropriées

Régler problèmes sociaux (comment institutions se réajustent pr revenir à cohésion) :

  1. convaincre : sensibilisation, information, prévention ou éducation pour rétablir intégration sociale

  2. contraindre : lois, règlements, sanctions, droits, punitions pr renforcer contrôle

application du fonctionnalisme :

  1. quel est le problème ? identifier phénomène ou situation qui a conséquences négatives sur société et justifier pourquoi problématique et en précisant effets engendrés ds espace social

    • ex : pauvreté → conséquences : itinérance, consommation = problématique car omet droit à l’intégrité et prob. social si itinérant se met soi-même/autres en danger

  2. d’où vient problème ? identifier causes du problème → les institutions responsables de son apparition (préciser si prob produit par dysfonctionnement au niveau de intégration social ou contrôle social) faire chaîne causale

  3. comment régler problème ? identifier institutions qui peuvent régler problème en comblant lacunes des institutions fautives (les mêmes ou d’autres), expliquer comment elles comblent dysfonctions (convaincre ou contraindre?)

  4. quelle est la portée des moyens utilisés? font totalement disparaître prob. ou juste atténuer ? réfléchir sur possibilité que prob. réapparaisse et affaiblit cohésion encore ET la possiblité de réalisation de ces moyens (ressources, temps, humains nécessaires) bref, moyens sont-ils efficaces et réalisables?

La théorie du conflit social

classe sociale (cours pauvreté) : classes différenciées selon leur position dans structure sociale déterminée par statut socio-économique (combinaison ,de niveau de scolarité, emploi et revenu) et valorisation sociale

Principe de base : la manière dont société est organisée (organisation sociale) où individus sont divisés en différents groupes d’acteurs

comment on obtient statut : organisation sociale en fonction de la production économique (même principe depuis l’esclavagisme qui a évolué avec capitalisme → supériorité des banques centrales sur workers) → groupes d’acteur ont un rôle dans production = position dans organisation sociale hiérarchisée selon pouvoir qu’il possède instauration de rapport de pouvoir entre groupes

rapport de pouvoir : groupes au sommet bénéficient de la production au détriment des autres → en s’appropriant richesse/production, classe dominante s’assure emprise/pouvoir sur économie, politique, médias, idéologies

  • actions contre rapport de pouvoir : EN COLLECTIVITÉ → grèves, manif., revendication, pétitions, mouvement sociaux, regroupements, associations de défense de droit jusqu’à révolution, guerre civile et coup d’État (MAIS ces moyens sont présentement inefficaces = peuples dominés n’ont pas le pouvoir qu’ils sont sensés avoir)

instauration d’inégalités : rapport de pouvoir engendre inégalités = certains groupes avantagés au détriment des autres → pourquoi société comme cela : barrières systémiques

mécanismes de domination : groupes dominants mettent en place mécanismes leur permettant de conserver pouvoir face aux groupes dominés et perpétuer inégalités

  • ex : boss qui donne augmentation de salaire minime pour préserver profit

  • ex : création de problématiques sur les toilettes non-genrées (diversion) pendant que riches s’enrichissent (jamais addressé)

  • ex : livres d’histoire du point de vue des gagnants

  • ex : législation favorable (impôts, évasion fiscale)

  • ex : contrôle des médias (propriétaire et message)

  • ex : relations privilégiées (politiciens, etc)

  • ex : répartition des richesses (mécanisme de préservation de domination)

application de la théorie du conflit social :

Étapes :

  1. identifier acteurs présents dans situation d’inégalités et expliquer rapports de pouvoir (qui a pouvoir sur qui? comment?)

  2. expliquer les mécanismes de domination par groupe dominant (comment leur pouvoir est exercé) et expliquer conséquences et effets sur groupe dominé (inégalités)

  3. moyens d’action du groupe dominé pour changer situation d’inégalités et son efficacité

  4. terminer analyse avec évaluation de l’impact des moyens d’action (est-ce que les inégalités peuvent se reproduire ou non? changement social?), si inégalités peuvent reproduire = rapport de pouvoir n’a pas été modifié et inégalités pas durablement éliminées

4. le racisme (cours 9)

racisme : idéologie qui soutient que humains se divisent par races, dont certaines = supérieures en raison de différences biologiques, sociales, culturelles (différences ne sont pas absolument négatives pour appeler ça du « racisme », dès qu’on éprouve qu’il y a différence = raciste)

conséquences du racisme :

  1. conséquence de simplifier/définir la différence : ethnocentrisme, stéréotypes

  2. “ “ dévaloriser la différence : xénophobie, préjugés, harcèlement, discrimination

  3. “ “ exploiter la différence : racisme, ségrégation, génocide

la race une construction sociale :

→ racisme été inventé selon idée de « communauté » basée sur une identité tribale, nationale, culturelle et religieuse qui refuse le métissage extérieur → permettait de justifier des cmpts où on donnait un statut inférieur à certaine population et donner à des gens un statut d’objet permettant de les exploiter (esclavagisme)

pourquoi racisme n’a pas de fondement scientifique :

  1. bagage génétique commun (métissage, évolution, environnement → biologiquement humains n’ont pas de races différentes)

  2. différences ont le sens qu’on leur donne (construction sociale) → culturellement, racisme est dirigé envers groupes différents selon où on est

  3. assignation de caractéristiques à des groupes n’est pas naturelle ou objective = sociallement construite

pourquoi construire la « race », 2 fonctions :

  1. politique et sociale : permet de restreindre distribution de services, biens et statuts à ceux qui ont le pouvoir (créer du privilège)

  2. besoin d’estime de soi : se démarquer d’un groupe en le discréditant pour se valoriser

2 types de racisme :

  1. individuel (cmpts racistes d’un individu) : attitude et cmpt manifeste qui donne lieu à l’attitude, type qui a le plus d’attention dans les médias, conséquence est tout de même discrimination et exclusion

    • parfois explicite : intolérance, commentaire à haute voix, indifférence (invisibilité)

    • souvent implicite : pas exprimé ouvertement car mal vu

    • inconscient/intériorisé : place à côté d’un Noir prise en dernier dans un bus, attention trop portée vers client noir ds magasin, blagues racistes, prendre pr acquis que Blancs sont en charge

  2. institutionnel/systémique : véhiculé par politiques, pratiques, procédures d’une institution et qui crée une situation désavantageuse, directement ou non, pour groupes minorisés (bcp plus subtile et difficile à vaincre)

    • ex : ne pas reconnaître compétences à l’étranger, obligation de formation bcp plus poussée que nécessaire pr poste, politiques qui ne reconnaissent pas différence (certains groupes ont besoin de politiques afin d’atteindre niveau de vie des autres = équitabilité), attitudes individuelles auxquelles organisation ne réagit pas sérieusement (discrimination à l’embauche, tolérance de commentaires déplacés, non-respect des politiques d’équité, etc)

Le Code

le code c’est « l’ensemble des attitudes et des comportements que les personnes racisées et les personnes autochtones doivent adopter pour se fondre dans la majorité québécoise ». Il semblait être majoritairement question de bien connaître le français pour pouvoir être accepté au Québec, ainsi apprendre le français et éliminer son accent sont des comportements reliés au code adoptés par les personnes racisées. De plus, omettre ses pratiques religieuses, comme ne pas porter le voile en tant que musulmane, est un autre comportement adopté par les minorités ethniques parmi tant d’autres.

solutions : inciter les jeunes de minorités à ne pas se changer pour se fondre avec le reste, ou encore inviter les conversations sur le sujet en incluant les blancs pour bien sensibiliser tout le monde

enjeu : les lois sur l’apprentissage du français obligatoire paraissent légitimes à première vue, mais elles établissent un climat où les personnes racisées savent qu’ils doivent se conformer à la majorité. Ainsi, il y a lieu à une réflexion par rapport aux solutions (fonctionneraient-elles vrm?), non seulement sur les comportements des individus, mais aussi sur le système.

5. l’immigration

But de l’immigration

  1. raison principale de l’immigation : contrer la baisse du taux de naissances dans nations industrialisées

  2. outil pour palier au taux de chômage

    → pour maintenir l’économie croissante et éviter baisse de main d’oeuvre (à l’avantage des figures d’autorité)

Réalité des différents immigrants

  1. migrants économiques (+ grande proportion)

    • viennent ici par choix, ou dans le but d’avoir une meilleure vie

    • recrutement par compagnies d’ici pour combler manque de disponibilité des travailleurs (travailleurs saisonniers, expert en informatique, manufacture, etc)

  2. réfugié

    • à cause de calamités environnementales, guerre, fuire la persécution (idéologie) ou la tyrannie (ex : Ukrainiens, homosexuels du Moyen-Orient, nord-coréens, etc)

    • demandeurs d’aisle

Enjeux de l’immigration

défis principalement liés au pays d’accueil :

  1. conflits idéologiques

  2. clash des cultures

  3. vivre-ensemble difficile

  4. xénophobie/racisme

  5. nationalisme extrême

  6. logements des immigrants (et pour tout le monde)

  7. françisation

  8. instabilité économique

Application du fonctionnalisme à l’immigration

Normes établies envers les immigrants : ex→vous devez apprendre le français

Normes établies envers les citoyens : ex → respecter la diversité culturelle

Ces normes sont respectées par le contrôle sociale (ex : lois qui obligent l’apprentissage du français), et l’intégration sociale…

intégration sociale dans le contexte d’immigration : adhérer aux valeurs et aux normes privilégiées dans la société/groupe d’appartenance → l’interdépendance entre différents groupes sociaux entraîne la cohésion dans la société → intégration est bidirectionelle (intégration à la société et intégration de la société)

principales institutions en lien avec immigration : l’État (établissement de lois) et l’École (francisation)

exemples de problèmes sociaux : couper dans les cours de francisation = coupure de l’intégration venant de la société

Modes d’intégration

assimilationnisme

idéologie qui choisit d’ignorer les différences culturelles et qui favorise l’apprentissage rapide de la culture majoritaire de la société d’accueil

pratiqué surtout dans passé (pour Autochtones surtout → pensionnats et réserves), implique croyance en la supériorité de la culture d’accueil, mais ne fonctionne généralement pas

multiculturalisme
philosophie/système qui promeut et valorise les différences culturelles dans une société, sans prédominance d’une culture sur les autres (cohabitation sur pied d’égalité)

combat l’exclusion sociale et la radicalisation

interculturalisme

modèle de gestion de la diversité culturelle qui préconise l’échange entre les cultures et qui favorise la formation d’une identité commune tout en invitant à garder leur culture respective → pas de l’assimilation (mélange culturel)

utilisé au Québec

combat la discrimination

Dimensions des enjeux de l’intégration

dimension individuelle : ses forces, aptitudes, préférences, attitudes, affinités

dimension familial :

  • différents modèles familiaux (québec : famille nucléaire, ailleurs : famille multi-générationnelle)

  • migration avec famille (+ de monde) ou sans famille (rupture sociale → déstabilité face à vie quotidienne différente)

  • rôle sociaux et attentes différentes

  • clash entre valeurs des parents et valeurs enseignées à l’école

dimension linguistique (+++ importante pour intégration car culture = langue) : apprentissage du français

  • idéalement AVANT l’arrivée dans le cas d’une migration économique (services difficilement accessibles)

  • + ou - impossible dans le cas d’une migration réfugiée

  • enfants doivent aller à l’école en français (accès difficile à la francisation pour adultes)

  • disponibilité des services de francisation + ou - bonne selon région

  • sans apprentissage du francais, services essentiels difficile à obtenir

  • langue est porteuse de culture donc essentielle pour les parlances communes (sacre, régionalisme, expressions) et pour les points de connexions de culture populaire (musique, médias, émissions)

dimension socio-économique

  • ça prend de l’argent pour faire de l’argent (enjeux de logement)

  • transport nécessaire pour aller travailler (transport en commun $$, paperasse administrative pour permis, assurances, etc)

  • évaluation de la scolarité prolématique (retour à l’école à envisager)

dimension communautaire et politique

  • quartiers ethniques comme bouée de sauvetage ? ou empêche une réelle intégration?

  • santé, médecin… (méfiance? culture différente? barrière communication)

  • acclimatisation culturelle (p.e : hockey)

  • organismes d’aide comme le SANA (service d’accueil des nouveaux arrivants)

  • accomodements

  • l’examen pour citoyenneté (extrêmement difficile et irréaliste = enjeux)

autres obstacles à l’intégration des immigrants

  • préjugés et discrimination (surtout pr minorités visibles)

  • inégalités d’emploi (taux de chômage en hausse)

  • profilage racial (des policiers)

  • déportation des délinquants et des criminels

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