knowt logo

Study Guide SES

Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ?

Définition : Il faut distinguer la mobilité sociale intergénérationnelle des autres formes de mobilité. La mobilité intergénérationnelle désigne lorsqu’un individu occupe une position différente de celle qu’occupaient ses parents. C’est ce que l’INSEE appelle mobilité sociale.

La mobilité intragénérationnelle est différente, elle désigne lorsqu’un individu occupe une position différente de celle qu’il occupait au début de sa vie active. C’est un changement de catégorie sociale mais pas forcément de position dans la hiérarchie sociale. (EX : mobilité professionnelle sans que la nouvelle position ait plus de prestige —> mobilité horizontale)

  • Mobilité professionnelle : changement de profession d’un individu au cours de sa carrière.

  • Mobilité géographique : changement de lieu de résidence au sein d’un pays ou entre pays.

Mobilité structurelle : mobilité qui résulte d’un changement dans la structure de la population active (EX : baisse du nb d’agriculteurs, hausse générale des qualifications).

  • La mobilité observée a une composante structurelle. La mobilité brute/absolue/totale est calculée à partir des taux absolus de mobilité —> mobilité observée, constatée.

  • La mobilité nette est la différence entre la mobilité brute et la mobilité structurelle, c’est la mobilité réelle pas liée aux changements structurels, calculée à partir de taux relatifs de mobilité. —> Montre la fluidité sociale (mobilité relative) qui mesure les chances des membres de diff groupes d’atteindre tel ou tel statut.

La mobilité peut être verticale ascendante ou descendante mais aussi horizontale si le changement de PCS ne se traduit pas par un changement de position hiérarchique (EX : un fils d’ouvrier devient employé).

Une société mobile n’est pas nécessairement une société + fluide : la fluidité sociale est une situation dans laquelle les chances d’accéder à la PCS de son choix ne dépendent pas de son origine sociale. Calcul : EC —> C / EO —> C ; si égal à 1, égalité des chances parfaite.

  • Une + grande mobilité sociale = une + grande fluidité

    • Car évolution de la structure de la population active permet aux enfants O/A d’accéder + facilement aux PCS en haut.

    • Car hausse qualifications permet aux PCS en bas d’accéder aux PCS en haut.

  • Mais + de mobilité sociale ne signifie pas nécessairement une égalité des chances.

    • CAR mobilité horizontale, mobilité descendante et d’autres formes de mobilité qui ne sont pas verticales ascendantes.

Mobilité ascendante aujourd’hui : En FR, depuis 50 ans, la fluidité sociale a augmenté, l’écart entre les chances de devenir cadre pr un fils d’ouvrier et pour un fils de cadre s’est réduite. Il y a aussi une augmentation du nombre de cas de mobilité sociale ascendante mm si c’est souvent une mobilité de proximité (les cas de forte mobilité sociale, descendante ou ascendante, sont rares). Cela s’explique par l’évolution de la structure socio-pro et l’élévation du niveau de formation. = surtout mobilité structurelle.

La reproduction sociale domine : la RS représente 1/3 des situations. Quelle que soit la PCS, la probabilité pour un fils d’occuper la même PCS que son père est la plus probable. Encore plus vrai aux extrémités de la hiérarchie. Plus de ½ des EC deviennent C mm si ajd la PCS C recrute dans toutes les autres PCS. La majorité des ouvriers sont fils d’ouvriers (recrutement), mm si les EO ont des destinées variées.

Il existe du déclassement social (incapacité d’un individu à maintenir sa position sociale, soit par rapport à ses parents ou à son niv de Q) : la mobilité ascendante est plus fréquente que la mobilité descendante qui concerne surtout les fils de cadres et dans une moindre mesure les professions intermédiaires. Lorsque les EC descendent c’est pour occuper la PCS juste inférieure à celle de leur père.

  • Déclassement intragénérationnel, déclassement intergénérationnel, déclassement scolaire (diplôme supérieur à son père mais PCS égale ou inférieure ; perte de rentabilité des diplômes).

  • Depuis le 90s, la rentabilité du diplôme diminue. Diplôme supérieur plus associé à la même proba d’occuper un emploi de C.

Les spécificités de la mobilité des hommes et de celles des femmes : Les enquêtes de mobilité représentent la mobilité des pères aux fils. La non-prise en compte de la mobilité féminine est légitimée par leur faible participation au marché de travail mais ajd plus de 70% des femmes de 25-50 ans sont actives.

  • Mesurer leur mobilité intergé est plus complexe. 40-59 ans - 91% en 2003 MAIS que 67% des mères étaient actives au moins pendant un temps. Donc étude entre mère/fille ne concerne qu’une partie des femmes actives.

  • Plus de mobilité ascendante par rapport à la mère que les fils/père parce que mères = positions moins qualifiés. Élévation généralisée des Q elles ont + de chances d’occuper une PCS sup —> mobilité structurelle.

  • Mobilité descendante plus forte par rapport au père que les fils —> emplois moins qualifiés et dans le secteur tertiaire, discriminées à l’embauche et arrivent moins à rentabiliser le diplôme.

  • Moins d’immobilité sociale, reproduisent le moins souvent le statut des parents car mobilité plus structurelle.

  • Mais ça = pas que les femmes vivent dans un milieu social différent de celui d’origine car leur conjoint peut être aussi qualifié que leur père. La mob nette des femmes ne passe pas nécessairement par une mob professionnelle mais aussi par le mariage.

  • Le développement de l’emploi féminin joue sur la mob masculine parce qu’elles occupent massivement les emplois en bas (surtout employés) donc hommes plus en haut.

Comment expliquer la mobilité sociale ?

  • Évolution de la structure socio-professionnelle.

    • Effectifs des agriculteurs et ouvriers se sont réduits. Donc de facto réduction des chances de reproduction sociale et une mobilité sociale pour les EO et EA (comparer colonne ensemble pour pères dans la table de recrutement et colonne ensemble dans la table de destinée). EO deviennent souvent prof intermédiaires (hausse des niv de Q et tertiarisation de l’économie).

    • Effectifs des employés, PI et C ont augmenté, permet aux enfants pas issus de ces catégories de connaître une mobilité sociale. 21,5% des C ont un père PI et 19,6% un père O (hausse des Q). La PCS E recrute le + chez les ouvriers et à part égale dans les autres PCS (tertiarisation). —> Mobilité à proximité le plus souvent.

    • Différences de taux de fécondité entre les catégories socio-pro : Les agriculteurs et les ouvriers ont en moyenne plus de deux enfants. Donc sur 3 enfants, au moins un devrait connaître un MS, et plus avec la réduction du nb d’O/A. Les cadres ont moins de 2 enfants en moyenne. Donc recrutement dans d’autres PCS renforcé par le nb d’E/C qui augmente. MAIS les modèles familiaux se généralisent de + en + vers 2 enfants/famille, limitation de l’impact du taux de fécondité.

  • Élévation des niveaux de formation.

    • Volonté institutionnelle de favoriser l’égalité des chances et politique de massification scolaire = augmentation des niveaux de diplômes = MS ascendante. MAIS massification =/ démocratisation, toujours des inégalités de réussite qui expliquent la RS forte aux extrémités (capital culturel des C légitimé à l’école de Bourdieu, les EC ont + de chances de faire des études longues).

    • Paradoxe d’Anderson : augmentation du nb de diplômés dévalorise les diplômes. = déclassement scolaire

    • Rentabilisation du diplôme sur le marché du travail dépend du capital social des parents (ensemble des réseaux relationnels qu’un individu peut mobiliser, Bourdieu). EO qualifiés décrochent moins souvent un emploi correspondant à leur Q que les EC.

  • Ressources et configurations familiales. Mobilité réelle.

    • Les trajectoires « improbables » peuvent s’expliquer par la mobilisation de ressources différentes au sein des familles.

    • Ressources familiales : différents types de capitaux que les individus peuvent mobiliser au sein de leur famille.

    • Configurations familiales : taille de la fratrie, situation conjugale ou origine migratoire peuvent jouer un rôle dans la réussite scolaire/sociale.

    • Ainsi, les stratégies de mobilité ascendante influent positivement la mobilité sociale. EX : les ouvriers et les immigrés utilisent l’école comme tremplin pour une progression sociale. —> socialisation anticipatrice.

    • La France des Belhoumi, S. Beaud —> la réussite des grandes soeurs apporte un soutien moral, financier, relationnel aux plus jeunes enfants de la fratrie. Présence des grandes soeurs impliquées dans la scolarité est un atout dans la réussite des jeunes.

—> Les partisans de l’individualisme méthodologique (notamment R.Boudon) privilégient une analyse en termes de stratégies d’acteurs rationnels : même si l’origine sociale est importante, elle ne détermine pas toutes les trajectoires individuelles : la part du sujet dans la décision individuelle est non négligeable.

Groupe d’appartenance : groupe d’origine dans lequel l’individu a construit ses normes et ses valeurs.

Groupe de référence : groupe dont les normes et les valeurs sont adoptées comme modèle par un individu.

Socialisation anticipatrice : forme de socialisation d’un individu souhaitant adopter les normes et les valeurs d’un groupe de référence qui est différent de son groupe d’appartenance

Certains récits biographiques comme ceux d’Annie Ernaux (La Place) illustrent la diversité des influences socialisatrices auxquels les enfants peuvent être soumis et comment des enfants issus de milieux populaires peuvent être confrontés à de nouveaux univers sociaux grâce à leur réussite scolaire et leur ascension sociale, devenant ainsi des « transfuges de classe ».

Quelles sont les sources et les défis de la croissance économique ?

Croissance économique : Augmentation durable et soutenue du niveau de production d’une économie. (Mesurée par l’augmentation du PIB en volume. Le PIB ne mesure pas, ou mal, le NDV et les activités non marchandes donc on utilise l’IDH = niv de développement, PIB/h + espérance de vie + niv d’éducation.) 

Sources de la CE :

L’Accumulation du facteur travail et du facteur travail.

  • Accumulation du travail : arrive lorsque le nombre de travailleurs ou le nombre d’heures de travail augmente. Lorsque sa quantité augmente, la production aussi. PED —> croissance démographique. PDEM —> recours à l’immigration pendant les 30 Glorieuses.

  • Accumulation du capital : arrive lorsque les entreprises achètent du capital fixe/technique (machines, bâtiments, terrains), donc quand elles investissent. L’investissement agit sur l’offre de biens et de services et est donc facteur de croissance. L’investissement entraîne aussi une hausse de la demande (effet multiplicateur de Keynes).

Accroissement de la productivité. Productivité = mesure de l’efficacité du processus de production, compare une production aux facteurs de production mis en oeuvre pour l’obtenir (rapport de la production avec la quantité de FP utilisés —> productivité/volume, horaire/tête, capital/travail)

PGF : indicateur qui mesure la croissance de la production qui ne provient pas de la croissance du volume des facteurs de production (mesure du progrès technique) (rapport VA et coût du travail/capital utilisé).

  • Accroissement de la PGF source de CE car :

    • Permet d’augmenter la production avec les mm FP OU permet de produire autant avec moins de PF OU avec des FP moins chers

    • Permet à l’entreprise de baisser ses prix de ventes OU augmenter ses salaires donc consommation augmente donc production

    • OU entreprise peut augmenter ses bénéfices donc plus d’impôts donc augmentation de l’inv privé/public donc production.

Comment le progrès technique favorise la CE :

PT : ensemble des améliorations apportées aux façons de produire (innovations de procédé + innovations organisationnelles), et aux produits (innovations de produit).

Innovation : application commerciale réussie d’une invention qui provient de la R&D.

Trois types d’innovation :

  1. Innovation organisationnelle (organisation du travail ; taylorisme, open space)

  2. Innovation de procédés (nouveaux procédés de fabrication ; vente en ligne ou nouveau traitement médical)

  3. Innovation de produit (création ou amélioration de nouveaux biens/services ; voiture hybride)

—> Le PT permet des gains de productivité et une augmentation de la PGF. Les 1 et 2 permettent de réduire le nombre et le coût des facteurs de production. Le 3 permet à l’entreprise de produire plus et donc de créer plus de VA, ce qui fait aussi augmenter la PGF.

—> Le PT est endogène, donc il est “interne” à la croissance économique, il en provient. Le PT est permis par des investissements (augmentent quand la CE augmente) (capital humain, technique ou public) et crée à son tour de la CE. = effet cumulatif, croissance auto-entretenue

—> Les institutions favorisent l’innovation et la CE. Elles assurent un environnement favorable aux échanges marchands, aux investissement et aux innovations :

  • Peuvent fournir aux entreprises des infrastructures et des services publics qui auront des effets externes positifs

  • Peuvent encourager le PT en aidant la R&D.

  • Peuvent instituer des droits de propriété. En particulier le brevet (qui accorde à l’entrepreneur-innovateur un monopole temporaire et donc d’avoir un prix supérieur que sur un marché de concurrence = rente de monopole) qui protège les innovations de produit ou de procédé et permet aux entreprises de rentabiliser les coûts de son investissement. Règle entraînant une bonne incitation.

  • L’État intervient dans l’économie pour avoir du PT : investir dans le système éducatif, subventionner les entreprises ou les aider à faire des investissements en R&D ou financer un secteur public de la R, construire des infrastructures publiques/institutions chargées de les gérer/entretenir.

—> L’innovation est source de destruction créatrice : Selon Schumpeter, processus qui expliquent que les innovations majeures sont à l’origine de la croissance économique mais que les innovations détruisent continuellement des activités qui vieillissent ce qui permet de dégager les investissements et la main d’œuvre nécessaires à la création des nouvelles activités. 

Le PT peut engendrer des inégalités de revenus :

—> Effet sur la quantité des emplois : Le PT ne peut remplacer les métiers non routiniers et de contact, donc les métiers les moins bien payés et dont la Q est peu reconnue. Les emplois de Q intermédiaire (tâches routinières) vont disparaître peu à peu. Le PT favorise la création d’emplois qualifiés (tâches complexes, utilisation de TIC). Les 1 et 2 ont tendance à détruire des emplois parce que hausse de la productivité (FP substituables). Le 3 nécessite un investissement en capital humain donc créatrice d’emplois qualifiés. En tout, le PT n’est pas destructeur d’emplois mais relation complexe.

—> Effet sur les salaires : Effet contradictoire. Dans les secteurs où la main d’oeuvre qualifiée est rare et où les entreprises recherchent des travailleurs, les salaires vont augmenter. Dans les secteurs où il y a beaucoup de gens qualifiés, les diplômes sont dévalorisés et si la demande de travail est faible, les salaires vont baisser.

Pour les salariés les moins qualifiés, les emplois vont être détruits et/ou les salaires vont baisser. Pour les salariés les plus qualifiés, il y aura une forte demande de travail qui va exercer une pression à la hausse des salaires (mais c’est déjà des gens en haut).

À lire pour la fin du cours parce que l’environnement ça m’ennuie (partie 4, scroll jusqu’à la fin) : https://www.ses-noailles.fr/cours/Terminale/Science-economique/Chapitre-1-:-Quels-sont-les-sources-et-les-defis-de-la-croissance-economique

Quelle action publique pour l’environnement ?

GIEC —> 1,5 en 2030 (10 ans plus tôt que les pronostics antérieurs)

3,2 en 2100

Politiques insuffisantes pour atteindre objectifs 2030 accord de paris

RAPPEL Défaillances de marché —> biens collectifs et bien communs

Bien commun : bien non excluable et rival - Ressources naturelles

RESSOURCES NATURELLES “Tragédie des biens communs” (Garrett Hardin, écologue américain) — humains incapables de gérer une ressource commune sans la surexploiter ce qui conduit à son épuisement

Deux solutions : nationaliser ou privatiser difficile pour l’environnement

Budget carbone comme bien commun

CLIMAT Externalités —> cons de l’activité d’un agent économique sur d’autres agents sans compensation monétaire EX : rejets quotidiens de CO2 ou de méthane

Bons comportements pas encouragés et mauvais comportements pas punis

Quelles sont le ddm concernant l’environnement ?

Loi Barnier 1995 - PB public

Quels acteurs, quelle échelle ?

Action publique : élaboration et mise en oeuvre de politiques par les pouvoirs publics

Problème public —> phénomène social reconnu par les pouvoirs publics comme “problème” dont il faut s’occuper car on considère que ses enjeux sont plus larges que les revendications privées des acteurs

Mise à l’agenda —> identification, cadrage, justification, popularisation, mise à l’agenda politique

Les acteurs :

Pouvoirs publics ne surviennent qu’au bout de la chaîne ci-dessus

Associations écologistes commencent dans les années 60, ajd très diversifiées. Boycotts, sabotages, manifestations, sit-ins. —> Visibilité. Plus de poids depuis 90s

90s —> experts scientifiques comme le GIEC 1989. Causalité humains/hausse de GAES.

Années 80 —> René Dumont 1974 “L’écologie ou la mort”. Partis politiques écolos. 1984 —> Les Verts mais partis tradis ont récupéré les problématiques écolos. Crise de rep en FR.

Mouvements citoyens récemment. Pas d’étiquette politique, médias sociaux. Mouvement social - Entreprise collective de protestation visant à imposer ou à empêcher des changements dans la structure sociale et/ou politique par des actions régulières. —> adversaire identifié contre lequel le groupe lutte pour défendre ses intérêts à l’aide d’une mobilisation collective

  • Revendications post-matérielles donc pas liées au travail mais à des valeurs, moins institutionalisées, actions “spectaculaires” - Greta Thunberg.

Howard S. Becker —> Entrepreneurs de morale, entrepreneurs de cause tentent d’obtenir le soutien populaire, de provoquer une prise de conscience de l’opinion publique. Forces de proposition, discours/revendications légitimés par les experts scientifiques ensuite.

Entreprises - volontairement ou sous pression. adoption des modes de prod moins polluant, argument marketing EX : labels FSC et PEFC ; greenwashing EX : BP a dépensé presque $10 milliards en 2 ans pour des pubs Google, plus de la moitié étaient du GreenWashing

Amis de la Terre FR - Prix Pinnochio. Sous pression de l’État. Glyphosate, Monsanto.

Acteurs - Coopération ou conflit.

Lors de coopération, construction collective de l’action publique environnementale. Mais les acteurs sont souvent en conflit.

Une action en faveur de l’environnement va léser une partie des personnes

Premier Sommet de la Terre, Rio, 1992 - Lobbies du tabac et de l’amiante ont réussi à faire signer par des experts un texte prônant que l’écologie est un “idéologie irrationnelle”, un danger pour le “progrès scientifique et industriel” et pour le “développement économique et social”.

Niveau local —> ZAD, Notre-Dame-des-Landes, 2018, aéroport

Échelles (internationale, nationale et locale) :

Les organisations supranationales n’ont pas de pouvoir de contrainte sur les États EXCEPTION pour l’UE, États délèguent une partie de leur souveraineté

Juillet 2021 - interdiction des plastiques à usage unique (assiettes, couverts, pailles, cottons tiges), intitiative de l’UE mais chaque État doit transposer la directive euro dans son droit national. Bravo à la FR qui l’a fait dans les délais et qui a en plus interdit (2021) la distribution des bouteilles en plastique dans les netreprises et en 2023 l’utilisation de couverts jetables dans les fast foods.

Protocole de Kyoto 1997 184 États. Réduire émissions de GES de 5% entre 1990 et 2012, entrée en vigueur en 2005, chaque État signataire a pris des mesures pour atteindre l’objectif (échelle inter à nationale)

Instruments et difficultés de l’action publique.

FR neutralité carbon en 2050

Outils à disposition de l’État :

Pour chaque entreprise, il y a des émissions de GES différentes. Le coût de la dépollution varie aussi.

Objectif de compétitivité et de rentabilité fait que les etreprises ont pas super envie de réduire leurs émissions, du coup l’État dont l’objectif est de réduire les émissions au max au niveau du pays a des instruments pour forcer les entreprises à jouer le jeu :

  • Réglementation : ensemble des normes juridiques provenant des lois, des directives ou encore des décrets pour autorises/limiter/interdire certains comportements.

    • Quotas. —> PROS ; meilleur moyen pour contraindre les agents éco, simple et rapide à mettre en oeuvre, modification immédiate des comportements. CONS ; inéquité entre les agents éco (genre PME auront du mal alors que les multinationales auront aucun pb), n’incite pas à faire mieux (certaines entreprises ne feront rien), contrôle compliqué et coûteux

      • Plastique à usage unique

      • Circulation alternée

  • Taxation : inciter les bons comportements en internalisant l’externalité. Pollueur-payeur. La taxation se répercutant dans les coûts de production, les entreprises seront obligées de tenir compte du coût environnemental.

    • Arthur Cecil Pigou, économiste britannique. A introduit la notion d’externalité, travaillé sur l’économie du bien-être (Welfare economics). Concepts de taxe pigouvienne et effet Pigou.

    • PROS : entreprises ont le choix (payer ou dépolluer), augmente les recettes fiscales

    • CONS : inéquité sociale (différence population riche/population pauvre —> Gilets jaunes), baisse de compétitivité surtout dans les secteurs internationaux (délocalisations), impact difficile à estimer, effet Laffer

  • Subvention à l’innovation verte : L’État accorde une prime pour que es agents soient incités à adopter des pratiques dont tout le monde va bénéficier.

    • PROS : mieux accepté, le PT s’auto-entretient (investir dans les innovations vertes c ptet en trouver d’autres), augmente la compétitivité des entreprises

    • CONS : coût pour l’État, impact difficile à estimer

    • Aussi subventions pour les consommateurs.

  • Marché du carbone : attribuer à des entreprises un “droit” à émettre des émissions de GES. Volume global d’émission et attribution de quotas aux entreprises en fonction de leur taille/secteur d’activité. “Permis de polluer”

    • Sur le marché, la confrontation entre l’offre et la demande de quotas va déboucher sur un prix. Plus il est élevé, plus les entreprises seront incitées à réduire leurs émissions de GES.

    • PROS : contrôle du volume global d’émission, mise en oeuvre simple et peu coûteuse, marché qui s’auto-régule, internationalisation possible

    • CONS : si le prix est trop faible pas d’incitation à dépolluer (minimum de 25 euros pr que ce soit efficace alors que c déjà tombé à 5 euros), impossibilité d’anticiper les coûts, surveillance et contrôle difficile.

2M

Study Guide SES

Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ?

Définition : Il faut distinguer la mobilité sociale intergénérationnelle des autres formes de mobilité. La mobilité intergénérationnelle désigne lorsqu’un individu occupe une position différente de celle qu’occupaient ses parents. C’est ce que l’INSEE appelle mobilité sociale.

La mobilité intragénérationnelle est différente, elle désigne lorsqu’un individu occupe une position différente de celle qu’il occupait au début de sa vie active. C’est un changement de catégorie sociale mais pas forcément de position dans la hiérarchie sociale. (EX : mobilité professionnelle sans que la nouvelle position ait plus de prestige —> mobilité horizontale)

  • Mobilité professionnelle : changement de profession d’un individu au cours de sa carrière.

  • Mobilité géographique : changement de lieu de résidence au sein d’un pays ou entre pays.

Mobilité structurelle : mobilité qui résulte d’un changement dans la structure de la population active (EX : baisse du nb d’agriculteurs, hausse générale des qualifications).

  • La mobilité observée a une composante structurelle. La mobilité brute/absolue/totale est calculée à partir des taux absolus de mobilité —> mobilité observée, constatée.

  • La mobilité nette est la différence entre la mobilité brute et la mobilité structurelle, c’est la mobilité réelle pas liée aux changements structurels, calculée à partir de taux relatifs de mobilité. —> Montre la fluidité sociale (mobilité relative) qui mesure les chances des membres de diff groupes d’atteindre tel ou tel statut.

La mobilité peut être verticale ascendante ou descendante mais aussi horizontale si le changement de PCS ne se traduit pas par un changement de position hiérarchique (EX : un fils d’ouvrier devient employé).

Une société mobile n’est pas nécessairement une société + fluide : la fluidité sociale est une situation dans laquelle les chances d’accéder à la PCS de son choix ne dépendent pas de son origine sociale. Calcul : EC —> C / EO —> C ; si égal à 1, égalité des chances parfaite.

  • Une + grande mobilité sociale = une + grande fluidité

    • Car évolution de la structure de la population active permet aux enfants O/A d’accéder + facilement aux PCS en haut.

    • Car hausse qualifications permet aux PCS en bas d’accéder aux PCS en haut.

  • Mais + de mobilité sociale ne signifie pas nécessairement une égalité des chances.

    • CAR mobilité horizontale, mobilité descendante et d’autres formes de mobilité qui ne sont pas verticales ascendantes.

Mobilité ascendante aujourd’hui : En FR, depuis 50 ans, la fluidité sociale a augmenté, l’écart entre les chances de devenir cadre pr un fils d’ouvrier et pour un fils de cadre s’est réduite. Il y a aussi une augmentation du nombre de cas de mobilité sociale ascendante mm si c’est souvent une mobilité de proximité (les cas de forte mobilité sociale, descendante ou ascendante, sont rares). Cela s’explique par l’évolution de la structure socio-pro et l’élévation du niveau de formation. = surtout mobilité structurelle.

La reproduction sociale domine : la RS représente 1/3 des situations. Quelle que soit la PCS, la probabilité pour un fils d’occuper la même PCS que son père est la plus probable. Encore plus vrai aux extrémités de la hiérarchie. Plus de ½ des EC deviennent C mm si ajd la PCS C recrute dans toutes les autres PCS. La majorité des ouvriers sont fils d’ouvriers (recrutement), mm si les EO ont des destinées variées.

Il existe du déclassement social (incapacité d’un individu à maintenir sa position sociale, soit par rapport à ses parents ou à son niv de Q) : la mobilité ascendante est plus fréquente que la mobilité descendante qui concerne surtout les fils de cadres et dans une moindre mesure les professions intermédiaires. Lorsque les EC descendent c’est pour occuper la PCS juste inférieure à celle de leur père.

  • Déclassement intragénérationnel, déclassement intergénérationnel, déclassement scolaire (diplôme supérieur à son père mais PCS égale ou inférieure ; perte de rentabilité des diplômes).

  • Depuis le 90s, la rentabilité du diplôme diminue. Diplôme supérieur plus associé à la même proba d’occuper un emploi de C.

Les spécificités de la mobilité des hommes et de celles des femmes : Les enquêtes de mobilité représentent la mobilité des pères aux fils. La non-prise en compte de la mobilité féminine est légitimée par leur faible participation au marché de travail mais ajd plus de 70% des femmes de 25-50 ans sont actives.

  • Mesurer leur mobilité intergé est plus complexe. 40-59 ans - 91% en 2003 MAIS que 67% des mères étaient actives au moins pendant un temps. Donc étude entre mère/fille ne concerne qu’une partie des femmes actives.

  • Plus de mobilité ascendante par rapport à la mère que les fils/père parce que mères = positions moins qualifiés. Élévation généralisée des Q elles ont + de chances d’occuper une PCS sup —> mobilité structurelle.

  • Mobilité descendante plus forte par rapport au père que les fils —> emplois moins qualifiés et dans le secteur tertiaire, discriminées à l’embauche et arrivent moins à rentabiliser le diplôme.

  • Moins d’immobilité sociale, reproduisent le moins souvent le statut des parents car mobilité plus structurelle.

  • Mais ça = pas que les femmes vivent dans un milieu social différent de celui d’origine car leur conjoint peut être aussi qualifié que leur père. La mob nette des femmes ne passe pas nécessairement par une mob professionnelle mais aussi par le mariage.

  • Le développement de l’emploi féminin joue sur la mob masculine parce qu’elles occupent massivement les emplois en bas (surtout employés) donc hommes plus en haut.

Comment expliquer la mobilité sociale ?

  • Évolution de la structure socio-professionnelle.

    • Effectifs des agriculteurs et ouvriers se sont réduits. Donc de facto réduction des chances de reproduction sociale et une mobilité sociale pour les EO et EA (comparer colonne ensemble pour pères dans la table de recrutement et colonne ensemble dans la table de destinée). EO deviennent souvent prof intermédiaires (hausse des niv de Q et tertiarisation de l’économie).

    • Effectifs des employés, PI et C ont augmenté, permet aux enfants pas issus de ces catégories de connaître une mobilité sociale. 21,5% des C ont un père PI et 19,6% un père O (hausse des Q). La PCS E recrute le + chez les ouvriers et à part égale dans les autres PCS (tertiarisation). —> Mobilité à proximité le plus souvent.

    • Différences de taux de fécondité entre les catégories socio-pro : Les agriculteurs et les ouvriers ont en moyenne plus de deux enfants. Donc sur 3 enfants, au moins un devrait connaître un MS, et plus avec la réduction du nb d’O/A. Les cadres ont moins de 2 enfants en moyenne. Donc recrutement dans d’autres PCS renforcé par le nb d’E/C qui augmente. MAIS les modèles familiaux se généralisent de + en + vers 2 enfants/famille, limitation de l’impact du taux de fécondité.

  • Élévation des niveaux de formation.

    • Volonté institutionnelle de favoriser l’égalité des chances et politique de massification scolaire = augmentation des niveaux de diplômes = MS ascendante. MAIS massification =/ démocratisation, toujours des inégalités de réussite qui expliquent la RS forte aux extrémités (capital culturel des C légitimé à l’école de Bourdieu, les EC ont + de chances de faire des études longues).

    • Paradoxe d’Anderson : augmentation du nb de diplômés dévalorise les diplômes. = déclassement scolaire

    • Rentabilisation du diplôme sur le marché du travail dépend du capital social des parents (ensemble des réseaux relationnels qu’un individu peut mobiliser, Bourdieu). EO qualifiés décrochent moins souvent un emploi correspondant à leur Q que les EC.

  • Ressources et configurations familiales. Mobilité réelle.

    • Les trajectoires « improbables » peuvent s’expliquer par la mobilisation de ressources différentes au sein des familles.

    • Ressources familiales : différents types de capitaux que les individus peuvent mobiliser au sein de leur famille.

    • Configurations familiales : taille de la fratrie, situation conjugale ou origine migratoire peuvent jouer un rôle dans la réussite scolaire/sociale.

    • Ainsi, les stratégies de mobilité ascendante influent positivement la mobilité sociale. EX : les ouvriers et les immigrés utilisent l’école comme tremplin pour une progression sociale. —> socialisation anticipatrice.

    • La France des Belhoumi, S. Beaud —> la réussite des grandes soeurs apporte un soutien moral, financier, relationnel aux plus jeunes enfants de la fratrie. Présence des grandes soeurs impliquées dans la scolarité est un atout dans la réussite des jeunes.

—> Les partisans de l’individualisme méthodologique (notamment R.Boudon) privilégient une analyse en termes de stratégies d’acteurs rationnels : même si l’origine sociale est importante, elle ne détermine pas toutes les trajectoires individuelles : la part du sujet dans la décision individuelle est non négligeable.

Groupe d’appartenance : groupe d’origine dans lequel l’individu a construit ses normes et ses valeurs.

Groupe de référence : groupe dont les normes et les valeurs sont adoptées comme modèle par un individu.

Socialisation anticipatrice : forme de socialisation d’un individu souhaitant adopter les normes et les valeurs d’un groupe de référence qui est différent de son groupe d’appartenance

Certains récits biographiques comme ceux d’Annie Ernaux (La Place) illustrent la diversité des influences socialisatrices auxquels les enfants peuvent être soumis et comment des enfants issus de milieux populaires peuvent être confrontés à de nouveaux univers sociaux grâce à leur réussite scolaire et leur ascension sociale, devenant ainsi des « transfuges de classe ».

Quelles sont les sources et les défis de la croissance économique ?

Croissance économique : Augmentation durable et soutenue du niveau de production d’une économie. (Mesurée par l’augmentation du PIB en volume. Le PIB ne mesure pas, ou mal, le NDV et les activités non marchandes donc on utilise l’IDH = niv de développement, PIB/h + espérance de vie + niv d’éducation.) 

Sources de la CE :

L’Accumulation du facteur travail et du facteur travail.

  • Accumulation du travail : arrive lorsque le nombre de travailleurs ou le nombre d’heures de travail augmente. Lorsque sa quantité augmente, la production aussi. PED —> croissance démographique. PDEM —> recours à l’immigration pendant les 30 Glorieuses.

  • Accumulation du capital : arrive lorsque les entreprises achètent du capital fixe/technique (machines, bâtiments, terrains), donc quand elles investissent. L’investissement agit sur l’offre de biens et de services et est donc facteur de croissance. L’investissement entraîne aussi une hausse de la demande (effet multiplicateur de Keynes).

Accroissement de la productivité. Productivité = mesure de l’efficacité du processus de production, compare une production aux facteurs de production mis en oeuvre pour l’obtenir (rapport de la production avec la quantité de FP utilisés —> productivité/volume, horaire/tête, capital/travail)

PGF : indicateur qui mesure la croissance de la production qui ne provient pas de la croissance du volume des facteurs de production (mesure du progrès technique) (rapport VA et coût du travail/capital utilisé).

  • Accroissement de la PGF source de CE car :

    • Permet d’augmenter la production avec les mm FP OU permet de produire autant avec moins de PF OU avec des FP moins chers

    • Permet à l’entreprise de baisser ses prix de ventes OU augmenter ses salaires donc consommation augmente donc production

    • OU entreprise peut augmenter ses bénéfices donc plus d’impôts donc augmentation de l’inv privé/public donc production.

Comment le progrès technique favorise la CE :

PT : ensemble des améliorations apportées aux façons de produire (innovations de procédé + innovations organisationnelles), et aux produits (innovations de produit).

Innovation : application commerciale réussie d’une invention qui provient de la R&D.

Trois types d’innovation :

  1. Innovation organisationnelle (organisation du travail ; taylorisme, open space)

  2. Innovation de procédés (nouveaux procédés de fabrication ; vente en ligne ou nouveau traitement médical)

  3. Innovation de produit (création ou amélioration de nouveaux biens/services ; voiture hybride)

—> Le PT permet des gains de productivité et une augmentation de la PGF. Les 1 et 2 permettent de réduire le nombre et le coût des facteurs de production. Le 3 permet à l’entreprise de produire plus et donc de créer plus de VA, ce qui fait aussi augmenter la PGF.

—> Le PT est endogène, donc il est “interne” à la croissance économique, il en provient. Le PT est permis par des investissements (augmentent quand la CE augmente) (capital humain, technique ou public) et crée à son tour de la CE. = effet cumulatif, croissance auto-entretenue

—> Les institutions favorisent l’innovation et la CE. Elles assurent un environnement favorable aux échanges marchands, aux investissement et aux innovations :

  • Peuvent fournir aux entreprises des infrastructures et des services publics qui auront des effets externes positifs

  • Peuvent encourager le PT en aidant la R&D.

  • Peuvent instituer des droits de propriété. En particulier le brevet (qui accorde à l’entrepreneur-innovateur un monopole temporaire et donc d’avoir un prix supérieur que sur un marché de concurrence = rente de monopole) qui protège les innovations de produit ou de procédé et permet aux entreprises de rentabiliser les coûts de son investissement. Règle entraînant une bonne incitation.

  • L’État intervient dans l’économie pour avoir du PT : investir dans le système éducatif, subventionner les entreprises ou les aider à faire des investissements en R&D ou financer un secteur public de la R, construire des infrastructures publiques/institutions chargées de les gérer/entretenir.

—> L’innovation est source de destruction créatrice : Selon Schumpeter, processus qui expliquent que les innovations majeures sont à l’origine de la croissance économique mais que les innovations détruisent continuellement des activités qui vieillissent ce qui permet de dégager les investissements et la main d’œuvre nécessaires à la création des nouvelles activités. 

Le PT peut engendrer des inégalités de revenus :

—> Effet sur la quantité des emplois : Le PT ne peut remplacer les métiers non routiniers et de contact, donc les métiers les moins bien payés et dont la Q est peu reconnue. Les emplois de Q intermédiaire (tâches routinières) vont disparaître peu à peu. Le PT favorise la création d’emplois qualifiés (tâches complexes, utilisation de TIC). Les 1 et 2 ont tendance à détruire des emplois parce que hausse de la productivité (FP substituables). Le 3 nécessite un investissement en capital humain donc créatrice d’emplois qualifiés. En tout, le PT n’est pas destructeur d’emplois mais relation complexe.

—> Effet sur les salaires : Effet contradictoire. Dans les secteurs où la main d’oeuvre qualifiée est rare et où les entreprises recherchent des travailleurs, les salaires vont augmenter. Dans les secteurs où il y a beaucoup de gens qualifiés, les diplômes sont dévalorisés et si la demande de travail est faible, les salaires vont baisser.

Pour les salariés les moins qualifiés, les emplois vont être détruits et/ou les salaires vont baisser. Pour les salariés les plus qualifiés, il y aura une forte demande de travail qui va exercer une pression à la hausse des salaires (mais c’est déjà des gens en haut).

À lire pour la fin du cours parce que l’environnement ça m’ennuie (partie 4, scroll jusqu’à la fin) : https://www.ses-noailles.fr/cours/Terminale/Science-economique/Chapitre-1-:-Quels-sont-les-sources-et-les-defis-de-la-croissance-economique

Quelle action publique pour l’environnement ?

GIEC —> 1,5 en 2030 (10 ans plus tôt que les pronostics antérieurs)

3,2 en 2100

Politiques insuffisantes pour atteindre objectifs 2030 accord de paris

RAPPEL Défaillances de marché —> biens collectifs et bien communs

Bien commun : bien non excluable et rival - Ressources naturelles

RESSOURCES NATURELLES “Tragédie des biens communs” (Garrett Hardin, écologue américain) — humains incapables de gérer une ressource commune sans la surexploiter ce qui conduit à son épuisement

Deux solutions : nationaliser ou privatiser difficile pour l’environnement

Budget carbone comme bien commun

CLIMAT Externalités —> cons de l’activité d’un agent économique sur d’autres agents sans compensation monétaire EX : rejets quotidiens de CO2 ou de méthane

Bons comportements pas encouragés et mauvais comportements pas punis

Quelles sont le ddm concernant l’environnement ?

Loi Barnier 1995 - PB public

Quels acteurs, quelle échelle ?

Action publique : élaboration et mise en oeuvre de politiques par les pouvoirs publics

Problème public —> phénomène social reconnu par les pouvoirs publics comme “problème” dont il faut s’occuper car on considère que ses enjeux sont plus larges que les revendications privées des acteurs

Mise à l’agenda —> identification, cadrage, justification, popularisation, mise à l’agenda politique

Les acteurs :

Pouvoirs publics ne surviennent qu’au bout de la chaîne ci-dessus

Associations écologistes commencent dans les années 60, ajd très diversifiées. Boycotts, sabotages, manifestations, sit-ins. —> Visibilité. Plus de poids depuis 90s

90s —> experts scientifiques comme le GIEC 1989. Causalité humains/hausse de GAES.

Années 80 —> René Dumont 1974 “L’écologie ou la mort”. Partis politiques écolos. 1984 —> Les Verts mais partis tradis ont récupéré les problématiques écolos. Crise de rep en FR.

Mouvements citoyens récemment. Pas d’étiquette politique, médias sociaux. Mouvement social - Entreprise collective de protestation visant à imposer ou à empêcher des changements dans la structure sociale et/ou politique par des actions régulières. —> adversaire identifié contre lequel le groupe lutte pour défendre ses intérêts à l’aide d’une mobilisation collective

  • Revendications post-matérielles donc pas liées au travail mais à des valeurs, moins institutionalisées, actions “spectaculaires” - Greta Thunberg.

Howard S. Becker —> Entrepreneurs de morale, entrepreneurs de cause tentent d’obtenir le soutien populaire, de provoquer une prise de conscience de l’opinion publique. Forces de proposition, discours/revendications légitimés par les experts scientifiques ensuite.

Entreprises - volontairement ou sous pression. adoption des modes de prod moins polluant, argument marketing EX : labels FSC et PEFC ; greenwashing EX : BP a dépensé presque $10 milliards en 2 ans pour des pubs Google, plus de la moitié étaient du GreenWashing

Amis de la Terre FR - Prix Pinnochio. Sous pression de l’État. Glyphosate, Monsanto.

Acteurs - Coopération ou conflit.

Lors de coopération, construction collective de l’action publique environnementale. Mais les acteurs sont souvent en conflit.

Une action en faveur de l’environnement va léser une partie des personnes

Premier Sommet de la Terre, Rio, 1992 - Lobbies du tabac et de l’amiante ont réussi à faire signer par des experts un texte prônant que l’écologie est un “idéologie irrationnelle”, un danger pour le “progrès scientifique et industriel” et pour le “développement économique et social”.

Niveau local —> ZAD, Notre-Dame-des-Landes, 2018, aéroport

Échelles (internationale, nationale et locale) :

Les organisations supranationales n’ont pas de pouvoir de contrainte sur les États EXCEPTION pour l’UE, États délèguent une partie de leur souveraineté

Juillet 2021 - interdiction des plastiques à usage unique (assiettes, couverts, pailles, cottons tiges), intitiative de l’UE mais chaque État doit transposer la directive euro dans son droit national. Bravo à la FR qui l’a fait dans les délais et qui a en plus interdit (2021) la distribution des bouteilles en plastique dans les netreprises et en 2023 l’utilisation de couverts jetables dans les fast foods.

Protocole de Kyoto 1997 184 États. Réduire émissions de GES de 5% entre 1990 et 2012, entrée en vigueur en 2005, chaque État signataire a pris des mesures pour atteindre l’objectif (échelle inter à nationale)

Instruments et difficultés de l’action publique.

FR neutralité carbon en 2050

Outils à disposition de l’État :

Pour chaque entreprise, il y a des émissions de GES différentes. Le coût de la dépollution varie aussi.

Objectif de compétitivité et de rentabilité fait que les etreprises ont pas super envie de réduire leurs émissions, du coup l’État dont l’objectif est de réduire les émissions au max au niveau du pays a des instruments pour forcer les entreprises à jouer le jeu :

  • Réglementation : ensemble des normes juridiques provenant des lois, des directives ou encore des décrets pour autorises/limiter/interdire certains comportements.

    • Quotas. —> PROS ; meilleur moyen pour contraindre les agents éco, simple et rapide à mettre en oeuvre, modification immédiate des comportements. CONS ; inéquité entre les agents éco (genre PME auront du mal alors que les multinationales auront aucun pb), n’incite pas à faire mieux (certaines entreprises ne feront rien), contrôle compliqué et coûteux

      • Plastique à usage unique

      • Circulation alternée

  • Taxation : inciter les bons comportements en internalisant l’externalité. Pollueur-payeur. La taxation se répercutant dans les coûts de production, les entreprises seront obligées de tenir compte du coût environnemental.

    • Arthur Cecil Pigou, économiste britannique. A introduit la notion d’externalité, travaillé sur l’économie du bien-être (Welfare economics). Concepts de taxe pigouvienne et effet Pigou.

    • PROS : entreprises ont le choix (payer ou dépolluer), augmente les recettes fiscales

    • CONS : inéquité sociale (différence population riche/population pauvre —> Gilets jaunes), baisse de compétitivité surtout dans les secteurs internationaux (délocalisations), impact difficile à estimer, effet Laffer

  • Subvention à l’innovation verte : L’État accorde une prime pour que es agents soient incités à adopter des pratiques dont tout le monde va bénéficier.

    • PROS : mieux accepté, le PT s’auto-entretient (investir dans les innovations vertes c ptet en trouver d’autres), augmente la compétitivité des entreprises

    • CONS : coût pour l’État, impact difficile à estimer

    • Aussi subventions pour les consommateurs.

  • Marché du carbone : attribuer à des entreprises un “droit” à émettre des émissions de GES. Volume global d’émission et attribution de quotas aux entreprises en fonction de leur taille/secteur d’activité. “Permis de polluer”

    • Sur le marché, la confrontation entre l’offre et la demande de quotas va déboucher sur un prix. Plus il est élevé, plus les entreprises seront incitées à réduire leurs émissions de GES.

    • PROS : contrôle du volume global d’émission, mise en oeuvre simple et peu coûteuse, marché qui s’auto-régule, internationalisation possible

    • CONS : si le prix est trop faible pas d’incitation à dépolluer (minimum de 25 euros pr que ce soit efficace alors que c déjà tombé à 5 euros), impossibilité d’anticiper les coûts, surveillance et contrôle difficile.