Art et Technique — Philosophie
Son Idée : on n’a pas besoin de connaître des critères objectifs et de connaître la technique pour dire qu’une œuvre est une œuvre d’art. 
Il en résulte que nous ne pourrions pas tout à fait communiquer notre expérience face à une œuvre d’art. Le consensus face à la beauté d’une œuvre n’est pas le même que le consensus obtenu face à la justesse d’une démonstration de mathématiques.
Chaque affirmation de goût exprime, souvent à l’issu de celui qui l’écoute, une stratégie sociale de distinction. En affirmant son goût pour le goût des autres, on prend sa distance à l’égard des autres groupes sociaux. Par exemple : affirmer qu’on aime la musique classique ou le fait d’aller au musée est une manière de se distinguer en tant que classe sociale.
Certains domaines culturels sont considérés comme nobles (notamment les arts classiques), tandis que d’autres le sont beaucoup moins (le cinéma, la chanson populaire, la bande dessinée, etc.) Les pratique sont dès lors déterminées par des stratégies permettant à l’individu de s’intégrer à une classe en se distinguant d’autres classes.
Les individus de la petite bourgeoisie font preuve d’une “bonne volonté culturelle” en imitant les pratiques et les jugements des classes supérieures.
Kant donne trois lieux communs :
Le premier lieu commun consiste à dire «Chacun possède son propre goût. » Cela reviendrait à confondre le Beau et l’agréable (si l’on ose dire : le goût et le ragoût).
« Du goût , on ne peut disputer »
« Du goût, on peut discuter » La discussion espère l’accord
Pour Aristote, l’art est une représentation modifiée de la réalité. L’imitation élimine tout ce qui est accessoire, accidentel. Elle ne retient que l’essence du modèle. C’est un acte de connaissance. Le plaisir du spectateur est en conséquence celui de connaître.
L’art ne permet pas de s’échapper de la réalité, mais de l’appréhender. C’est une mimesis, ce qui veut dire “imitation”, “représentation” ; La mimésis fait apparaître au grand jour le général et l’essence des choses, qui est noyée dans le contingent(non nécessaire) et l’accessoire.
Son Idée : on n’a pas besoin de connaître des critères objectifs et de connaître la technique pour dire qu’une œuvre est une œuvre d’art.
Il en résulte que nous ne pourrions pas tout à fait communiquer notre expérience face à une œuvre d’art. Le consensus face à la beauté d’une œuvre n’est pas le même que le consensus obtenu face à la justesse d’une démonstration de mathématiques.
Chaque affirmation de goût exprime, souvent à l’issu de celui qui l’écoute, une stratégie sociale de distinction. En affirmant son goût pour le goût des autres, on prend sa distance à l’égard des autres groupes sociaux. Par exemple : affirmer qu’on aime la musique classique ou le fait d’aller au musée est une manière de se distinguer en tant que classe sociale.
Certains domaines culturels sont considérés comme nobles (notamment les arts classiques), tandis que d’autres le sont beaucoup moins (le cinéma, la chanson populaire, la bande dessinée, etc.) Les pratique sont dès lors déterminées par des stratégies permettant à l’individu de s’intégrer à une classe en se distinguant d’autres classes.
Les individus de la petite bourgeoisie font preuve d’une “bonne volonté culturelle” en imitant les pratiques et les jugements des classes supérieures.
Kant donne trois lieux communs :
Le premier lieu commun consiste à dire «Chacun possède son propre goût. » Cela reviendrait à confondre le Beau et l’agréable (si l’on ose dire : le goût et le ragoût).
« Du goût , on ne peut disputer »
« Du goût, on peut discuter » La discussion espère l’accord
Pour Aristote, l’art est une représentation modifiée de la réalité. L’imitation élimine tout ce qui est accessoire, accidentel. Elle ne retient que l’essence du modèle. C’est un acte de connaissance. Le plaisir du spectateur est en conséquence celui de connaître.
L’art ne permet pas de s’échapper de la réalité, mais de l’appréhender. C’est une mimesis, ce qui veut dire “imitation”, “représentation” ; La mimésis fait apparaître au grand jour le général et l’essence des choses, qui est noyée dans le contingent(non nécessaire) et l’accessoire.
