Croyance et raison — Philosophes
Les croyances irrationnelles doivent être éliminées par la raison pour notre bien-être personnel. Un travail d’analyse par la raison est nécessaire pour combattre les croyances irrationnelles. Les croyances irrationnelles sont assimilables à des superstitions. Le propre d’une croyance irrationnelle est qu’elle nous conduit à mener des actions pour nous rassurer face à ces croyances.
Ces croyances irrationnelles sont en outre la projection de nos propres craintes sur les autres et le monde. Elles nous font prendre nos craintes pour la réalité et nous détournent d’une vision plus vraie du monde. Souvent, ce que nous craignons chez les autres est ce que nous craignons chez nous-mêmes. C’est à la raison de départager ce qui est plausible ou non.
Platon va distinguer les désirs, représentés par un monstre et la partie colérique, représentée par un lion de la raison, représentée par un homme.
La raison est pour Platon ce qui différencie l’Homme de l’animal. Quand nous obéissons à la raison, nous sommes justes.
Pour Platon il faut craindre que nos désirs gouvernent la raison. Si nos désirs se soumettent à la raison, nous sommes tempérants, c’est à dire que nous avons la maitrise de nous même.
Croire | Savoir |
---|---|
Tenir pour vrai quelque-chose sans preuve | Se fonde sur des constats, des preuves. |
Pas universel | Peut tendre à l’universalité |
Pas vérifiable | Vérifiable |
Un doute reste possible, envisageable | Considéré comme vrai |
Pascal constate que tous les Hommes n’ont pas la foi, et qu’il est impossible de les forcer à croire. Pascal veut inciter le non-croyant à miser sur l’existence de Dieu.
Dieu existe | Dieu n’existe pas | |
---|---|---|
On y croit | Récompense sans l’au-delà : On ira au paradis (+∞) | On n’a rien perdu |
On n’y croit pas | Beaucoup à perdre : On brulera en enfer (−∞) | On n’a rien perdu |
L’argument de Pascal est que si on croit en Dieu, on a plus a gagner qu’à perdre.
Ces postulats peuvent être assimilés à des axiomes mathématiques. Ils sont vrais de façon apodictique(c'est-à-dire à la fois universelle et nécessaire). Ce sont des postulats qui échappent à toute explication.
Ils sont au nombre de trois :
La liberté (postulat cosmologique) ;
l'immortalité de l'âme (postulat psychologique) ;
l'existence de Dieu (postulat théologique).
Il y a un jugement différent pour les sciences humaines et dures.
Ces postulats sont une forme de croyance, étant donné qu’on les prend pour vrai
L’être humain a besoin de se sentir protégé, c’est l’un de ses besoins primaires.
L’idée de Freud est que l’Homme, face à l’injustice du monde, peut être inquiet. Les personnes morales souffrent plus que les immorales. Cela pose problème pour les individus. Le fait de croire en Dieu pour un Homme permet de les rassurer sur leur traitement, par une future récompense dans l’au-delà.
La religion a une triple fonction pour Kant :
Fonction théorique : Elle satisfait la curiosité humaine, en proposant une conception du monde.
Fonction psychologique : Elle apaise la crainte de l'homme devant les dangers et les hasards de la vie (le console et lui apporte un soutien, avec des promesses de protection et de bonheur futur.)
Fonction politique : Elle formule des préceptes, des interdictions, des restrictions, qui forment des règles de conduite.
L’homme peut être inquiet en se disant qu’il ne peut pas faire tout ce qu’il veut dans sa vie, la croyance lui permet de penser qu’il aura le temps dans l’au delà.
Les croyances irrationnelles doivent être éliminées par la raison pour notre bien-être personnel. Un travail d’analyse par la raison est nécessaire pour combattre les croyances irrationnelles. Les croyances irrationnelles sont assimilables à des superstitions. Le propre d’une croyance irrationnelle est qu’elle nous conduit à mener des actions pour nous rassurer face à ces croyances.
Ces croyances irrationnelles sont en outre la projection de nos propres craintes sur les autres et le monde. Elles nous font prendre nos craintes pour la réalité et nous détournent d’une vision plus vraie du monde. Souvent, ce que nous craignons chez les autres est ce que nous craignons chez nous-mêmes. C’est à la raison de départager ce qui est plausible ou non.
Platon va distinguer les désirs, représentés par un monstre et la partie colérique, représentée par un lion de la raison, représentée par un homme.
La raison est pour Platon ce qui différencie l’Homme de l’animal. Quand nous obéissons à la raison, nous sommes justes.
Pour Platon il faut craindre que nos désirs gouvernent la raison. Si nos désirs se soumettent à la raison, nous sommes tempérants, c’est à dire que nous avons la maitrise de nous même.
Croire | Savoir |
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Tenir pour vrai quelque-chose sans preuve | Se fonde sur des constats, des preuves. |
Pas universel | Peut tendre à l’universalité |
Pas vérifiable | Vérifiable |
Un doute reste possible, envisageable | Considéré comme vrai |
Pascal constate que tous les Hommes n’ont pas la foi, et qu’il est impossible de les forcer à croire. Pascal veut inciter le non-croyant à miser sur l’existence de Dieu.
Dieu existe | Dieu n’existe pas | |
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On y croit | Récompense sans l’au-delà : On ira au paradis (+∞) | On n’a rien perdu |
On n’y croit pas | Beaucoup à perdre : On brulera en enfer (−∞) | On n’a rien perdu |
L’argument de Pascal est que si on croit en Dieu, on a plus a gagner qu’à perdre.
Ces postulats peuvent être assimilés à des axiomes mathématiques. Ils sont vrais de façon apodictique(c'est-à-dire à la fois universelle et nécessaire). Ce sont des postulats qui échappent à toute explication.
Ils sont au nombre de trois :
La liberté (postulat cosmologique) ;
l'immortalité de l'âme (postulat psychologique) ;
l'existence de Dieu (postulat théologique).
Il y a un jugement différent pour les sciences humaines et dures.
Ces postulats sont une forme de croyance, étant donné qu’on les prend pour vrai
L’être humain a besoin de se sentir protégé, c’est l’un de ses besoins primaires.
L’idée de Freud est que l’Homme, face à l’injustice du monde, peut être inquiet. Les personnes morales souffrent plus que les immorales. Cela pose problème pour les individus. Le fait de croire en Dieu pour un Homme permet de les rassurer sur leur traitement, par une future récompense dans l’au-delà.
La religion a une triple fonction pour Kant :
Fonction théorique : Elle satisfait la curiosité humaine, en proposant une conception du monde.
Fonction psychologique : Elle apaise la crainte de l'homme devant les dangers et les hasards de la vie (le console et lui apporte un soutien, avec des promesses de protection et de bonheur futur.)
Fonction politique : Elle formule des préceptes, des interdictions, des restrictions, qui forment des règles de conduite.
L’homme peut être inquiet en se disant qu’il ne peut pas faire tout ce qu’il veut dans sa vie, la croyance lui permet de penser qu’il aura le temps dans l’au delà.