Les familles fonctionnent comme une unité de production, engageant toutes les générations.
Frères et sœurs, même mariés, contribuent à la main-d'œuvre, évitant le partage des terres.
40% de la population active travaillait dans le secteur agricole au début du XXe siècle.
Le travail des femmes est moins visible mais reste crucial dans le domaine agricole.
Les femmes commencent à avoir des emplois salariés en plus de travailler dans l'agriculture.
En 1960, le terme « agricultrice » apparaît, et en 1980, les femmes commencent à être reconnues juridiquement comme co-exploitantes agricoles.
En 1999, le régime de protection des agricultrices est établi, avec des droits sociaux pour la première fois.
Les évolutions juridiques et sociales continuent d'influencer les droits des mères travailleuses.
L'industrialisation entraîne une réduction de la part de l'industrie dans l'économie.
Un exode rural se produit : les enfants d'agriculteurs ne reprennent pas l'activité familiale.
La proto-industrie, notamment dans le textile, commence à prendre forme, souvent au sein des familles.
Les ateliers de canuts lyonnais permettent de travailler à domicile, et les métiers évoluent.
Les lois protègent les enfants (ex : interdiction du travail nocturne pour les enfants de moins de 13 ans).
La loi de 1892 interdit le travail nocturne des femmes dans l'industrie.
De nouveaux métiers émergent dans le secteur tertiaire, souvent associés aux femmes : domestiques, institutrices, etc.
Les couples peuvent travailler ensemble dans des métiers tels que conducteur de train.
La transmission des valeurs et des métiers se fait de génération en génération.
Le contrat de mariage formalise une alliance entre familles au sein des mariages.
La dot, apportée par la famille de la mariée, joue un rôle dans l'économie familiale.
Les garçons héritent de manière plus favorable, excluant souvent les filles.
La dot est perçue comme un moyen de compensation sur le marché matrimonial.
Émile Durkheim souligne que l'héritage devient un archaïsme et pose des problèmes de division des terres.
La Révolution française avait établi l'égalité dans les successions, mais cela a des conséquences.
Les pratiques continuent d'influencer la transmission de patrimoine.
L'acception de l'héritage peut aussi inclure des dettes.
Le système scolaire influence les opportunités sociales et professionnelles des enfants.
Les stratégies familiales sont essentielles pour la mobilité sociale.
Le Code civil attribue des responsabilités financières principales aux maris.
Ce modèle crée des attentes sur la répartition des tâches au sein du ménage.
Les entreprises commencent à évoluer, reconnaissant les pères comme des parents actifs.
Le salaire des femmes est souvent considéré comme un revenu secondaire, ajoutant à la complexité des inégalités au sein des familles.