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Religion - le credo et la foi

Il existe plusieurs façons d'exprimer sa foi. Pourquoi faut-il apprendre le Symbole des Apôtres? Le réciter du bout des lèvres ne nous rend pas plus croyants, c'est évident. Par contre, prendre le temps de chercher pourquoi et comment il est arrivé jusqu'à nous et essayer de comprendre son contenu vient donner du sens au geste que pose l'assemblée quand elle se lève pour professer sa foi. Une légende ancienne prétend que le Credo a été inspiré aux apôtres par l'Esprit Saint. Chacun aurait reçu une phrase, en commençant par Pierre, bien sûr, et en finissant par Matthias. Comme ce dernier est arrivé pour remplacer Judas, il aurait dit l’Amen, signifiant par là qu'il acceptait tout ce que les apôtres avaient dit. La réalité est différente. La meilleure profession de foi que l'on puisse faire, c'est de s'engager à vivre selon l'Évangile. D'ailleurs, pendant les trois premiers siècles de l'Église, il n'y avait pas de formule pour réciter le Credo. Le seul fait d'appartenir à la communauté de foi basée sur Jésus ressuscité était un témoignage en soi. On était chrétien parce qu'on orientait sa vie sur celle de Jésus et qu'on la laissait transformer par la présence agissante du Christ. On retrace l'origine du Credo à l'époque de Tertullien qui vécut vers la fin du 2e siècle, début du 3e. L'évêque Césaire d'Arles, mort en 542, a été le premier à donner le texte tel que nous le connaissons. Au Concile de Trente, au 16e siècle, on accepte le texte comme venant de ce que le Christ a enseigné et que les apôtres ont fidèlement transmis. Il existe d'autres formes de Credo dont le Symbole de Nicée-Constantinople imposé au 5e siècle et qu'on utilise encore. Celui de saint Athanase a été mis de côté en 1955. La formule trinitaire employée au baptême est aussi couramment utilisée. Mais regardons de près le Symbole des Apôtres. D'abord, le terme « symbole » remonte loin dans la nuit des temps. Les hommes avaient l'habitude, lorsqu'ils faisaient un pacte, de briser un objet en autant de morceaux qu'il y avait de partenaires. Les fragments étaient distribués aux partenaires et ils permettaient plus tard de reconnaître et d'authentifier les personnes. Le chrétien n'invente pas sa foi. Il l'a reçu de l'Église en lien avec les Apôtres. Le Credo est symbole dans le sens où la foi de chacun est conforme à la foi de toute l'Église rassemblée. On ne croit pas seul, on croît en Église. Le Credo devient un point de reconnaissance entre les membres, un point d'ancrage. Il sert de départ pour une étude plus approfondie, une catéchèse, des particularités de la foi chrétienne. Pour les chrétiennes et les chrétiens, Dieu existe, et il est unique et trinitaire, Père, Fils et Esprit Saint. Nous agissons, prions et vivons au nom de Dieu. Pour les chrétiennes et les chrétiens, nous croyons que Jésus-Christ est vrai Dieu et vrai homme. Il est à la fois humain et divin. Il marche avec nous et se donne à nous dans l’eucharistie. Nous croyons que Jésus est né d’une vierge, une femme sans tache et sans péché, c'est-à-dire “immaculée”. Marie est la Nouvelle Ève, celle qui a dit oui à l’ange Gabriel et a conçu Jésus du Saint-Esprit. Elle est la mère de l’humanité entière. Nous croyons que Jésus-Christ est sauveur. Il nous sauve du mal dans le monde. Il lutte contre le péché et le diable pour nous donner l’exemple et nous donner la victoire. Jésus est mort crucifié par les hommes. Il a donné sa vie, pour payer la dette envers Dieu que l’humanité a accumulée à cause de ses péchés. Jésus a détruit la mort et nous a ouvert le paradis éternel par sa résurrection. C’est à nous de le choisir. L’Esprit Saint est la plus grande présence transformante dans le monde. Il est partout et en tout ce qui est bien. Il est la force qui nous anime, le souffle de vie, le vent dans nos voiles. Il nous inspire tout ce qui est bien et est à la source de tout amour vrai. Les chrétiennes et les chrétiens croient que les vivants et les morts demeurent en communication au-delà de la mort, unis les uns aux autres en Jésus-Christ : Toutes les saintes et tous les saints sont unis en Jésus Il est donc possible de demander l’intersession d’un saint ou d’un être cher. Les chrétiennes et les chrétiens croient à la rémission des péchés et à l’amour miséricordieux de Dieu. Nous savons que Jésus a lutté contre le péché et nous sommes attendus, selon son exemple, à faire de même. Si nous manquons de faire le bien, nous demandons pardon au Seigneur, recevons le sacrement de réconciliation (pardon), réparons notre tort, et recommençons à vivre dans la grâce de Dieu. La mission de l’Église est d’annoncer Jésus-Christ au monde. Ta mission comme chrétienne ou chrétienne est d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus au monde, celle du pardon des péchés et de la Vie Éternelle. L’Église est le corps du Christ et lui en est la tête, le chef. Les chrétiennes et les chrétiens croient à la résurrection de la chair, c'est-à-dire de nos corps glorieux, et à la vie éternelle. Nous croyons dans la vie après la mort, au paradis céleste C’est un endroit sans fin où nous serons en présence de Dieu pour vivre une aventure tout à fait nouvelle et au-delà de notre imagination. La foi est un don de Dieu, une expérience de communauté et une réponse libre de la personne. La notion chrétienne de croire, d’avoir la foi, correspond au cheminement de la personne. Il y a différentes façons de répondre à l’invitation et de croire en Dieu, en son Fils Jésus-Christ et en l’Esprit Saint qui nous anime et nous fait vivre.

• l'indifférence religieuse Certaines personnes ne se posent tout simplement pas de questions sur l'existence ou la non-existence de Dieu. Les raisons de cette indifférence peuvent être très diverses, mais il est certain que cela a des répercussions sur toute leur existence. L'horizon de leur pensée s'en trouve à tout le moins restreint… • l'athéisme

Il existe un courant de pensée qui nie totalement l'existence de Dieu. Les femmes et les hommes qui y adhèrent le font parfois pour des raisons philosophiques élaborées. Bien qu'ils aient des visées diamétralement opposées, l'athéisme et la foi ont quelque chose en commun : ils présupposent tous les deux une décision de l'esprit humain. L'athée prend la décision de ne pas croire, à partir de raisons fondées sur l'expérience ou la raison. La foi implique la décision de croire et d'accueillir les signes de la présence de Dieu dans le cosmos, l'histoire, et en Jésus. Ce faisant — il est bon de le souligner — le choix de croire s'appuie lui aussi sur l'expérience et la raison.

• l'agnosticisme

Pour certains, il est impossible à l'être humain de se prononcer sur l'existence ou la non-existence de Dieu. Les personnes qui pensent ainsi se disent agnostiques. D'après elles, si Dieu existe, il nous dépasse tellement qu'il est inaccessible; on ne peut donc finalement rien savoir de lui. De toute évidence, ce raisonnement repose sur une doctrine philosophique. Les personnes croyantes admettent elles aussi que Dieu les dépasse infiniment et qu'elles ne pourraient rien savoir de lui par leurs propres moyens. Mais elles affirment que Dieu vient au devant des êtres humains, et qu'il révèle lui-même ce qu'ils ne pourraient savoir autrement.

• le sentiment religieux

La plupart des gens éprouvent au moins un sentiment général et indéfini mais cependant profond et très puissant : celui qu'il existe quelque part quelque chose de vraiment sacré. Ce sentiment émerge le plus souvent lorsqu'on s'interroge sérieusement sur le monde (pourquoi l'univers existe-t-il? Pourquoi valorise-t-on d'instinct le beau, le vrai, le juste?), ou encore quand on se questionne sur le sens de notre destinée (qu'est-ce qui donne sens à la vie humaine?). Il jaillit aussi lorsque l'on fait l'expérience d'une relation très profonde (d'où vient notre besoin d'aimer et d'être aimé? Pourquoi aspirons-nous toujours à plus?). Ce sentiment est ce que l'on désigne par « sentiment religieux », même s'il n'y a pas d'allusion directe à Dieu.

• le déisme

Le déisme repose sur une autre option philosophique. On désigne par ce terme la conviction des personnes qui acceptent l'idée de l'existence d'un être divin, mais qui rejettent l'affirmation que Dieu s'est révélé.

• la foi religieuse

Depuis des millénaires, d'innombrables personnes ont découvert et accueilli les signes de la Révélation. Étant de prime abord simplement guidées par un sentiment religieux, elles ont peu à peu acquis la certitude de l'existence de Dieu, de la réalité de son amour et de l'authenticité de son message de salut. Les personnes qui adhèrent à la foi chrétienne consentent alors à vivre une relation profonde avec Dieu; elles s'engagent à laisser Dieu guider leur existence, reconnaissant en Dieu leur Père et en Jésus, son Fils qu'il a envoyé pour sauver le monde et faire de nous des enfants d'adoption grâce au don de l'Esprit. Faisant sous sa conduite l'expérience du salut, elles témoignent de leur foi et annoncent l'Évangile.

NC

Religion - le credo et la foi

Il existe plusieurs façons d'exprimer sa foi. Pourquoi faut-il apprendre le Symbole des Apôtres? Le réciter du bout des lèvres ne nous rend pas plus croyants, c'est évident. Par contre, prendre le temps de chercher pourquoi et comment il est arrivé jusqu'à nous et essayer de comprendre son contenu vient donner du sens au geste que pose l'assemblée quand elle se lève pour professer sa foi. Une légende ancienne prétend que le Credo a été inspiré aux apôtres par l'Esprit Saint. Chacun aurait reçu une phrase, en commençant par Pierre, bien sûr, et en finissant par Matthias. Comme ce dernier est arrivé pour remplacer Judas, il aurait dit l’Amen, signifiant par là qu'il acceptait tout ce que les apôtres avaient dit. La réalité est différente. La meilleure profession de foi que l'on puisse faire, c'est de s'engager à vivre selon l'Évangile. D'ailleurs, pendant les trois premiers siècles de l'Église, il n'y avait pas de formule pour réciter le Credo. Le seul fait d'appartenir à la communauté de foi basée sur Jésus ressuscité était un témoignage en soi. On était chrétien parce qu'on orientait sa vie sur celle de Jésus et qu'on la laissait transformer par la présence agissante du Christ. On retrace l'origine du Credo à l'époque de Tertullien qui vécut vers la fin du 2e siècle, début du 3e. L'évêque Césaire d'Arles, mort en 542, a été le premier à donner le texte tel que nous le connaissons. Au Concile de Trente, au 16e siècle, on accepte le texte comme venant de ce que le Christ a enseigné et que les apôtres ont fidèlement transmis. Il existe d'autres formes de Credo dont le Symbole de Nicée-Constantinople imposé au 5e siècle et qu'on utilise encore. Celui de saint Athanase a été mis de côté en 1955. La formule trinitaire employée au baptême est aussi couramment utilisée. Mais regardons de près le Symbole des Apôtres. D'abord, le terme « symbole » remonte loin dans la nuit des temps. Les hommes avaient l'habitude, lorsqu'ils faisaient un pacte, de briser un objet en autant de morceaux qu'il y avait de partenaires. Les fragments étaient distribués aux partenaires et ils permettaient plus tard de reconnaître et d'authentifier les personnes. Le chrétien n'invente pas sa foi. Il l'a reçu de l'Église en lien avec les Apôtres. Le Credo est symbole dans le sens où la foi de chacun est conforme à la foi de toute l'Église rassemblée. On ne croit pas seul, on croît en Église. Le Credo devient un point de reconnaissance entre les membres, un point d'ancrage. Il sert de départ pour une étude plus approfondie, une catéchèse, des particularités de la foi chrétienne. Pour les chrétiennes et les chrétiens, Dieu existe, et il est unique et trinitaire, Père, Fils et Esprit Saint. Nous agissons, prions et vivons au nom de Dieu. Pour les chrétiennes et les chrétiens, nous croyons que Jésus-Christ est vrai Dieu et vrai homme. Il est à la fois humain et divin. Il marche avec nous et se donne à nous dans l’eucharistie. Nous croyons que Jésus est né d’une vierge, une femme sans tache et sans péché, c'est-à-dire “immaculée”. Marie est la Nouvelle Ève, celle qui a dit oui à l’ange Gabriel et a conçu Jésus du Saint-Esprit. Elle est la mère de l’humanité entière. Nous croyons que Jésus-Christ est sauveur. Il nous sauve du mal dans le monde. Il lutte contre le péché et le diable pour nous donner l’exemple et nous donner la victoire. Jésus est mort crucifié par les hommes. Il a donné sa vie, pour payer la dette envers Dieu que l’humanité a accumulée à cause de ses péchés. Jésus a détruit la mort et nous a ouvert le paradis éternel par sa résurrection. C’est à nous de le choisir. L’Esprit Saint est la plus grande présence transformante dans le monde. Il est partout et en tout ce qui est bien. Il est la force qui nous anime, le souffle de vie, le vent dans nos voiles. Il nous inspire tout ce qui est bien et est à la source de tout amour vrai. Les chrétiennes et les chrétiens croient que les vivants et les morts demeurent en communication au-delà de la mort, unis les uns aux autres en Jésus-Christ : Toutes les saintes et tous les saints sont unis en Jésus Il est donc possible de demander l’intersession d’un saint ou d’un être cher. Les chrétiennes et les chrétiens croient à la rémission des péchés et à l’amour miséricordieux de Dieu. Nous savons que Jésus a lutté contre le péché et nous sommes attendus, selon son exemple, à faire de même. Si nous manquons de faire le bien, nous demandons pardon au Seigneur, recevons le sacrement de réconciliation (pardon), réparons notre tort, et recommençons à vivre dans la grâce de Dieu. La mission de l’Église est d’annoncer Jésus-Christ au monde. Ta mission comme chrétienne ou chrétienne est d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus au monde, celle du pardon des péchés et de la Vie Éternelle. L’Église est le corps du Christ et lui en est la tête, le chef. Les chrétiennes et les chrétiens croient à la résurrection de la chair, c'est-à-dire de nos corps glorieux, et à la vie éternelle. Nous croyons dans la vie après la mort, au paradis céleste C’est un endroit sans fin où nous serons en présence de Dieu pour vivre une aventure tout à fait nouvelle et au-delà de notre imagination. La foi est un don de Dieu, une expérience de communauté et une réponse libre de la personne. La notion chrétienne de croire, d’avoir la foi, correspond au cheminement de la personne. Il y a différentes façons de répondre à l’invitation et de croire en Dieu, en son Fils Jésus-Christ et en l’Esprit Saint qui nous anime et nous fait vivre.

• l'indifférence religieuse Certaines personnes ne se posent tout simplement pas de questions sur l'existence ou la non-existence de Dieu. Les raisons de cette indifférence peuvent être très diverses, mais il est certain que cela a des répercussions sur toute leur existence. L'horizon de leur pensée s'en trouve à tout le moins restreint… • l'athéisme

Il existe un courant de pensée qui nie totalement l'existence de Dieu. Les femmes et les hommes qui y adhèrent le font parfois pour des raisons philosophiques élaborées. Bien qu'ils aient des visées diamétralement opposées, l'athéisme et la foi ont quelque chose en commun : ils présupposent tous les deux une décision de l'esprit humain. L'athée prend la décision de ne pas croire, à partir de raisons fondées sur l'expérience ou la raison. La foi implique la décision de croire et d'accueillir les signes de la présence de Dieu dans le cosmos, l'histoire, et en Jésus. Ce faisant — il est bon de le souligner — le choix de croire s'appuie lui aussi sur l'expérience et la raison.

• l'agnosticisme

Pour certains, il est impossible à l'être humain de se prononcer sur l'existence ou la non-existence de Dieu. Les personnes qui pensent ainsi se disent agnostiques. D'après elles, si Dieu existe, il nous dépasse tellement qu'il est inaccessible; on ne peut donc finalement rien savoir de lui. De toute évidence, ce raisonnement repose sur une doctrine philosophique. Les personnes croyantes admettent elles aussi que Dieu les dépasse infiniment et qu'elles ne pourraient rien savoir de lui par leurs propres moyens. Mais elles affirment que Dieu vient au devant des êtres humains, et qu'il révèle lui-même ce qu'ils ne pourraient savoir autrement.

• le sentiment religieux

La plupart des gens éprouvent au moins un sentiment général et indéfini mais cependant profond et très puissant : celui qu'il existe quelque part quelque chose de vraiment sacré. Ce sentiment émerge le plus souvent lorsqu'on s'interroge sérieusement sur le monde (pourquoi l'univers existe-t-il? Pourquoi valorise-t-on d'instinct le beau, le vrai, le juste?), ou encore quand on se questionne sur le sens de notre destinée (qu'est-ce qui donne sens à la vie humaine?). Il jaillit aussi lorsque l'on fait l'expérience d'une relation très profonde (d'où vient notre besoin d'aimer et d'être aimé? Pourquoi aspirons-nous toujours à plus?). Ce sentiment est ce que l'on désigne par « sentiment religieux », même s'il n'y a pas d'allusion directe à Dieu.

• le déisme

Le déisme repose sur une autre option philosophique. On désigne par ce terme la conviction des personnes qui acceptent l'idée de l'existence d'un être divin, mais qui rejettent l'affirmation que Dieu s'est révélé.

• la foi religieuse

Depuis des millénaires, d'innombrables personnes ont découvert et accueilli les signes de la Révélation. Étant de prime abord simplement guidées par un sentiment religieux, elles ont peu à peu acquis la certitude de l'existence de Dieu, de la réalité de son amour et de l'authenticité de son message de salut. Les personnes qui adhèrent à la foi chrétienne consentent alors à vivre une relation profonde avec Dieu; elles s'engagent à laisser Dieu guider leur existence, reconnaissant en Dieu leur Père et en Jésus, son Fils qu'il a envoyé pour sauver le monde et faire de nous des enfants d'adoption grâce au don de l'Esprit. Faisant sous sa conduite l'expérience du salut, elles témoignent de leur foi et annoncent l'Évangile.