Concepts à étudier pour l'exam final
Clarté et précision
Écoute active
Empathie; être capable de se mettre à la place des autres (sans vivre ses émotions → sympathie)
Adaptabilité; aux autres personnes
Confiance en soi; prendre la parole et exprimer son point de vue
Compétences non-verbales; reconnaitre quand verbal ≠ non-verbal
Introspection
Éviter le jugement immédiat
Intelligence émotionnelle; prévoir les réactions des autres et se préparer en conséquence (comprendre les sentiments derrière les paroles)
définition : interférence à la communication
1. Extérieurs : musique, odeur, notification du tel, habillement, etc
2. Physiologiques : facteurs biologiques comme maladie, fatigue, perte auditive, stress
3. Psychologiques : facteurs intérieurs comme émotions, pensées intrusives, distractions mentales, stress
définition: appréciation personnelle des caractéristiques du concept de soi; l’évaluation (positive ou négative) de nos caractéristiques
→ plus ou moins grande selon l’écart entre soi réel et idéal
Lien avec la communication : selon son estime faible ou élevée, on va agir (communiquer) différemment
- Prophétie autoréalisatrice : une personne a une attente, elle se comporte en fonction de cette attente, l’attente se concrétise, l’attente originale est renforcée
- Ex : Si on a l’attente de bien performer (communiquer), on va bien performer. Si on a l’attente de mal performer, on va mal performer.
La personne (timidité excessive, anxiété sociale, manque de confiance)
La situation (devant les pressions d’un groupe → conformité et obéissance à l’autorité)
Les facteurs favorisant le conformisme :
Attrait élevé pour le groupe (cohésion et attirance)
Si on croit que groupe est crédible, on se conforme plus (crédibilité)
Si le reste du groupe est unanime, on se conforme plus (unanimité)
Fort besoin d’affiliation (de se sentir aimé, accepté)
Si estime de soi faible, on se conforme plus
Si a une personnalité autoritaire, on se conforme plus par désir de respecter les normes et l’autorité
Système I repose sur l’automatique : processus inconscients qui permettent de traiter en peu de temps un grand nombre d’informations, ou arriver rapidement à une conclusion avec un minimum d’indices (plus souvent utilisé pour économiser de l’énergie mentale)
Système II repose sur le formel : réflexion plus profonde, contrôlée et lente qui demande un effort cognitif qui mobilise la pensée consciente et les fonctions exécutives assurant le contrôle de soi
Ex : résoudre un problème de math, peser les pour et les contre, considérer les facteurs externes d’une situation
Inférence correspondante : attribution à une autre personne d’une disposition (un trait) qui correspond directement à la nature du comportement observé
pourquoi faire cela ? à cause du besoin du cerveau d’attribuer la faute à quelqu’un
ex : Assumer qu’un serveur est maladroit (trait) parce qu’il a renversé un café devant vous (comportement)
Erreur d’attribution fondamentale : biais lié à l’attribution où on sous-estime l’influence de la situation (facteurs externes) et surestime celle de la personnalité (facteurs internes)
Pourquoi faire cela ? économisation d’énergie mentale
Ex : quelqu’un arrive en retard, elle est donc jamais ponctuelle (négligemment du traffic, du stress, etc)
Biais d’autocomplaisance : biais lié à l’attribution où on est enclin à attribuer la responsabilité de ses succès (interne) et à attribuer ses échecs aux circonstances (externe)
Pourquoi faire cela ? pour préserver son estime de soi
Ex : J’ai réussi mon exam, je suis intelligente! J’ai échoué mon exam, les questions étaient mal formulées!
Biais de confirmation des permières impressions : tendance à privilégier l’information qui confirme sa première impression et à ignorer les informations qui la contredisent
pourquoi faire cela ? l’effet de primauté et besoin de cohérence
ex : Voir un collègue pour la première fois pendant qu’il a fait une erreur, et ignorer toutes les fois où il performe bien et seulement soulever les fois où il fait des erreurs
Théorie implicite de la personnalité: déduction de traits de personnalité à partir d’un schéma des personnes actif lors d’un premier contact avec autrui
ex : il est un artiste, donc il doit être progressiste, sans-emploi, etc
La différence entre contrôle de soi et spontanéité :
contrôle de soi : orienté vers la tâche, régulation de ses émotions/comportements, calme dans situations stressantes, contacts sociaux plus sérieux (apparence et expression plus « posé »)
spontanéité : orienté vers les gens, moins de régulation émotionnelle (s’emporte dans émotions, gère moins stress/pression), contacts sociaux plus chaleureux (expression et non-verbal plus intense)
La différence entre prudence et affirmation :
prudence : précaution/réflexion, évite pris de décisions rapides/impulsives, priorise évaluation des risques, exprime moins facilement opinions, plus difficulté à prendre position
affirmation : détermination/conviction, convaincu de leurs actions/opinions, s’exprime sans hésitation, sait ce qu’il veut, prêt à prendre risques
position sur les axes : affirmation + contrôle de soi
processus décisionnel: prise de décision rapide
tolérance au risque et à l’incertitude : gère bien le risque et situations exigeantes
capacité à s’affirmer : s’affirme facilement
orienté davantage vers la tâche ou les gens : orienté vers la tâche → se concentre sur les faits et les résultats, moins préoccupé par besoins des autres et entretien des relations personnelles
gestion du stress : devient plus autoritaire, contrôlant et exigeant
capacité à réguler ses émotions : contrôle de soi → à l’aise dans situations de confrontation/négociation
expression des émotions : avec difficulté
façon de se présenter aux autres (expression des sentiments, expressions faciales, etc) : POSÉ; paraît impatient, pressé, contrôlant mais déterminé, dynamique et énergique
position sur les axes : affirmation + spontanéité
processus décisionnel: prends décisions rapidement mais inconstant (change d’opinions selon situations)
tolérance au risque et à l’incertitude : prêt à prendre des risques
capacité à s’affirmer : s’affirme facilement (parle beaucoup, écoute moins)
orienté davantage vers la tâche ou les gens : les gens → besoin d’être entouré de gens, influence les autres par contact personnel, rassembleur
gestion du stress : moins bien; s’affirme encore plus et devient plus émotif dans ses réactions,
capacité à réguler ses émotions : s’emporte dans ses émotions, impulsif
capacité à exprimer ses émotions: facilité
façon de se présenter aux autres (expression des sentiments, expressions faciales, etc): chaleureux, imaginatif et créatif mais présentation statégique (pas authentique) et impatient
position sur les axes : prudence + spontanéité
processus décisionnel: difficulté à prendre décisions, faire des choix
tolérance au risque et à l’incertitude : aversion aux changements risqués, prudence excessive
capacité à s’affirmer : difficulté à s’affirmer, dire non (évite confrontation), cède facilement
orienté davantage vers la tâche ou les gens : les gens, intérêt pour relations personnelles et le travail d’équipe
gestion du stress : personnalité calme, concentré sur le temps présent mais spontanéité = moins bonne gestion du stress, cède plus rapidement lorsque sous pression pour préserver l’harmonie
capacité à réguler ses émotions : moins bonne capacité à réguler ses émotions (spontanéité)
capacité à exprimer ses émotions : facilité
façon de se présenter aux autres (expression des sentiments, expressions faciales, etc) : EXPRESSIVE; aimable, tolérant et patient, ouverture d’esprit, climat de confiance, soucieux des sentiments des autres, conseils, serviabilité MAIS oublie ses propres besoins et fait trop confiance aux autres
position sur les axes : prudence + contrôle de soi
processus décisionnel: lent à se décider
tolérance au risque et à l’incertitude : n’aime pas prendre de risques et aversion aux changements
capacité à s’affirmer : lent à affirmer ses besoins
orienté davantage vers la tâche ou les gens : plus axé sur les tâches à accomplir que sur les relations, peu enclin à socialiser
gestion du stress : gère bien le stress et devient plus rationnel et critique sous pression (tente de contrôler)
capacité à exprimer ses émotions: difficulté
capacité à réguler ses émotions : bonne régulation des émotions (contrôle de soi)
façon de se présenter aux autres (expression des sentiments, expressions faciales, etc) : POSÉ; manque d’enthousiasme, froid
3 forces personnelles :
reponsable et loyale
logique et souci rigoureux du détail (besoin de comprendre)
planification
3 habiletés personnelles à améliorer :
perfectionnisme; être trop dure envers soi-même
avoir toujours raison
peu enclin à socialiser, plus axé sur la réalisation des tâches
frictions avec un directif :
prise de décision rapide vs lente; impatience et manque de considération des directifs envers besoin de réflexion
tolérance au risque des directifs
comportements contrôlants des directifs ET des analytiques sous pression
frictions avec un expressif :
impulsivité et tendance à changer d’opinions vs besoin de structure et fiabilité
besoin d’interactions sociales peut sembler futile/distrayant
impulsivité émotionelle peut sembler envahissante vs contrôle de soi
émotivité accrue sous le stress vs approche rationnelle et critique sous stress
pas assez axé sur la tâche
frictions avec un coopératif :
attention excessive aux relations/harmonie peut sembler inefficace vs importance accordé à la tâche
ne pas regarder dans les yeux → inconfort, désintérêt
l’absence de sourire
bouger d’en avant arrière ou sur les côtés
bras croisés → défensive/séapprobation
poignée de main pas assez ou trop ferme → manque de professionnalisme/agressivité
tic/jeu avec les mains (anxiété)
toucher ses cheveux/visage (dégage manque de confiance)
**en mettre 4-5
Message oraux non-verbaux transmis par…
Ton de la voix (doux, autoritaire, sarcastique…)
Volume (fort ou doucement)
Intonation (variations de la hauteur de la voix; question ou affirmation?)
Rythme (vitesse; nervosité? Confiance?)
Débit (fluide ou saccadé?)
Pauses (ajoute du poids ou manque de confiance)
Fausse écoute : imitation de l’écoute réelle, interagit mais les pensées du récepteur sont ailleurs
Mise en vedette : récepteur tente de monopoliser la convo plutôt que de se montrer intéressé par la personne qui parle (toujours ramener la convo vers soi)
Écoute sélective : récepteur ne répond qu’aux messages qui l’intéressent
Écoute fuyante : récepteur ne tient pas compte des messages qu’il ne veut pas entendre (le contraire de l’écoute sélective) → essaye de détourner la convo pour éviter un sujet
Écoute défensive : récepteur reçoit les messages comme des attaques personnelles
Écoute piégée : vise à recueillir des renseignements qui pourront servir au récepteur dans le but de satisfaction personnelle → provoque une réaction de méfiance
Écoute insensible : récepteur ne saisit pas le message non verbal exprimé, ne prend pas les sentiments en considération (omettre l’émotion dans la paralangage/non-verbal)
La surabondance de stimuli;
pourquoi : le cerveau a une attention sélective = difficile quand attention captée par stimuli extérieurs
Les préoccupations personnelles;
pourquoi : nos préoccupations ont priorité sur celles des autres, donc il est difficile d’être attentif lorsqu’on est préoccupé
La rapidité des pensées;
pourquoi : rapidité de la pensée laisse un « temps de réserve » entre la pensée et l’expression dans la vraie vie = peut parfois être utiliser pour rêvasser à la place d’écouter
Les efforts à fournir;
pourquoi : écouter est une tâche ardue, on choisit souvent de ne pas faire cet effort (à cause de la fatigue)
L’absence d’avantages perçus;
pourquoi : penser qu’il n’y a pas d’avantages à écouter
Le manque d’entraînement
pourquoi : ne pas savoir bien écouter
L’écoute active : écouter de manière attentive/engagée, en montrant à l’interlocuteur que l’on comprend ses propos/émotions
La question ouverte : incite l’interlocuteur à répondre de manière plus détaillée à la réponse, et donc de recueillir plus d’informations (versus une question fermée)
ex : « Qu’est-ce qui est le plus important pour vous dans X ? »
Incitation légère/encouragement minimal : brève incitation verbale ou non-verbale afin d’inciter l’émetteur à poursuivre son message → soutien réalisé en relation d’aide
Signes verbaux : « hum », « je vois », « oui », « d’accord »
Réactions courtes : « continue », « dis-moi en plus », « je comprends »
Langage non-verbal : hochements de tête, sourire, contact visuel…
La reformulation : résumer dans ses propres mots les paroles de l’émetteur afin d’assurer de la bonne compréhension du message
ex : « J’ai l’impression que tout le monde attend trop de moi. » « Si je comprends bien, tu te sens dépassé par les attentes des autres ? »
Le reflet :
Reflet simple : répéter un mot
Reflet émotif : nommer les émotions perçues
ex : « je crois percevoir une irritation chez vous, est-ce bien le cas ? »
Rétroaction positive : souligner le bon travail
Résultats : motivation, encouragement, renforcement positif, augmentation confiance en soi et rétention des talents
Critique constructive : but étant de proposer à l’autre des pistes pour s’améliorer
Comment : exprimé sur un ton positif, faire aussi valoir les points positifs, montrer qu’on cherche à comprendre l’autre, observations OBJECTIVES précises/fondées/objectives, préparé à l’avance, en privé, PISTES DE SOLUTIONS
Résultats : renforcer confiance, motivation, réduction des erreurs répétées, prévention des conflits, clarification des attentes, développement pers/prof favorisé
Critique destructive : but étant de rabaisser/discréditer l’autre en s’en prenant à sa personnalité
Comment : attaque, blâme, jugement SUBJECTIF, absence de solution, généralisation excessive, absence d’empathie, « tu », manque de précision
Résultats : démotivation, conflits, résistance au changement, perte de temps
Méthode du sandwich classique : commentaire positif → point à améliorer → commentaire positif
Méthode du sandwich 2.0 : commentaire positif → point à améliorer → outils pour l’amélioration du point
réduit la défensive, favorise la réceptivité, encourage l’amélioration et donne des solutions concrètes MAIS peut sembler superficiel (si compliments exagérés/non sincères), risque de confusion, proposer solutions non adaptées
La critique constructive peut être difficile à accepter si on a l’impression qu’elle vient s’attaquer à ses caractéristiques personnelles (surtout l’égo car égo menacé = stress)
L’égo : perception que nous avons de nous-mêmes (de notre valeur) → cherche à protéger notre estime de soi, à maintenir une image de soi positive et à éviter les blessures psychologiques
Égo menacé quand estime de soi ou identité est remise en question, critiquée, comparée, rejetée ou attaquée = stress, réaction défensive, agressivité, déni, évitement (plus un égo est grand, plus on perçoit la critique comme attaque plutôt que opportunité d’amélioration)
faible estime de soi
stress ou fatigue
perception d’injustice
expériences passées
absence de préparation
Le directif
Comment il critique :
Directe, axée sur l’efficacité et le résultat
Ne tourne pas autour du pot, préfère aller droit au bout
Prête pas beaucoup attention à la forme, juste le contenu
Comment il réagit :
A du mal à accepter critiques, surtout quand proviennent d’un profil qu’il considère moins efficace
Sur la défensive
S’impatiente si critique n’est pas concise et claire
L’expressif
Comment il critique :
Enthousiaste et créatif dans la formulation
Cherche à encourager et à motiver, en restant positif
Comment il réagit :
Aime être apprécié et valorisé
Démotivé par des critiques sans encouragement ou trop rigides
Le coopératif
Comment il critique :
Critiques délicates pour ne pas heurter les sentiments
Approche empathique et axée sur bien-être relationnel
Comment il réagit :
Très sensible aux critiques
Risque de prendre personnellement si perçus comme manque de considération pour leurs efforts
L’analytique
Comment il critique :
Basé sur des faits et données
Se concentre sur la logique et la précision
S’appuie sur des éléments objectifs et mesurables
Comment il réagit :
Besoin de justification claire (faits concrets) pour accepter critique
Énergie groupale : L’énergie individuelle de chaque membre devient de l’énergie groupale qui provient de l’interaction entre eux et avec une cible commune, celle ci se divise en 3 types d’énergie…
énergie de production : comportement qui favorise l’atteinte de la cible fixée
répond à : savoir-faire et besoin de compétence
ex : prendre les devants, proposer des idées/solutions, organisation
obstacles : pas de participation, désaccord
énergie de solidarité : la qualité des relations
répond à : besoin de considération et nécessité de réaliser une tâche en groupe
ex : encouragement, communication, apprendre à se connaitre
obstacles : manque de sécurité psychologique (peur de prendre des risques/faire des erreurs), mauvaise écoute
énergie d’entretien : répare tout comportement qui va à l’encontre de EP et ES
répond à : besoin de cohérence et de stabilité
ex : cibler les gens qui participent moins, régler des conflits entre les membres
Énergie résiduelle : Quand l’énergie individuelle de chacun n’est pas toute transformée en énergie groupale → énergie perdue car on est privé de la contribution/participation/idées de qq1
Les facteurs qui contribuent à l’énergie résiduelle :
paresse sociale
quelqu’un qui ne participe pas/procrastination
conformisme
Définition : Tendance à fournir un effort moindre lorsqu’une tâche est effectuée en groupe plutôt qu’individuellement. Cela s’explique par la diffusion des responsabilités entre les membres.
Diffusion des responsabilités : diffuser sa responsabilité sur d’autres personnes quand on travaille en équipe alors la responsabilité individuelle baisse
Ex : cas de Kitty Genorese
Trois motifs à la paresse sociale :
Contribution non-perceptible dans un contexte de groupe
Tâche sera faite quand même par les autres
Ajustement au niveau d’effort des autres
Centre : oriente vers la cible ou le fonctionnement qui permettra de l’atteindre (prise de position, prend les devants, fait des propositions)
pour une participation optimale : 5% de participation centre dans une équipe
Émetteur : donne son opinion, partage des idées et propose des contributions personnelles en lien avec la cible, réactions à ce qui est discuté
pour une participation optimale : 30% de participation émettrice dans une équipe
Récepteur : intérêt pour la contribution d’un autres membre à la cible commune, écoute/reformule et pose des questions pour clarifier
pour une participation optimale : 60% de participation réceptrice dans une équipe
Sattellite : distrait de la cible commune, absence psychologique
pour une participation optimale : 3% de participation sattellite dans une équipe
Absent : physiquement absent
pour une participation optimale : 2% de participation absente dans une équipe
La morale de l’activité : l’humain tend vers la compétition lorsque des équipes sont établies avec une cible à cause de nos réflex individualistes et de l’habitude de rivalité, mais ce n’est pas toujours l’idéal (collaboration est une option laissée de côté)
l’habitude de rivalité : croire à tort que pour gagner il faut vaincre son adversaire → difficile de négocier de façon constructive avec quelqu’un qui tient à l’emporter sur nous
- Assertivité (l’importance de l’objectif) : dans quelle mesure une personne cherche à satisfaire ses propres intérêts et besoins
- Serviabilité (l’importance de la relation) : dans quelle mesure une personne cherche à satisfaire les besoins et intérêts des autres
Compétition (+ assertivité et - serviabilité) → gagnant/perdant
Un des deux parties a un pouvoir sur l’autre & on s’occupe peu des autres
Exemple : Thomas a fait une gaffe et la dissimule. Cela tombe sur votre dos.
Peut être utile lorsque : situation urgente et décision a un grand impact → doit agir vite sans compromis
Accomodement (- assertivité et + serviabilité) → perdant/gagnant
Mettre fin au désaccord en acceptant la solution de l’autre où l’intérêt pour la relation est plus grand que l’atteinte d’un objectif personnel
Souvent commis par des individus conciliants qui se préoccupent moins d’eux-mêmes et bcp plus des autres
Exemple : « D’accord on va faire comme tu veux. » (même si en désaccord)
Peut être utile lorsque : question importe bcp plus à l’autre personne que soi-même
Évitement ( - assertivité et - serviabilité) → perdant/perdant
Ignorance passive ou évitement (physique ou verbal) du conflit où partenaires croient qu’il n’y a pas de bonne solution au problème
Exemple : « Même si j’en parle, ça ne changera rien. »
Peut être utile lorsque : démarche temporaire de prise de recul ou problématique qui survient rarement
Compromis ( ± assertivité et ± serviabilité) → perdant/perdant (partiellement)
Négociation d’une solution qui donne et prive une partie de ce qui est désiré; permet délimiter les dégâts, mais toutes les solutions possibles n’ont pas été explorées
Exemple : Séparer un oréo en deux (alors que les deux parties voulaient un oréo complet)
Peut être utile lorsque : doit trouver une stratégie rapide à un problème complexe
Collaboration ( + assertivité et + serviabilité) → gagnant/gagnant
Travailler ensemble de manière proactive pour trouver solutions qui satisferont les besoins des deux parties → chacun obtient ce qu’il désire
Nécessite communication ouverte, un engagement actif et la recherche de solutions créatives (on crée une NOUVELLE solution à partir des solutions déjà anticipées par les parties)
Exemple : choisir un nouveau nom pour son bébé quand les deux parents sont en désaccord
Peut être utile lorsque : beaucoup de temps offert ainsi que attitude constructive ++
Se préparer et planifier un rendez-vous
Préparation émotive, éviter l’impulsion
Se préparer à collaborer et non se battre
Informer à l’avance la nature du but
Choisir le moment et lieu opportun (lieu discret, 20-45 min, l’autre y est disposé?) → brusquer les choses risque de nuire à la relation
Énoncer le problème
Objet du conflit bien défini
Utiliser la CNV
Écouter l’autre
Écoute active (utiliser questions/reformulations pour s’assurer de bien comprendre POV de l’autre et éviter les interprétations)
Négocier/trouver une solution
Renoncer à la logique binaire (penser avoir la vision ultime)
Faire plusieurs propositions (brainstorm)
Analyser les solutions (pour/contre) et trouver entente concrètes
Théorie de la négociation raisonnée
→ se concentrer sur les intérêts/besoins mutuels et non sur les positions
Exemple :
- Position : A : « Je veux une augmentation de salaire » B : « On ne peut pas offrir cela »
- Besoin : A : « J’ai besoin de reconnaissance/valorisation » B : « J’ai besoin d’assurer rentabilité de l’entreprise »
Mise en application
Bien identifier les engagements de chacun
S’entendre sur une période d’essai réaliste
Faire un bilan et réévaluer
Observer sans évaluer; j’observe un comportement concret qui affecte mon bien-être et énoncer ce fait en toute objectivité
à éviter : les adverbes tels que toujours, jamais, chaque fois, etc
Identifier et exprimer ses sentiments; je réagis à ce comportement par un sentiment en le nommant
à éviter : « je me sens … » car cette formulation implique l’autre dans son sentiment → plutôt utiliser « je suis … »
besoins à l’origine de ses sentiments; assumer la responsabilité de ses sentiments
exemples de besoins : besoin d’affection, d’équité, de soutien, de reconnaissance, d’autonomie, de considération, d’inclusion, de respect
demander ce qui contribuerait à notre bien-être; je demande à l’autre (sans exiger) des actions concrètes qui contribueront à mon bien-être
à éviter :
les affirmations ambigües qui sont des demandes (ex : « Ah! J’ai pas le goût d’être seule ce soir… »)
les questions qui résonnent comme des reproches/exigences (ex : « Pourquoi n’utilises-tu pas la technique que je t’ai enseigné ? »)
à faire : formuler ses demandes en langage d’action positif, demander un retour (pour s’assurer que le message est bien reçu), demander la sincérité et réagir avec empathie à un refus
Exemple de CNV pour énoncer un problème :
« J’ai remarqué que tu as pris 10 pauses dans les 30 dernières minutes. Je suis frustrée, car j’ai besoin d’équité dans notre travail. J’aimerais que tu laisses ton téléphone de côté lorsqu’on travaille ensemble. »
Directif
amener faits clairs et précis
planifier ses arguments
éviter de le remettre en question en le confrontant
laisser tomber les choses qui vous tiennent moins à coeur
Coopératif
approche douce et compréhensive (car n’aime pas confrontation)
être patient; laisser le temps de réfléchir
faire attention à ce qu’il n’utilise pas l’accommodement
préfère vraiment la collaboration et l’harmonie
Analytique
être patient; beaucoup besoin de compréhension et de clarification
être le plus précis possible; ne pas se disperser
aborder un problème en douceur, laisser le temps de traiter l’info par lui-même et ne pas mettre de pression; l’analytique reviendra lorsque sera prêt
Expressif
ne pas prendre trop de temps pour expliquer son point de vue
aime la négociation, mais n’aime pas perdre; valoriser le compromis et la collaboration (trouver une motivation commune)
éviter les détails trop précis
aime être reconnu dans ses idées; ne pas critiquer constamment
sentiment d’appartenance : faire sentir aux gens que le groupe a une identité
sécurité : veiller au bien-être de l’équipe, gérer les conflits internes pour s’assurer une harmonie, favoriser la solidarité (bonne qualité des liens)
compréhension de la situation : le leader est transparent, explique avec clarté ce qui arrive au groupe
définition d’un projet : qu’est-ce qu’on fait ici et pourquoi? articuler une vision de l’avenir à la fois réaliste et motivante aux yeux des autres
responsabilité : accepter et admettre ses erreurs
confiance : déléguer des tâches
reconnaissance et compétence : témoigner sa reconnaissance aux autres et les récompenser à la hauteur de leurs contributions
30% inné et 70% acquis
Autorité : détenir une position de pouvoir
Leadership : capacité d’influencer les autres, sans nécessairement détenir de statut officiel
Définition : adapter son style de leadership en fonction des besoins, degré d’autonomie et de motivation des gens (leadership à privilégier) MAIS tout le monde a son propre type de leadership naturel tout de même
Directif = leadership directif
emphase sur l’action et les résultats (tâche)
prise de décision seule, puis dirige par la suite
instructions et conignes précises
oriente le groupe efficacement
peu flexible et peu axé sur la collaboration
à utiliser quand : situation d’urgence, avec des gens qui ont peu d’expérience/insécures
Expressif = leadership mobilisateur
emphase sur la stimulation/motivation (relations)
inspire avec ses idées et prend en compte celles des autres
source d’énergie
permet d’augmenter la motivation intrinsèque et comprendre l’importance de la tâche
difficulté à être objectif (trop engagé émotionnellement)
parfois pense à projets futurs au lieu de présent
à utiliser quand : doit augmenter motivation et la confiance envers le projet
Coopératif = leadership participatif
emphase sur le relationnel (relations)
prise de décisions en groupe
pied d’égalité avec collaborateurs
concentré sur bien-être de l’équipe (empathie, compassion, soutien), donc peut négliger la tâche
favorise le sentiment d’appartenance
à utiliser quand : période stressantes, quand confiance doit être construite, avec des gens compétents/sécures
Analytique = leadership de contenu
emphase sur la signification et le conceptuel (tâche)
une décision à la fois demandant information précise et solide (mais processus très lent)
analyse et observe
consulte les autres pour avoir le plus de faits/info/opinions possible
mets au point solutions innovantes
focus trop sur problème et oublie le reste
à utiliser quand : l’information et les faits sont d’une grande importance pour prendre une bonne décision (ex : médecin qui met au point une nouvelle chirurgie) avec gens qui ont de l’expertise
Leadership laissez-faire
emphase sur l’autonomie
assigne tâche, se retire et laisse les autres travailler par eux-mêmes
disponible si questions, mais sinon n’intervient pas dans prises de décision
à utiliser quand : les gens ont beaucoup d’expertise/autonomie et on veut responsabiliser les autres
Clarté et précision
Écoute active
Empathie; être capable de se mettre à la place des autres (sans vivre ses émotions → sympathie)
Adaptabilité; aux autres personnes
Confiance en soi; prendre la parole et exprimer son point de vue
Compétences non-verbales; reconnaitre quand verbal ≠ non-verbal
Introspection
Éviter le jugement immédiat
Intelligence émotionnelle; prévoir les réactions des autres et se préparer en conséquence (comprendre les sentiments derrière les paroles)
définition : interférence à la communication
1. Extérieurs : musique, odeur, notification du tel, habillement, etc
2. Physiologiques : facteurs biologiques comme maladie, fatigue, perte auditive, stress
3. Psychologiques : facteurs intérieurs comme émotions, pensées intrusives, distractions mentales, stress
définition: appréciation personnelle des caractéristiques du concept de soi; l’évaluation (positive ou négative) de nos caractéristiques
→ plus ou moins grande selon l’écart entre soi réel et idéal
Lien avec la communication : selon son estime faible ou élevée, on va agir (communiquer) différemment
- Prophétie autoréalisatrice : une personne a une attente, elle se comporte en fonction de cette attente, l’attente se concrétise, l’attente originale est renforcée
- Ex : Si on a l’attente de bien performer (communiquer), on va bien performer. Si on a l’attente de mal performer, on va mal performer.
La personne (timidité excessive, anxiété sociale, manque de confiance)
La situation (devant les pressions d’un groupe → conformité et obéissance à l’autorité)
Les facteurs favorisant le conformisme :
Attrait élevé pour le groupe (cohésion et attirance)
Si on croit que groupe est crédible, on se conforme plus (crédibilité)
Si le reste du groupe est unanime, on se conforme plus (unanimité)
Fort besoin d’affiliation (de se sentir aimé, accepté)
Si estime de soi faible, on se conforme plus
Si a une personnalité autoritaire, on se conforme plus par désir de respecter les normes et l’autorité
Système I repose sur l’automatique : processus inconscients qui permettent de traiter en peu de temps un grand nombre d’informations, ou arriver rapidement à une conclusion avec un minimum d’indices (plus souvent utilisé pour économiser de l’énergie mentale)
Système II repose sur le formel : réflexion plus profonde, contrôlée et lente qui demande un effort cognitif qui mobilise la pensée consciente et les fonctions exécutives assurant le contrôle de soi
Ex : résoudre un problème de math, peser les pour et les contre, considérer les facteurs externes d’une situation
Inférence correspondante : attribution à une autre personne d’une disposition (un trait) qui correspond directement à la nature du comportement observé
pourquoi faire cela ? à cause du besoin du cerveau d’attribuer la faute à quelqu’un
ex : Assumer qu’un serveur est maladroit (trait) parce qu’il a renversé un café devant vous (comportement)
Erreur d’attribution fondamentale : biais lié à l’attribution où on sous-estime l’influence de la situation (facteurs externes) et surestime celle de la personnalité (facteurs internes)
Pourquoi faire cela ? économisation d’énergie mentale
Ex : quelqu’un arrive en retard, elle est donc jamais ponctuelle (négligemment du traffic, du stress, etc)
Biais d’autocomplaisance : biais lié à l’attribution où on est enclin à attribuer la responsabilité de ses succès (interne) et à attribuer ses échecs aux circonstances (externe)
Pourquoi faire cela ? pour préserver son estime de soi
Ex : J’ai réussi mon exam, je suis intelligente! J’ai échoué mon exam, les questions étaient mal formulées!
Biais de confirmation des permières impressions : tendance à privilégier l’information qui confirme sa première impression et à ignorer les informations qui la contredisent
pourquoi faire cela ? l’effet de primauté et besoin de cohérence
ex : Voir un collègue pour la première fois pendant qu’il a fait une erreur, et ignorer toutes les fois où il performe bien et seulement soulever les fois où il fait des erreurs
Théorie implicite de la personnalité: déduction de traits de personnalité à partir d’un schéma des personnes actif lors d’un premier contact avec autrui
ex : il est un artiste, donc il doit être progressiste, sans-emploi, etc
La différence entre contrôle de soi et spontanéité :
contrôle de soi : orienté vers la tâche, régulation de ses émotions/comportements, calme dans situations stressantes, contacts sociaux plus sérieux (apparence et expression plus « posé »)
spontanéité : orienté vers les gens, moins de régulation émotionnelle (s’emporte dans émotions, gère moins stress/pression), contacts sociaux plus chaleureux (expression et non-verbal plus intense)
La différence entre prudence et affirmation :
prudence : précaution/réflexion, évite pris de décisions rapides/impulsives, priorise évaluation des risques, exprime moins facilement opinions, plus difficulté à prendre position
affirmation : détermination/conviction, convaincu de leurs actions/opinions, s’exprime sans hésitation, sait ce qu’il veut, prêt à prendre risques
position sur les axes : affirmation + contrôle de soi
processus décisionnel: prise de décision rapide
tolérance au risque et à l’incertitude : gère bien le risque et situations exigeantes
capacité à s’affirmer : s’affirme facilement
orienté davantage vers la tâche ou les gens : orienté vers la tâche → se concentre sur les faits et les résultats, moins préoccupé par besoins des autres et entretien des relations personnelles
gestion du stress : devient plus autoritaire, contrôlant et exigeant
capacité à réguler ses émotions : contrôle de soi → à l’aise dans situations de confrontation/négociation
expression des émotions : avec difficulté
façon de se présenter aux autres (expression des sentiments, expressions faciales, etc) : POSÉ; paraît impatient, pressé, contrôlant mais déterminé, dynamique et énergique
position sur les axes : affirmation + spontanéité
processus décisionnel: prends décisions rapidement mais inconstant (change d’opinions selon situations)
tolérance au risque et à l’incertitude : prêt à prendre des risques
capacité à s’affirmer : s’affirme facilement (parle beaucoup, écoute moins)
orienté davantage vers la tâche ou les gens : les gens → besoin d’être entouré de gens, influence les autres par contact personnel, rassembleur
gestion du stress : moins bien; s’affirme encore plus et devient plus émotif dans ses réactions,
capacité à réguler ses émotions : s’emporte dans ses émotions, impulsif
capacité à exprimer ses émotions: facilité
façon de se présenter aux autres (expression des sentiments, expressions faciales, etc): chaleureux, imaginatif et créatif mais présentation statégique (pas authentique) et impatient
position sur les axes : prudence + spontanéité
processus décisionnel: difficulté à prendre décisions, faire des choix
tolérance au risque et à l’incertitude : aversion aux changements risqués, prudence excessive
capacité à s’affirmer : difficulté à s’affirmer, dire non (évite confrontation), cède facilement
orienté davantage vers la tâche ou les gens : les gens, intérêt pour relations personnelles et le travail d’équipe
gestion du stress : personnalité calme, concentré sur le temps présent mais spontanéité = moins bonne gestion du stress, cède plus rapidement lorsque sous pression pour préserver l’harmonie
capacité à réguler ses émotions : moins bonne capacité à réguler ses émotions (spontanéité)
capacité à exprimer ses émotions : facilité
façon de se présenter aux autres (expression des sentiments, expressions faciales, etc) : EXPRESSIVE; aimable, tolérant et patient, ouverture d’esprit, climat de confiance, soucieux des sentiments des autres, conseils, serviabilité MAIS oublie ses propres besoins et fait trop confiance aux autres
position sur les axes : prudence + contrôle de soi
processus décisionnel: lent à se décider
tolérance au risque et à l’incertitude : n’aime pas prendre de risques et aversion aux changements
capacité à s’affirmer : lent à affirmer ses besoins
orienté davantage vers la tâche ou les gens : plus axé sur les tâches à accomplir que sur les relations, peu enclin à socialiser
gestion du stress : gère bien le stress et devient plus rationnel et critique sous pression (tente de contrôler)
capacité à exprimer ses émotions: difficulté
capacité à réguler ses émotions : bonne régulation des émotions (contrôle de soi)
façon de se présenter aux autres (expression des sentiments, expressions faciales, etc) : POSÉ; manque d’enthousiasme, froid
3 forces personnelles :
reponsable et loyale
logique et souci rigoureux du détail (besoin de comprendre)
planification
3 habiletés personnelles à améliorer :
perfectionnisme; être trop dure envers soi-même
avoir toujours raison
peu enclin à socialiser, plus axé sur la réalisation des tâches
frictions avec un directif :
prise de décision rapide vs lente; impatience et manque de considération des directifs envers besoin de réflexion
tolérance au risque des directifs
comportements contrôlants des directifs ET des analytiques sous pression
frictions avec un expressif :
impulsivité et tendance à changer d’opinions vs besoin de structure et fiabilité
besoin d’interactions sociales peut sembler futile/distrayant
impulsivité émotionelle peut sembler envahissante vs contrôle de soi
émotivité accrue sous le stress vs approche rationnelle et critique sous stress
pas assez axé sur la tâche
frictions avec un coopératif :
attention excessive aux relations/harmonie peut sembler inefficace vs importance accordé à la tâche
ne pas regarder dans les yeux → inconfort, désintérêt
l’absence de sourire
bouger d’en avant arrière ou sur les côtés
bras croisés → défensive/séapprobation
poignée de main pas assez ou trop ferme → manque de professionnalisme/agressivité
tic/jeu avec les mains (anxiété)
toucher ses cheveux/visage (dégage manque de confiance)
**en mettre 4-5
Message oraux non-verbaux transmis par…
Ton de la voix (doux, autoritaire, sarcastique…)
Volume (fort ou doucement)
Intonation (variations de la hauteur de la voix; question ou affirmation?)
Rythme (vitesse; nervosité? Confiance?)
Débit (fluide ou saccadé?)
Pauses (ajoute du poids ou manque de confiance)
Fausse écoute : imitation de l’écoute réelle, interagit mais les pensées du récepteur sont ailleurs
Mise en vedette : récepteur tente de monopoliser la convo plutôt que de se montrer intéressé par la personne qui parle (toujours ramener la convo vers soi)
Écoute sélective : récepteur ne répond qu’aux messages qui l’intéressent
Écoute fuyante : récepteur ne tient pas compte des messages qu’il ne veut pas entendre (le contraire de l’écoute sélective) → essaye de détourner la convo pour éviter un sujet
Écoute défensive : récepteur reçoit les messages comme des attaques personnelles
Écoute piégée : vise à recueillir des renseignements qui pourront servir au récepteur dans le but de satisfaction personnelle → provoque une réaction de méfiance
Écoute insensible : récepteur ne saisit pas le message non verbal exprimé, ne prend pas les sentiments en considération (omettre l’émotion dans la paralangage/non-verbal)
La surabondance de stimuli;
pourquoi : le cerveau a une attention sélective = difficile quand attention captée par stimuli extérieurs
Les préoccupations personnelles;
pourquoi : nos préoccupations ont priorité sur celles des autres, donc il est difficile d’être attentif lorsqu’on est préoccupé
La rapidité des pensées;
pourquoi : rapidité de la pensée laisse un « temps de réserve » entre la pensée et l’expression dans la vraie vie = peut parfois être utiliser pour rêvasser à la place d’écouter
Les efforts à fournir;
pourquoi : écouter est une tâche ardue, on choisit souvent de ne pas faire cet effort (à cause de la fatigue)
L’absence d’avantages perçus;
pourquoi : penser qu’il n’y a pas d’avantages à écouter
Le manque d’entraînement
pourquoi : ne pas savoir bien écouter
L’écoute active : écouter de manière attentive/engagée, en montrant à l’interlocuteur que l’on comprend ses propos/émotions
La question ouverte : incite l’interlocuteur à répondre de manière plus détaillée à la réponse, et donc de recueillir plus d’informations (versus une question fermée)
ex : « Qu’est-ce qui est le plus important pour vous dans X ? »
Incitation légère/encouragement minimal : brève incitation verbale ou non-verbale afin d’inciter l’émetteur à poursuivre son message → soutien réalisé en relation d’aide
Signes verbaux : « hum », « je vois », « oui », « d’accord »
Réactions courtes : « continue », « dis-moi en plus », « je comprends »
Langage non-verbal : hochements de tête, sourire, contact visuel…
La reformulation : résumer dans ses propres mots les paroles de l’émetteur afin d’assurer de la bonne compréhension du message
ex : « J’ai l’impression que tout le monde attend trop de moi. » « Si je comprends bien, tu te sens dépassé par les attentes des autres ? »
Le reflet :
Reflet simple : répéter un mot
Reflet émotif : nommer les émotions perçues
ex : « je crois percevoir une irritation chez vous, est-ce bien le cas ? »
Rétroaction positive : souligner le bon travail
Résultats : motivation, encouragement, renforcement positif, augmentation confiance en soi et rétention des talents
Critique constructive : but étant de proposer à l’autre des pistes pour s’améliorer
Comment : exprimé sur un ton positif, faire aussi valoir les points positifs, montrer qu’on cherche à comprendre l’autre, observations OBJECTIVES précises/fondées/objectives, préparé à l’avance, en privé, PISTES DE SOLUTIONS
Résultats : renforcer confiance, motivation, réduction des erreurs répétées, prévention des conflits, clarification des attentes, développement pers/prof favorisé
Critique destructive : but étant de rabaisser/discréditer l’autre en s’en prenant à sa personnalité
Comment : attaque, blâme, jugement SUBJECTIF, absence de solution, généralisation excessive, absence d’empathie, « tu », manque de précision
Résultats : démotivation, conflits, résistance au changement, perte de temps
Méthode du sandwich classique : commentaire positif → point à améliorer → commentaire positif
Méthode du sandwich 2.0 : commentaire positif → point à améliorer → outils pour l’amélioration du point
réduit la défensive, favorise la réceptivité, encourage l’amélioration et donne des solutions concrètes MAIS peut sembler superficiel (si compliments exagérés/non sincères), risque de confusion, proposer solutions non adaptées
La critique constructive peut être difficile à accepter si on a l’impression qu’elle vient s’attaquer à ses caractéristiques personnelles (surtout l’égo car égo menacé = stress)
L’égo : perception que nous avons de nous-mêmes (de notre valeur) → cherche à protéger notre estime de soi, à maintenir une image de soi positive et à éviter les blessures psychologiques
Égo menacé quand estime de soi ou identité est remise en question, critiquée, comparée, rejetée ou attaquée = stress, réaction défensive, agressivité, déni, évitement (plus un égo est grand, plus on perçoit la critique comme attaque plutôt que opportunité d’amélioration)
faible estime de soi
stress ou fatigue
perception d’injustice
expériences passées
absence de préparation
Le directif
Comment il critique :
Directe, axée sur l’efficacité et le résultat
Ne tourne pas autour du pot, préfère aller droit au bout
Prête pas beaucoup attention à la forme, juste le contenu
Comment il réagit :
A du mal à accepter critiques, surtout quand proviennent d’un profil qu’il considère moins efficace
Sur la défensive
S’impatiente si critique n’est pas concise et claire
L’expressif
Comment il critique :
Enthousiaste et créatif dans la formulation
Cherche à encourager et à motiver, en restant positif
Comment il réagit :
Aime être apprécié et valorisé
Démotivé par des critiques sans encouragement ou trop rigides
Le coopératif
Comment il critique :
Critiques délicates pour ne pas heurter les sentiments
Approche empathique et axée sur bien-être relationnel
Comment il réagit :
Très sensible aux critiques
Risque de prendre personnellement si perçus comme manque de considération pour leurs efforts
L’analytique
Comment il critique :
Basé sur des faits et données
Se concentre sur la logique et la précision
S’appuie sur des éléments objectifs et mesurables
Comment il réagit :
Besoin de justification claire (faits concrets) pour accepter critique
Énergie groupale : L’énergie individuelle de chaque membre devient de l’énergie groupale qui provient de l’interaction entre eux et avec une cible commune, celle ci se divise en 3 types d’énergie…
énergie de production : comportement qui favorise l’atteinte de la cible fixée
répond à : savoir-faire et besoin de compétence
ex : prendre les devants, proposer des idées/solutions, organisation
obstacles : pas de participation, désaccord
énergie de solidarité : la qualité des relations
répond à : besoin de considération et nécessité de réaliser une tâche en groupe
ex : encouragement, communication, apprendre à se connaitre
obstacles : manque de sécurité psychologique (peur de prendre des risques/faire des erreurs), mauvaise écoute
énergie d’entretien : répare tout comportement qui va à l’encontre de EP et ES
répond à : besoin de cohérence et de stabilité
ex : cibler les gens qui participent moins, régler des conflits entre les membres
Énergie résiduelle : Quand l’énergie individuelle de chacun n’est pas toute transformée en énergie groupale → énergie perdue car on est privé de la contribution/participation/idées de qq1
Les facteurs qui contribuent à l’énergie résiduelle :
paresse sociale
quelqu’un qui ne participe pas/procrastination
conformisme
Définition : Tendance à fournir un effort moindre lorsqu’une tâche est effectuée en groupe plutôt qu’individuellement. Cela s’explique par la diffusion des responsabilités entre les membres.
Diffusion des responsabilités : diffuser sa responsabilité sur d’autres personnes quand on travaille en équipe alors la responsabilité individuelle baisse
Ex : cas de Kitty Genorese
Trois motifs à la paresse sociale :
Contribution non-perceptible dans un contexte de groupe
Tâche sera faite quand même par les autres
Ajustement au niveau d’effort des autres
Centre : oriente vers la cible ou le fonctionnement qui permettra de l’atteindre (prise de position, prend les devants, fait des propositions)
pour une participation optimale : 5% de participation centre dans une équipe
Émetteur : donne son opinion, partage des idées et propose des contributions personnelles en lien avec la cible, réactions à ce qui est discuté
pour une participation optimale : 30% de participation émettrice dans une équipe
Récepteur : intérêt pour la contribution d’un autres membre à la cible commune, écoute/reformule et pose des questions pour clarifier
pour une participation optimale : 60% de participation réceptrice dans une équipe
Sattellite : distrait de la cible commune, absence psychologique
pour une participation optimale : 3% de participation sattellite dans une équipe
Absent : physiquement absent
pour une participation optimale : 2% de participation absente dans une équipe
La morale de l’activité : l’humain tend vers la compétition lorsque des équipes sont établies avec une cible à cause de nos réflex individualistes et de l’habitude de rivalité, mais ce n’est pas toujours l’idéal (collaboration est une option laissée de côté)
l’habitude de rivalité : croire à tort que pour gagner il faut vaincre son adversaire → difficile de négocier de façon constructive avec quelqu’un qui tient à l’emporter sur nous
- Assertivité (l’importance de l’objectif) : dans quelle mesure une personne cherche à satisfaire ses propres intérêts et besoins
- Serviabilité (l’importance de la relation) : dans quelle mesure une personne cherche à satisfaire les besoins et intérêts des autres
Compétition (+ assertivité et - serviabilité) → gagnant/perdant
Un des deux parties a un pouvoir sur l’autre & on s’occupe peu des autres
Exemple : Thomas a fait une gaffe et la dissimule. Cela tombe sur votre dos.
Peut être utile lorsque : situation urgente et décision a un grand impact → doit agir vite sans compromis
Accomodement (- assertivité et + serviabilité) → perdant/gagnant
Mettre fin au désaccord en acceptant la solution de l’autre où l’intérêt pour la relation est plus grand que l’atteinte d’un objectif personnel
Souvent commis par des individus conciliants qui se préoccupent moins d’eux-mêmes et bcp plus des autres
Exemple : « D’accord on va faire comme tu veux. » (même si en désaccord)
Peut être utile lorsque : question importe bcp plus à l’autre personne que soi-même
Évitement ( - assertivité et - serviabilité) → perdant/perdant
Ignorance passive ou évitement (physique ou verbal) du conflit où partenaires croient qu’il n’y a pas de bonne solution au problème
Exemple : « Même si j’en parle, ça ne changera rien. »
Peut être utile lorsque : démarche temporaire de prise de recul ou problématique qui survient rarement
Compromis ( ± assertivité et ± serviabilité) → perdant/perdant (partiellement)
Négociation d’une solution qui donne et prive une partie de ce qui est désiré; permet délimiter les dégâts, mais toutes les solutions possibles n’ont pas été explorées
Exemple : Séparer un oréo en deux (alors que les deux parties voulaient un oréo complet)
Peut être utile lorsque : doit trouver une stratégie rapide à un problème complexe
Collaboration ( + assertivité et + serviabilité) → gagnant/gagnant
Travailler ensemble de manière proactive pour trouver solutions qui satisferont les besoins des deux parties → chacun obtient ce qu’il désire
Nécessite communication ouverte, un engagement actif et la recherche de solutions créatives (on crée une NOUVELLE solution à partir des solutions déjà anticipées par les parties)
Exemple : choisir un nouveau nom pour son bébé quand les deux parents sont en désaccord
Peut être utile lorsque : beaucoup de temps offert ainsi que attitude constructive ++
Se préparer et planifier un rendez-vous
Préparation émotive, éviter l’impulsion
Se préparer à collaborer et non se battre
Informer à l’avance la nature du but
Choisir le moment et lieu opportun (lieu discret, 20-45 min, l’autre y est disposé?) → brusquer les choses risque de nuire à la relation
Énoncer le problème
Objet du conflit bien défini
Utiliser la CNV
Écouter l’autre
Écoute active (utiliser questions/reformulations pour s’assurer de bien comprendre POV de l’autre et éviter les interprétations)
Négocier/trouver une solution
Renoncer à la logique binaire (penser avoir la vision ultime)
Faire plusieurs propositions (brainstorm)
Analyser les solutions (pour/contre) et trouver entente concrètes
Théorie de la négociation raisonnée
→ se concentrer sur les intérêts/besoins mutuels et non sur les positions
Exemple :
- Position : A : « Je veux une augmentation de salaire » B : « On ne peut pas offrir cela »
- Besoin : A : « J’ai besoin de reconnaissance/valorisation » B : « J’ai besoin d’assurer rentabilité de l’entreprise »
Mise en application
Bien identifier les engagements de chacun
S’entendre sur une période d’essai réaliste
Faire un bilan et réévaluer
Observer sans évaluer; j’observe un comportement concret qui affecte mon bien-être et énoncer ce fait en toute objectivité
à éviter : les adverbes tels que toujours, jamais, chaque fois, etc
Identifier et exprimer ses sentiments; je réagis à ce comportement par un sentiment en le nommant
à éviter : « je me sens … » car cette formulation implique l’autre dans son sentiment → plutôt utiliser « je suis … »
besoins à l’origine de ses sentiments; assumer la responsabilité de ses sentiments
exemples de besoins : besoin d’affection, d’équité, de soutien, de reconnaissance, d’autonomie, de considération, d’inclusion, de respect
demander ce qui contribuerait à notre bien-être; je demande à l’autre (sans exiger) des actions concrètes qui contribueront à mon bien-être
à éviter :
les affirmations ambigües qui sont des demandes (ex : « Ah! J’ai pas le goût d’être seule ce soir… »)
les questions qui résonnent comme des reproches/exigences (ex : « Pourquoi n’utilises-tu pas la technique que je t’ai enseigné ? »)
à faire : formuler ses demandes en langage d’action positif, demander un retour (pour s’assurer que le message est bien reçu), demander la sincérité et réagir avec empathie à un refus
Exemple de CNV pour énoncer un problème :
« J’ai remarqué que tu as pris 10 pauses dans les 30 dernières minutes. Je suis frustrée, car j’ai besoin d’équité dans notre travail. J’aimerais que tu laisses ton téléphone de côté lorsqu’on travaille ensemble. »
Directif
amener faits clairs et précis
planifier ses arguments
éviter de le remettre en question en le confrontant
laisser tomber les choses qui vous tiennent moins à coeur
Coopératif
approche douce et compréhensive (car n’aime pas confrontation)
être patient; laisser le temps de réfléchir
faire attention à ce qu’il n’utilise pas l’accommodement
préfère vraiment la collaboration et l’harmonie
Analytique
être patient; beaucoup besoin de compréhension et de clarification
être le plus précis possible; ne pas se disperser
aborder un problème en douceur, laisser le temps de traiter l’info par lui-même et ne pas mettre de pression; l’analytique reviendra lorsque sera prêt
Expressif
ne pas prendre trop de temps pour expliquer son point de vue
aime la négociation, mais n’aime pas perdre; valoriser le compromis et la collaboration (trouver une motivation commune)
éviter les détails trop précis
aime être reconnu dans ses idées; ne pas critiquer constamment
sentiment d’appartenance : faire sentir aux gens que le groupe a une identité
sécurité : veiller au bien-être de l’équipe, gérer les conflits internes pour s’assurer une harmonie, favoriser la solidarité (bonne qualité des liens)
compréhension de la situation : le leader est transparent, explique avec clarté ce qui arrive au groupe
définition d’un projet : qu’est-ce qu’on fait ici et pourquoi? articuler une vision de l’avenir à la fois réaliste et motivante aux yeux des autres
responsabilité : accepter et admettre ses erreurs
confiance : déléguer des tâches
reconnaissance et compétence : témoigner sa reconnaissance aux autres et les récompenser à la hauteur de leurs contributions
30% inné et 70% acquis
Autorité : détenir une position de pouvoir
Leadership : capacité d’influencer les autres, sans nécessairement détenir de statut officiel
Définition : adapter son style de leadership en fonction des besoins, degré d’autonomie et de motivation des gens (leadership à privilégier) MAIS tout le monde a son propre type de leadership naturel tout de même
Directif = leadership directif
emphase sur l’action et les résultats (tâche)
prise de décision seule, puis dirige par la suite
instructions et conignes précises
oriente le groupe efficacement
peu flexible et peu axé sur la collaboration
à utiliser quand : situation d’urgence, avec des gens qui ont peu d’expérience/insécures
Expressif = leadership mobilisateur
emphase sur la stimulation/motivation (relations)
inspire avec ses idées et prend en compte celles des autres
source d’énergie
permet d’augmenter la motivation intrinsèque et comprendre l’importance de la tâche
difficulté à être objectif (trop engagé émotionnellement)
parfois pense à projets futurs au lieu de présent
à utiliser quand : doit augmenter motivation et la confiance envers le projet
Coopératif = leadership participatif
emphase sur le relationnel (relations)
prise de décisions en groupe
pied d’égalité avec collaborateurs
concentré sur bien-être de l’équipe (empathie, compassion, soutien), donc peut négliger la tâche
favorise le sentiment d’appartenance
à utiliser quand : période stressantes, quand confiance doit être construite, avec des gens compétents/sécures
Analytique = leadership de contenu
emphase sur la signification et le conceptuel (tâche)
une décision à la fois demandant information précise et solide (mais processus très lent)
analyse et observe
consulte les autres pour avoir le plus de faits/info/opinions possible
mets au point solutions innovantes
focus trop sur problème et oublie le reste
à utiliser quand : l’information et les faits sont d’une grande importance pour prendre une bonne décision (ex : médecin qui met au point une nouvelle chirurgie) avec gens qui ont de l’expertise
Leadership laissez-faire
emphase sur l’autonomie
assigne tâche, se retire et laisse les autres travailler par eux-mêmes
disponible si questions, mais sinon n’intervient pas dans prises de décision
à utiliser quand : les gens ont beaucoup d’expertise/autonomie et on veut responsabiliser les autres