Les femmes et les hommes sont souvent associés à des caractéristique psychologiques distinctes liées aux chromosomes, hormones ou à la structure cérébrale.
Ces distinctions sont supposées conduire à des rôles sociaux différents.
Les études montrent que les différences psychologiques sont minimes tandis que les variations individuelles à l'intérieur de chaque sexe sont considérables.
Les pratiques éducatives rendent compte du maintien des rôles sexuels traditionnels.
La proportion de femmes dans l'enseignement supérieur a fortement augmenté dans les pays industrialisés, y compris la France.
Les femmes sont aussi plus nombreuses sur le marché du travail mais restent responsables des soins aux enfants et des tâches domestiques, même avec un emploi à temps plein.
Les hommes investissent moins la sphère privée.
Dans le monde du travail, la division sexuelle des rôles persiste, les femmes ont du mal à s'imposer aux niveaux politiques et managériaux.
Les croyances populaires et certaines publications renforcent l'idée d'une nature différente entre les sexes.
Les études comparatives des sexes ont considérablement augmenté, engendrant des milliers de recherches impliquant des millions de participants.
Beaucoup de recherches se concentrent sur des pays industrialisés, mais de plus en plus d’études sont conduites dans le monde entier.
Des méta-analyses regroupent les données de plusieurs études pour évaluer les différences de manière plus systématique.
Selon les recherches de Janet Hyde : 78% des différences mesurées montrent une absence ou faible différence entre les sexes.
En moyenne, la différence d'estime de soi est légère (d = 0,21), avec une légère variation entre les sexes.
Les grandes différences psychologiques sont rares, identifiées dans des comportements moteurs.
Deux différences significatives en matière de distance et de vélocité du lancer, avec des valeurs de d = 1,98 et d = 2,18 respectivement.
Les indices d'agressivité physique montrent des différences moyennes à grandes, variant entre 0,39 et 0,84.
Les hommes montrent plus de permissivité concernant les relations sexuelles occasionnelles.
Des méta-analyses indiquent que les comportements et attitudes féminins évoluent, réduisant les écarts de pratique de la masturbation entre sexes.
Deux types d'apprentissage différencient les sexes : rotation mentale et perception spatiale, avec des valeurs d = 0,56 et d = 0,44 respectivement.
Les différences d'agressivité varient selon qu'il s'agit d'une réaction provoquée ou d'une agression spontanée.
En contexte d'observation, les hommes agissent plus altruistes que les femmes.
Les différences psychologiques entre sexes se manifestent plus fortement à l'âge adulte qu'à l'enfance, certaines attitudes s'estompent avec l'âge.
Une forte similarité des caractéristiques psychologiques a été observée dans des sociétés occidentales.
La socialisation véhicule des attentes traditionnelles sur les rôles de genre.
Les jouets offerts aux enfants sont souvent stéréotypés selon le genre.
Les études montrent un impact du jeu sur le développement des compétences motrices et cognitives.
Les rôles traditionnels sont renforcés par l'éducation et par des stéréotypes sociétaux profondément ancrés.
Les capacités d'adaptation des hommes et des femmes leur permettent de partager rôles et responsabilités selon leurs compétences respectives.