Sujet étudié par Sébastien Lachambre, abordant le phénomène de polyvictimisation dans le cadre de la victimologie.
Complément sur la polyvictimisation, étude des résultats des sondages.
Travaux de Pease et Graham (1993): Analyse des sondages de victimisation.
Environ la moitié des victimes ont subi plusieurs victimisations par an.
Validité des résultats observée dans d'autres juridictions, y compris au Canada.
Ce phénomène a été quantifié durant les années 1980.
Tableau des Victimisations:
Nombre de Victimisations % des Personnes Interrogées % des Délits | ||
0 | 68,1% | 0% |
1 | 17,8% | 29,1% |
2 | 6,2% | 20,3% |
3 | 3,1% | 15,2% |
4 | 1,8% | 11,8% |
5 et + | 2,9% | 23,7% |
Source: Farrell et Pease, 1993.
La victimisation initiale est un indicateur de vulnérabilité.
Risque accru de victimisation dans le mois suivant.
Relation entre victime et abuseur (VC ou inceste) fréquente.
Victimisation initiale souvent annonciatrice d'autres agressions.
Âge : Les jeunes plus exposés que les plus âgés.
Genre : Les hommes plus à risque que les femmes, sauf pour l'abus sexuel.
Statut relationnel : Les célibataires sont à risque plus élevé.
Statut socioéconomique : Risque variable selon le niveau socioéconomique.
Chômage : Absence de travail augmente les risques.
Les facteurs de risque liés aux théories discutées.
Fiche de référence pour comprendre le phénomène de polyvictimisation au Canada.
De Wemmers (2003):
Années 1970 : Mouvement des femmes a modifié les perceptions de la culpabilité des victimes.
La victimisation multiple peut entraîner un auto-blâme, nuisant à la guérison.
Culpabilité : Un facteur aggravant dans les situations de polyvictimisation.
Les impacts s'accumulent sur les victimes :
Augmentation de la peur et du stress.
Risque accru de Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT).
Effets amplifiés des diverses expériences de victimisation.