Basket: pourquoi le match Paris Basketball-Maccabi Tel Aviv inquiète les autorités
La rencontre d'Euroligue entre le Paris Basketball et le Maccabi Tel-Aviv, jeudi 16 janvier à l'Adidas Arena, est placée sous haute surveillance au regard de la situation au Proche-Orient. Elle mobilisera près de 600 forces de l'ordre.
C'est rare, très rare, pour un match de basket en France. Dans le cadre de l'Euroligue, le Paris Basketball recevra ce jeudi 16 janvier (20h30) le Maccabi Tel-Aviv à l'Adidas Arena, installée à la Porte de La Chapelle, dans le nord de la capitale. Cette rencontre fait l’objet d’une vigilance renforcée de la part des autorités, compte tenu de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.
La Préfécture de police de Paris a indiqué dans un arrêté que le match était "susceptible de constituer une cible privilégiée et symbolique pour des actes de nature terroriste", dans un "contexte actuel de menace très élevée", alors que la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) a classé la rencontre à hauts risques. Plus précisément au niveau 4 sur une échelle de 1 à 5.
Près de 600 forces de l'ordre sont mobilisées pour ce match, selon les autorités. Plusieurs unités de forces mobiles (UFM) seront déployées. Un dispositif ficelé par la Préfecture de police, avec plusieurs centaines de policiers et gendarmes, qui doit permettre d'éviter des débordements autour et à l'intérieur de l'enceinte. Un dispositif de sécurité privé sera aussi mis en place par le club parisien. Il sera largement renforcé par rapport aux autres rencontres de la saison.
Le dispositif, dans un format plus réduit, est inspiré sur celui déployé pour la rencontre des Bleus au stade de France face à Israël, fin 2024, qui avait mobilisé 4.000 policiers et gendarmes. La position géographique de la salle "renforce aussi le dispositif de sécurité", complète une source proche du dossier auprès de RMC.
Pour Paris-Maccabi, 2.000 supporters israéliens sont attendus dans les tribunes. Ces supporters se rendront sur place en bus "entourés des forces de l'ordre et du service de protection de la communauté juive", a précisé Patrick Bensimon, cofondateur de l'association Diaspora Defense Force (DDF), qui organisera le déplacement de 400 d'entre eux.
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