Travail et État — Philosophes
Le travail a deux rôles selon Freud :
Soumettre la nature à l’aide de la technique (On cherche à se nourrir en soumettant la nature avec l’agriculture)
Il permet de détourner notre attention de ce qui nous fait souffrir. Une labeur intellectuelle permet de se détourner de ce qui nous perturbe au quotidien. Le travail est indispensable à l’existence de l’Homme puisqu’il lui permet de détourner l’Homme de l’ennui et de la souffrance.
Le travail unit les Hommes, car il est commun à tous.
Avant, un artisan allait faire son travail du début à la fin. Maintenant, avec la révolution industrielle, le travail est plus spécifique.
Le problème que Marx souligne est que le travail nous sert à subvenir à nos besoins primaires ; se loger, se nourrir. Mais dans ce cas, je ne fais que travailler pour vivre.
Le travailleur reçoit moins que ce qu’il donne à une entreprise, et c’est comme ça que son employeur reçoit son salaire. L’employeur perçoit des bénéfices sur le travail apporté par son employé.
La division du travail livre l’ouvrier à une «opération de détail », elle exige de lui, dans la répétition d’un même geste, une intensité du travail qui ne se rencontrait pas dans les métiers d’autrefois. Cette division du travail va être poussée à l’extrême après la Première Guerre mondiale, c’est ce qu’on appelle le Taylorisme.
Cela vise à une améliorer la productivité à travers un meilleur contrôle de l’activité des ouvriers.
Le travail capitaliste, où le temps, c’est de l’argent, n’est pas au service du développement des facultés humaines ni fait pour trouver du sens à l’énergie que l’on fournit. L’idée de Karl Marx est de dire que ce n’est pas dans l’intérêt de l’État et des classes dominantes que les individus, les ouvriers se rendent compte de leur condition. Car la situation actuelle est avantageuse pour les entreprises.
La division du travail se manifeste avant tout par une division entre travail matériel et travail intellectuel. Engels ajoute que l’État est au service de la classe sociale dominante, et la classe sociale dominante gouverne l’État.
Le phénomène de division du travail va se renforcer avec la révolution industrielle, où le travail manuel va être dévalué, dévalorisé, méprisé par rapport aux métiers intellectuels.
Le problème principal souligné par Marx et Engels est qu’il est extrêmement difficile pour quelqu’un d’une classe sociale inférieure de sortir de sa classe sociale.
Dans Richesse des nations, Adam Smith montre que le travail fait toujours un même genre de travail, pour acquérir une habilité et une facilité particulière. La division du travail selon Adam Smith permet une meilleure rentabilité. Pour lui on est beaucoup plus efficace lorsqu’on travaille à plusieurs et que chacun se spécialise dans une tâche. La production est plus massive et se fait à moindre coût.
Notre société actuelle va perpétuer ce mode d’organisation car il permet une meilleure rentabilité. Or, l’économie est au centre des préoccupations de l’État. Le problème est que ce mode d’organisation divise les hommes, les divise en classes sociales et hiérarchise les types de métiers.
Quelque part, on peut dire que le travail divise les hommes, et il n’y a pas de solution.
Il y a quand même certains métiers qui restent solidaires : les éducateurs, les médecins, aides-soignants…
Le travail a deux rôles selon Freud :
Soumettre la nature à l’aide de la technique (On cherche à se nourrir en soumettant la nature avec l’agriculture)
Il permet de détourner notre attention de ce qui nous fait souffrir. Une labeur intellectuelle permet de se détourner de ce qui nous perturbe au quotidien. Le travail est indispensable à l’existence de l’Homme puisqu’il lui permet de détourner l’Homme de l’ennui et de la souffrance.
Le travail unit les Hommes, car il est commun à tous.
Avant, un artisan allait faire son travail du début à la fin. Maintenant, avec la révolution industrielle, le travail est plus spécifique.
Le problème que Marx souligne est que le travail nous sert à subvenir à nos besoins primaires ; se loger, se nourrir. Mais dans ce cas, je ne fais que travailler pour vivre.
Le travailleur reçoit moins que ce qu’il donne à une entreprise, et c’est comme ça que son employeur reçoit son salaire. L’employeur perçoit des bénéfices sur le travail apporté par son employé.
La division du travail livre l’ouvrier à une «opération de détail », elle exige de lui, dans la répétition d’un même geste, une intensité du travail qui ne se rencontrait pas dans les métiers d’autrefois. Cette division du travail va être poussée à l’extrême après la Première Guerre mondiale, c’est ce qu’on appelle le Taylorisme.
Cela vise à une améliorer la productivité à travers un meilleur contrôle de l’activité des ouvriers.
Le travail capitaliste, où le temps, c’est de l’argent, n’est pas au service du développement des facultés humaines ni fait pour trouver du sens à l’énergie que l’on fournit. L’idée de Karl Marx est de dire que ce n’est pas dans l’intérêt de l’État et des classes dominantes que les individus, les ouvriers se rendent compte de leur condition. Car la situation actuelle est avantageuse pour les entreprises.
La division du travail se manifeste avant tout par une division entre travail matériel et travail intellectuel. Engels ajoute que l’État est au service de la classe sociale dominante, et la classe sociale dominante gouverne l’État.
Le phénomène de division du travail va se renforcer avec la révolution industrielle, où le travail manuel va être dévalué, dévalorisé, méprisé par rapport aux métiers intellectuels.
Le problème principal souligné par Marx et Engels est qu’il est extrêmement difficile pour quelqu’un d’une classe sociale inférieure de sortir de sa classe sociale.
Dans Richesse des nations, Adam Smith montre que le travail fait toujours un même genre de travail, pour acquérir une habilité et une facilité particulière. La division du travail selon Adam Smith permet une meilleure rentabilité. Pour lui on est beaucoup plus efficace lorsqu’on travaille à plusieurs et que chacun se spécialise dans une tâche. La production est plus massive et se fait à moindre coût.
Notre société actuelle va perpétuer ce mode d’organisation car il permet une meilleure rentabilité. Or, l’économie est au centre des préoccupations de l’État. Le problème est que ce mode d’organisation divise les hommes, les divise en classes sociales et hiérarchise les types de métiers.
Quelque part, on peut dire que le travail divise les hommes, et il n’y a pas de solution.
Il y a quand même certains métiers qui restent solidaires : les éducateurs, les médecins, aides-soignants…